
Présentation des Abstracts
- Accueil
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- Atelier français de Médecine Générale (AFMG)
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- SM Balint
- URML PACA
- Communication orale
- Général et non
spécifié
- Adaptation d'un test court de dépistage de la littératie en santé
- Analyse de la variabilité des pratiques préventive des généralistes
- Analyse des parcours des patients en situation de précarité consultant un centre francilien d’accueil médico-social au cours d’une année : quels enseignements pour repenser l’organisation des structures de soins de premiers recours ?
- ANTIBIOCLIC
- Bilan du CAPI à un an d’existence pour les médecins signataires de Bretagne
- BIVIRMG : le médecin généraliste, investigateur de recherche clinique en situation épidémique
- Buprénorphine haut dosage et benzodiazépines, une association à risque : réalité des coprescriptions en médecine de ville
- CABIPIC : évaluation de la gestion des risques infectieux professionnels chez les médecins libéraux
- Comment les médecins généralistes se représentent-ils les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes ? Etude qualitative par focus group.
- Comparaison de 3 moteurs de recherche documentaire et d’un site annuaire francophone
- Comparaison de l'implication de 4 systèmes de soins primaires dans le management de la pandémie de grippe A(H1N1) en 2009
- Complémentarité des méthodes de recherche qualitative et quantitative à partir d’un exemple : l’étude Epi-BCG
- Consommation des patients recourant en centres de santé en France en 2007 : résultats de l’étude EPIDAURE-CDS (3)
- Couverture vaccinale des enfants à Paris 1998-2008
- CURSUS LABORIS « Etude pilote prospective en Aveyron, région Midi-Pyrénées »
- De la difficulté de recruter des médecins généralistes
- Déclaration et analyse d'événements indésirables en Médecine Générale: Présentation pratique d'un système intégré utilisant internet
- Déclarations des liens d’intérêts en Formation Médicale Continue : un premier état des lieux à propos de 226 déclarations
- Dénutrition et démence du sujet âgé : comparaison des déterminants à leur dépistage
- Dépistage du cancer colo-rectal : caractéristiques des patients associées à un meilleur dépistage par les généralistes
- Dépistage du VIH-sida et des hépatites B et C chez les immigrés en situation de précarité
- Dépistage organisé du cancer colorectal : comment améliorer la participation des patients ?
- Des structures adaptées à l'accueil des blessés des pistes de ski
- Déterminants de la vaccination contre la grippe A(H1N1) 2009 : enquête auprès des patients de médecins généralistes français. Étude Motivac
- Déterminants de l’équilibre tensionnel des patients suivis par des généralistes
- Déterminants du repérage des alcooliques par les généralistes
- Déterminants du repérage des fumeurs par les généralistes
- Développement d’un outil d’évaluation pour le stage pré-gradué en Médecine Générale
- Devenir généraliste ? Un souhait limité, un choix difficile.
- Devenir socio-démographique des jeunes médecins généralistes thésés de la Faculté de Marseille entre 2006 et 2009
- Echographie en Médecine Générale - revue de la littérature
- Education thérapeutique du patient en secteur ambulatoire. Etat des lieux en Bretagne.
- Education thérapeutique en Médecine Générale : Lumière sur un travail de l'ombre
- EDUTHEP’LR : 1.Résultats
- EDUTHEP’LR : 3. avis des PaIRs
- Enquête d'opinion auprès de médecins généralistes, à la suite de l'annonce de l'AFSSAPS faisant état de 500 décès imputables au Mediator
- Etude des besoins et des possibilités de formation des internes de Médecine Générale rennais à la permanence des soins ambulatoire en 2010
- Etude des prescriptions d’antibiotiques et de leur impact sur la guérison chez les patients consultant en soins primaires pour épisode initial de toux ou d’infection respiratoire basse: Etude prospective dans 13 pays
- Etude PREPALUVILLE: Etat des lieux de la prophylaxie antipaludéenne en médecine générale ,pour la population migrante d'Afrique sub-saharienne
- Evaluation de l’impact d’un programme d’éducation thérapeutique chez des diabétiques. Analyse qualitative du discours des patients
- Existe-il des éléments prédictifs de l'implication des médecins généralistes dans les thèses de recherche en Médecine Générale ?
- Facteurs de risque de survenue de zona en Médecine Générale en France
- Faisabilité d’un examen standardisé de dépistage des troubles d’apprentissage et troubles psychoaffectifs en médecine libérale des enfants de 4 à 6 ans
- Faisabilité et acceptabilité en Médecine Générale d’un dépistage du VIH généralisé à la population de 18 à 70 ans
- Fonctionnalités qualité, modèles de suivi, format public interopérable pour les données cliniques : les outils du suivi des patients en Médecine Générale
- Influence des stagiaires de Médecine Générale sur l’exercice professionnel des praticiens généralistes agréés maîtres de stage
- Information directe au public par les firmes pharmaceutiques concernant les médicaments sur prescription: risques et enjeux des modifications législatives européennes de 2010.
- L'enfant interprète de son parent dans la consultation médicale
- L'erreur en Médecine Générale. Identification des résistances des médecins généralistes à la déclaration de leurs propres erreurs médicales. Enquête qualitative réalisée auprès de 12 médecins généralistes de la région PACA
- L'installation des jeunes généralistes en déclin. Pourquoi?
- La consultation conjointe en Médecine Générale: étude qualitative du ressenti des patients et des médecins
- La Médecine Générale : une spécialité ?
- La permanence des soins: quelle vision parmi les internes terminant leur formation en Médecine Générale ?
- La prescription hors Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en Médecine Générale
- Le baclofène à haute dose est-il un traitement efficace et bien toléré de l’alcoolisme en ambulatoire ? Etude rétrospective un an après l’introduction du traitement
- Le conseil médical téléphonique délivré pendant la permanence de soins au Samu – Centre 15 du Puy-de-Dôme : étude de son observance et des facteurs d’amélioration
- Le déficit en vitamine D: Enquête de prévalence de la carence en vitamine D dans une population adulte d’un groupe médical
- Le langage médical, ce que comprennent les patients
- Le médecin en tant qu'icône populaire dans les fictions cinématographiques et télévisuelles. Influence sur la relation entre le médecin généraliste et son patient
- Le risque d’erreur diagnostique en Médecine Générale ambulatoire : analyse d’un échantillon de dossiers médico-juridiques d’une société d’assurance civile professionnelle
- Le trotteur, un objet de puericulture dangereux, revue de la littérature sur les accidents de trotteur
- Le vécu des aidants naturels de patients atteints de démence : A propos d’une enquête qualitative auprès d’onze aidants
- Les différentes pathologies rencontrées chez les enfants en Maison Médicale de Garde
- Les lettres d'adressage des généralistes vers les spécialistes : analyse de la littérature internationale
- Les Médecins Généralistes dans la Surveillance Alternée du Cancer du Sein en Midi-Pyrénées
- Les médecins généralistes estiment-ils correctement les bénéfices et les risques d’interventions courantes en pratique clinique?
- Les niveaux de compétence : une nécessité pour la certification du médecin généraliste
- Les représentations de la recherche en Médecine Générale: l'étude RepR
- Les représentations de la recherche médicale: l'étude RevR. Revue systématique de la littérature internationale
- Les représentations des futurs professionnels de santé
- Les secrétaires médicales en Médecine Générale
- L’éducation thérapeutique du patient en Médecine Générale - Enquête qualitative auprès de médecins généralistes de la Somme
- L’intuition en Médecine Générale : évaluation par procédure Delphi du consensus néerlandais Gut Feelings
- Mammographie de dépistage après 50 ans : de nouveaux éléments de réponse sur son intérêt
- Motifs de non participation au programme de dépistage organisé du cancer du sein
- Opinions des médecins généralistes concernant la vaccination en 2009
- Organisation et production des soins en centres de santé en France en 2009 : résultats de l’étude EPIDAURE-CDS (4)
- Perception de la relation médecin patient par les médecins généralistes remplaçants
- Place de la discipline Médecine Générale dans le Deuxième Cycle des Etudes Médicales en France
- Position des patients consultant le médecin généraliste sur le don d'organe
- Pratiques de vaccination contre la rougeole des médecins généralistes en 2010
- Prescription de Fluor par le médecin généraliste chez l’enfant de 2 à 3 ans
- PREVAC B-MG: dépistage et prévention de l'hépatite B parmi les migrants consultant les généralistes français
- Prévention : les médecins généralistes sont-ils de bons médecins pour leurs proches ?
- Probiotiques et prébiotiques : bases théoriques, intérêts et utilisation en Médecine Générale
- Que pensent les parents de la prise en charge des traumatismes crâniens légers de leur enfant ?
- Quelle est la représentation sociale du Médecin Généraliste en France ?
- Quelle la perception du dépistage de l'hépatite C chez les médecins généralistes?
- Quelles sont les représentations des personnes âgées vivant à domicile concernant les maisons de retraite ?
- Recensement auprès des structures francophones de Médecine Générale des outils d’aide à la décision développées par celles-ci
- Rempl'image : le remplacement en Médecine Générale vu par les remplaçants et les généralistes installés
- Revue de morbi-mortalité en Médecine Générale: l'initiative lyonnaise des Conférences Paul Savy
- The FPDM (Family Practice Depression and Multimorbidity) Study: revue systématique de la littérature pour trouver les critères de définition de la multimorbidité
- Un tableau de bord prévention améliore la tenue des dossiers informatisés
- Une solution nouvelle d'accès rapide à l'information dans le dossier médical au cabinet : L3IM* (langage iconique et interfaces interactives en médecine)
- Une approche compréhensive des décisions de prescription d’arrêts de travail par les médecins généralistes français
- La cohorte d’enfants Elfe : Une opportunité pour la pratique et la recherche en médecine générale
- Grossesse, Planning familial
- Délivrance de la contraception d'urgence aux mineures : encore beaucoup de progrès à faire !
- La consultation postnatale, rôle du médecin généraliste
- La position des futurs pères vis-à-vis du dépistage des groupes à risque de trisomie 21
- Le ressenti des médecins généralistes à propos de la proposition du dépistage des groupes à risque de trisomie 21 pendant la grossesse
- Le suivi de grossesse par le médecin généaliste
- Prévention des grossesses non désirées
- Prise en charge des complications maternelles de l’allaitement par les médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais en 2009
- Professionnels et prévention dans le post-partum
- Problèmes sociaux
- Caractéristiques sociodémographiques et vulnérabilité sociale des patients consultant en centres de santé en France en 2009 : résultats de l’étude EPIDAURE-CDS (1)
- Comment juger de la capacité à la conduite automobile de la personne âgée ? Première étape de validation d’un test d’attention complexe utilisable en Médecine Générale
- Comparaison d'un score d'intuition clinique et du score EPICES: pour repérer les patients à risque d'inégalités sociales de santé en Médecine Générale
- Déterminants de la prise d’opiacées chez les marins pêcheurs
- Difficultés des médecins généralistes dans la prise en charge au domicile de leurs patients en soins palliatifs
- Evaluation de la mise en place d’une plateforme sociale expérimentale
- Inégalités sociales de prise en charge des patients diabétiques : enquête qualitative auprès de médecins généralistes.
- Les femmes victimes de violences conjugales face à leur médecin traitant : ententes et attentes
- Prévalence de la violence conjugale chez les femmes qui consultent en soins primaires
- Qualité de vie des femmes médecins généralistes en Auvergne: une enquête cas-témoins
- Repérage des violences conjugales en Médecine Générale : évaluation de deux interventions
- Sources d’information et représentations du jeûne du Ramadan chez les patients diabétiques musulmans
- Psychologique
- Caractéristiques des généralistes associées à une empathie plus développée
- Déterminants de la satisfaction des médecins généralistes
- Etude FPDM (Dépression et Multimorbidité en médecine de famille), projet de revue systématique de la littérature : quels sont les outils utilisés pour diagnostiquer la dépression en Médecine Générale ?
- Etude pilote de l'essai clinique randomisé CANABIC : CANabis et Adolescents, effets d'une Intervention Brève sur leur Consommation
- La relation médecin-patient dans la formation initiale : Expérience de Groupes Balint pour internes
- Le sevrage des benzodiazepines en médecine générale selon les recommandations HAS: Etude au sein d'un groupe de pairs
- Lien entre difficultés éducatives, télévision et troubles du sommeil chez l'enfant: enquête auprès de 263 enfants de 4 ans scolarisés en maternelle
- L’entretien Motivationnel : Un outil à la disposition du médecin généraliste dans la prévention du risque cardio vasculaire : Revue de la littérature
- Site internet MG-psy
- Sang, lymphe, rate
- Système Circulatoire
- Carnet de bord après un événement coronaire
- Etude du style de vie et du profil psychosocial des patients à haut risque cardiovasculaire
- Facteurs de l'inertie thérapeutique dans l'hypertension artérielle
- Mesure ambulatoire de la pression artérielle, intérêt en Médecine Générale
- Une évaluation de l'inertie thérapeutique dans l'HTA en Médecine Générale
- Système Digestif
- Système génital
féminin
- Autofrottis : une solution pour améliorer le dépistage des cancers cervico-utérins ?
- Déterminants de la qualité de tenue des dossiers médicaux des généralistes concernant le dépistage du cancer du col utérin
- Existe-t-il un intérêt à poursuivre les frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes après 65 ans ?
- Les femmes ne participant pas au dépistage organisé du cancer du sein : explorations des représentations par focus groups
- Les freins rencontrés par les médecins généralistes auvergnats pour vacciner contre l’HPV
- Proposition d’un guide d’entretien pour la proposition du test de dépistage des groupes à risque de trisomie 21 pendant la grossesse
- Ressenti des patientes sur la prise en charge du frottis cervico-utérin par le médecin généraliste : Une étude qualitative sur la population Bas-Rhinoise.
- Système Locomoteur
- Système métabolique et
endocrinien
- Alimentation et diabète de type 2 : les diabétiques sont-ils punis par là où ils ont péché ?
- Attentes et besoins ressentis des internes en Médecine Générale à propos de l'utilisation de la diététique en Médecine Générale
- Dépistage de l'obésité infantile en Médecine Générale
- Dépistage de la carence d'apport calcique de la femme ménopausée - apport d'un questionnement bref en Médecine Générale
- Etat des lieux dans l'ETP dans le diabète de type 2 en franche conté
- La prise en charge de l’hypercholestérolémie :un audit de pratique réalisé par des médecins généralistes lorrains.
- Le médecin généraliste est-il concerné par le dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographe non mydriatique ?
- Mini Nutritional Assessment : une étude de validation de reproductibilité en institution pour personnes âgées
- Prise en charge du patient obèse dans le Nord-Pas-De-Calais : Etude qualitative des représentations des intervenants du réseau OSEAN
- Prise en charge du patient obèse dans le Nord-Pas-De-Calais : Etude qualitative des représentations du médecin généraliste
- Prise en charge du patient obèse dans le Nord-Pas-De-Calais : Etude qualitative des représentations du patient obèse
- Quelle est la perception de l’auto surveillance glycémiques chez les médecins généralistes et son vécu chez les patients ?
- Système Neurologique
- Système Respiratoire
- Asthme et environnement intérieur : intérêt des méthodes d’éviction globale sur l’exposition domiciliaire au risque fongique et sur le contrôle de l’asthme
- Dépistage de la broncho-pneumopathie chronique obstructive par minispirométrie électronique en Médecine Générale
- Dix médecins généralistes fumeurs FRANCS-COMTOIS évoquent leur tabagisme et le sevrage tabagique de leurs patients
- Evaluation du RU sleeping : appareil de dépistage ambulatoire du syndrome d'apnées du sommeil en Médecine Générale
- Médicaments antiviraux spécifiques de la grippe pendant la pandémie A(H1N1)2009: usage et perception des médecins généralistes français
- Soins primaires en cas de pandémie grippale à virus hautement pathogène. Evaluation d’un exercice de simulation en cabinet de Médecine Générale : SIMUGRIP-MG2
- Œil
- Général et non
spécifié
- Poster
- Général et non
spécifié
- Anémie ferriprive sur géophagie dans un pays riche ?
- Comment améliorer la prescription des arrêts de travail ? : une revue de la littérature internationale
- Construction d'un programme d'éducation thérapeutique auprès d'une population exilée : des priorités des professionnels aux besoins des patients
- Etat des lieux de la permanence des soins : la régulation libérale
- Evaluation des pratiques professionnelles Intéressant l’allaitement maternel Auprès de médecins de pratique multidisciplinaire
- Gestion du traitement anticoagulant oral: le point de vue des patients de plus de 75 ans
- Guide pratique d'Ondontologie pédiatrique et carioprophylaxie à l'usage des médecins généralistes
- Ingrédients d’une recherche de qualité au cabinet de Médecine Générale
- Interactions médicamenteuses entre les anti-inflammatoires non-stéroïdiens et les médicaments antihypertenseurs: étude descriptive sur la Banque Nationale de Pharmacovigilance
- La prise en compte des tempos – une méthode originale d’analyse des risques en Médecine Générale
- Le traitement des crampes musculaires idiopathiques de la personne âgée : revue de la littérature
- Méthodes d'éducation à la santé adaptés aux patients migrants
- Prescription d’HBPM en prévention d’accidents thrombo emboliques veineux au décours d’un traitement orthopédique réalisé en cabinets de stations de montagne
- Prise en charge de la douleur aigue sévère par des médecins généralistes correspondants du Samu
- Rôle et pratiques de prévention et d’éducation thérapeutique des médecins généralistes dans le Baromètre santé 2009
- Utilisation d'indicateurs de pratique clinique pour une recherche d'amélioration des soins en médecine générale ambulatoire
- Utilisation des scores cliniques en Médecine Générale à partir d’une étude réalisée en France
- Grossesse, Planning familial
- Peau
- Problèmes sociaux
- Rôle social du Médecin généraliste : mise à disposition d’une plateforme sociale
- Comment éteindre le feu de la violence institutionnelle?
- Intégration familiale et sociale des personnes âgées de la région de Monastir (Tunisie)
- Transfert de charges et de compétences des psychiatres vers les médecins généralistes dans le champ de la santé mentale
- Psychologique
- Etats de stress post-traumatique au retour d’Afghanistan : comparaison de deux auto-questionnaires de dépistage et intérêt pour le médecin d’unité
- Évaluation des critères du « Burn Out » chez un échantillon de médecins au Maroc
- Rôle des troubles anxio-dépressifs dans le comportement tabagique : Résultats de la consultation d’aide au sevrage tabagique du CHU de Monastir (Tunisie)
- Validation de Severity Dependence Scale, échelle d'évaluation de la dépendance aux benzodiazépines, auprès de 78 patients de Médecine Générale
- Système Circulatoire
- Système Digestif
- Système génital féminin
- Système génital masculin
- Système Locomoteur
- Système métabolique et
endocrinien
- Dépistage du diabète de type 2 chez des migrants africains de 25 à 45 ans en Île-de-France
- Diabète de type 2 : les freins à l'insulinothérapie selon les patients.
- Le dépistage du diabète du sujet âgé : des résultats inquiétants
- Prise en charge de l’adulte obèse en Médecine Générale : Mission, objectifs, méthode, moyens. Prise en compte de la problématique généraliste
- Système Neurologique
- Système Respiratoire
- Général et non
spécifié
- Poster commenté
- Général et non
spécifié
- Désertification médicale : mise en place de conditions d'exercice innovantes pour les (jeunes) médecins. À propos d'une expérience de terrain
- Enquête sur les besoins de formation auprès d'un groupe de médecins généralistes
- Etude de la communication «Médecins Généralistes – Praticiens Hospitaliers»
- Guides ALD cancer HAS-INCa : des guides de référence pour la prise en charge des patients atteints de cancer
- La personne de confiance
- La problématique des consultations à motifs multiples en Médecine Générale
- La revue de presse de Paris Diderot
- Les freins au recrutement des ECA en Champagne Ardenne
- Médicaments génériques : opinion des usagers en Pays Beaunois
- Organisation d'une filière ambulatoire en addictologie au sein d'un réseau de santé poly-thématique
- Problèmes sociaux
- Système Circulatoire
- Système Locomoteur
- Système métabolique et endocrinien
- Système Neurologique
- Général et non
spécifié
- Programme Scientifique
- Ateliers hors structures et/ou non
médecins
- Atelier Médecins de Montagne. Le rôle des MCS dans la médecine de proximité
- La violence conjugale … les professionnels de santé doivent la repérer, susciter le dialogue et agir.
- L'accompagnement des professionnels : opportunité ou nécessité ?
- Le médecin généraliste, l’environnement juridique et administratif : une prise de conscience indispensable
- Pratiques médicales en équipe, pourquoi et comment coordonner ?
- Quand les choses se passent mal… Que faire devant la réclamation d’un patient ?
- Etudes Phares
- EffetS d'une intervention multifaCtorielle sur les fActeurs de risque des patients hyPErtendus à haut risque en prévention primaire (ESCAPE)
- Pratiques de polyprescription des médecins généralistes – étude Polychrome
- Qualité des pratiques préventives des généralistes maîtres de stage franciliens – Analyse selon deux perspectives : inégalités sociales de santé et organisation de l’exercice.
- The EUROPREVIEW patient study - Attitudes des patients quant à la prévention et aux modes de vie
- Keynotes et Plénières
- Plénière du Collège de la Médecine Générale
- Session Francophone
- Session Franco-Belge
- Etude de faisabilité de la mise en place d’une base de données de morbidité en médecine générale. Projet REGM. Groupe Wallonie Bruxelles. 2009-2011
- Étude en vue du soutien scientifique aux médecins généralistes dans le cadre de l’exécution du plan national de lutte contre la violence entre partenaire
- L’automesure de la tension artérielle comme validation de nos décisions thérapeutiques en matière d’hypertension artérielle.
- L'alcool chez les patients des maîtres de stage : initiation à la recherche clinique pour les étudiants du 2e cycle
- Projet de promotion de la santé avec un groupe de patients diabétiques
- Un gestionnaire de projet de promotion de la santé en centre de santé intégré : vers le développement de la qualité ?
- Session Franco-Canadienne
- Les groupes de médecine familiale (GMF) au Québec : état de la situation après une décade
- Stage interdisciplinaire en santé des réfugiés pour les étudiants du 1er cycle en médecine de l’université Laval en collaboration avec un organisme communautaire : innover pour sensibiliser les futurs médecins à la réalité des réfugiés nouvellement arriv
- Session Franco-Maghébine
- Diarrhée aigüe chez les enfants de moins de 5 ans : Attitudes et pratiques des mères de la région de Kairouan
- Expérience pilote d’adaptation du concept des maisons de santé au Maroc
- Informatisation des Médecins et du Dossier Médical
- La Formation Médicale Continue du Médecin Généraliste marocain : « Expérience de l’association MG MAROC en partenariat avec la Faculté de Médecine et de pharmacie de Rabat »
- Le médecin généraliste face aux états de stress post traumatiques lors de tremblement de terre
- Prévalence de la micro et de la macro-angiopathie chez les diabétiques de type 2 suivis en première ligne
- Session Franco-Suisse
- Session Franco-Belge
- Session Transdisciplinaire
- Sessions Partenaires
- Astellas
- GlaxoSmithKline
- H.A.S
- INSERM
- MacDonald's
- Ménarini & IPSEN
- Mont Blanc des MICI
- Pfizer
- Unilet
- Unilever
- Ateliers hors structures et/ou non
médecins
Accueil
Chers congressistes,
Les 14 structures coorganisatrices ont le plaisir de vous présenter le CD-Rom des abstracts du 5e Congrès de Médecine Générale France qui se déroule à Nice du 23 au 25 juin 2011.
Voulu et organisé par l’ensemble des structures représentant la Médecine Générale en France, sociétés scientifiques et organismes de formation continue, ce Congrès est l’événement annuel de la spécialité Médecine Générale. Le thème : « La Médecine Générale : dynamiques, représentations et réalités » abordera les multiples facettes de notre système de soin. Le programme scientifique s’articule autour des 3 valences : soin, formation et recherche et traite de leurs spécificités dans un contexte de forte évolution de la discipline.
Accueillir les médecins généralistes, en ce mois de Juin 2011 à Nice est une aventure formidable. Le Comité d’Organisation et le Comité Scientifique se sont totalement investis pour vous proposer ce programme de haute qualité. Les très nombreux abstracts, soumis à partir d’un appel à communications, ont été évalués par les relecteurs utilisant une grille d’évaluation et selon les critères des congrès scientifiques internationaux. 290 abstracts ont été acceptés et sont présentés dans ce CD-ROM:
4 Etudes phares
6 Ateliers hors structures et/ou non médecins
10 Sessions partenaires
20 Plénières et Sessions Francophones
27 Ateliers des structures
57 Posters
164 Communications orales
Vous trouverez dans ce CD-Rom les abstracts classés selon la CISP-2 (Classification Internationale des Soins Primaires) et répartis en ateliers, communications orales ou posters. Ils reflètent la diversité et le dynamisme de la Médecine Générale en France et dans les pays de la Francophonie. En plus des thèmes classiques d’un congrès scientifique (Keynotes, communications orales etc..), le programme intègre quelques sessions plus spécifiquement liées à l’actualité médicale et professionnelle :
- Des séances plénières au cours desquelles
une note d’ouverture est effectuée par un
représentant de la discipline. La table ronde qui suit
permet le partage des diverses approches de la Médecine
Générale avec des structures institutionnelles et
les congressistes présents.
- Des sessions
d'actualité qui sont proposées par le Collège
de la Médecine Générale ou par des
partenaires institutionnels et industriels du congrès
- Des sessions organisées avec nos confrères
francophones qui permettent de réfléchir à
des problématiques propres à la Médecine
Générale à la lumière
d’expériences vécues à
l’étranger.
- Des sessions études phare permettant de présenter les études d’envergure menées actuellement dans le domaine de la Médecine Générale et des soins primaires.
- Et de façon innovante en 2011, des sessions centrées sur les liens et interactions entre nutrition et santé
Les
communications de médecins généralistes et la
présentation de projets innovants peuvent conduire à
faire évoluer les pratiques professionnelles. Une longue
liste de sujets, traduisant là les
spécificités et la diversité de la
Médecine Générale, permet à chacun de
choisir en fonction de ses centres d’intérêts.
Bonne lecture et bon congrès !
Le Comité d’Organisation et le Comité Scientifique
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Adaptation d'un test court de dépistage de la littératie en santé
Mots-clés : health,literacy,alphabétisme,fonctionnel,newest,vital,sign
Auteur : Marie-Catherine Francino, CHU de Tours - (cathyfrancino@hotmail.com)
Co-Auteurs : Marie-Catherine Francino (interne), Dominique Huas (directeur de thèse)
La littératie en santé (LES) est définie par le Joint Committee on National Health Education comme étant "la capacité des individus à trouver, interpréter et comprendre des informations de santé simples et les compétences requises pour utiliser ces informations de santé et les services de santé pour augmenter son capital santé." Il n’existe pas encore de questionnaire en français pour évaluer la littératie en santé chez un individu. L’objectif de mon travail de thèse est d’adapter un test court de dépistage de LES pour les adultes de plus de 18 ans en consultation de médecine générale en France pour permettre au praticien d’appréhender les compétences socio-éducatives de ses patients. Un test court de littératie en santé, le Newest Vital Sign, a été sélectionné à partir d’une revue systématique de la littérature. La traduction du test en langue française a été réalisée par double rétro-traduction. Un groupe d’experts (médecins et éducateurs) a évalué la validité du construit et la validité du contenu du test. La procédure pré-test s’est déroulée en deux temps. D’abord, un focus group issu de la communauté bilingue et biculturelle a testé la qualité de la traduction. Ensuite, un focus group unilingue français a testé la compréhension des différents items. La validation du test n’a pas encore été réalisée. Elle repose sur son administration à 200 personnes pour évaluer la consistance interne (alpha de Cronbach), la fidélité test-retest et la corrélation entre la performance au test et à un test d’alphabétisation de référence (fourni par l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illetrisme). La discussion porte sur l’acceptabilité du test aux yeux des patients et des praticiens, ainsi que des perspectives d’avenir pour ce test.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Analyse de la variabilité des pratiques préventive des généralistes
Mots-clés : dépistage,méthode,analyse
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L RIGAL, F CHAMBON, H FALCOFF
Objectif Notre objectif était d’étudier la variabilité des pratiques de prévention et de dépistage des généralistes en fonction de leurs caractéristiques et de celles de leurs patientèles. Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 52 maîtres de stage qui ont inclus chacun 70 patients des deux sexes, entre 40 et 74 ans, pris aléatoirement parmi ceux les ayant déclarés comme médecin traitant. Les caractéristiques des patients, d’ordre social et médical, ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers. Celles des médecins, obtenues par auto-questionnaire, concernaient surtout l’organisation de leur cabinet. Les pratiques de dépistage (cancer gynécologiques et colo-rectal, tabagisme, excès d’alcool, diabète, dyslipidémie et hypertension) ont été analysées dans des modèles hiérarchiques logistiques multivariés. Résultats Parmi les 3644 patients analysés, les taux de dépistages s’étendaient entre 14 et 73% selon les pratiques et variaient grandement selon les généralistes (variance inter-médecin significative). Les caractéristiques des patients le plus souvent associées à un dépistage à jour étaient : un âge plus élevé, un suivi plus important (ancienneté et/ou fréquence) et la dernière profession exercée (sens variable de la relation) ; celles des médecins étaient : le sexe féminin, une durée de consultation autour de 20 min et l’implication dans le frottis qui expliquaient entre 15 et 40% de la variance inter-médecin. Conclusions L’importante variabilité des pratiques selon les médecins est peu expliquée par la composition de la patientèle mais davantage par les caractéristiques des médecins. Les pratiques sont globalement peu socialement différenciées et parfois pro-pauvre.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Analyse des parcours des patients en situation de précarité consultant un centre francilien d’accueil médico-social au cours d’une année : quels enseignements pour repenser l’organisation des structures de soins de premiers recours ?
Mots-clés : Premiers,recours,Précarité,Réseau,de,santé
Message-clé : Cette étude exploratoire permet d’identifier un certain nombre de points clés pour repenser les structures de premiers recours dans le sens d’une réduction des inégalités de santé : un premier recours multidisciplinaire, indifférencié et gratuit, une prise en charge globale médico-psychosociale, curative et préventive, un travail de coordination en réseau, un accompagnement, une orientation et un suivi des parcours de soins et de santé.
Auteur : JACQUES CITTEE, FACULTE DE MEDECINE PARIS EST CRETEIL - (jccittee@gmail.com)
Co-Auteurs : Jacques CITTEE, Eve TMIM, Valérie SORGE, Annie DEBRAY, Hélène DUTERIEZ, Emeline BERGER, Bénédicte MEI
Justification : Cette étude portait sur une structure de soins de premiers recours consacrée à la prise en charge médico-sociale des personnes fragilisées socialement et en difficultés d’accès aux soins. Elle partait de l’hypothèse qu’une observation précise des modalités pratiques de fonctionnement permettrait de contribuer à repenser pragmatiquement les structures de premiers recours. Objectif : Cette étude visait à observer les modalités d'accueil, de suivi et d’orientation des patients consultant au centre. Matériel et Méthode : Cette approche exploratoire a consisté à recueillir et analyser, avec des outils de recueil préétablis, des données quantitatives et qualitatives concernant les contacts, les consultations médicales, sociales, l’évaluation psychologique et les orientations des usagers du centre. Résultats : Sur le plan qualitatif un certain nombre de constats : la fonction de premier recours se révèle essentielle pour le contact avec les publics précaires socialement, la prise en charge sociale est centrée sur l’accès aux droits de couverture maladie mais s’articule avec d’autres problématiques essentielles de réinsertion sociale par un travail en réseau. Par ailleurs les actions préventives et la possibilité d’un travail d’élaboration psychique représentent des éléments importants de la prise en charge. Conclusion : Cette étude exploratoire permet d’identifier un certain nombre de points clés pour repenser les structures de premiers recours dans le sens d’une réduction des inégalités de santé : un premier recours multidisciplinaire, indifférencié et gratuit, une prise en charge globale médico-psychosociale, curative et préventive, un travail de coordination en réseau, un accompagnement, une orientation et un suivi des parcours de soins et de santé.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : ANTIBIOCLIC
Mots-clés : Antibiothérapie,recommandations,interactivité
Message-clé : Antibiothérapie rationnelle en soins primaires
Co-Auteurs : Pauline Jeanmougin, Josselin Le Bel, Sylvie Lariven, Elisabeth Bouvet, Jean-Pierre Aubert
Objectifs : La France est confrontée à une surconsommation antibiotique et à des résistances bactériennes importantes. ANTIBIOCLIC est un outil accessible en ligne, d’aide à la décision en antibiothérapie, qui propose des stratégies thérapeutiques rationnelles pour toutes les pathologies bactériennes usuelles en soins primaires. Méthodes : ANTIBIOCLIC est piloté par un comité d’experts composé de généralistes et d’infectiologues de la faculté PARIS DIDEROT, qui assure sa validité scientifique. ANTIBIOCLIC est un outil gratuit, indépendant de l’industrie pharmaceutique. Interactif, il donne accès, en quelques clics, au traitement recommandé pour toutes les infections courantes, en fonction du terrain (adultes, enfants, femmes enceintes ou allaitantes, insuffisants rénaux). Les alternatives en cas d’allergie sont également mentionnées. Les propositions antibiotiques sont issues de recommandations nationales françaises (AFFSAPS, HAS) ou de sociétés savantes. Ces recommandations sont adaptées grâce au CRAT et au dictionnaire VIDAL pour les situations d’allaitement, grossesse, insuffisance rénale. Une mise à jour annuelle est prévue. Résultats : L’utilisateur choisit la pathologie et précise les critères individuels du patient. Le logiciel lui propose en retour : • Le(s) traitement(s) antibiotique(s) recommandé(s) en DCI : posologie, forme galénique, durée • L’alternative si allergie • Le choix du comité d’expert, qui émet des préférences selon des données de microbiologie ou de coût, toujours justifiées • La référence bibliographique Conclusion : ANTIBIOCLIC est un outil thérapeutique pur, simple et rapide, utilisable en consultation, fiable dans son contenu, exhaustif dans les pathologies bactériennes proposées. ANTIBIOCLIC aide à prescrire de façon rationnelle les antibiotiques, c'est-à-dire mieux et moins.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Bilan du CAPI à un an d’existence pour les médecins signataires de Bretagne
Mots-clés : rémunération,performance,médecine,générale,CAPI
Auteur : sandrine Hugé, DMG Rennes - (sandrine.huge@univ-rennes1.fr)
Co-Auteurs : Anne Gaucher; Sandrine Hugé
Contexte : Les médecins généralistes français sont rémunérés à l’acte : L’éducation, la prévention, le suivi de pathologies chroniques sont des missions chronophages et non rémunérées relevant de la médecine de premiers recours. Depuis 2009 l’assurance maladie propose une alternative à la rémunération à l’acte : le contrat d’amélioration des pratiques individuelles qui est une rémunération à la performance. Le médecin s’engage volontairement à optimiser ses prescriptions, le suivi de pathologies chroniques et à participer à des actions de prévention. S’il atteint les objectifs fixés par l’assurance maladie il touche une rémunération supplémentaire. Malgré une opposition syndicale, de nombreux médecins ont signé le CAPI. Quelles sont les motivations des « capistes », quel est le bilan pour eux à un an, et comment envisagent- ils le devenir de ce type de rémunération en France ? Méthode : étude qualitative par entretiens semi-directifs auprès de médecins généralistes Bretons signataires du CAPI à un an. Résultats : Les jeunes médecins sont favorables à une évolution des pratiques en s’orientant vers une rémunération à la performance complémentaire de la rémunération à l’acte. Le CAPI incite à une pratique de qualité proche des recommandations. Les réticences du corps médical à ce mode de rémunérations sont le risque de sélection de la patientèle et l’incohérence de certains indicateurs. Conclusion : Le mode de rémunération optimal conjuguerait une maîtrise des dépenses de santé, une qualité des soins et une équité pour l’accès aux soins. La rémunération mixte permet d’optimiser le système de soin et de tendre vers une médecine plus efficiente.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : BIVIRMG : le médecin généraliste, investigateur de recherche clinique en situation épidémique
Mots-clés : médecin,généraliste,investigateur,situation,épidémique
Message-clé : La recherche clinique en médecine générale nécessite un protocole adapté à la pratique des médecins généralistes
Auteur : Josselin Le Bel, UFR de Médecine Paris 7 Paris Diderot - (josselin.lebel@orange.fr)
Co-Auteurs : D Neuman, J Le Bel, C Charlois, J.Y Vogel, A Mosnier, T Blanchon, F Tubach, V Enouf, C Laouénan, F Mentré, C Leport, X Duval
Objectifs L’étude BIVIRMG visait à identifier les déterminants de l’inclusion de patients par un médecin généraliste investigateur lors de l’essai BIVIR, étude de l’association oseltamivir-zanamivir chez 541 patients inclus en dix semaines d’épidémie grippale 2008-2009. Méthode 276 investigateurs parmi les 284 ayant participé à l’essai BIVIR, ont été contactés. Un questionnaire comportant des informations d’ordre professionnel, motivationnel et scientifique a été envoyé par e-mail à 3 reprises entre juin et septembre 2009. Les déterminants de l’inclusion ont été étudiés par analyse bivariée et multivariée. Résultats Les réponses des 122 investigateurs répondeurs ont été étudiées (incluant 89 (73%) et non incluant 33). Trois variables étaient indépendamment associées à l’inclusion : ne pas avoir rencontré de difficultés logistiques lors de l’essai (OR 18,7 ; IC95 [3,1 ; 111,7], p=0,001), avoir un intérêt personnel comme motivation à participer (rémunération satisfaisante, bénéfice pour sa pratique clinique) (OR 11,3 ; IC95 [2,2 ; 56,7], p=0,003), s’être senti soutenus pour l’inclusion des patients par les animations et informations (newsletters, appel téléphonique, e-mail personnalisé) (OR 7,4 ; IC95 [2,2 ; 25,3], p=0,001). Il n’existe pas de différence significative concernant le type activité des médecins, l’organisation de leur cabinet ou leur formation à la recherche. Conclusions La recherche est possible en médecine générale en situation de contraintes épidémiques mais nécessite, une procédure simple et adaptée à la pratique de ville, un soutien important du comité d’organisation ainsi qu’une bonne communication tout au long de l’étude, une rémunération stimulante, et un sujet retenant l’intérêt des investigateurs pour leur pratique.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Buprénorphine haut dosage et benzodiazépines, une association à risque : réalité des coprescriptions en médecine de ville
Message-clé : Le médecin généraliste est souvent confronté à une demande de coprescription benzodiazépine(BZD)-buprenorphine(BHD). L’association BZD-BHD est observée chez 31% des patients substitués par BHD
Auteur : Paolo DI PATRIZIO, CNGE/Université Henri Poincare NANCY - (paolo.di-patrizio@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : P.DI PATRIZIO, S. HOUILLE, F.RAPHAEL, R. SCHWAN, J.M. BOIVIN
Contexte. La buprénorphine haut dosage (BHD) est utilisée en France en tant que traitement de substitution aux opiacés depuis 1996. De 1996 à 2001, elle a été impliquée dans 137 décès par dépression respiratoire dont 91 seraient imputables à l’association avec des benzodiazépines (BZD), mais le nombre de décès occasionnés par la prise conjointe de ces 2 substances est probablement sous-estimé. Les raisons expliquant cette association BHD-BZD sont le mésusage, l’automédication et la coprescription. Objectif. L’objet de ce travail est d’étudier la coprescription de ces deux médicaments par les médecins généralistes. Méthode. Une enquête transversale a été réalisée à partir de l’analyse des demandes de remboursement en BHD des patients affiliés au régime général de la caisse primaire d’Assurance maladie de Nancy pendant le premier semestre 2007. Résultats. Parmi l’ensemble des demandes de remboursement du premier semestre 2007, 1 655 patients consommateurs de BHD ont été identifiés ; 31% (n = 518) ont demandé le remboursement d’au moins une BZD associée à leur traitement substitutif. Les sujets consommateurs de BZD étaient plus âgés, recouraient à plusieurs prescripteurs ou pharmaciens et bénéficiaient plus fréquemment de doses élevées de BHD. Conclusion. La consommation de BHD est fréquemment associée à la prise de BZD (31 %). Une meilleure formation des médecins généralistes sur la prise en charge des patients dépendants aux opiacés consommateurs de BHD pourrait probablement réduire ce risque. Une plus large information des usagers et des campagnes de sensibilisation à une moindre prescription générale de BZD sembleraient nécessaires. De plus, avant toute prescription de substitution, le médecin généraliste devrait évaluer l’existence d’une codépendance aux BZD afin d’améliorer sa prise en charge conjointe.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : CABIPIC : évaluation de la gestion des risques infectieux professionnels chez les médecins libéraux
Message-clé : Gestion des risques infectieux professionnels en médecine libérale, notamment les accidents d'exposition aux liquides biologiques, la couverture vaccinale et l'élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux
Auteur : Clotilde Cambon-Lalanne, UFR Paris VII (Diderot), faculté de médecine Bichat - (clo.harmonie@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : C. Cambon-Lalanne, J. Le Bel, C. Ciotti, G. Pelissier, S. Lariven, E. Bouvet, J-P Aubert.
Objectif : Cette étude vise à évaluer les pratiques des médecins libéraux sur la gestion des risques infectieux professionnels : les accidents d’exposition aux liquides biologiques, la couverture vaccinale, l’élimination des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). Méthode : La population étudiée regroupe des médecins libéraux : généralistes et d’autres spécialités (ORL, pédiatres, rhumatologues, dermatologues, gynécologues et radiologues). L’étude comporte deux phases : une phase observationnelle d’un échantillon de médecins libéraux (observation des locaux et des pratiques professionnelles au cabinet) à l’aide d’une grille d’hétéro évaluation, suivi de l’envoi d’auto questionnaires standardisés à 200 médecins généralistes et à 200 médecins d’autres spécialités. Résultats : 12 médecins ont été observés : 92% disposent d’un gel hydro alcoolique et 58% d’un lavabo en salle de consultation. Plus de 80% disposent d’un conteneur à objet piquant coupant tranchant (OPCT) conforme. Seuls 17% réalisent le tri des DASRI mous. 56 questionnaires renseignés par des médecins généralistes ont été analysés : 97.1% réalisent des gestes invasifs (57.6% portent des gants pour ces gestes). 41.1% ont été victimes d’un accident d’exposition aux liquides biologiques, dont 7% dans l’année écoulée, 16% d’entre eux ont déclaré cet accident. Le tri déclaré des DASRI de type des OPCT est conforme dans 91% des cas. Le taux de couverture vaccinale est de 67.9% pour la coqueluche et dépasse 90% pour les vaccins obligatoires (DTP, hépatite B). 82% des médecins répondeurs seraient favorables à la mise en place d’un service de médecine préventive. Conclusion : La gestion des DASRI par les médecins libéraux et leur couverture vaccinale est satisfaisante, mais la prise en charge des accidents d’exposition aux liquides biologiques pourrait être améliorée.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Comment les médecins généralistes se représentent-ils les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes ? Etude qualitative par focus group.
Mots-clés : représentations,coopérations,interdisciplinarité
Auteur : Laure FIQUET, Université Rennes1 - (laure.fiquet@univ-rennes1.fr)
Co-Auteurs : Laure FIQUET
Les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes et les médecins généralistes exercent au cœur des soins primaires où la coopération entre ces professionnels est un enjeu majeur. Les représentations de chacune de ces professions peuvent constituer des freins à la promotion des coopérations. Après avoir réalisé une étude concernant les représentations que les infirmiers libéraux et les masseurs-kinésithérapeutes ont du médecin généraliste, nous avons poursuivi notre travail en analysant les représentations que les médecins généralistes ont de ces professionnels. Méthode : Des focus group ont été réalisés auprès d’internes en médecine générale et de médecins généralistes installés en libéral afin d’analyser les représentations qu’ils ont des infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes exerçant en libéral. Résultats : Les représentations qu’ont les médecins généralistes des infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes apparaissent complexes S’ils les considèrent comme des partenaires dans la prise en charge des patients, la communication n’est pas toujours simple. Les médecins reconnaissent les compétences relationnelles et de prise en charge de ces professionnels mais leurs capacités de diagnostic ou encore de prescription propre sont fréquemment remises en cause. Si le niveau de rémunération des infirmiers est considéré comme insuffisant compte tenu de leur activité, celui des masseurs-kinésithérapeutes est souvent remis en cause. Les compétences sont parfois critiquées même si les médecins reconnaissent la qualité de la prise en charge lorsqu’une coordination interprofessionnelle est possible. Conclusion : Promouvoir des pratiques collaboratives entre ces professionnels implique donc de faire évoluer ces représentations. La connaissance et la reconnaissance des compétences de chaque professionnel est indispensable afin de contribuer à l’amélioration des soins.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Comparaison de 3 moteurs de recherche documentaire et d’un site annuaire francophone
Mots-clés : recherche,documentaire,bibliographie,médecine,de,famille
Message-clé : un moteur de recherche sémantique peut être interrogé en langage naturel et facilite la recherche bibliographique en médecine générale
Auteur : christian cohendet, varapp - (c_cohendet@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Christian Cohendet, Cécile Million Rousseau et Col.
Il est admis que les données de la recherche sont peu utilisées par les généralistes. Ces praticiens considèrent que le temps passé est trop important, que l’information est difficile d’accès et qu’il existe une incertitude sur la pertinence et l’exhaustivité des résultats. Il existe aujourd’hui un certain nombre de moteurs de recherche, qu’ils soient généralistes ou « métier » ; quelle réponse ces moteurs peuvent-ils apporter à la problématique de la recherche d’information en Médecine Générale? Objectifs : Ce travail consiste à comparer les résultats obtenus avec 3 moteurs de recherche « métier » et un site catalogue francophone, à partir de 30 questions cliniques fréquentes issues de la pratique de médecine générale dans l’objectif de vérifier l’apport d’un moteur de recherche sémantique. Méthode : 30 questions cliniques fréquentes des praticiens sont sélectionnées dans les comptes-rendus de groupes d’analyse de pratique entre pairs. Pour chaque question, les praticiens décriront l’information qu’ils souhaiteraient trouver. L’étude utilisera trois moteurs et un site catalogue francophones. La recherche documentaire s’effectuera en langage naturel. Les critères suivants seront utilisés pour comparer les résultats : - les 10 premiers documents obtenus et leur utilité - l’effort des praticiens: nombre de modifications de la requête initiale, position des documents retenus, nombre de documents lus non pertinents, temps consacré à la recherche par question. - temps moyen de réponse de chaque moteur, clarté de présentation des résultats. Conclusion : cette étude est actuellement en cours. La description et l’analyse des données seront disponibles lors du congrès.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Comparaison de l'implication de 4 systèmes de soins primaires dans le management de la pandémie de grippe A(H1N1) en 2009
Mots-clés : Pandémie,Grippe,A(H1N1),Soins,primaires
Message-clé : Le succès d'une campagne de vaccination contre une pandémie grippale semble dépendre du degré d'implication des soins primaires pour celle-ci.
Co-Auteurs : A Esmail, Y Bourgueil
CONTEXTE : La pandémie grippale A(H1N1)v de 2009 a mis au défi la réactivité des systèmes de soins et en particulier des soins primaires, dont les propriétés peuvent influencer positivement la gestion d'une telle crise sanitaire. Nous avons donc comparé l'implication des systèmes de soins primaires dans 4 pays : Australie, France, Royaume-Uni et Etats-Unis. Ces pays ont été retenus pour leur variabilité en termes de place réservée aux soins primaires : basse pour les Etats-Unis et la France, élevée pour l'Australie et le Royaume-Uni. OBJECTIFS : l'objectif principal du travail était de produire une évaluation comparative des politiques de santé en matière d'utilisation des soins primaires dans la gestion de la pandémie. Les objectifs secondaires étaient de comparer les résultats en termes de vaccination et de mortalité. METHODES : la méthode a consisté principalement dans un monitorage systématique des publications sur le sujet durant la pandémie et dans l'exploration des sites Internet des organismes gouvernementaux et épidémiologiques. RESULTATS : le principal résultat est que l'implication des soins primaires est fortement dépendante de leur position usuelle dans le système de santé du pays. En France, malgré de récents changements, les soins primaires se sont retrouvés quasiment exclus du plan de gestion de la pandémie, ce qui fut le cas aussi aux Etats-Unis, à un degré moindre et avec plus de flexibilité. Au Royaume-Uni et en Australie, les professionnels de soins primaires étaient beaucoup plus impliqués. La campagne de vaccination en France a été un échec, comparativement aux autres pays, ce qui est probablement une conséquence de la faible implication des soins primaires, comme suggéré par la littérature.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Complémentarité des méthodes de recherche qualitative et quantitative à partir d’un exemple : l’étude Epi-BCG
Mots-clés : ",focus,group",modèle,",alternating,logistic,regression",BCG
Message-clé : Ces deux méthodes de recherche complémentaires ont permis d’identifier plusieurs déterminants de la vaccination BCG en France. Devant une faible couverture vaccinale des enfants à risque, ces résultats seront utiles à la définition des stratégies de promotion de cette vaccination.
Auteur : louise rossignol, UMPC, Univ Paris 06 - (rossignollouise@yahoo.fr)
Co-Auteurs : L. Rossignol, J.P. Guthmann, S. Kernéis, I. Aubin-Auger, A. Lasserre, P. Chauvin, C. Pelat, T. Hanslik, D. Lévy-Bruhl, T. Blanchon.
Objectifs: L’obligation de vaccination BCG a été remplacée en France, en 2007, par une vaccination ciblée. Il a paru important d’évaluer les pratiques de cette vaccination en médecine générale, et ses déterminants. Méthode : Une première étude qualitative, effectuée à partir de deux « focus groups » de 11 médecins généralistes (MG) et une seconde, quantitative, menée auprès de 358 MG. Le questionnaire de l’enquête quantitative, construit à partir des résultats de l’étude qualitative, recueillait des informations sur le médecin et les trois derniers enfants de moins de 2 ans vus en consultation. Résultats : L’étude qualitative a mis en évidence des déterminants potentiels de la vaccination BCG : perception du risque vaccinal, questionnements éthiques, méconnaissance ou mauvaise interprétation des recommandations, disparition du Monovax®, injection intradermique ou encore confusion entre critères d'éligibilité individuels et collectifs. Basé sur les thèmes identifiés lors des « focus groups », l’étude quantitative a démontré que, pour les enfants éligibles, la probabilité d'être vacciné était plus élevée chez les plus de 6 mois (OR = 3,4 [IC 95 % = 1,4 - 8,6]), ceux vivant en Ile-de-France (OR = 14,7 [4,4 - 49,5]), ceux pour lesquels un voyage dans un pays de forte endémie tuberculeuse était prévu (OR = 3,5 [1,4 - 8,6]), et ceux présentant un risque particulier de tuberculose selon le MG (OR = 19,9 [6,2 - 63,9]). De même le nombre de critères d’éligibilité connus par le MG (OR = 1,4 [1,1 - 1.9]) et sa perception que la tuberculose était une maladie fréquente (OR = 2,2 [1,1 - 4,5]), augmentaient la probabilité d’être vacciné. Conclusions : Ces deux enquêtes complémentaires ont permis d’identifier plusieurs déterminants de la vaccination BCG en France.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Consommation des patients recourant en centres de santé en France en 2007 : résultats de l’étude EPIDAURE-CDS (3)
Mots-clés : Consommation,Centres,de,santé,Soins
Auteur : Frédéric Villebrun, Fédération Nationale des Centres de Santé - (frederic.villebrun@gmail.com)
Co-Auteurs : A Afrite, Y Bourgueil, A Brémaud, I Haller, D Hermann, R Lopez, A Michault, J Mousquès, A Pierre, F Villebrun
L’étude EPIDAURE-CDS a pour but d’étudier les spécificités des centres de santé (CDS). L’objectif du quatrième module de l’étude est l’analyse de la consommation des patients recourant en CDS grâce à l’extraction de données de l’Assurance Maladie sur 2007, d’après les numéros FINESS des CDS, et la comparaison à l’Echantillon Permanent des Assurés Sociaux (EPAS) 2006 et 2008. Les dépenses des assurés dans les CDS sont comparées avec celles des assurés de l’EPAS, pour les sept postes de dépenses ambulatoires suivant : médecine générale, médecine spécialisée, soins dentaires, soins infirmiers, kinésithérapie, biologie, pharmacie. Trois types de modèles sont présentés : le premier teste l’existence d’un « effet global» CDS, avec référence tous départements confondus dans EPAS. Le second teste l’existence d’un « effet global» CDS, avec référence les départements siège de tous les CDS. Le dernier modèle teste l’existence d’un « effet local » de chaque centre de gestion, avec référence le département siège de chaque CDS. Le fait d’être « suivi » dans un CDS augmente la probabilité de recourir à la médecine générale (odds ratio=1,4) mais a une influence négative sur la dépense des recourant (sauf pour les 4 CDS), surtout pour les patients exclusifs, qui ont une dépense moindre de 35% par rapport aux autres, ce « suivi » en CDS augmente la probabilité de recourir au moins une fois sur la période à des soins infirmiers (OR= 3,7) mais à une influence négative sur la dépense des recourants (- 47%), enfin le « suivi » dans un CDS diminue la probabilité d’acquérir de la pharmacie (OR 0,7). Les patients suivis exclusivement en CDS paraissent donc consommer moins de soins de médecine générale, de soins infirmiers et de médicaments.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Couverture vaccinale des enfants à Paris 1998-2008
Mots-clés : couverture,vaccinale,coqueluche,hépatite,B
Message-clé : La couverture vaccinale des nourrissons devrait être améliorée.
Co-Auteurs : O. Benainous, A. Charpentier, M. Bouysset, J. Gispert, E. Collet, S. Gilberg
Introduction : En France, la couverture vaccinale des enfants est estimée essentiellement à partir de données partielles issues des certificats du 24ème mois et d’enquêtes en milieu scolaire. Nous avons eu l’opportunité d’exploiter l’ensemble de la base de données des services des vaccinations de la ville de Paris. Objectifs: Mesurer la couverture vaccinale des enfants scolarisés dans les écoles publiques parisiennes entre 1998 et 2008 et évaluer le respect des recommandations en particulier pour la primo vaccination contre la coqueluche et l’hépatite B. Méthode : Etude épidémiologique descriptive. Mesure et comparaison de l’âge auquel les enfants ont reçu les valences diphtérie-tétanos-polio-coqueluche-haemophilus, hépatite B, rougeole-oreillons-rubéole. Evaluation du pourcentage d’enfants vaccinés selon les recommandations. L’analyse a été réalisée avec le logiciel R.2.10.1. Résultats : la base contenait des données pour 204 612 enfants. 196 997 enfants avaient des données vaccinales DTPCaHib. L’âge médian de la première injection est passé de 104 jours en 1992 à 81 jours en 2002 (bien qu’il soit recommandé de la faire à 60 jours). La vaccination l’hépatite B a été initiée pour 55% des enfants et 50% des enfants de la base ont reçu au moins trois injections. 168 169 enfants (82%) ont reçu les 2 doses ROR recommandées. Sur un échantillon d’enfants né en 2002, 5203 enfants (34%) respectaient le calendrier vaccinal pour l’ensemble des vaccins suscités. Conclusions : la couverture vaccinale globale est bonne et a progressé dans le temps. Une attention particulière devra être portée sur l’âge de la première dose de vaccin contre la coqueluche et sur les adolescents nés ente 1992 et 2002 dont 50% n’était pas vacciné contre l’hépatite B à l’entrée en CP.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : CURSUS LABORIS « Etude pilote prospective en Aveyron, région Midi-Pyrénées »
Mots-clés : cancers,professionnels,emploi-exposition,risque,cancérogène,dépistage,formation,prévention,professionnels,de,santé,médecins,généralistes
Message-clé : Moins de 10% des cancers d’origine professionnelle sont déclarés en Midi-Pyrénées pénalisant le droit à réparation des patients. Le projet « cursus laboris », a pour objectif principal d'améliorer le taux de reconnaissance des cancers professionnels.
Co-Auteurs : Marie-Eve Rougé Bugat, Emmanuel Forichon, Florence Loste, Valérie Roulant-Costes, Sylvie julien, Eric Bauvin, Pascale Grosclaude, Stéphane Oustric.
Introduction : Moins de 10% des cancers d’origine professionnelle sont déclarés en Midi-Pyrénées pénalisant le droit à réparation des patients. Contexte : En 2006, le comité de réflexion du Cancéropole de Toulouse a proposé de « réaliser un module de formation en ligne afin de reconstituer le cursus laboris ou parcours professionnel de patients », idée confortée par la mesure 9 du plan cancer 2009-2013. Objectif : Le projet « cursus laboris », a pour objectif principal d'améliorer le taux de reconnaissance des cancers professionnels. L’objectif secondaire est d’aider les médecins généralistes à la déclaration des cancers en maladie professionnelle. Méthode : Développement d’un ensemble d’outils s’articulant en 4 volets : - Dépistage des patients concernés. - Constitution d’un réseau (pilote en Aveyron) de techniciens chargés de reconstituer le parcours professionnel des patients. - Mise en place de réunions d’experts pour statuer sur le lien entre l’exposition et la pathologie présentée. - Création d’un outil d’aide à la déclaration pour les médecins généralistes. Résultats : Les inclusions ont commencé le 4 Octobre 2010 pour un objectif de 30 patients. A ce jour, 20 inclusions (2 hématologie- 18 pneumologie) réparties comme suit : - 8 patients proposés à la Commission Régionale de Reconnaissance en Maladies Professionnelles, - 1 patient refusé, - 1 autre écarté de l’étude car trop asthénié. - 10 patients doivent passer en commission d’expert fin janvier. Les médecins généralistes interrogés dans cette étape préliminaire se déclarent aidés dans leur démarche de déclaration. Conclusion : Le projet vise à terme une couverture de l'ensemble des huit départements de la région Midi-Pyrénées, dans un souci d'égalité des chances pour tous les patients cancéreux signalés par les professionnels de santé.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : De la difficulté de recruter des médecins généralistes
Mots-clés : recrutement, investigateurs, médecine générale
Auteur : Hélène Vaillant-Roussel, DMG - (vaillanthelene@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Vaillant-Roussel H, Pereira B, Vorilhon P, Laporte C, Clément G, Pouchain D, Dubray C.
Contexte. ETIC est un essai d’intervention sur les médecins généralistes (MG) comparant l’effet d’un programme d'éducation thérapeutique à la prise en charge habituelle des patients souffrant d'insuffisance cardiaque (IC) par un groupe témoin. Les investigateurs suivent les patients à l’aide de 7 consultations dédiées pendant 19 mois. Les critères de jugement sont la qualité de vie (échelles SF-36 et Minnesota) et les hospitalisations pour IC. Objectif. Décrire le recrutement des MG dans l'étude ETIC. Méthode. Les MG installés en Auvergne ont été contactés par courrier de décembre 2009 à février 2010. Les volontaires ont été randomisés en grappes dans le groupe intervention (GI) ou témoin (GT). Les MG devaient suivre des sessions de formation « intervention » ou « témoin ». L’effectif nécessaire de patients était de 135 par groupe soit 27 MG par groupe recrutant chacun 5 patients. Résultats préliminaires. Sur 1 121 médecins contactés, 92 ont été volontaires. 8 ont secondairement renoncé à participer. 42 MG ont été randomisés dans chaque groupe. 31 MG du GT sont venus à la soirée d’information (4 heures) et 27 MG du GI ont participé aux 2 jours de formation. Conclusion. Peu de médecins (8%) ont accepté de participer à ETIC et 34 MG (37% des volontaires) ont secondairement renoncé à participer alors qu’ils avaient donné leur accord écrit. Des études qualitatives exploreront les raisons de ces abandons et comment améliorer la participation des MG à ce type d’étude.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Déclaration et analyse d'événements indésirables en Médecine Générale: Présentation pratique d'un système intégré utilisant internet
Mots-clés : Iatrogénie,Sécurité,du,patient,Médecine,Générale
Message-clé : Les événements indésirables (EI) sont fréquents mais sous-exploités en ambulatoire ; la mise en place d'outils de collecte et d'analyse dédiés aux généralistes (MG), participe à sécuriser et à améliorer les soins.
Auteur : Marc CHANELIERE, Conférence Paul Savy - CLGE - (chaneliere.marc@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : M CHANELIERE, J DUTEIL, V SIRANYAN, C COLIN
Les événements indésirables (EI) sont fréquents en ambulatoire ; la mise en place d'outils de collecte et d'analyse dédiés aux généralistes (MG), participe à sécuriser et à améliorer les soins. L'objectif principal était de concevoir un système internet de notification et d'analyse d'EI dédié aux MG. L'objectif secondaire était de l'évaluer dans une étude pilote. Suite à une revue bibliographique, les caractéristiques fondamentales, la classification OMS utilisée pour coder les EI, et les principes basiques de fonctionnement ont été colligés dans un cahier des charges. Le système a secondairement été implémenté au sein d'un logiciel puis testé grâce au web auprès de 20 ECA Lyonnais. Anonymat des utilisateurs, confidentialité des données, facilité et rapidité de notification, dialogue sécurisé entre protagonistes, et analyse systémique des EI constituent les piliers du système. S'agissant de l'étude pilote, 17 ECA se sont inscrits, totalisant 15 déclarations variées d'EI. A l'issue, les déclarants se sont révélés satisfaits, soulignant la bonne ergonomie du système, sa réactivité, et plébiscitant le retour d'information systématique. En dehors des vigilances sanitaires officielles, il n’existe que peu d’initiatives similaires en France. Concernant l'aspect médico-légal, la déclaration d'un EI est ici confidentielle, et anonymisée préalablement à tout traitement ; le site respecte la loi Informatique et Liberté. Le retour d'information constitue un autre facteur clef ; nous sommes parvenu à concevoir un système réactif, permettant aussi un dialogue entre déclarant et analyste, respectant la confidentialité. Ce système sera utilisé en 2011 auprès de tous les ECA et internes généralistes lyonnais pour un test à plus large échelle.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Déclarations des liens d’intérêts en Formation Médicale Continue : un premier état des lieux à propos de 226 déclarations
Message-clé : la loi sur les liens d interet ne semble pas etre assimililé comprendre les raisons par un etat des lieux nous parait indispensable
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION - (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : T.NguyenKhac, ,M.Bismuth, ,P.Boyer,Y.Tricoire ,L.Latrous,N.Bornsztein, C.Durazzi B.Métadieu,D.Mauri,MF.Chatelet,C.Dormard,P.Dutilleul,P.Charbonnel, B.Escourrou
Contexte : L’article 4113-13 du code de la santé publique et le règlement de l’organisme de gestion conventionnel (OGC) imposent la déclaration par les intervenants des liens d’intérêt. Comment ce principe est appliqué par les associations de formation médicale continue (FMC) ? Quelles conséquences ? Systématisation de cette procédure utile, pertinente ? Méthodes : Analyse des déclarations de conflits d’intérêt dans les dossiers de formations organisées par nos associations de FMC en 2009 et 2010 (Environ 500 séminaires). L’étude porte sur le nombre de déclarations de nos intervenants experts, l’existence ou non de conflits d’intérêt, le type de conflit d’intérêt, le nombre : - de non réponses, - de participants qui demandent l’information sur le sujet - de participants considérant la formation éthique Résultats : A ce jour 226 déclarations sur l’année 2010 ont déjà été analysées : 216 absences de conflits 10 déclarations positives, elles concernent la thérapeutique. Malgré une mise à disposition de l’information on retrouve un faible intérêt des participants pour ces informations (quelques demandes par an d’accès à ces documents) Discussion : L’analyse sera terminée pour mai 2011, mais une tendance montre que le ratio de déclaration d’existence d’un lien d’intérêt paraît faible et ne concerne que les thèmes « thérapeutique ». Hypothèses à valider : déclarations sous estimées, absence de pertinences des formulaires, banalisations/systématisations du sujet, peu d’intérêt pour les experts ou les participants, réponse inadaptée par méconnaissance de l’intérêt dur le sujet Conclusions : Problème complexe, mal résolu par les déclarations obligatoires, l’analyse des liens d’intérêt est une première étape pour mieux cerner les enjeux de transparence, qui orientera un travail complémentaire force de proposition sur la forme et sur le fond.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Dénutrition et démence du sujet âgé : comparaison des déterminants à leur dépistage
Mots-clés : dénutrition,démence,dépistage
Message-clé : dans la même population d'étude, bien que ces 2 pathologies soient très médiatisées et encadrées, les déterminants de leur dépistage par le médecin généraliste diffèrent.
Auteur : yoann gaboreau, DMG Grenoble - (yoann.gaboreau@gmail.com)
Co-Auteurs : GABOREAU Y. ESTURILLO G. GAVAZZI G.
Dans un contexte socio-démographique où la population vieillissante augmente, où la démographie médicale diminue, l'optimisation des pratiques et des moyens devient nécessaire. Le médecin généraliste a donc ici un rôle prépondérant. Parmi les pathologies associées au vieillissement, la dénutrition et la démence présentent des prévalences élevées mais peu de données françaises en soins primaires concernant l'étude des facteurs associés aux pratiques de leur dépistage existent. Objectif : chercher les déterminants à la pratique systématique par le médecin généraliste du dépistage annuel de ces deux pathologies phares chez le sujet âgé de 75 ans et plus. Méthode : étude épidémiologique, transversale analytique. Tous les médecins généralistes installés de Savoie et Isère ont été interrogés par mail et/ou par courrier postal à partir d'un questionnaire anonyme. Résultats : 493 retours analysables (26,9%) ont été récoltés. «l'insuffisance de connaissances» est commun aux deux problématiques, alors que la «dégradation des conditions de travail», «l'oubli du dépistage» que pour la dénutrition, «adresser au spécialiste» et le «manque de temps» que pour la démence. Par régression logistique, le sentiment d'utilité du dépistage est un promoteur commun à la réalisation du dépistage systématique des deux pathologies; la qualité de l'information reçue pour la dénutrition; le département d'exercice, l'âge du médecin, les difficultés sociales ressenties pour la démence. Discussion : les biais de mémorisation et de sélection sont probablement présents. La majorité de nos résultats sont en accord avec les données de la littérature mais quelques facteurs significatifs apparaissent. Sont-ils spécifiquement français ? Conclusion : des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer nos résultats, d'autres centrées sur les représentations, les comportements adoptés autour de ces pathologies pourraient mettre en évidence d'autres pistes de travail dans la promotion du “mieux vieillir”.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Dépistage du cancer colo-rectal : caractéristiques des patients associées à un meilleur dépistage par les généralistes
Mots-clés : cancer,dépistage
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : Camille Loiseau-Breton, Hector Falcoff, Laurent Rigal
Objectif Le généraliste est un acteur majeur du dépistage du cancer colo-rectal. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques des patients éligibles associées à un dépistage à jour (hémoccult <2ans ou coloscopie <5ans) de ce cancer. Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 52 maîtres de stage qui ont chacun inclus 70 patients des deux sexes, entre 40 et 74 ans, pris aléatoirement parmi ceux les ayant choisis comme médecin traitant. Les caractéristiques des patients, d’ordre social et médical ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers médicaux. Le statut à jour du dépistage a été analysé dans des modèles hiérarchiques logistiques multivariés ajustés sur le sexe. Résultats Parmi les 1904 patients analysés, 24,1% étaient à jour. Ce pourcentage ne variait pas selon les généralistes. Les caractéristiques des patients associées à un dépistage à jour étaient : un âge plus élevé (OR=1,6 pour les 65-74 ans par rapport aux 50-55, p=0,003), une vie en couple (OR=1,3, p=0,05), une activité physique (OR=1,3, p=0,03), une mutuelle (OR=1,6, p=0,04) un nombre annuel de consultations plus élevé (OR=2 pour ceux n’ayant pas consulté pendant l’année précédente par rapport à ceux ayant consulté au moins 2 fois). Aucune variable socioéconomique n’était significative. Conclusions Ces résultats devraient inciter les généralistes à s’impliquer davantage dans le dépistage et leur permettre de mieux identifier les patients non dépistés. Ils montrent aussi qu’un dépistage organisé (même débutant) n’est pas socialement différencié quand il s’appuie sur les soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Dépistage du VIH-sida et des hépatites B et C chez les immigrés en situation de précarité
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L Rigal, C Rouessé, F Deniaud
Objectifs Les immigrés précaires issus des zones d’endémie cumulent les facteurs de risque d’infection par le VIH-sida et les hépatites B et C. Des consultations gratuites assurées par des généralistes leur sont accessibles dans quatre centres médico-sociaux parisiens. L’objectif de cette étude rétrospective était d’identifier, pour chaque virose, les facteurs patients liés à l’absence de proposition de dépistage aux immigrés primo-consultants dans ces centres en 2003. Méthode Pour chaque virose, l’absence de proposition de dépistage a été analysée en fonction de l’origine géographique, de la durée de séjour, du type d’hébergement, de la couverture sociale et du motif de consultation, dans des modèles logistiques hiérarchiques multivariés, ajustés sur le sexe et l’âge. Résultats Les quelques 500 patients analysés étaient à 75% des hommes d’origine subsaharienne, âgés de 36 ans en moyenne, avaient une durée médiane de séjour en France de 2 ans et principalement un motif de consultation abdo-génito-urinaire. Les résultats étaient similaires pour les trois dépistages. L’absence de proposition, d’environ 45%, variait significativement entre les médecins. Les facteurs patients significativement liés à l’absence de proposition de dépistage étaient : l’origine non subsaharienne (OR=1,7 à 3,6) et le fait d’avoir une couverture sociale classique (OR=2,4 à 2,6) pour les trois viroses ; le sexe féminin (OR=2,0 et 2,3) pour les hépatites ; et la durée de séjour supérieure ou égale à 5 ans (OR=1,9) pour l’hépatite B. Conclusions Ces résultats doivent encourager les généralistes à proposer davantage de dépistages aux immigrés précaires, en particulier à ceux d’origine non-subsaharienne et n’ayant pas l’AME.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Dépistage organisé du cancer colorectal : comment améliorer la participation des patients ?
Mots-clés : dépistage,organisé,du,cancer,colorectal,participation,des,patients,pratique,médicale
Message-clé : La réflexion dans l’action est capable de révéler les raisons profondes de la non participation des patients au programme de dépistage organisé du cancer colorectal et de générer des stratégies efficaces pour expliquer et remettre le test de dépistage.
Co-Auteurs : J Le Breton, A Oudovenko, Z Brixi, P Le Corvoisier, K Chevreul, S Bastuji-Garin, C Attali
Objectifs : Identifier les freins à la mise en place effective du dépistage organisé du cancer colorectal par le médecin généraliste et décrire les stratégies permettant d’améliorer l’adhésion des patients. Méthode : Recherche-action mobilisant 21 praticiens chercheurs acceptant de tenter « en situation de soin» des transformations de leurs habitudes de pratique. L’intervention consistait en une journée de formation, une période de recueil de 12 mois et une soirée de restitution. Les interactions médecin/patient in vivo en situations critiques de non réalisation du test de dépistage ont été étudiées. Les médecins devaient rendre compte régulièrement de leur pratique dans ces situations par le biais d’un cahier d’observation validé par une étude pilote. Une analyse qualitative de ces données est en cours par un trinôme de chercheur. Résultats : 77 cahiers d’observation étaient analysables. 5 axes d’analyse ont été identifiés : le contexte de la consultation, l’interaction médecin/patient, les stratégies du médecin, le vécu et l’analyse du médecin, l’issue de la consultation. Le résultat attendu est le repérage des freins lors des situations à risque de non réalisation du test de dépistage et des stratégies mises en place par les médecins pour lever ces freins dans ces situations. Conclusion : La réflexion dans l’action est capable de révéler les raisons profondes de la non participation des patients au programme de dépistage organisé du cancer colorectal et de générer des stratégies efficaces pour expliquer et remettre le test de dépistage.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Des structures adaptées à l'accueil des blessés des pistes de ski
Message-clé : Proposer des structures adaptées aux soins en montagne
Co-Auteurs : M Chauvet, P Joubert
Introduction : Les cabinets médicaux de montagne traitant les blessés évacués par les services des pistes se heurtent à l'absence de définition du « centre de soins approprié ». Nous souhaitons expliciter cette problématique et préconiser une organisation structurelle adaptée. Méthodes : Pour ce faire, on s’appuie sur une revue de la littérature des normes et réglementations. Résultats : Ces structures doivent respecter les obligations qui régissent tout centre de soins : sécurité incendie, accueil des handicapés, normes d’électricité et gestion des déchets d’activités de soins à risque infectieux. Les questions d’hygiène sont couvertes par des recommandations de bonne pratique. En montagne, s’ajoutent les normes réglementant la radiologie. Le code de Déontologie Médicale et l'Arrêt Mercier sont à respecter. Discussion : Une structure médicale de proximité, permettant une prise en charge rapide des blessés des pistes, devra être conçue selon la station, le nombre de blessés, les types de lésions, les équipes médicales qui y exercent. De plain-pied, sur au moins 80 m² (pouvant aller jusqu’à 300 m² si une équipe importante y accueille tous types de blessés) elle sera accessible aux ambulances.et comprendra au minimum : salle d’attente, cabinet de consultation, salle de radiologie, salle de soins techniques, sanitaires accessibles aux handicapés et local ménage, voire secrétariat ou seconde salle de soins. Afin de garantir le maintien d’une offre de soins de proximité telle que souhaitée par la loi HPST, et ce à moindre frais pour la société, une réflexion sur le financement s’impose.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Déterminants de la vaccination contre la grippe A(H1N1) 2009 : enquête auprès des patients de médecins généralistes français. Étude Motivac
Mots-clés : h1n1,vaccin,grippe
Message-clé : La vaccination H1n1 aurait été mieux acceptée si elle avait été proposée par le médecin traitant.
Co-Auteurs : H. Partouche, O. Benainous, J. Barthe, L. Rigal, M. Michaloux, J. Pierret, S. Gilberg
Contexte : La campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 2009 n’a pas eu l’adhésion escomptée avec pour conséquence un très faible taux de couverture vaccinale. Objectifs : Identifier les déterminants ayant conduit les médecins et les patients adultes consultants en médecine générale à se faire vacciner ou non contre la grippe A(H1N1). Méthode : Étude transversale réalisée au printemps 2010. Les médecins participant devaient répondre à un questionnaire et distribuer un auto-questionnaire aux 40 premiers consultants âgés de plus de 18 ans. Résultats : Quarante trois médecins ont inclus 668 patients. Soixante sept pourcent des médecins et 16,5 % des patients étaient vaccinés. Les patients relevant prioritairement de l’indication vaccinale étaient très peu vaccinés. Trente six pourcent des patients estimaient que le vaccin les protégeait de la grippe mais 27% pensaient qu’il ne répondait pas aux critères de sécurité habituels et 48% pensaient pouvoir bénéficier de traitements efficaces en cas de grippe. Être vacciné contre la grippe A/H1N1 2009 était significativement associé à un niveau d’étude élevé, au sentiment d’être protégé par la vaccination, à l’avis favorable du médecin traitant, à la recherche active d’information et à la réception du bon de vaccination. Les patients qui ne faisaient pas confiance aux pouvoirs publics étaient nettement moins vaccinés. Conclusion : Notre enquête confirme la défiance à l’égard du vaccin et suggère le rôle décisif du médecin traitant pour atteindre des taux suffisants de couverture vaccinale.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Déterminants de l’équilibre tensionnel des patients suivis par des généralistes
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L Rigal, C Ricard, H Falcoff
Objectif Les généralistes sont en première ligne pour le dépistage et le traitement de l’hypertension. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques des patients et des médecins associées à l’équilibre tensionnel (PA moyenne au cours de l’année précédente <=140/90mmHg et 130/90 chez les diabétiques). Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 52 maîtres de stage qui ont chacun inclus 70 patients des deux sexes, entre 40 et 74 ans, pris aléatoirement parmi ceux les ayant choisis comme médecin traitant. Les caractéristiques des patients, d’ordre social et médical ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers médicaux. Celles des médecins, obtenues par auto-questionnaire, concernaient leurs pratiques et l’organisation de leur cabinet. L’équilibre tensionnel a été analysé dans des modèles hiérarchiques logistiques multivariés ajustés sur les facteurs de risques d’hypertension (sexe, âge, exercice physique, tabagisme, consommation excessive d’alcool, surpoids). Résultats Parmi les 1942 patients analysés, 76% étaient correctement équilibrés et ce pourcentage variait selon les généralistes. Les principales caractéristiques associées à l’équilibre tensionnel étaient pour les patients : la position sociale (profession, niveau d’études, réseau social et situation financière perçue) et pour les médecins : l’organisation du temps de travail (durée de consultation d’environ 20min, consultation sur rendez-vous à plus de 70% du temps). Conclusions Ces résultats devraient inciter les généralistes à plus de vigilance envers les patients du bas de la hiérarchie sociale et les pouvoirs publics à mieux rémunérer certains modes d’organisation du travail des généralistes.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Déterminants du repérage des alcooliques par les généralistes
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L Rigal, C Bourgois, H Falcoff
Objectif L’importance de la morbi-mortalité liée au tabagisme rend souhaitable que les généralistes identifient correctement leurs patients consommateurs excessifs d’alcool. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques des patients associées à un meilleur repérage des alcooliques, à partir de l’information contenue dans leur dossier et de leur avis (en cas de non renseignement du dossier médical). Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 52 maîtres de stage qui ont chacun inclus 70 patients des deux sexes, entre 40 et 74 ans, pris aléatoirement parmi ceux les ayant choisis comme médecin traitant. Les caractéristiques des patients, d’ordre social et médical ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers médicaux. Le repérage des alcooliques a été analysé dans des modèles hiérarchiques logistiques multivariés. Résultats Parmi les 3600 patients analysés, 25% avaient une information relative à leur consommation d’alcool dans leur dossier. 16% des alcooliques étaient correctement repérés dans les dossiers et 25% selon l’avis des praticiens. Ces pourcentages variaient selon les généralistes. Les caractéristiques des patients associées à un meilleur repérage des alcooliques dans les dossiers étaient : le sexe masculin, le tabagisme, une absence de mutuelle, un faible réseau social, une profession moins élevée, une situation financière perçue moins bonne, la CMU, une hypertension ou une dyslipidémie. Les résultats étaient similaires pour l’avis des médecins. Conclusions Ces résultats soulignent un manque certain de qualité du contenu des dossiers mais vont dans le sens d’une plus grande vigilance des généralistes pour le bas de la hiérarchie sociale.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Déterminants du repérage des fumeurs par les généralistes
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L Rigal, F Gasperini, H Falcoff
Objectif L’importance de la morbi-mortalité liée au tabagisme rends souhaitable que les généralistes identifient correctement leurs patients fumeurs. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques des patients associées à un meilleur repérage des fumeurs, à partir de l’information contenue dans leur dossier et de leur avis (en cas de non renseignement du dossier médical). Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 52 maîtres de stage qui ont chacun inclus 70 patients des deux sexes, entre 40 et 74 ans, pris aléatoirement parmi ceux les ayant choisis comme médecin traitant. Les caractéristiques des patients, d’ordre social et médical ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers médicaux. Le repérage des fumeurs a été analysé dans des modèles hiérarchiques logistiques multivariés. Résultats Parmi les 3600 patients analysés, 52% avaient une information relative à leur consommation de tabac dans leur dossier. 54% des fumeurs étaient correctement repérés dans les dossiers et 63% selon l’avis des praticiens. Ces pourcentages variaient selon les généralistes. Les caractéristiques des patients associées à un meilleur repérage des fumeurs dans les dossiers étaient : une consommation à risque d’alcool, une absence d’exercice physique, de mutuelle ou de réseau social, une hypertension ou une dyslipidémie. Les résultats étaient similaires pour l’avis des médecins. Conclusions Ces résultats soulignent un manque certain de qualité du contenu des dossiers mais vont dans le sens d’une plus grande vigilance des généralistes pour le bas de la hiérarchie sociale.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Développement d’un outil d’évaluation pour le stage pré-gradué en Médecine Générale
Message-clé : évaluation-validation stage médecine générale
Auteur : michel junod, IUMG - (junod.nicod@bluewin.ch)
Co-Auteurs : : M Junod, R Bonvin, T Bischoff
Objectifs : Depuis 2010, les étudiants de la faculté de médecine de Lausanne doivent obligatoirement effectuer un stage en médecine générale, durant un mois, au cours de leur dernière année d'étude (2ème cycle). La multiplicité des médecins praticiens-enseignants (environ 100), la complexité et la diversité de la matière, rendent difficile une évaluation objective du processus d’apprentissage de l’étudiant durant cette période. Il est donc nécessaire de développer une méthode d’évaluation qui tient compte de ces difficultés. Méthode : Une Journée de rencontre, en fin de stage, comprenant les étudiants (5 à 25) et des tuteurs généralistes (1 à 4) permet un échange en petits groupes et une évaluation commune. Dans ces groupes d’échanges de pratiques, chaque étudiant fait une présentation d’une situation clinique illustrant la complexité en Médecine générale, selon un modèle à 5 axes (patient, scientifique, critique, communautaire et entreprise). Une grille critériée, élaborée sur la base d’une recherche extensive de la littérature, permet de juger de la pertinence de la présentation et de la qualité du processus d’apprentissage durant le stage. Résultats : Dans une première phase, l’application de la grille permet une évaluation qualitative, formative du travail de synthèse. L’expérience sur une année permettra la validation comme outil d’évaluation-validation du stage. Conclusion : Les groupes d’échanges de pratiques sont une bonne occasion pour une réflexion sur la pratique en Médecine générale. Le développement d’un outil d’évaluation avec une grille critériée permettra de juger des performances de l’étudiant, de la qualité de l’enseignement et de la cohérence de la formation.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Devenir généraliste ? Un souhait limité, un choix difficile.
Message-clé : Aujourd’hui choisir la MG au détriment d’une autre spécialité est un renoncement social fort et difficile.
Auteur : Marion Lamort-Bouché, université Lyon 1 - (marion.lamortbouche@gmail.com)
Co-Auteurs : M Lamort-Bouché, Y Zerbib, J Goffette
Contexte : Différentes études démographiques annoncent un déficit de médecins généralistes. Il existe aussi un déficit de choix de la MG aux ECN. Ceci constitue un problème de santé publique à terme. Objectif : Etudier les critères et déterminants du choix de spécialité en Médecine. Etudier les représentations de la MG au sein du choix de spécialité. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi directifs de la construction du choix de spécialités : 21 entretiens de DCEM4 de Lyon Est en 2009-2010. Résultats et discussion : Dans leur réflexion, les étudiants se réfèrent à trois pôles de valeurs : l’attrait pour les spécialités, la qualité de vie, le statut social. Chaque étudiant définit les attributs personnels de ses pôles tout en se référant aux représentations sociales de ceux-ci. L’étudiant hiérarchise ensuite ses pôles ainsi déterminés en fonction de son identité propre. Il élabore ses souhaits de spécialités en déterminant celles qui lui permettent une adéquation entre l’image qu’il a de lui, ses valeurs et ses représentations des spécialités. La MG intègre le processus d’élaboration de choix de spécialité. Son choix est limité par une dévalorisation sociale forte du devenir généraliste au sein du milieu hospitalo-universitaire. Elle a des spécificités non enseignées comme de la Médecine dans le DCEM, cela accroît la distance entre les étudiants et leur potentiel de médecin généraliste. Conclusion : Aujourd’hui choisir la MG au détriment d’une autre spécialité est un renoncement social fort et difficile.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Devenir socio-démographique des jeunes médecins généralistes thésés de la Faculté de Marseille entre 2006 et 2009
Mots-clés : démographie,Faculté,Marseille,jeunes,médecins
Message-clé : Les choix individuels des jeunes médecins généralistes influencent l' évolution de la démographie
Auteur : Simon FILIPPI, DUMG Faculte Marseille - (simon.filippi@medsyn.fr)
Co-Auteurs : V LABRUNIE, S FILIPPI, A GILLE
INTRODUCTION L’évolution de la démographie médicale dépend aussi des choix individuels des jeunes médecins. OBJECTIF Décrire les choix effectués, l’activité actuelle, les aspirations et les projets à venir des jeunes médecins généralistes ayant soutenu leur thèse depuis moins de 5 ans. MATERIEL ET METHODES L’enquête descriptive concerne les médecins généralistes ayant soutenu leur thèse à Marseille entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2009, par envoi d’un questionnaire anonyme. RESULTATS Sur 263 médecins, 235 répondants. 157 (98,1%) médecins exercent une activité professionnelle et plus de la moitié sont originaires de PACA . En couple pour 51.9% , plus de 74% ont fait toutes leurs études à Marseille. La durée des études est de 10.1 ans. Quatre catégories : les salariés (40,6%) les libéraux (35,6%) les remplaçants (21,9%) et les sans activité (1,9%). 71.9% ont débutée entre 28 et 30 ans. L’opportunité professionnelle et le passage en stage dans le secteur géographique sont des facteurs prédominants d’ installation. Si la liberté d’installation était supprimée, les médecins opteraient pour une activité salariée. Tous les médecins remplaçants projettent de s’installer (94.3% en libéral et 5.7% exercice hospitalier) dans un délai inférieur à trois ans. DISCUSSION La faible mobilité médicale est observée. Les femmes sont majoritaires. Les jeunes médecins privilégient l’exercice de groupe et la diminution du temps de travail. Les jeunes médecins attentifs à leur qualité de vie, s’affirment professionnellement épanouis. CONCLUSION Le jeune médecin généraliste type thésé à Marseille entre 2006 et 2009 est une femme âgée de 31 ans en couple avec peu ou pas d’enfant. Docteur onze ans après sa première inscription à la faculté elle exerce plutôt une activité salariée dans un hôpital situé en PACA.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Echographie en Médecine Générale - revue de la littérature
Message-clé : cette revue permet de préparer un programme pour un module d'échographie adapté aux soins primaires
Auteur : jean yves le reste, dumg brest - (lerestejy@aliceadsl.fr)
Co-Auteurs : J.Y Le Reste, J.C Martin, B Chiron, P Nabbe, B Le Floch, Y Collet, B Senecail.
Introduction : L’échographie est utilisée par les médecins généralistes (MG) dans les pays du nord de l’Europe, en Allemagne et en Amérique du Nord. En France son utilisation par les MG reste confidentielle. Ainsi le DIU national d’échographie n’a pas de module de médecine générale et le MG français qui désire se former doit réaliser la même formation que le radiologue. L’objectif était de répertorier dans la littérature les indications de l’échographie en médecine générale pour proposer un module généraliste au DIU national d’échographie. Méthode : revue systématique de la littérature (de 1985 à mai 2010) incluant les bases de données Pubmed® et Cochrane Library® avec les mots clé : ultrasonography, ultrasound, sonography, family practice, family physician, primary health care et primary care. Les articles en anglais, français, espagnol, allemand et norvégien ont été inclus. Résultats : 41 articles, exclusivement retrouvés dans Pubmed, ont répondu aux critères de recherche. 29 décrivaient des indications en médecine générale. Ces indications concernaient l’obstétrique (58 %), la médecine vasculaire (14 %), la médecine d’urgence (14 %), la cardiologie (7 %) et l’abdomen (7 %). 10 articles avaient testés la validité des examens par des radiologues ou des spécialistes de l’organe considéré. Elle était positive pour l’abdomen et l’obstétrique mais négative en cardiologie. Discussion : le manque de données dans la littérature ne permet pas de dresser une liste exhaustive d’indications de l’échographie en médecine générale. Elle permet cependant de lister certaines pathologies dépistables en obstétrique et pour l’abdomen avec une performance des examens validée versus spécialiste d’organe. Elle liste des indications en médecine d’urgence et en médecine vasculaire sans critères de validation. Enfin elle démontre que les échographies cardiologiques doivent être réalisées par un cardiologue.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Education thérapeutique du patient en secteur ambulatoire. Etat des lieux en Bretagne.
Message-clé : Sur la base d'une enquête de terrain, il semble réalisable de développer l'éducation thérapeutique dans les soins primaires en Bretagne.
Auteur : Anthony CHAPRON, Département de Médecine Générale de Rennes - (anthony.chapron@gmail.com)
Introduction : L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est une démarche de soins qui connaît actuellement un essor important, compte-tenu des enjeux liés à la prise en charge des maladies chroniques. Les décrets d’application ont été publiés en août 2010. En Bretagne, l’ETP se déroule surtout au sein d’unités hospitalières, mais les politiques actuelles encouragent son développement dans les soins de premier recours, notamment pour la prise en charge du diabète, des maladies cardio-vasculaires et des maladies respiratoires. Devant l’absence de données centralisées sur ce sujet, il s’est avéré nécessaire de réaliser, pour ces pathologies, un état des lieux de l’organisation de l’ETP sur le secteur ambulatoire breton. Méthode : Enquête de recensement, puis entretiens semi-directifs auprès des structures identifiées. Analyse géographique et qualitative. Résultats : Dix-sept structures proposent actuellement vingt-deux programmes d’ETP. Leur répartition sur les bassins de vie bretons est inhomogène, insuffisamment corrélée à la prévalence estimée des pathologies sur ces unités territoriales. Les entretiens auprès des responsables de ces structures ont permis de mettre en évidence les avantages et inconvénients actuels de chacune, mais aussi les points d’accord et de désaccord sur les perspectives d’avenir. Discussion : Ce travail est terminé par une série de propositions fondées sur les résultats de l’enquête, en faveur de l’intégration de l’ETP dans les soins primaires bretons. Ces propositions concernent notamment l’organisation territoriale des soins, leur financement, le développement des coopérations interprofessionnelles, la formation initiale et continue des soignants.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Education thérapeutique en Médecine Générale : Lumière sur un travail de l'ombre
Mots-clés : éducation-thérapeutique,soins,primaires,focus,groups
Message-clé : Les médecins généralistes ont une pratique informelle d'éducation thérapeutique auprès de leurs patients diabétiques qui pourrait être développée afin de recentrer cette éducation en soins primaires
Co-Auteurs : M. LAROUSSINIE-PAGLIUZZA I. VANONI
Contexte : L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est fondamentale dans la prise en charge du patient diabétique. Des programmes ont vu le jour sur l’initiative d’équipes hospitalières ou de réseaux, mais ces structures ne sauraient répondre seules aux besoins croissants. Pour développer l’ETP en soins primaires, autour des médecins généralistes, une connaissance plus approfondie de leurs pratiques éducatives est nécessaire. Objectif principal : Décrire la pratique éducative des généralistes auprès des patients diabétiques. Objectifs secondaires : recueillir les difficultés, opinions et attentes des médecins. Méthode : Enquête descriptive qualitative par entretien en focus groups menée en 2010 auprès de médecins généralistes des Alpes-Maritimes et du Var. Résultats : 26 généralistes ont participé à l’étude, répartis en 4 focus groups. La description de leurs pratiques a mis en relief l’utilisation de certaines compétences requises pour dispenser l’ETP. D’autres démarches en revanche ont paru peu éducatives : le discours reste souvent directif, les capacités du patient sont préjugées, les médecins éprouvent des difficultés à fixer des objectifs en termes de compétences à acquérir pour le patient et à évaluer l’impact de leur action. Ils sont convaincus de la nécessité d’une démarche pluridisciplinaire mais ont une connaissance restreinte des structures éducatives en place et sont réticents à déléguer. Enfin cette démarche les interpelle sur leurs rôles de soignant, d’éducateur, sur leur relation établie avec les patients. Conclusion : Les médecins généralistes mettent en œuvre des compétences et des actions éducatives qui pourraient être développées et valorisées afin de recentrer l’ETP en soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : EDUTHEP’LR : 1.Résultats
Message-clé : L’expérimentation d’un programme d’éducation thérapeutique a permis de former et coordonner au plan local et régional 7 équipes pluridisciplinaires au sein des MMG qui pourront la réaliser dans plusieurs les maladies chroniques.
Auteur : Michel DAVID, CRGE Languedoc-Roussillon - (drmicheldavid@gmail.com)
Co-Auteurs : Michel DAVID* MCA-MG, Eva DE ROFFIGNAC*, Brigitte SANDRIN-BERTHON**, Evelyne COULOUMA**, Catherine CORBEAU**, Anne BROZZETTI**, Delphine SOREL**, Béatrice LOGNOS*, Gérard BOURREL* PU-MG, Agnès ISAMBERT-OUDE ENGBERINK*, Jean-Paul OLIVE*, Thierry STEFANAGGI*, Philippe LAMBERT* PA-MG, Armand MANTOVANI*, Laurent GARCIN*, David COSTA* CCU-MG, Anaïs LENERAND DES de médecine générale *CRGE-LR : Collège régional des généralistes enseignants Languedoc-Roussillon **IREPS-LR : Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé Languedoc-Roussillon NB : Les résultats de l’évaluation, le vécu des professionnels de santé intervenants, l’avis des PaIRs, le ressenti des médecins traitants font l’objet de 4 communications complémentaires (EDUTHEP’LR 1, 2, 3 et 4)
Un appel d’offre de la CNAM pour l’expérimentation de programme pluridisciplinaire d’ETP en ambulatoire partant de l’existant, centré sur 3 pathologies (asthme, diabète, insuffisance cardiaque) comportant un forfait formation et un forfait par patient a été lancé fin 2008. Le CRGE-LR a proposé, en partenariat très étroit avec l’IREPS-LR, d’expérimenter un programme d’ETP sur 7 sites du LR(Alès, Béziers, Pays Cœur d’Hérault, Narbonne, Nîmes, Perpignan et Sète) réunissant des équipes pluridisciplinaires (généraliste, spécialiste, infirmière, kiné, diététicienne, podologue, voire psychologue) en lien autour d’une Maison Médicale de Garde(MMG) ou de son projet. Chaque patient réalisait un bilan éducatif partagé (BEP) avant des ateliers collectifs (4 maximum) clôturés par un BEP final, soit 6 temps d’éducation individuels et collectifs. Enfin le relais était proposé au médecin traitant par courrier. Chaque site était animé par un médecin coordonnateur de la MMG. Des représentants d’usagers PaIRs (Patients Intervenants Ressources) ont participé à toutes les étapes du programme et étaient intervenants dans quelques ateliers. Un groupe mixte (CRGE-IREPS) de 4 personnes a assuré la mise en œuvre et la coordination régionale permanente. Objectif : Décrire et analyser les résultats du programme EDUTHEP-LR portant sur : formation des professionnels de santé, inclusions, taux de suivi, atteinte des objectifs par les patients, satisfaction des patients. Méthode et moyens : tableaux de bord, enquête de satisfaction, entretiens individuels, réunions de bilan sur site. Résultats : 39 professionnels de santé et 5 PaIRs formés sur 6 jours à l’ETP, 73 intervenants sur 7 sites. 194 patients inclus sur un objectif initial de 310, 95% diabétiques. Le taux de suivi est bon puisque 75% ont suivi au moins 4 temps d’éducation. Les compétences en d’auto soins (définition HAS) ont nettement progressé, l’atteinte des objectifs est bonne et le taux de satisfaction des patients est élevé.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : EDUTHEP’LR : 3. avis des PaIRs
Message-clé : Intégration des représentants d'usagers comme co-acteurs de l'éducation thérapeutique: difficultés et réussites
Auteur : Michel DAVID, CRGE Languedoc-Roussillon - (drmicheldavid@gmail.com)
Co-Auteurs : Michel DAVID* MCA-MG, Eva DE ROFFIGNAC*, Brigitte SANDRIN-BERTHON**, Evelyne COULOUMA**, Catherine CORBEAU**, Anne BROZZETTI**, Delphine SOREL**, Béatrice LOGNOS*, Gérard BOURREL* PU-MG, Agnès ISAMBERT-OUDE ENGBERINK*, Jean-Paul OLIVE*, Thierry STEFANAGGI*, Philippe LAMBERT* PA-MG, Armand MANTOVANI*, Laurent GARCIN*, David COSTA* CCU-MG, *CRGE-LR : Collège régional des généralistes enseignants Languedoc-Roussillon **IREPS-LR : Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé Languedoc-Roussillon NB : Les résultats de l’évaluation, le vécu des professionnels de santé intervenants, l’avis des PaIRs, le ressenti des médecins traitants font l’objet de 4 communications complémentaires (EDUTHEP’LR 1, 2, 3 et 4)
Un appel d’offre de la CNAM pour l’expérimentation de programme pluridisciplinaire d’ETP en ambulatoire partant de l’existant, centré sur 3 pathologies (asthme, diabète, insuffisance cardiaque) comportant un forfait formation et un forfait par patient a été lancé fin 2008. Le CRGE-LR a proposé, en partenariat très étroit avec l’IREPS-LR, d’expérimenter un programme d’ETP sur 7 sites du LR(Alès, Béziers, Pays Cœur d’Hérault, Narbonne, Nîmes, Perpignan et Sète) réunissant des équipes pluridisciplinaires (généraliste, spécialiste, infirmière, kiné, diététicienne, podologue, voire psychologue) en lien autour d’une Maison Médicale de Garde(MMG) ou de son projet. Chaque patient pouvait réaliser un bilan éducatif partagé (BEP) avant des ateliers collectifs (4 maximum) clôturés par un BEP final, soit 6 temps d’éducation individuels et collectifs. Enfin le relais était proposé au médecin traitant par courrier. Chaque site était animé par un médecin coordonnateur de la MMG. Des représentants d’usagers PaIRs (Patients Intervenants Ressources) ont participé à toutes les étapes du programme et étaient intervenants dans les ateliers. Un groupe mixte (CRGE-IREPS) de 4 personnes a assuré la coordination régionale permanente. Objectif : Décrire et analyser le ressenti des PaIRs impliqués dans l’expérimentation du programme EDUTHEP-LR. Méthode et moyens : interview des PaIRs par grille d’entretien, prise de note, synthèse des réponses. Résultats : grande satisfaction d’être formés à l’ETP au même titre que les intervenants, et d’être associés à toutes les étapes du programme (conception, formation, intervention, évaluation) Déception de ne pas avoir été sollicités à mi-parcours par les intervenants pris dans leur problématique de logistique. Intégration des PaIRs lors du 1ier atelier collectif dans la 2ième partie de l’expérimentation. Partage d’expérience de gestion de maladie chronique au quotidien. Parole plus libre, modification du regard des professionnels sur les bénévoles d’associations de patients.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Enquête d'opinion auprès de médecins généralistes, à la suite de l'annonce de l'AFSSAPS faisant état de 500 décès imputables au Mediator
Mots-clés : Médecine,générale,Mediator,Information
Message-clé : Alors que les MG estiment avoir une part de respponsabilité dès l'annonce de l'AFSSAPS, concernant le Mediator, la presse nationale et les forums internet accusent en premier lieu les autorités sanitaires et le laboratoire pharrmaceutique
Auteur : Serge Bismuth, DUMG Midi Pyrénées - (dr-bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Bismuth S, Brackman G, Bagheri H. Arlet P,
Le 16 novembre 2010, l’Afssaps évalue à 500 le nombre de décès imputables au Médiator (benfluorex) en 33 ans de commercialisation en France. Objectifs Evaluer la réaction immédiate des médecins généralistes, et la comparer aux opinions exprimées dans la presse et sur les forums de santé internet. Méthode : Enquête auprès des 200 médecins généralistes (MG) enseignants cliniciens ambulatoires de Midi-Pyrénées entre le 18 novembre et le 14 décembre 2010. En parallèle, une revue de la presse quotidienne nationale et des principaux forums de santé internet a été effectuée durant les 7 semaines qui ont suivi cette information. Résultats : 65 MG ont répondu. 73% d’entre eux considèrent que cet évènement est grave et regrettent le retrait tardif du Médiator du marché. 75% ont déjà prescrit ce médicament. 73% pensent que l’annonce de l’AFSSAPS est susceptible de les amener à prendre d’avantage en compte le rapport bénéfice/risque. 55% se sentent responsables de ce type de problème. Les médecins soulignent la difficulté d’accéder à une information médicale indépendante, et citent la revue Prescrire comme un support indispensable. Parmi les 44 articles de presse parus dans les quatre quotidiens nationaux les plus vendus, la presse cite comme principaux responsables le laboratoire et les autorités sanitaires. Les avis d’internautes collectés sur les forums de santé rejoignent ces résultats. Conclusions : L’information parue le 16 novembre sur le Médiator est susceptible d’influencer les médecins généralistes dans la prise en compte du rapport bénéfice / risque lors de futures prescriptions. Concernant les décès imputables au Médiator, alors que les médecins estiment avoir une part de responsabilité, la presse et les forums internet accusent en premier lieu les autorités sanitaires et le laboratoire pharmaceutique.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Etude des besoins et des possibilités de formation des internes de Médecine Générale rennais à la permanence des soins ambulatoire en 2010
Mots-clés : Permanence,des,soins,Formation,Interne,de,médecine,générale
Message-clé : La formation initiale peut avoir un impact sur les modalités et choix d'exercice des médecins généralistes de demain.
Auteur : Gwénaëlle HUET, Faculté de médecine de Rennes, Département de médecine générale. - (gwenaelle.huet@club-internet.fr)
Co-Auteurs : Gwénaëlle HUET, Jacques MORALI.
La permanence des soins (PDS) apparaît comme une mission de service publique et un devoir déontologique pour les médecins. Cependant le système reste fragile et la participation volontaire des médecins semble s'essouffler. La formation des internes de médecine générale (IMG) apparaît dépourvue d'enseignement à la PDS. Malgré leur contribution majeure au fonctionnement des services d'urgences hospitaliers, ils ne sont pas impliqués dans le fonctionnement de la PDS ambulatoire. Notre étude vise à déterminer si les internes se sentent concernés par la PDS, dans quelles conditions ils seront prêts à l'accomplir et à évaluer l’impact de leur formation. Méthodes : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 27 IMG rennais a été réalisée. Un questionnaire a été adressé à un échantillon représentatif de 95 médecins généralistes installés en Bretagne. Résultats : Les internes trouvent que leur formation reste trop hospitalo-centrée et pas assez tournée vers la médecine générale. Les jeunes médecins semblent d'autant plus motivés à s'investir dans ce processus de formation qu'ils en sont au début de leur internat. Une formation minimale à la PDS et à la régulation des appels médicaux favoriserait leur implication future. Les enseignants cliniciens ambulatoire installés en Bretagne semblent prêt à s'investir dans cette formation spécifique des IMG. Conclusion : La formation initiale influence les représentations des internes sur leur profession. Ne pas sensibiliser les internes au fonctionnement de la PDS contribue au désengagement des médecins de demain. Une formation spécifique à la PDS au cours de l'internat pourrait être instaurée de manière simple et peu coûteuse, dès le début de l’internat et au cours du premier stage en cabinet de médecine générale, moment où les internes sont le plus disposés à la recevoir.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Etude des prescriptions d’antibiotiques et de leur impact sur la guérison chez les patients consultant en soins primaires pour épisode initial de toux ou d’infection respiratoire basse: Etude prospective dans 13 pays
Mots-clés : antibiothérapie,infections,respiratoires,basses
Message-clé : diversité des prescriptions- pas d'impact sur la durée de guérison
Auteur : Pia Touboul, Département de Santé publique CHU de Nice/ Département d'Enseignement et de Recherche en Médecine Gé - (bruno.p@chu-nice.fr)
Co-Auteurs : CC Butler, K Hood, T Verheij, P Little, H Melbye, J Nuttall, M J Kelly, S Mölstad, M Godycki-Cwirko, J Almirall, A Torres, D Gillespie, U Rautakorpi, S Coenen, H Goossens.
Objectif: Etudier les prescriptions d’antibiotiques et leur impact sur la guérison chez les patients adultes consultant pour un épisode initial de toux aiguë ou d’infection respiratoire basse en soins primaires en Europe. Méthode : Etude prospective menée dans 13 pays. Un cahier d’observation (CO) était rempli par le médecin et un journal était rempli par le patient pendant 28 jours (JP). Méthodes statistiques : comparaison de variables par les calculs de moyennes, de médianes ou de pourcentages, analyse multivariée. Résultats : 3402 patients ont été inclus, (99% avec CO et 80% avec JP). Selon une échelle de 0 à 100, les scores moyens de gravité des symptômes à l’inclusion variaient de 19 (Espagne, Italie) à 38 (Suède). Le pourcentage global de prescription d’antibiotiques était de 53%(20-90%), la prescription d’amoxicilline variait de 3% (Norvège) à 83% (Angleterre), les fluoroquinolones absentes dans 3 pays, constituaient 18% des prescriptions en Italie. Ces différences persistaient après ajustement (tableaux cliniques et variables démographiques), les valeurs extrêmes étant observées en Norvège : odds ratio (OR) =0,18 ; intervalle de confiance à 95%( IC95%):0,11-0,30 et en Slovaquie : OR=11,2 ; IC95%:6,20-20,27. La médiane de durée de guérison était similaire que les patients aient reçu des antibiotiques ou pas (coefficient -0,01, p <0,01), pour chaque tableau clinique observé. Conclusions : Les infections respiratoires basses en médecine générale donnent lieu à des prescriptions antibiotiques très différentes à travers l’Europe, cela n’est pas lié à des différences dans les tableaux cliniques pris en charge. La prescription d’antibiotiques,quelle qu’en soit la classe, n’accélère pas la guérison.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Etude PREPALUVILLE: Etat des lieux de la prophylaxie antipaludéenne en médecine générale ,pour la population migrante d'Afrique sub-saharienne
Mots-clés : migrant,afrique,paludisme
Message-clé : les médecins généralistes respectent majoritairement les recommandations pour la prophylaxie antipaludéenne
Auteur : pascale santana, DMG Paris 7 - (pascalerolland22@gmail.com)
Co-Auteurs : BIBAS AURORE SANTANA PASCALE AUBERT JEAN-PIERRE
a. L'objectif principal est d'identifier les pratiques de prescription prophylaxique anti-paludéenne chez les médecins généralistes d'Ile de France envers les migrants originaires d'Afrique sub-saharienne. L'objectif secondaire est l'identification de facteurs prédictifs d'échec de la prescription, concernant le voyageur (co-morbidités, conditions socio-économiques, couverture sociale, niveau d'étude, maîtrise de la langue française), le traitement, et le prescripteur b. L'étude est prospective observationnelle, concerne les immigrés nés en Afrique sub-saharienne, ou y ayant résidé au moins six mois, vivant depuis au moins un an en France, retournant en zone d'endémie palustre pour moins de trois mois. Le recrutement est incident en cabinet de médecine générale par des médecins volontaires du Réseau de santé Paris Nord. Le recueil des données anonymisées se fait en ligne par les investigateurs, avec un logiciel, lors de la consultation précédent le voyage. Le nombre de sujets nécessaire est de 90 pour montrer un respect des bonnes pratiques non inférieur à 60%. c. 91 patients ont été inclus par 22 médecins généralistes de juin à septembre 2010. Les recommandations de prescription sont respectées dans 84% des cas : 50% doxycycline, 20% Malarone, 14% Lariam. 97% des voyages sont des visites à la famille, concernant majoritairement le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Mali. Les principaux obstacles à l’observance sont financiers et culturels. L’analyse statistique des liens entre caractéristiques du voyageur, prescription et obstacles attendus est en cours. d. Le respect des recommandations et l’identification des facteurs prédictifs d’observance serviront de base à une future étude d’observance au retour de voyage.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation de l’impact d’un programme d’éducation thérapeutique chez des diabétiques. Analyse qualitative du discours des patients
Mots-clés : Education,thérapeutique,Recherche,qualitative,Diabète,type,2
Message-clé : Evaluation de l’impact d’un programme d’éducation thérapeutique ambulatoire de proximité
Co-Auteurs : A Mury, A Oude Engberink, G Bourrel
L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est une des préoccupations majeures de santé publique et un élément fondamental de la prise en charge d’une pathologie chronique. Elle vise entre autre à maintenir ou à améliorer la qualité de vie des patients. En ambulatoire, elle est essentiellement intégrée à la pratique quotidienne des professionnels de santé libéraux, sans réel temps dédié. Une des raisons est que la médecine de ville dans sa forme actuelle ne se prête pas à une ETP optimale. Une méthode alternative d’ETP ambulatoire consiste en l’organisation de programmes d’ETP en groupes de patients encadrés par des professionnels de santé libéraux issus de disciplines différentes. Ce type de programmes reste encore relativement marginal. Notre étude propose une évaluation de l’impact sur la qualité de vie des patients d’un de ces programmes nommé EDUTHEP’LR. Nous avons choisi d’analyser le discours des patients sur leur expérience vécue du diabète et du programme. Pour cela, nous avons réalisé des entretiens semi-dirigés auprès de patients diabétiques ayant participé au programme, puis une analyse thématique du matériel discursif recueilli. A partir de nos résultats, nous avons pu mettre en évidence un impact positif sur les patients à l'issue du programme, tant au niveau de la prise de conscience qu'au niveau des modifications de comportement. Nous avons également repéré les facteurs déterminants de cet impact, et élaboré une liste de propositions visant à améliorer la qualité d’EDUTHEP’LR. Notre étude confirme donc le fait que ce type de programme pourrait ouvrir la voie à une forme d’ETP adaptée à la pratique ambulatoire de proximité.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Existe-il des éléments prédictifs de l'implication des médecins généralistes dans les thèses de recherche en Médecine Générale ?
Message-clé : Intérêts réciproques d'une alliance entre thésard et médecin généraliste pour le développement de travaux de recherche
Co-Auteurs : E.Morice, E.Leroyer ECA DUMG Caen
Les thèses en médecine générale constituent des travaux de recherche spécifiques à la discipline. Objectifs : Voir s’il existe–t-il des éléments favorisant l’implication des généralistes dans les travaux de thèse. Méthode : Revue systématique de la littérature des thèses en soins primaires faisant appel à la participation des généralistes bas-normands soutenues à Caen entre 1988 et 2008. Analyse statistique par calcul d’odds-ratios (et IC à 95%) à partir du nombre de médecins répondeurs ou non pour chaque item étudié sur l’ensemble des thèses et comparaison des pourcentages selon le test exact de Fisher ; p <0.05 considéré comme significatif. Données saisies dans le logiciel Excel et analysées grâce au logiciel SAS version 9.3. Résultats : 37 thèses retenues incluant 4300 à 7000 médecins selon les items. Taux de participation entre 51 et 75% pour 16 thèses. La lisibilité de l’enquête comme sujet de thèse multipliait par 3.16 le taux de réponse (IC 2.76-3.62 avec p<10-3). Les enquêtes sur moins de 100 médecins (versus plus de 100) majoraient par 2.59 le taux de réponse (IC 2.18-3.08 avec p<10-3). L’existence d’une rémunération augmentait le taux de réponse par 2.53 (IC 1.69-3.81 avec p<10-3).Un questionnaire de moins de 2 pages multipliait par 2.16 la participation (IC 1.96-2.38 avec p<10-3). Conclusion : Complicité réelle et intérêts communs entre thésards et médecins installés à exploiter pour développer une recherche utile. Intérêt, notamment pour les novices, d’enquêtes à petite échelle attractives, moins couteuses et moins chronophages.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Facteurs de risque de survenue de zona en Médecine Générale en France
Mots-clés : herpes,zoster,zona,facteurs,de,risque
Message-clé : Des facteurs de stress d’une part, et une possible composante familiale (probablement génétique) d’autre part, pourraient avoir un rôle dans la survenue du zona.
Co-Auteurs : A Lasserre, F Blaizeau, P Gorwood, K Bloch, B Lesourd, F Liard, P Chauvin, T Blanchon, T Hanslik.
Objectifs : Étudier les facteurs de risque de survenue de zona chez les sujets âgés de 50 ans et plus vus en médecine générale en France. Méthodes : étude nationale, observationnelle, transversale de type cas-témoins. Les patients ont été recrutés par des médecins généralistes du réseau Sentinelles. Les cas (n=250) présentaient un zona défini cliniquement et les témoins (n=500), de même âge et même sexe que le cas, devaient consulter pour tout symptôme aigu différent du zona. Les facteurs recherchés ont été entre autres: l’existence d’un trouble dépressif ou anxieux, les événements de vie stressants, les traumatismes physiques, le tabagisme, la consommation d’alcool et l’exposition passée à des jeunes enfants. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel STATA. Une analyse multivariée par régression logistique conditionnelle a été réalisée. Résultats : Les facteurs associés significativement (p<0,001) à la survenue du zona ont été un antécédent familial de zona (OR 3,69 IC95 % [1,82 ; 7,51]), un score de dépression ≥ 7 sur l’échelle HAD (OR 4,15 IC95 % [1,88 ; 9,16]), et la présence d’un événement de vie stressant dans les 3 ( ?) mois précédant le zona (OR 4,15 IC95 % [1,46 ; 5,51]). Conclusions : Peu de facteurs de risque permettent à ce jour de prédire la survenue de zona. Les résultats de cette étude soulignent le rôle que pourraient avoir les facteurs de stress d’une part (événements stressants et dépression), et d’une possible composante familiale (probablement génétique) d’autre part, dans le déterminisme de cette maladie.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Faisabilité d’un examen standardisé de dépistage des troubles d’apprentissage et troubles psychoaffectifs en médecine libérale des enfants de 4 à 6 ans
Message-clé : Le repérage des troubles des apprentissages est faisable mais avec un nomenclature adaptée
Auteur : Dominique Girardon Grichy, MOD 4 5 6 - (dgirardon@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : D. GIRARDON-GRICHY, J.P. BLANC, J. STAGNARA, M. JACQUIER ROUX, P. POPOWSKI, N GELBERT, A PIOLLET, P FOURNERET.
Objectifs : L’association MOD 4, 5, 6 a mis en place une étude, financée par les URCAM, en partenariat avec les URML Ile de France, Rhône-Alpes, et l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire dont l’objectif était de tester la faisabilité de bilans standardisés à 4, 5 et 6 ans au cabinet du médecin libéral portant sur le repérage des troubles d’apprentissage, sensoriels et psychoaffectifs. Méthode : 30 généralistes et 30 pédiatres ont participé à l’étude en incluant 420 enfants. Une formation spécifique, un kit d’outils de dépistage validés et un protocole de consultation proposés par un groupe d’experts ont été mis à disposition. L’analyse des résultats portait sur le temps de réalisation de la consultation, le taux des troubles repérés, la satisfaction des médecins et des parents. Résultats : 86.6% des volontaires ont inclus des enfants, seuls 18% ont eu des difficultés avec certains tests. La durée de consultations a été en moyenne de 54 minutes avec un taux de troubles repérés conforme au taux attendus. 70% des médecins ont eu des difficultés pour intégrer la consultation dans leur planning mais 96% des volontaires ont jugés faisable et informative ce type de consultation. 71% des parents ont renvoyé leurs questionnaires: 86 % sont satisfaits et demandent une reconduction des consultations. Conclusion : Les résultats montrent qu’avec une formation indispensable, le dépistage des troubles d’apprentissage peut être pris en charge par le médecin libéral. Cependant la généralisation ne peut être envisagée sans une adaptation de la durée de consultation et d’une nomenclature adaptée.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Faisabilité et acceptabilité en Médecine Générale d’un dépistage du VIH généralisé à la population de 18 à 70 ans
Mots-clés : Médecin,de,famille,Dépistage,systématique,VIH
Message-clé : Les médecins généralistes peuvent être des acteurs à part entière de la généralisation du dépistage du VIH mais des mesures doivent être prises afin d'améliorer la faisabilité et l'acceptabilité de ce dépistage.
Co-Auteurs : Dr Emilie Scalabre Pr Philippe Hofliger Pr Christian Pradier Dr David Darmon
INTRODUCTION: La HAS recommande de proposer un dépistage du VIH à la population de 15 à 70 ans, hors notion d’exposition à un risque de contamination. Les médecins généralistes au cœur de la démarche de dépistage ont un rôle important à jouer. OBJECTIF: Mettre en évidence les freins et moteurs à la faisabilité et à l’acceptabilité d’un test de dépistage du VIH. METHODE: Quinze médecins ont été mis en situation de proposition systématique d’un dépistage du VIH aux patients de 18 à 70 ans. Chacun devait inclure 4 patients par jour pendant 5 jours. Selon si le dépistage était proposé et accepté, proposé et refusé ou non proposé, un questionnaire spécifique était complété. RESULTATS: Sur les 266 patients inclus, 172 se sont vu proposer un dépistage (64,2%). Parmi ces patients 140 ont accepté la sérologie (81,4%). Les principaux moteurs de cette proposition ont été: concernant le patient, la présence de facteurs de risque pour le VIH et la volonté de faire le point sur sa santé, pour les médecins, l’adhésion à la recommandation et la volonté de valoriser son rôle en santé publique. Parmi les freins: l’absence chez le patient de facteurs de risque pour le VIH, patient ne se sentant pas concerné par le dépistage, motif de consultation inadapté et manque de temps du médecin. CONCLUSION: Notre travail a pu montrer que les médecins généralistes peuvent être des acteurs de la généralisation du dépistage du VIH, à condition de leur donner les moyens de l’intégrer à leur pratique. Des mesures doivent donc être prises pour aider au mieux les médecins à l’application de cette recommandation et leur permettre de poursuivre leur rôle d’éducation à la santé.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Fonctionnalités qualité, modèles de suivi, format public interopérable pour les données cliniques : les outils du suivi des patients en Médecine Générale
Mots-clés : Format,des,données,Recommandations,Systèmes,d'aide,à,la,décision
Message-clé : Un format de données pour pour le suivi des pathologies chroniques, la prévention et le dépistage a été développé. Il permet la représentation formelle des recommandations et l'interopérabilité sémantique. Le format doit inciter les éditeurs à implémenter plusieurs "fonctionnalités qualité" dans les logiciels métier.
Auteur : Hector Falcoff, DMG Paris Descartes et SFTG - (hector.falcoff@sfr.fr)
Co-Auteurs : H Falcoff, C Simon
Contexte Le suivi des pathologies chroniques et préventif (incluant le dépistage) exige de réaliser des procédures à intervalles réguliers. Les dossiers informatiques peuvent aider les médecins à gérer le suivi à deux condition : 1) ils doivent intégrer des « fonctionnalités qualité » ; 2) les données de suivi, cliniques, paracliniques et biologiques, doivent être codées. Objectif Elaborer et valider un « format de données » public, interopérable, pour le suivi en médecine générale. Méthode Un groupe de médecins généralistes a produit une première version du format, en travaillant sur les recommandations pour le suivi des patients diabétiques. Le format a été enrichi, à la fois par son application à d’autres recommandations et par son implémentation dans des logiciels métier, suivie de tests auprès d’utilisateurs. Résultats Le format actuel autorise une représentation formelle de nombreuses recommandations sous la forme de « modèles de suivi » : diabète, HTA, dyslipidémie, insuffisance rénale chronique, asthme, hépatite B, hépatite C, grossesse, dépistage des cancers… Une bibliothèque de modèles de suivi est à la disposition des éditeurs. L’interopérabilité sémantique du format est assurée par le codage, basé sur des référentiels terminologiques validés. Le format permet aux éditeurs de développer des fonctionnalités qualité : rappels automatiques, apport d’informations contextuelles, mesure d’indicateurs, listes de patients hors délais, modèles de suivi dynamiques s’adaptant au profil du patient, partage d’informations en cas de suivi pluridisciplinaire ou pluriprofessionnel. Discussion Les enjeux pour l’avenir sont : le maintien de la stabilité du format, la mise à jour des modèles de suivi ou la création de nouveaux modèles en rapport avec l’évolution des recommandations, l’incitation des éditeurs à intégrer ces outils dans les logiciels métier.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Influence des stagiaires de Médecine Générale sur l’exercice professionnel des praticiens généralistes agréés maîtres de stage
Mots-clés : maître,de,stage,influence,médecins,généralistes
Message-clé : Les stagiaires influencent l'exercice professionnel des médecins généralistes maîtres de stage
Co-Auteurs : A Jarno-Josse, P Bail, J Jouquan
Objectif : Explorer l’impact des stagiaires de médecine générale sur l’exercice professionnel des médecins généralistes maîtres de stage au travers d’une revue méthodique et systématique de la littérature. Méthodologie : Identification de la littérature avec deux stratégies de recherche : documentaire et manuelle. Lecture critique des articles à l’aide de la grille de Côté-Turgeon pour les études qualitatives, et de la grille de Bordage pour les études quantitatives et les revues de littérature. Résultats : Quatre-vingt-dix articles de qualité méthodologique suffisante rapportent : - Des bénéfices psychoaffectifs : la maîtrise de stage renouvelle l’enthousiasme à exercer et prévient du burn-out grâce à une nouvelle collaboration professionnelle, une valorisation du métier, un sentiment d’altruisme et de fierté, et une relation améliorée avec les patients. - Des impacts cognitifs : l’enseignement clinique apporte une stimulation intellectuelle, une motivation pour apprendre et une envie de rester à la pointe de leur spécialité. - Des impacts psychomoteurs : la durée et le contenu des consultations sont modifiés. Ils s’organisent différemment, et ont le sentiment d’améliorer la qualité des soins délivrés. - Des impacts métacognitifs : ils adoptent une pratique réflexive, et trouvent un nouveau sens à leur activité professionnelle. - Un impact sur le coût : un allongement du temps de travail, une modification de leur revenu financier et de leur charge de travail selon l’implication du stagiaire. Conclusion : La maîtrise de stage apporte de larges bénéfices aux médecins généralistes. De nouvelles études devront cependant être menées de façon rigoureuse pour confirmer certaines études de moindre rigueur.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Information directe au public par les firmes pharmaceutiques concernant les médicaments sur prescription: risques et enjeux des modifications législatives européennes de 2010.
Mots-clés : direct-to-consumers,advertising,information-santé,industrie,pharmaceutique
Message-clé : L'information au grand public concernant les médicaments sur prescription doit être confiée à des organismes indépendants et libres de tout conflit d'intérêt, ce qui va à l'encontre des évolutions législatives européennes actuelles.
Auteur : Perrine Seron, Université de Liège - (perrineseron@hotmail.com)
Introduction Le Parlement européen a adopté en novembre 2010 une résolution législative concernant la diffusion au public d'informations relatives aux médicaments sur prescription, prévoyant d'autoriser les firmes pharmaceutiques, sous certains critères, à communiquer directement avec le public à ce sujet. Objectif Nous avons cherché à répondre à ces questions: - Une information fournie par les firmes pharmaceutiques sur leurs produits peut-elle répondre aux exigences d'une information de qualité pour le public? Quelles sont ces exigences? - Quelles sont les implications de ces modifications législatives pour la pratique du médecin généraliste? Méthode Une revue de la littérature, combinée à des interviews d'acteurs en santé au niveau belge et européen, réalisées avant l'adoption de la proposition, ont mis en perspective les arguments des différentes parties prenantes. Résultats Les détracteurs de la proposition soulignent ses effets pervers en termes de santé publique et budget de santé. Les parties favorables avancent ses hypothétiques effets positifs sur la santé et le droit à l'information. L'observation des pratiques et les études démontrent que l'information-santé fournie au public par les firmes pharmaceutiques ne répond pas aux critères de qualité nécessaires. Conclusion L'information-santé doit être confiée à des organismes libres de tout conflit d'intérêt, sous la responsabilité des autorités de santé. Pour les médicaments sur prescription, aucun assouplissement de l'interdiction pour les firmes de communiquer directement avec le public n'est souhaitable. Les sources d'information fiables existantes doivent être soutenues et renforcées. Une vigilance active des effets des changements législatifs est nécessaire, ainsi qu'une sensibilisation des patients à leurs risques. Ceci souligne l’importance de la fonction d’éducation à la santé du médecin généraliste.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : L'enfant interprète de son parent dans la consultation médicale
Mots-clés : interprétariat,migrant,relation,médecin,patient
Message-clé : Lors d'une consultation avec un patient non francophone, la qualité de la relation médecin patient et de la traduction est améliorée par l'attention portée par le médecin à la place de l'interprète, surtout s'il s'agit d'un enfant.
Auteur : Catherine JUNG, Faculté de médecine de STRASBOURG - (jung.cath@gmail.com)
Co-Auteurs : Antoine ROUX Catherine JUNG
Introduction : Les patients non francophones viennent en consultation accompagnés d’un interprète dit de « proximité », qui peut être un ami ou un parent, parfois un enfant. La place de cet enfant, amené à entrer dans l’intimité de son parent est difficile et inconfortable. Objectif : Approcher le vécu de l’interprétariat par ces enfants devenus adultes, pour mieux comprendre leurs difficultés et pouvoir formuler des recommandations aux médecins pour faciliter l’exercice de traduction. Méthode : Une enquête qualitative a été réalisée auprès d’adultes ayant été interprètes enfants. Ils ont été interrogés sur leur vécu de situations d’interprétariat, sur les difficultés rencontrées à la fois dans la traduction et dans leur relation à leur parent. Ils ont été encouragés à faire part de ce qui a été facilitant ou au contraire inhibant, dans l’attitude des médecins. Résultats : Les personnes interviewées rapportent des difficultés à se retrouver dans des situations où la charge émotionnelle est forte, lors de l’annonce d’une mauvaise nouvelle par exemple. Elles ont ressenti une responsabilité lourde et une inquiétude forte pour le parent malade. D’autres situations sont vécues comme gênantes, en particulier chaque fois qu’il est question de sexualité, de contraception ou de consultation concernant la sphère génitale. Le secret médical ne peut pas être respecté, mais pour certains il est protégé comme un secret de famille. La traduction est un exercice difficile, surtout de la langue première vers le français. Les enfants interprètes se souviennent d’avoir eu peur de se tromper ou de ne pas savoir traduire. Pourtant certains enfants ont été fiers d’être interprètes, ils se sont sentis investis d’un rôle particulier dans leur communauté.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : L'erreur en Médecine Générale. Identification des résistances des médecins généralistes à la déclaration de leurs propres erreurs médicales. Enquête qualitative réalisée auprès de 12 médecins généralistes de la région PACA
Mots-clés : ERREUR,RESISTANCES,FORMATION
Message-clé : La compréhension des mécanismes aboutissant à une erreur par le biais de son analyse permettrait d’éviter sa récidive et de contribuer à l'amélioration de la qualité des soins en médecine générale.
Co-Auteurs : M. Adouani, P. Charbit
Tout médecin généraliste peut être confronté à la survenue d’une erreur médicale dans sa pratique. Les erreurs médicales sont à l’origine de conséquences humaines et financières importantes, représentant un enjeu majeur en termes de santé publique. La compréhension des mécanismes aboutissant à une erreur par le biais de son analyse permettrait d’éviter sa récidive. Les systèmes de déclaration d’erreur médicale sont sous-utilisés par les praticiens généralistes. Notre étude a permis d’identifier les résistances des médecins généralistes à participer à ce type de démarche : violence de la confrontation à l’échec, dévalorisation et perte de l’estime de soi, crainte de la sanction juridique. Les praticiens ont exprimé un désir de formation et d’accompagnement. Cette recherche a également permis une réflexion des médecins quant à la signification des expressions « erreur médicale », « effet indésirable », et « faute médicale », sans parvenir à un consensus sur ces termes. Au travers des réticences des praticiens à déclarer leurs erreurs, nous est apparue une demande insistante de formation et d’accompagnement dans ces procédures de remise en question de soi. La diffusion et la généralisation de la pratique de la déclaration d’erreur médicale doivent être intégrées dans les décisions de santé publique, afin d’assurer une réelle amélioration des soins en médecine générale.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : L'installation des jeunes généralistes en déclin. Pourquoi?
Mots-clés : DES,Médecine,générale,installation,libérale,formation
Message-clé : Mieux former et informer les étudiants DES de MG aux modalités d'installation en cabinet libéral et à sa gestion
Co-Auteurs : L. Dourlens
La majorité des nouveaux diplômés en médecine générale en 2009 n’exercent pas la médecine générale de premier recours : 66% optent pour une activité salariée contre 10-15% libérale. Objectifs : découvrir des raisons à la pénurie d’installations des jeunes diplômés de DES de médecine générale. Hypothèse : la formation pratique et théorique des DES de médecine générale ne les préparent pas aux modalités pratiques de l’installation en cabinet et de sa gestion. Ils ne sont pas formés à être responsables d’une petite entreprise avec les obligations comptables, administratives, médicolégales qu’elle incombe. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative sur 12 entretiens semi directifs avec des jeunes diplômés de DES de médecine générale n’exerçant pas en libéral (le nombre d’entretien est déterminée par la saturation des informations recueillies). Le guide d’entretien comporte une identification sommaire des enquêtés, puis 3 questions ouvertes : « pourquoi n’exercez-vous pas en cabinet libéral ? Qu’est ce qui selon vous est un frein à l’installation des jeunes généralistes ? Comment pourrait-on endiguer ce déclin d’installation en libéral ? ». L’analyse du contenu est manuelle par triangulation. Résultats/discussion : « manque de préparation à la gestion du cabinet, peur de se retrouver seul, de la surcharge de travail, trop habituer à un environnement hospitalier, problèmes d’investissement financier initial», sont les causes les plus souvent recueillies. Les principales solutions à ces problèmes sont : former à la gestion d’un cabinet libéral tel un responsable de petite entreprise, mieux informer les étudiants sur les aides, les droits, les différents modes d'installations du médecin généralistes de premiers recours, valoriser et promouvoir l'exercice libérale.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La consultation conjointe en Médecine Générale: étude qualitative du ressenti des patients et des médecins
Mots-clés : médecine,générale,consultation,couple
Message-clé : la consultation conjointe, mieux la connaître pour une meilleure prise en charge du patient
Co-Auteurs : Charlotte PERRENOT
La consultation conjointe* en médecine générale est une situation spécifique durant laquelle deux patients en couple consultent leur même médecin traitant au même moment. Cette pratique, cas particuliers d’une consultation en présence d’un tiers, soulève des interrogations éthiques quant au strict respect du secret médical, et à l’introduction récente de la personne de confiance. Notre travail est une étude qualitative du ressenti des patients ayant l’habitude de consulter conjointement et celui de leur médecin généraliste. Réalisé en 2010, il est basé sur l’analyse d’entretiens semi-dirigés individuels de 5 généralistes lorrains et de 5 couples de patients. L’objectif principal est de décrire cette pratique, en croisant les points de vue des patients et du médecin, tant son déroulement que ses avantages et inconvénients. Par ailleurs, la question de proposer ponctuellement une consultation séparée se pose. Il ressort que cette consultation est inscrite dans un environnement familial et une dynamique de couple, c’est cette situation non médicale qui oriente la consultation à deux. La prise en charge médicale individuelle peut en être altérée. Il semble donc opportun de proposer occasionnellement une consultation séparée à ces patients après leur en avoir expliqué l’intérêt. Ce travail a permis de susciter la réflexion des généralistes sur leur pratique de la consultation conjointe. Il conviendra de réaliser des études complémentaires pour valider l’intérêt de recommandations des pratiques professionnelles sur le sujet. (*terme employé pour la situation 13 du référentiel métier et compétences du médecin généraliste, paru en 2009 sous l'égide du CNGE)
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La Médecine Générale : une spécialité ?
Message-clé : La Médecine Générale est actuellement en crise entre une identité en reste et une identité de spécialité. Cette crise est la source de difficultés d’identification et d’appropriation pour les externes.
Auteur : Marion Lamort-Bouché, université Lyon 1 - (marion.lamortbouche@gmail.com)
Co-Auteurs : M Lamort-Bouché, Y Zerbib, J Goffette
Contexte : Depuis 2004, la MG a été reconnue comme une spécialité en France. Le processus de spécialisation de la Médecine au XIXe et XXe siècles a produit un reste de la Médecine : la MG. Penser la MG comme spécialité aujourd’hui est alors un oxymore. Quelle est donc l’identité de la MG ? Objectif : Etudier le statut disciplinaire de la MG et les représentations des étudiants à son sujet. Méthode : Etude historique et épistémologique de la notion de MG combinée à une étude qualitative par entretiens semi dirigés de la construction du choix de spécialités chez les externes. 21 entretiens ont été réalisés auprès de DCEM4 de Lyon Est en 2009-2010. Résultats et discussion : La MG en France aujourd’hui est constituée de deux visages différents. Une figure historique, connotée négativement que nous avons nommé : Médecine Générale – reste. Une figure nouvelle, objet de définitions et revendications : Médecine Générale – spécialité. Ces deux concepts de MG décrivent les tensions qui traversent la discipline. Les étudiants se confrontent à ces deux concepts dans l’élaboration de leur choix de spécialité. La Médecine Générale – reste, n’est pas de la Médecine. La Médecine Générale – spécialité, est une Médecine qu’on ne leur enseigne pas dans le deuxième cycle. Conclusion : La MG est le sujet d’une évolution identitaire qui retravaille les notions même de Médecine et de spécialité. Cette crise est la source de difficultés d’identification et d’appropriation pour les étudiants.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La permanence des soins: quelle vision parmi les internes terminant leur formation en Médecine Générale ?
Mots-clés : Formation,initiale,Permanence,des,soins,Médecine,générale
Message-clé : L'exploration de la vision de la permanence des soins soulève des hypothèses de travail dans la formation initiale.
Co-Auteurs : P.A Bonnet, L Bénézech, S Filippi, A.P Gille, G Gentile, P.F Chevallier, M Husson, F Laurent
Introduction: La formation initiale est peu orientée vers la permanence des soins (PDS) dont la représentation parmi les étudiants est méconnue. Si les changements des conditions d’exercice ont changé, les étudiants aussi ont évolué: la vision et les notions d’engagement et de volontariat pour la permanence des soins ne sont pas étudiées de manière spécifique au sortir du cursus de formation initiale. Objectif: explorer chez les internes en médecine générale de la faculté de Marseille terminant leur cursus la place de la permanence des soins dans le choix professionnel, tant du point de vue de l’engagement personnel que de son organisation pratique. Méthode: - Questionnaire proposé aux internes en fin de formation. Les questions concernent les notions de permanence des soins, d’installation, de volontariat et de rémunération. Les réponses sont recueillies sur une échelle de Likert. - Entretiens semi-dirigés explorant les mêmes thèmes. Analyse: Analyse factorielle des réponses par analyse des correspondances multiples. Analyse qualitative du contenu des réponses aux entretiens. Résultats: sur 94 internes terminant leur cursus en novembre 2010, 74 réponses ont été obtenues et 14 entretiens ont été réalisés. Les données sont en cours d’analyse. Discussion - Conclusion : Les résultats montreront la représentation des sujets questionnés de la PDS de demain sous forme de tendances principales, afin d’anticiper ou d’élaborer des solutions répondant à leurs attentes. Les premiers résultats montrent un gap entre la vision et la réalité du terrain qui soulève de nombreuses questions quand aux connaissances réelles des internes et doit peut-être nous inciter à les faire participer davantage lors de la formation initiale.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La prescription hors Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en Médecine Générale
Message-clé : L’importance des prescriptions hors AMM en médecine générale est semblable aux données publiées.
Auteur : marilyne plasqui, SFMG - (dr.plasqui@yahoo.fr)
Co-Auteurs : M. Plasqui, F. Raineri, G. Hebbrecht, P. Arnould
Contexte La prescription médicamenteuse, finalisant 78 à 90% des consultations en médecine générale, s’effectue habituellement en France pour des indications et des conditions d’utilisation définies par l’Agence Européenne du Médicament ou l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé. En médecine générale, les rares publications font état de prescriptions hors AMM de l’ordre de 21 %. Objectifs Evaluer l’importance et la nature de la prescription hors AMM pour une activité de prescription habituelle de médecine générale. Méthode Étude transversale menée en 2006 auprès de 175 médecins généralistes de plein exercice, informatisés, volontaires et rémunérés. L’évaluation a porté sur les ordonnances prescrites de façon informatisées dans 11 situations cliniques pendant 6 jours. Les AMM ont fait l’objet d’une évaluation de conformité en mettant en relation les AMM présentes dans le VIDAL 2006 et les pathologies recensées par les praticiens. L’importance a été évaluée sur le nombre d’ordonnances où figurait au moins une ligne de prescription hors AMM et sur le nombre de lignes hors AMM total, par ordonnance et par médecin. La nature a été évaluée par l’identification des classes thérapeutiques concernées. Résultats Un total de 3865 ordonnances et 7709 lignes de prescription hors AMM a été analysé. L’importance de la prescription hors AMM a été évaluée à 19,3 %. Cinq sous-groupes thérapeutiques (antithrombotiques, analgésiques et antipyrétiques, médicaments de l’ulcère gastroduodénal, anxiolytiques et antihistaminiques) représentaient plus de 30 % des lignes médicamenteuses hors AMM. Parmi ceux-ci, six principes actifs représentaient 20 % des prescriptions. 99,5 % des prescriptions hors AMM l’étaient par l’indication. Conclusion L’importance des prescriptions hors AMM en médecine générale est semblable aux données publiées. Plusieurs situations tentent d’expliquer la nature des prescriptions hors AMM.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le baclofène à haute dose est-il un traitement efficace et bien toléré de l’alcoolisme en ambulatoire ? Etude rétrospective un an après l’introduction du traitement
Mots-clés : alcoolisme,traitement,étude
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L Rigal, C Alexandre-Dubroeucq, R de Beaurepaire, P Jaury
Objectifs L’efficacité des traitements médicamenteux de la maladie alcoolique est modeste eu égard à ses ravages. D’après des études préliminaires, le baclofène apparait comme une molécule prometteuse, surtout utilisée à hautes doses. Cependant, aucune étude d’envergure ou à dose élevée n’a été menée. Cette étude rétrospective analyse l’efficacité (capacité à obtenir l’abstinence ou une consommation à faible risque pour la santé selon l’OMS) à un an et la tolérance du baclofène à haute dose. Méthodes Les patients chez qui le baclofène a été initié il y a plus d’un an par deux médecins (généraliste et psychiatre) ont été analysés. Les données sont issues des dossiers médicaux et d’entretiens téléphoniques auprès des patients. Résultats Les 132 patients analysés (73% de patients étaient analysables) étaient : à 62,9% des hommes ; âge moyen 47,3 ans, prise d’alcool moyenne 192 g/j ; 85% avaient déjà essayé un médicament contre l’alcoolisme ; 81% avaient une pathologie psychiatrique et 76% une addiction concomitante. A un an de l’introduction du traitement, 80% des patients avaient une consommation adaptée, dont 60% d’abstinents. La dose moyenne de baclofène était de 129mg/j (dose maximum selon l’AMM=80mg/j). Des effets indésirables transitoires et mineurs ont été rapportés par 85% des patients. L’absence d’efficacité était associée à des antécédents psychiatriques (OR=7,7, IC95%=1,0-59,8), une non diminution du craving (besoin irrépressible, p<10-4), l’apparition d’effets indésirables comme la fatigue (OR=2,6, IC95%=1,1-6,3) ou la dépression (OR=10,3, IC95%=2,4-44,6). Conclusion Ces résultats très encourageants demandent à être confirmés par un essai randomisé contrôlé en double aveugle.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le conseil médical téléphonique délivré pendant la permanence de soins au Samu – Centre 15 du Puy-de-Dôme : étude de son observance et des facteurs d’amélioration
Mots-clés : conseil,médical,téléphonique,Régulation,centre,15,facteurs,d'observance
Message-clé : la technique de communication est la clé de l'observance
Auteur : Gilles CLEMENT, DMG Clermont-Ferrand - (gilles.clement12@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Francis BEZON, médecin généraliste Gilles CLEMENT, DMG UFR Clermont-Ferrand
La régulation téléphonique est une activité médicale à risque. Il est difficile de savoir ce qu’ont réellement fait les appelants suite au conseil médical téléphonique (CMT). Sachant l’importance du CMT délivré au centre 15 de Clermont-Ferrand (56% des appels pendant la permanence de soins en 2010), l’objectif de ce travail était de quantifier son observance et de rechercher s’il existait des facteurs pouvant l’influencer. Il s’agit d’une étude prospective observationnelle. Les particuliers qui ont bénéficié d’un CMT pendant la permanence de soins, ont été rappelés de J+1 à J+4 pour la réalisation d’un questionnaire téléphonique. Le CMT regroupait ici, le conseil médical simple, la recommandation de consulter le médecin de garde ou d’aller aux urgences. 403 appelants ont répondu au questionnaire. L’observance était de 91,56%. 91,07% des appelants ont jugé le CMT pertinent, avec une pertinence de 95,45% pour le CMT « consulter le médecin de garde », de 90% pour le CMT simple et de 87,09% pour le CMT « aller aux urgences ». 41,18% des non observants l’ont été parce que leur état de santé s’est aggravé malgré le CMT et 44,12% d’entre eux se sont rendus aux urgences. L’observance était significativement meilleure quand l’accueil était jugé bon ou quand le motif d’appel semblait compris par le régulateur ou quand les appelants avaient compris le CMT et l’avaient jugé adapté. Les techniques de communication visant à améliorer la compréhension, l’acceptabilité et la pertinence du conseil délivré sont fondamentales afin d’optimiser l’observance. Si des facteurs familiaux, géographiques retentissent sur l’observance, les qualités relationnelles du régulateur sont essentielles. La capacité du régulateur à accueillir les appelants, à les comprendre et à être clair est déterminante sur l’observance.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le déficit en vitamine D: Enquête de prévalence de la carence en vitamine D dans une population adulte d’un groupe médical
Mots-clés : Vitamine,D,Déficit,Dépistage
Message-clé : Le dépistage biologique de l’hypovitaminose D par le dosage de la 25(OH) vitamine D pourrait s’intégrer dans tout bilan systématique.
Auteur : Bernard Le Floch, DUMG - (blefloch1@univ-brest.fr)
Co-Auteurs : Bernard Le Floch, Frédéric Péres, Denis Barba, Patrice Nabbe, Pierre Barraine, Benoit Chiron, Marie Barais, Sébastien Cadier, Jean-Yves Le Reste.
Contexte : Le déficit en vitamine D est trop souvent non dépistée en médecine générale. Or la littérature montre que sa prévalence est élevée et que les conséquences sur l’état de santé sont parfois graves. Il s’agit donc d’un véritable problème de santé publique. La connaissance d’un dosage fiable, à savoir la concentration sérique en 25-OH-vitamine D, modifie l’approche du dépistage. Quelle est la fréquence des déficits en vitamine D dans un cabinet de médecine générale ? Méthode : Enquête de prévalence du déficit en vitamine D chez des sujets adultes de plus de 18 ans, consultant dans un groupe médical du Sud Finistère. Pendant 22 mois, tous les patients âgés de plus de 18 ans devant bénéficier d’une analyse de sang pour un motif médical varié ont été inclus. Résultats : 777 dosages de concentrations de 25(OH)D(D2+D3) ont été réalisés. Moyenne d’âge = 66 ans, écart type = 16 ans, médiane = 69 ans. Sex ratio = 2,57/1. 29,7 % des patients avaient une concentration de 25(OH)vitamine D inférieure à 10 ng/mL, 61 % inférieure à 20 ng/mL, 84 % inférieure à 30 ng/mL. Discussion et conclusion : La prévalence de l’insuffisance en vitamine D est importante dans une patientèle de médecine générale, même chez des sujets en bonne santé. Le dépistage biologique de l’hypovitaminose D par le dosage de la 25(OH) vitamine D pourrait donc s’intégrer dans tout bilan systématique. Des études complémentaires devront déterminer l’impact de ces nouvelles connaissances, aussi bien, en terme de santé publique, qu’en terme de bénéfices individuels.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le langage médical, ce que comprennent les patients
Mots-clés : compréhension,patient,termes,médicaux,vocabulaire
Auteur : perrine Quentin de Gromard, DUMG Marseille - (perrinedegromard@hotmail.com)
Co-Auteurs : P Quentin M Husson A Gille S Philppi F laurent G Gentile PA Bonnet PF Chevallier L Benezech
Le langage médical est souvent considéré comme un « jargon barbare » et suscite beaucoup de réflexions et d’intérêt. A priori médecins et non médecins s’accordent à dire qu’il est peu accessible. Mais qu’en est-il réellement? Que comprennent les patients du langage médical? Notre étude était basée sur des questionnaires posés à 135 patients sur leur maladie, le ressenti des informations reçues et la définition de termes, comme : antalgique, anémie, infarctus, hépatite, alopécie, stent, coronarographie… La compréhension globale de la maladie étaient bonne (80%). 75% des patients disaient avoir « tout » compris et 98% trouvaient leur médecin facile à comprendre. L’objectif étant de dresser une photographie des représentations qu’ont les malades de certaines notions médicales, celles-ci étaient variées et personnelles. Par exemple, l’anémie, peu associée à une baisse des globules, était souvent définie comme : fatigue, manque de forces, maigrir, manger moins, voire dépression. L’infarctus était défini par : nécrose du cœur secondaire à une coronaire bouchée, ou encore fracture du myocarde, éclatement aortique, artère fémorale bouchée. L’hépatite était souvent associée au bon organe : le foie, ainsi qu’aux lettres B, C, aux vaccins, ou à l’image d’un « foie jaune ». Si l’on ne peut répondre à la question « les patient comprennent-ils le langage médical ? », on peut conclure que les définitions des termes sont propres à chacun. Une écoute active permet de connaître le niveau de vocabulaire d’un patient (son répertoire sémantique) et s’adapter à ses attentes, « en utilisant des mots qui lui ressemblent, qu’il peut faire siens ». Devant l’évolution des pratiques, la formation médicale devrait laisser une place plus importante à l’enseignement de la communication. Dans la relation médecin-malade, utiliser un langage adapté est aussi une marque de respect.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le médecin en tant qu'icône populaire dans les fictions cinématographiques et télévisuelles. Influence sur la relation entre le médecin généraliste et son patient
Mots-clés : Cinéma,Télévision,Anthropologie,médicale
Message-clé : Les fictions médicales à l'écran influencent considérablement l'image du médecin dans la société.
Co-Auteurs : S Parisot, DUMG Faculté de médecine de Marseille
Depuis le milieu des années 1990, les séries télévisées médicales réunissent plusieurs millions de spectateurs devant leur petit écran. Avant elles, de nombreux films populaires ont utilisé le personnage du médecin, dès l’invention du cinéma. Objectifs Quels sont les visages du médecin à l’écran ? Que signifient-ils ? Quelle influence exercent-ils sur le spectateur et la relation médecin-patient ? En tant qu'interlocuteur de premier recours, le médecin généraliste nous est apparu comme le plus exposé à cette influence. Méthode Visionnage et analyse qualitative du contenu de fictions médicales cinématographiques et télévisuelles. Résultats / Conclusion Nous avons déterminé 9 archétypes du médecin à l’écran. Chacun représente une facette de la profession et un aspect de la relation médecin-patient. « Miroir anthropologique », l’écran reflète l’image et la place du médecin dans la société et leur évolution au fil du temps. De nos jours, l’influence du médecin de fiction sur le spectateur est importante, mais elle est à double tranchant : d’un côté elle le familiarise avec le monde médical, de l’autre elle induit de fausses croyances et de fausses attentes envers la médecine moderne. Il appartient au médecin généraliste de corriger ces dernières et de mettre cet échange à profit pour enrichir son dialogue avec le patient. Le praticien contemporain peut lui-même tirer de nombreux enseignements de la fiction : tout d’abord sur son image auprès du patient, ensuite sur sa propre conduite, ce qui l’invite à la réflexion et à l’autocritique. Depuis plusieurs années, certaines facultés (Connecticut, Londres, Strasbourg) utilisent la fiction médicale dans leurs modules d’enseignement bioéthique avec des résultats encourageants. Nous proposons de généraliser cette méthode, dans le but d’optimiser le discours et la prise en charge du médecin généraliste contemporain.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le risque d’erreur diagnostique en Médecine Générale ambulatoire : analyse d’un échantillon de dossiers médico-juridiques d’une société d’assurance civile professionnelle
Mots-clés : Erreur,diagnostique,Gestion,du,risque,Classification
Message-clé : Cette étude a permis d’identifier les situations cliniques particulièrement à risque d’erreur diagnostique grave en médecine générale en France. Elle met, par ailleurs, en évidence la pertinence de l’outil de classification que constitue la Casugraphie pour la médecine générale ambulatoire et l’intérêt de son utilisation pour l’identification et la gestion prospectives des risques d’erreur diagnostique en soins primaires.
Auteur : JACQUES CITTEE, FACULTE DE MEDECINE PARIS EST CRETEIL - (jccittee@gmail.com)
Co-Auteurs : Jacques CITTEE, Amal LAMARI
Justification : L’erreur diagnostique en médecine générale ambulatoire reste un sujet peu exploré en France. Jusqu’à présent, l’essentiel de la recherche sur les événements indésirables évitables s’est, en effet, reposée sur l’analyse de dossiers hospitaliers, les soins primaires ambulatoires restant peu explorés car probablement plus difficiles d’accès à l’observation. Objectif : Cette étude exploratoire a cherché à identifier les situations particulièrement à risque d’erreur diagnostique grave en médecine générale et à définir une méthode d’identification prospective de ce risque. Matériel et Méthode : L’approche a consisté d’abord à recueillir, selon une grille de recueil préétablie, des données cliniques de dossiers de sinistres déclarés par des médecins généralistes auprès de leur assurance professionnelle sur une année civile complète, puis de les analyser à l’aide d’un outil classificatoire diagnostique, « La Casugraphie ». Résultats : 108 dossiers de sinistres ont été identifiés pour l’année 2002, et 87 retenus pour l’analyse, après exclusion des situations issues de la médecine d’urgence ou hospitalière. Pour 75 dossiers médico-juridiques analysables, l’identification du risque diagnostique à l’aide de la Casugraphie a été possible pour 52 dossiers (70%), avec une identification explicite du risque pour 44 dossiers (59%) et implicite pour 8 dossiers (11%) à situations non classifiables. Conclusion : Cette étude a permis d’identifier les situations cliniques particulièrement à risque d’erreur diagnostique grave en médecine générale en France. Elle met, par ailleurs, en évidence la pertinence de l’outil de classification que constitue la Casugraphie pour la médecine générale ambulatoire et l’intérêt de son utilisation pour l’identification et la gestion prospectives des risques d’erreur diagnostique en soins primaires.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le trotteur, un objet de puericulture dangereux, revue de la littérature sur les accidents de trotteur
Message-clé : raisons de l'interdiction de l'utilisation du trotteur
Auteur : jean-pierre gaume, CNGE - (jpgaume001@neuf.fr)
Co-Auteurs : Dr Emmnauelle Noirot , Dr Philippe Moréno ,Pr jean Pierre Gaume , Dr JY Pauchard
Objectif: L'objectif principal etait de déterminer si le trotteur est un objet de puériculture dangereux Méthode: Nous avons effectué une revue d ela littérature de 1994 à 2008 , avec une recherche sur la base de données Medline et sur le moteur de recherche google. Résultats: Nous avons étudié 19 articles. Les chutes et basculement du trotteur étaient les mécanismes les plus souvents rencontrés . Les blessures concernaient la t^te dans au moins 83,3% des accidents. Les blessures étaient le plus souvent mineures , mais il y avait aussi des blessures graves , comme des fractures du crâne, des traumatismes craâniens et des brûlures . 2 décès ont été secondaires à un accident de trotteur. Discussion: le trotteur est un objet de puériculture dangereux. Nous suggérons d'interdire la vente du trotteur en france. Tant que le trotteur n'est pas interdit , nous proposons d'informer les parents sur sa dangerosité , dès la consultation du 3ième mois et par une plaquette sur les dangers du trotteur qui pourrait être intégrée au carnet de santé , et ainsi illustrer les propos de médecin. Conclusion: la meilleure prévention pour les accidents de trotteur est l'interdiction de la vente, de l'importation et de la publicité du trotteur en France.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Le vécu des aidants naturels de patients atteints de démence : A propos d’une enquête qualitative auprès d’onze aidants
Mots-clés : Aidants,naturels,enquête,qualitative,médecin,généraliste
Co-Auteurs : Aline ABI RAMIA
Objectifs : Le but de cette étude est de se familiariser avec l’environnement des aidants naturels pour essayer de recueillir des données informatives au plus près du vécu de chacun et de décrire, comment le médecin généraliste peut prendre en charge la problématique de l'aidant dans sa globalité. Comment peut-il dépister les aidants à risque de décompenser sur le plan physique ou psychologique ? Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative sur 11 entretiens semi directifs d’aidants familiaux qui s’occupent d’un malade en perte d’autonomie liée à une démence. ( le nombre d’entretien est déterminée par la saturation des informations recueillies). Le guide d’entretien comporte une identification sommaire des enquêtés, puis 4 questions ouvertes explorant : Le regard et la relation avec le proche aidé, L’adaptation du rôle de l’aidant au quotidien, le vécu personnel, L’aidant et sa place sociale, le regard des autres, l’aide extérieure. Discussion/Résultats : Cette enquête a permis de découvrir l’importance de certains effets positifs dans le rôle d’aidant : stress positif, avec valorisation de l’estime de soi. Les aspects « classiques », négatifs, caractérisant l’image de l’aidant sont présents : le stress, l’isolement, la souffrance, le besoin d’information, l’aide à la décision, etc. La littérature actuelle présente un modèle dominant « d’aidant souffrant ». Face aux certitudes établies, l’optimisme de certaines réponses ne manque pas de nous interroger sur les raisons de la prégnance des discours portés sur la dramatisation. Pourquoi l’aidant poursuit son engagement d’accompagnement en dépit de conditions de vie objectivement difficiles ? Le médecin généraliste a un rôle déterminant dans la simplification des données et de leur interactivité, pour permettre à l’entourage et à l’aidant naturel en particulier, de décider et d’agir.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les différentes pathologies rencontrées chez les enfants en Maison Médicale de Garde
Mots-clés : Pediatrie,PDS,Maison,Médicale,de,Garde
Message-clé : Le médecin Généraliste assure en grande partie la prise en charge des pathologies pédiatriques en Maison Médicale de Garde
Auteur : Simon FILIPPI, DUMG Faculte Marseille - (simon.filippi@medsyn.fr)
Co-Auteurs : V TRIBOU, S FILIPPI, A GILLE
INTRODUCTION Les maisons médicales de garde accueillent dans le cadre de la permanence des soins et des soins non programmés tous les types de patients, dont une grande proportion d’enfants et de nourrissons. OBJECTIF Décrire les pathologies rencontrées chez les enfants en Maison Médicale de Garde MATERIEL ET METHODES Etude descriptive rétrospective sur 10 mois concernant les différentes pathologies rencontrées lors des consultations effectuées par les médecins généralistes au sein de la maison médicale de garde de Gap chez les enfants de moins de 16 ans. Recueil des données à partir du fichier informatisé et codage des pathologies en CIM 10. Analyse statistique avec tableur Excel. RESULTATS 637 patients de moins de 16 ans . Les rhino-pharyngites, les otites, les angines et les gastro-entérites représentent à elles seules près de la moitié (47.41%) des pathologies rencontrées. Les 5 premières pathologies rencontrées sont des pathologies infectieuses à caractère aigu. Seuls 25 cas sur 637 concernent des pathologies traumatiques. 10.05% des pathologies concernent des pathologies à manifestation respiratoires. Ce sont souvent des pathologies qui suscitent une inquiétude de la part des parents, devant des manifestations souvent bruyantes (bronchiolite, laryngite). DISCUSSION La maison médicale de Gap semble bien remplir son rôle de premier recours pour les enfants présentant des symptômes d’apparition récente, sans gravité apparente. Pour les familles, la MMG est une alternative libérale bien identifiée de prise en charge rapide des pathologies pédiatriques aigues. CONCLUSION La pathologie aigue pédiatrique est prise en charge régulièrement par les médecins généralistes en Maison Médicale de Garde. Cette réponse contribue à limiter aussi l’engorgement des urgences hospitalières.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les lettres d'adressage des généralistes vers les spécialistes : analyse de la littérature internationale
Mots-clés : Adressage,Communication,Soins,primaires
Message-clé : Les lettres d'adressage sont un moyen d'évaluer la qualité des soins
Co-Auteurs : M Budowski, M Nougairède
CONTEXTE : La coordination entre soins primaires et secondaires nécessite des moyens de communication interprofessionnelle. Historiquement, les lettres d’adressage, de réponse et de sortie d’hospitalisation remplissent ce rôle et restent actuellement les principaux vecteurs d’informations. Ceci est d’autant plus crucial dans les systèmes de soins avec gatekeeping où les lettres d’adressage permettent réglementairement aux patients d’aller consulter un spécialiste. L’information contenue dans ces lettres peut être évaluée selon des critères de qualité médicale, littéraire et administrative. OBJECTIFS : Evaluer la qualité du contenu des lettres d’adressages issues des médecins généralistes et établir des comparaisons entre pays et entre spécialités destinataires. METHODES : Une revue systématique de la littérature est entreprise à la recherche de collections publiées de lettres d’adressage, analysées quant à leur qualité. RESULTATS : 176 études correspondent aux critères de la revue systématique. Pour 63 d’entre elles, le texte intégral n’a pu être récupéré et pour 34, les données présentes ne sont pas exploitables. Au final, 44 études ont pu être analysées numériquement et 5 autres ont fourni des critères d’évaluation pour les lettres d’adressages. Leur contenu apparaît globalement pauvre. Les items médicaux les plus souvent présents sont le motif d’adressage (81,60 %), l’histoire de la maladie (68,71 %), les antécédents personnels (51,44 %). Toutes les études sauf 6 proviennent de systèmes de soins avec gatekeeping. CONCLUSION : Il paraît pertinent d’aborder la question de la coordination et des pratiques de soins primaires sous l’angle du contenu des lettres d’adressage, mais il existe des limites à cette approche. L’exercice pourrait s’avérer intéressant dans le cadre de l’évaluation des pratiques professionnelles et de la formation médicale initiale.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les Médecins Généralistes dans la Surveillance Alternée du Cancer du Sein en Midi-Pyrénées
Mots-clés : cancer,oncologue,surveillance,alternée,médecine,générale
Message-clé : Partager la surveillance entre les praticiens oncologues et libéraux pour proposer un suivi encadré.
Co-Auteurs : Marie-Eve Rougé Bugat, Brigitte Delafontan, Suzanne Dat, Christian Chevelle, Cyrille Delpierre, Virginie Nunes, Stéphane Oustric, Eric Bauvin
Introduction : L’incidence du cancer du sein augmente alors que la démographie médicale baisse, tant pour les oncologues, que les gynécologues médicaux ou les médecins généralistes. Contexte : Dans le cas des cancers du sein localisés, traités sans chimiothérapie, la surveillance consiste en un examen clinique semestriel pendant 5 ans ainsi qu’une mammographie annuelle. Le plan cancer 2009-2013 rappelle le rôle central du médecin généraliste en cancérologie. Objectifs : Partager la surveillance entre les praticiens oncologues et libéraux pour proposer un suivi encadré. Matériel et Méthode : - Réunions d’information dans chaque département de la région - Création d’une charte d’adhésion - Mise en place de formations dédiées - Elaboration d’une fiche de consultation standardisée - Facilitation de l’accès au dossier communicant de cancérologie. Résultats : Le projet a été lancé le 27 janvier 2010. Depuis, 224 médecins ont été informés, 137 chartes signées, 64 patientes incluses et 12 fiches de suivi ont été remplies. 2 dernières réunions doivent avoir lieu en Ariège et dans le Tarn et Garonne. Discussion : Ce partage de surveillance permet déjà de dégager plusieurs avantages : - Les patientes ont un accès rapide à une consultation, et un suivi conforme aux référentiels nationaux. - Les oncologues travaillent en partenariat avec les praticiens de terrain et limitent les consultations de surveillance. - Le médecin généraliste, conforté dans son rôle central dans le parcours de soins, peut avoir accès directement au DCC de sa patiente, peut travailler en réseau en bénéficiant d’une formation médicale continue adaptée. Conclusion : L’analyse finale fin 2012 permettra d’affiner ces résultats préliminaires et de connaitre l’impact d’un tel dispositif sur la santé des patientes et sur les dépenses de santé
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les médecins généralistes estiment-ils correctement les bénéfices et les risques d’interventions courantes en pratique clinique?
Mots-clés : Estmation,bénéfices/risques,médecine,générale,Canada/France
Message-clé : Estimation incorrecte des bénéfices et des risques associés à des interventions courantes en médecine générale
Auteur : Josselin Le Bel, UFR de Médecine Paris 7 Paris Diderot - (josselin.lebel@orange.fr)
Co-Auteurs : M Labrecque, J Le Bel, F Wilmart, G Desbiens, D d’Amours, M.E Bergeron, M.E Larivière, J.C Ochoa, M Njoya
Objectif : Évaluer l’estimation par les médecins généralistes (MG) de la probabilité des bénéfices et des effets délétères d’interventions courantes en pratique clinique. Méthode : Au total 265 médecins et résidents/internes (122 de Québec, Canada, 116 de Paris, France et 27 ayant participé à un congrès Québec-France à Tignes, France) ont rempli un questionnaire portant sur 10 interventions courantes en médecine familiale (préventives ou thérapeutiques). Ce questionnaire comportait 33 questions ouvertes requérant d’inscrire la probabilité d’un événement clinique (bénéfice ou effet délétère), avec et sans intervention, dans une population hypothétique de 1000 individus pour une période donnée. Une réponse se situant dans un intervalle de confiance à 90% de la valeur exacte, fondée sur des revues systématiques d’essais randomisés, était acceptée comme correcte. Résultats : Le score moyen a été de 23% ± 13%, s’étendant de 0% à 52%. Il variait selon le statut et le pays (MG-Québec 32%, MG-France 24%, résidents-Québec 24% et internes-France 17%; ANOVA, p<0,0001). En moyenne les répondants estimaient plus correctement la probabilité de bénéfices/effets délétères avec une intervention que la probabilité de base (MG-Québec 45% vs. 17%, MG-France 33% vs. 14%, résidents-Québec 33% vs. 14%, et internes-France 24% vs. 10%). Conclusion : La probabilité des bénéfices et des risques associés à des interventions courantes en médecine générale est incorrectement estimée par la majorité des médecins participants. Des stratégies de formation initiale et continue, pour aider les médecins à comprendre et à accéder facilement aux données et des outils pour faciliter le partage de cette information avec les patients, seraient souhaitables.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les niveaux de compétence : une nécessité pour la certification du médecin généraliste
Mots-clés : compétences,niveaux,certification
Message-clé : Il est necessaire de définir des niveaux de compétence pour pemettre une certification
Auteur : Laurence Compagnon, DUERMG UPEC - (laurence.compagnon@yahoo.fr)
Co-Auteurs : L. Compagnon,P. Bail ,C. Piriou, JN Beis,,I. Nalet, S. Barzucchetti ,I. Aubin , C. Ghasarossian , JF Huez , Y. Zerbib, B. Stalnikiewicz, , C.Attali
Objectifs : Déterminer des niveaux dans les compétences transversales du médecin généraliste et proposer des indicateurs de ces niveaux. Méthode : Après avoir réorganisé les compétences transversales à partir des données de la littérature, nous avons décrit les attributs de 4 niveaux des compétences : novice, intermédiaire, compétent, expert. Pour chaque compétence, un groupe de travail régional a défini et appliqué les méthodes qualitatives les plus adaptées pour formuler des hypothèses d’indicateurs de niveaux. Des séminaires nationaux réunissant l’ensemble des groupes ont permis d’amender les hypothèses proposées et de vérifier la cohérence des niveaux formulés sur l’ensemble des compétences. Puis des entretiens de groupe d’internes en médecine générale ont été réalisés pour valider les hypothèses. Résultats : Pour chaque compétence, nous avons défini le contenu attendu pour les niveaux novice, intermédiaire et compétent, le niveau expert ne faisant pas partie de la formation initiale. Pour chaque niveau des indicateurs de niveau ont été proposé. Exemple d’attributs du niveau novice en communication, avec ses indicateurs : • Recherche les informations et les interprète avec une grille de lecture « sémiologie médicale » Recherche les plaintes et repère les symptômes, recueille les informations, les décode avec la sémiologie médicale On s’attend à ce qu’il pose des questions centrées sur la maladie, qu’il sache en interpréter les réponses Indicateurs : pose des questions centrées sur les symptômes, les interprète, les organise Conclusion : Ce travail fournit des outils pour évaluer les compétences des internes en médecine générale et certifier à l’issue du curriculum que le jeune médecin est suffisamment compétent pour exercer.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les représentations de la recherche en Médecine Générale: l'étude RepR
Auteur : jean sébastien CADWALLADER, CEMG LILLE - (jscadwallader@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Jean Sébastien CADWALLADER, Jean Pierre LEBEAU, Evelyne LASSERRE, Anne Catherine SCHLEGEL, Laurent LETRILLIART
Contexte : La recherche en médecine générale est peu développée, particulièrement en France, ce qui explique le déficit de données scientifiques pertinentes pour l’exercice de cette spécialité. Sa reconnaissance universitaire rend aujourd’hui indispensable le développement d’une véritable recherche dans ce champ. L’objectif principal de l’étude RepR était de décrire les représentations de la recherche en médecine générale chez les différents acteurs concernés. Méthode: Etude qualitative nationale par entretiens collectifs de quatre catégories d’acteurs (généralistes universitaires ou non, autres universitaires, patients), conduite entre Janvier et Juin 2010. L’approche était fondée sur la théorisation ancrée et l’analyse a été réalisée avec le logiciel NVivo8. Résultats : 9 entretiens collectifs ont été réalisés dans les régions Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes et Centre, incluant 57 participants. La plupart des acteurs décrivaient une spécificité liée à la population prise en charge en soins primaires L’influence de l’industrie pharmaceutique, les enjeux de pouvoir, et le clivage entre chercheurs et praticiens étaient des risques identifiés. L’image du chercheur comme « laborantin » une méconnaissance de la recherche en médecine générale d’une part, le manque de temps et de formation d’autre part, représentaient des obstacles. Discussion : La légitimité de la recherche en médecine générale n’est pas contestée, mais elle devrait être renforcée par les collaborations et les publications. Son enracinement dans la pratique clinique est une force par la proximité entre les patients et les généralistes, mais aussi une faiblesse du fait d’un manque de disponibilité des praticiens. Les éléments structurants sont la réorganisation des soins avec l’informatisation des cabinets et la création de maisons de santé et de réseaux de recherche. Conclusion La recherche en médecine générale présente une spécificité relative, et est aujourd’hui confrontée en France à des obstacles culturels et pratiques. Elle ne pourra que bénéficier des dynamiques actuelles de réorganisation du système de soins.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les représentations de la recherche médicale: l'étude RevR. Revue systématique de la littérature internationale
Mots-clés : représentations,revue,systématique
Message-clé : les représentations des acteurs sur la recheche médicale à travers le monde sont simlaires malgré les différents systèmes de soins
Auteur : jean sébastien CADWALLADER, CEMG LILLE - (jscadwallader@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Emilie CONFRERE, Laetitia LE MASNE DE CHERMONT, Jean Sébastien CADWALLADER, Laurent LETRILLIART
Contexte : En France, la recherche en soins primaires est insuffisamment développée pour délivrer les preuves scientifiques nécessaires à sa pratique. L’étude française RepR a permis d’identifier les représentations des acteurs de santé sur la recherche en médecine générale. Il semblait nécessaire d’élargir cette démarche à l’ensemble de la recherche médicale et des acteurs de santé sur le plan international. L’objectif était de recueillir les représentations de la recherche médicale chez les professionnels de la santé et patients. Méthode : Revue systématique de la littérature sur Pubmed et PsycINFO avec sélection des abstracts en double aveugle, lecture critique des articles inclus, classification consensuelle des obstacles et facteurs facilitants des acteurs de santé. Résultats : 435 articles ont été sélectionnés, 68 inclus. Des obstacles liés aux représentations ont été identifiés : manque de culture de la recherche pour les médecins, méconnaissance de la recherche et crainte des effets secondaires pour les patients. Les obstacles pratiques étaient le manque de temps, de formation et de financement. Les facteurs de motivation étaient l’amélioration de la qualité des soins, la reconnaissance académique, l’émulation intellectuelle et le désir d’acquisition de connaissances pour les médecins. Les patients étaient motivés par l’altruisme et la recherche de bénéfices secondaires. Discussion : L’amélioration de la participation des patients doit tenir compte de la relation médecin-malade et de l’information du patient. En France, l’amélioration de l’implication des médecins dans la recherche passe par la réorganisation du système de soins, l’apport de moyens financiers et logistiques au sein de la recherche médicale. Une meilleure coopération entre les secteurs ambulatoire et hospitalier permettrait la structuration d’équipes multidisciplinaires. Conclusion : L’intégration des projets de recherche à la pratique clinique ne se fera qu’avec l’implication précoce des praticiens dès l’élaboration du protocole, au sein d’une plateforme multidisciplinaire d’informations partagées et anonymisées.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les représentations des futurs professionnels de santé
Mots-clés : interdisciplinarité,formation,professionnels,santé
Auteur : sandrine Hugé, DMG Rennes - (sandrine.huge@univ-rennes1.fr)
Co-Auteurs : sandrine Hugé
Contexte : La médecine de demain se construit, en multipliant les expériences pluridisciplinaires. Travailler ensemble n’est pas inné, mais s’apprend et est basé sur les représentations que chacun a de soi et des autres. Que pensent les futurs professionnels de santé les uns des autres ? En particulier, comment les médecins voient ils leurs futurs collègues ? Méthode : lors d’un séminaire pluridisciplinaire de 6 jours étalés sur un an, 106 étudiants de médecine, pharmacie, kinésithérapie, podologie, ergothérapie, infirmier, sage-femme et diététicienne ont réalisé des cartes professionnelles de chaque profession, le premier et un an après. Les cartes ont été comparées par analyse de contenu. Résultats : Les représentations sont fortes, notamment pour les professions les plus connues : infirmier, médecin, pharmacien. Pour ces deux dernières professions, si la rémunération est justifiée par la responsabilité, le niveau d’étude et la charge de travail, ces professionnels sont jugés inaccessibles, se croyant au dessus des autres, avec une hiéarchisation symbolique y compris en libéral. Cette image ne change pas au bout d’un an, même si les jeunes médecins sont plus abordables que leurs aînés. Pour les paramédicaux, c’est la méconnaissance de leur métier et de leur champ de compétences qui est marquante au départ. Les évaluations sont d’autant plus positives à la fin du séminaire, que les étudiants n’avaient pas d’a priori et peu de représentations sur ces professionnels. Discussion : les représentations professionnelles, ancrées dans la société, puis modelées par des études cloisonnées, sont d’autant plus difficiles à changer que les professionnels est connu et proche ( médecin, pharmacien, infirmier). Néanmoins, un travail interdisciplinaire dès la formation initiale, avec des projets communs est une base intéressante pour (re)connaître les autres professionnels et apprendre à travailler ensemble.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les secrétaires médicales en Médecine Générale
Mots-clés : secrétaire,médicale,délégation,professionnelle,gestion,du,personnel
Message-clé : une profession encore peu représentée et en quête de reconnaissance dans les cabinets de médecine générale
Auteur : marion lassalle-gérard, DMG-Université de Nantes - (marion.lassalle@laposte.net)
Co-Auteurs : M Lassalle Gérard, JP Canévet
Contexte et objectifs: la crainte de pénurie médicale pousse à optimiser le temps médical et la loi dite HPST de 2009 engage à "réorganiser les modes d'intervention auprès du patient". Les secrétaires médicales sont concernées par ces évolutions. Une enquête a recueilli leur point de vue pour mieux savoir qui elles sont, où elles travaillent, quelles sont leurs taches, leurs difficultés, à quoi elles aspirent. Méthode: enquête par questionnaire téléphonique, auprès de toutes les secrétaires médicales en cabinet de médecine générale de Loire Atlantique Résultats: sur 538 cabinets recensés, 516 ont répondu; 28,3% n'avaient aucun secrétariat, 23,6% avaient un secrétariat délocalisé, 48% un secrétariat sur place, dont 8,5% étaient tenus par la conjointe du praticien. 125 des 248 secrétariats sur place ont répondu. 100% étaient féminins. 54% avaient plus de 45 ans. 64% avaient un niveau bac ou inférieur. 40,5% avaient un salaire net inférieur ou égal à 1000 €. 62% n'avaient pas de formation aux premiers secours. Trois catégories ont été identifiées: accueil-secrétariat ( 38%); accueil-secrétariat-ménage (20%); secrétaire-assistante avec comptabilité-gestion (42%). Les enquêtées souhaitaient participer plus à la prise en charge des patients, à leur accompagnement social et humain. Elles demandaient des formations dans ces domaines, dans la comptabilité et l'informatique. Elles restaient insatisfaites des horaires de travail, de la rémunération et de la communication dans l'équipe. Conclusion: les réponses témoignaient d'une forte implication dans le travail, favorable à une professionnalisation plus marquée, adaptée à l'évolution future de l'organisation des soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : L’éducation thérapeutique du patient en Médecine Générale - Enquête qualitative auprès de médecins généralistes de la Somme
Mots-clés : Education,thérapeutique,du,patient
Auteur : Liliane THELUSME, MGFORM - (liliane.thelusme@laposte.net)
Co-Auteurs : Liliane THELUSME
Introduction : En France, la structuration du cadre législatif autour de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) témoigne d’une volonté politique d’encadrer l’offre de soins et de formation en ETP. Ces nouvelles dispositions sont-elles adaptées à activité libérale du médecin généraliste ? Matériel et méthode : Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés individuels auprès d’un panel de douze médecins généralistes de la Somme sélectionnés en fonction du sexe, du lieu d’exercice et du mode d’exercice. Le guide d’entretien explore quatre axes : les conceptions de l’ETP par les médecins généralistes, leurs pratiques éducatives, leur formation en ETP et leurs remarques concernant les recommandations de la HAS sur l’ETP. Analyse des données : Analyse inductive de contenu de type thématique. Résultats : - Pour les médecins généralistes, l’ETP est une notion ouverte aux limites floues. - Les médecins généralistes sont peu formés à l’ETP et leurs formations sont disparates. - Ils ont néanmoins des pratiques éducatives s’inscrivant dans l’ETP. - Ces pratiques doivent gagner en efficience grâce à des formations spécifiques. - Les recommandations de la HAS concernant l’ETP sont inconnues des médecins interrogés. - L’offre de soin en ETP doit être mieux coordonnée pour une meilleure reconnaissance de ses différents acteurs. - Une rémunération de l’ETP adaptée à la pratique libérale doit être mise en place. Conclusion : Les cadres législatif et règlementaire français concernant l’ETP n’intègrent pas suffisamment les médecins généralistes dans la structuration de cette pratique. Cette enquête met en lumière ce manquement et apporte des propositions pour y remédier. Le déploiement de l’ETP ne se fera qu’à la faveur d’une optimisation de la coordination de l’offre de soin en ETP valorisant tous ses acteurs.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : L’intuition en Médecine Générale : évaluation par procédure Delphi du consensus néerlandais Gut Feelings
Mots-clés : décision,médicale,incertitude,gut,feelings
Message-clé : les critères de définition du Gut Feelings élaborés par les médecins généralistes de terrain sont proches de ceux élaborés par les universitaires flamands et français.
Auteur : marie barais, Université de Bretagne Occidentale + CNRS - (marie.barais@gmail.com)
Co-Auteurs : Pierre Barraine, Elisabeth Chipeaux, Marie Barais
Introduction : La décision médicale est fondée sur des éléments objectifs (EBM) mais aussi subjectifs. Des médecins flamands ont exploré l’intuition comme élément subjectif : le concept Gut Feelings. Ils ont décrit la notion de sens de l’alarme et de sens de réassurance comme un compas décisionnel utilisable par les médecins généralistes. Le concept flamand Gut Feelings a été défini au terme de focus groupes et d’une procédure Delphi. Cette procédure Delphi a été répétée en France auprès des universitaires de médecine générale. Les médecins de terrain ont-ils la même définition que ces universitaires ? Méthode: Etude qualitative par procédure Delphi auprès de 20 généralistes finistériens. Les critères flamands du Gut Feelings ont été traduits par une procédure aller-retour puis soumis par mail aux participants. Les commentaires issus des rondes ont ensuite été reformulés en groupe de thèse et soumis pour une nouvelle ronde. Résultats : Huit critères consensuels ont été obtenus à l’issu de 3 rondes Delphi. Conclusion : Pour les médecins de terrain le sens de l’alarme implique qu’ils se méfient de l'état de santé de leurs patients même s'ils ne disposent pas d'argument objectif. Ils reformulent leurs hypothèses diagnostiques, et poursuivent d’autres formes d’interventions (surveillance, examens para cliniques, avis spécialisé). A l’inverse le sens de la réassurance signifie qu’ils se sentent suffisamment sûr d’eux pour poursuivre leur prise en charge sans avoir de certitude diagnostique. Ces critères de définition sont proches de ceux élaborés par les universitaires flamands et français.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Mammographie de dépistage après 50 ans : de nouveaux éléments de réponse sur son intérêt
Mots-clés : mammographie,dépistage,medecine,generale
Message-clé : interet de la mammographie de dépistage est discutée et necessite une information éclairée de la patiente
Auteur : sylvie erpeldinger, college lyonnais des généralistes enseignants/ DMG Lyon - (erpeldinger.sylvie@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S Erpeldinger¹'², L Fayolle¹, F Gueyffier² ¹Département de Médecine Générale Université Claude Bernard Lyon1 ² CIC, Service de Pharmacologie Clinique, CHU de Lyon
En France le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme. Un dépistage de masse par mammographie tous les 2 ans chez les femmes après 50 ans et jusqu’à 74 ans a été mis en route d’abord dans quelques départements puis généralisé à toute la France depuis 2004 Une méta-analyse Cochrane en 2009 portant sur le dépistage du cancer du sein par mammographie a montré qu’il existe une réduction significative du nombre de décès par cancer du sein grâce au dépistage mais sans différence significative sur la mortalité globale. La conclusion de cette méta-analyse est en défaveur du dépistage, l’argument principal étant que le dépistage entraine un sur risque de mortalité en dehors du cancer du sein chez les femmes dépistées. Afin d’en vérifier la pertinence, nous analysons la mortalité non liée au cancer du sein, notre objectif étant de savoir s’il existe une différence significative entre la mortalité non liée au cancer du sein dans la population dépistée versus la population non dépistées. La méthode utilisée consiste à faire une méta analyse « Cochrane » où le critère de jugement principal est la mortalité non liée au cancer du sein avec ou sans dépistage. Une absence de différence significative de la mortalité hors cancer du sein sera en faveur du dépistage ; A l’inverse, elle confortera la méta analyse de 2009. Les sous groupes selon les causes de décès seront également analysés. Les résultats de ce travail seront présentés et discutés Cette méta analyse sera un élément supplémentaire de discussion avec les patientes en consultation sur l’intérêt du dépistage du cancer du sein par mammographie.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Motifs de non participation au programme de dépistage organisé du cancer du sein
Message-clé : Le principal motif de non participation au programme de dépistage organisé du cancer du sein est la pratique du dépistage individuel.
Co-Auteurs : V Renard, M Von Rotschild, J Le Breton, E Ferrat, M Djassibel, C Attali
Objectifs : décrire les motifs de non participation au programme de dépistage organisé du cancer du sein et identifier des liens entre ces motifs et les caractéristiques socio-économiques, le suivi médical et la connaissance du programme de ces femmes Méthodes : étude transversale par questionnaire réalisée entre juillet et novembre 2009 dans le Val de Marne. Un tirage au sort a été réalisé parmi les femmes non répondeuses à partir du fichier d’invitation utilisé par la structure départementale de gestion du programme. Résultats – Au total, les questionnaires de 468 non-participantes ont été analysés. Le principal motif de non participation était la pratique du dépistage individuel (39%), puis venaient l'oubli (11%), le caractère non prioritaire du dépistage en raison d'autres problèmes (6%), l’existence d’un état pathologique nécessitant un autre suivi (6%), le manque de confiance dans le programme (5%) et la peur d’avoir un cancer pour (4%). La participation au dépistage individuel (motif principal de non participation) était plus importante chez les femmes ayant un niveau d'études plus élevé, plus souvent une activité professionnelle, avec une catégorie socioprofessionnelle supérieure. Elles déclaraient plus souvent un suivi gynécologique, réalisé plus souvent par un gynécologue. Elles se sentaient plus souvent bien informées sur le programme et déclaraient avoir un médecin conseillant le dépistage individuel. Conclusions : Les campagnes de communication pourront s’appuyer sur ces éléments pour mieux cibler les personnes à convaincre de participer au dépistage organisé du cancer du sein, notamment en impliquant les médecins.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Opinions des médecins généralistes concernant la vaccination en 2009
Mots-clés : Vaccination,Médecins,généralistes,opinions
Message-clé : (pourrait être un poster...)
Co-Auteurs : Arnaud Gautier Christine Jestin
La population française déclare attacher beaucoup d’importance à l’avis de son médecin pour prendre la décision de se faire vacciner. C’est pourquoi, il est essentiel de prendre en compte l’opinion et les pratiques des médecins pour mieux comprendre les freins à la vaccination et adapter les stratégies de communication autour de la vaccination. Méthode : Le Baromètre santé médecins généralistes, dispositif d’enquêtes aléatoires permet de mesurer l’état de l’opinion et des pratiques de prévention des omnipraticiens libéraux depuis plus de 15 ans. La sixième vague, réalisée en 2008-2009 auprès de 2083 médecins, permet de dresser le tableau de leurs opinions sur la vaccination en général, la vaccination ROR et la vaccination contre l’hépatite B. Résultats : En 2009, 76,9% des médecins déclarent être très favorables à la vaccination en général. Cette proportion reste stable depuis 1998, année où une diminution nette de la proportion des médecins les plus convaincus avait été constatée par rapport à 1994. Concernant la vaccination ROR, l’augmentation constatée entre 1994 et 2003, des praticiens très favorables s’est poursuivie en 2009 avec une augmentation de près de 10 points depuis 1994 : 82,1% des MG sont très favorables au ROR. Les médecins généralistes sont favorables à la vaccination contre l’hépatite B : 94,0% sont favorables (très ou plutôt) à la vaccination des adultes à risque, 78,7% pour les adolescents et 68,0% pour les nourrissons. Deux tiers des médecins proposant le vaccin hexavalent déclarent que son remboursement a amélioré la couverture vaccinale contre l’hépatite B. Les caractéristiques des médecins les plus favorables à la vaccination seront par ailleurs détaillées. Les résultats seront mis en perspective à ceux du baromètre population 2010 (en cours d’exploitation) pour permettre des conclusions.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Organisation et production des soins en centres de santé en France en 2009 : résultats de l’étude EPIDAURE-CDS (4)
Mots-clés : Organisation,Centres,de,santé,Structure
Auteur : Frédéric Villebrun, Fédération Nationale des Centres de Santé - (frederic.villebrun@gmail.com)
Co-Auteurs : A Afrite, Y Bourgueil, A Brémaud, I Haller, D Hermann, R Lopez, A Michault, J Mousquès, A Pierre, F Villebrun
L’étude EPIDAURE-CDS a pour but d’étudier les spécificités des centres de santé (CDS). Ayant pour objectif principal de caractériser les modalités d’organisation des CDS, l’enquête monographique (troisième module de l'étude) a été réalisée en 2009 par le biais d’un questionnaire standardisé et administré en face à face par un binôme de deux chercheurs de l’IRDES, au cours d’une visite sur le site des CDS inclus dans l’étude. Elle permet de décrire : 1) l’histoire, le projet et la gamme des services proposés au sein du centre de santé; 2) l’accessibilité : géographique, financière, dans le temps et en termes d’organisation; 3) les professionnels de santé travaillant au sein du CDS, leur organisation de travail interne et en relation avec l’extérieur ; 4) les moyens et équipements, le système d’information médicale et l’informatisation, son niveau de partage et d’intégration ainsi que le financement du CDS. Très différents selon les services qu’ils offrent, leur taille et les équipes qui les composent, les CDS et les pratiques qui s’y développent forment, dans certains cas, de véritables plateaux techniques et polycliniques intégrées et, dans d’autres cas, des lieux à l’inverse principalement orientés vers la médecine clinique et le social. L’accès aux soins constitue une valeur commune très présente, particulièrement dans le domaine des soins dentaires. Les services offerts s’étendent bien au-delà des activités traditionnelles de soins rémunérés dans le cadre du paiement à l’acte. Les CDS de l’échantillon peuvent être considérés comme des formes très intégrées d’organisation des soins en ambulatoire, offrant simultanément soins préventifs et soins curatifs, et associant parfois des interventions en population. Par cela, ils constituent des lieux propices à l’innovation, la recherche et l’enseignement dans le champ des soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Perception de la relation médecin patient par les médecins généralistes remplaçants
Mots-clés : médecin,remplaçant,relation,médecin,patient,médecine,générale
Message-clé : La relation médecin remplaçant patient diffère de celle des médecins généralistes installés, elle s'insère dans une relation déjà établie, mais elle diffère de cette dernière. Si elle est plus compliquée et source parfois de frustrations, cette relation nouvelle peut être utile au patient et au médecin remplacé.
Auteur : Catherine JUNG, Faculté de médecine de STRASBOURG - (jung.cath@gmail.com)
Co-Auteurs : Dr Anne Herrenschmidt Kohler Dr Catherine JUNG
Introduction : L’âge moyen d’installation augmente, les jeunes médecins généralistes retardent le moment de leur installation pour diverses raisons, et le nombre de médecins remplaçants ne cesse d’augmenter ces dernières années. En se substituant ponctuellement au médecin qu'il remplace, le médecin remplaçant prend place dans une relation déjà établie entre médecin remplacé et patient, relation qui se trouve modifiée par l'apparition de ce nouvel acteur. Objectif : Etudier la perception des médecins généralistes remplaçants de la relation patient-médecin pour comprendre leurs difficultés et leur donner des pistes pour améliorer la qualité de leur exercice. Méthode : La méthode utilisée a été celle de focus groups. Les questions ont porté sur ce qu’est une relation patient médecin réussie, les indices qui permettent d’en juger, les difficultés et les satisfactions rencontrées dans l’exercice de leur métier de remplaçant Résultats : Les médecins généralistes remplaçants ont le souci de la qualité des relations avec leurs patients, mais ils sont confrontés à des problématiques spécifiques liées à leur statut de «médecin de substitution» : ils peinent à exercer leur métier selon leur représentations, ils disent avoir du mal à gagner la confiance des patients, ils expriment le besoin d’être reconnus en tant que médecins, ils sont limités dans leur pratique médicale du fait de la discontinuité dans la relation patient médecin. Ils ont cependant l’avantage d’un regard neuf dans l’établissement de diagnostics, d’une écoute active centrée sur d’autres problématiques et d’un investissement différent dans l’éducation thérapeutique des patients, dont peuvent tirer bénéfice leurs confrères installés.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Place de la discipline Médecine Générale dans le Deuxième Cycle des Etudes Médicales en France
Mots-clés : 2ème,cycle,enseignement,médecine,générale
Message-clé : implication importante des DMG dans la formation des étudiants en DCEM en France en 2009-2010 et une hétérogénéité majeure dans l’organisation et les objectifs de l’enseignement.
Auteur : Laurence Compagnon, DUERMG UPEC - (laurence.compagnon@yahoo.fr)
Co-Auteurs : L compagnon, C Salgé, J Le Breton, V Renard, C Dumay, C Attali
Objectifs : Faire l’état des lieux en France de l’implication des Départements de Médecine Générale (DMG) dans la formation des étudiants en Deuxième Cycle des Etudes Médicales (DCEM). Méthode : Enquête par questionnaire informatisé auprès des responsables du 2ème cycle des 35 DMG français, explorant l’organisation de la formation, le volume de cours, les modalités pédagogiques et les relations au sein de l’université. Le recueil des données de juin 2009 à février 2010 a nécessité plusieurs relances. Résultats : Nous avons analysé 24 questionnaires (68,6% de participation). Tous les DMG avaient mis en place le stage d’externat en médecine générale. Tous participaient aux enseignements du DCEM, avec une grande hétérogénéité d’organisation et de moyens. Les effectifs des étudiants variaient de 93 sur 1 an à 560 sur 3 ans. 89% des enseignants étaient des médecins généralistes. Les enseignements avaient surtout lieu en petit groupe (66%), avec un programme déterminé le plus souvent par le DMG autour des taches et fonctions de la médecine générale (84%). Seuls 11 DMG (45,8%) fondaient leurs objectifs sur ceux de l’Examen Classant National de fin de cursus. La mise en place de la réforme des études médicales (dite « réforme LMD ») débutant en 2010 n’était pas encore prise en compte. La moitié des DMG avait mis en place une évaluation de leurs enseignements. Conclusion : Cet état des lieux montrait une implication importante des DMG dans la formation des étudiants en DCEM en France en 2009-2010 et une hétérogénéité majeure dans l’organisation et les objectifs de l’enseignement.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Position des patients consultant le médecin généraliste sur le don d'organe
Mots-clés : organes,don
Message-clé : Une information brève et ciblée délivrée par le médecin généraliste reduit le pourcentage de patients opposés au principe du don d’organes
Auteur : gaetano DI PIETRO, CHU Saint antoine - (gaethanoster@gmail.com)
Co-Auteurs : G Di Pietro (1); A Galbois (2); H Ait-Oufella (2); JL Baudel (2); B Guidet (2); G Offenstadt (2); E Maury (2). (1) Interne en médecine générale CHU Saint-Antoine, Paris (2) Service de Réanimation Médicale, CHU Saint-Antoine, Paris
Introduction On estime que l’opposition des proches contre indique le prélèvement d’organes dans 30% des morts cérébrales . Le caractère dramatique et brutal de la mort cérébrale, le manque d’information et la crainte d’une barrière religieuse pourraient expliquer ce taux de refus important. Le but de ce travail était d’évaluer la position de patients de médecine générale sur le don d'organe. Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude prospective, colligeant les réponses des patients à un questionnaire standardisé. En cas d’opposition de principe au don d’organes, le concept de mort cérébrale, du prélèvements d’organes ainsi que la position officielle des autorités religieuses idoines étaient rappelés.Les patients indécis ou opposés au don d’organes ont été ré interrogés après un délai de réflexion de 15 jours. Résultats 200 patients ont accepté de répondre au questionnaire.34% des patients ont déjà réfléchi au don d’organes. Seuls 17,5% connaissent la position de leurs proches sur le don d’organes, 52% seraient prêts à donner leur organes.37% refusent et 11% sont indécis. Parmi les motifs de refus, on retrouve la barrière religieuse , le non respect de l’intégrité du corps humain et l’absence d’explication.Un tiers des patients initialement opposés ou indécis acceptent le principe du don d’organes après la discussion avec le médecin généraliste. Sur ces 34 patients, le changement d'opinion est secondaire à l'explication et à la présentation de la position officielle des autorités religieuses pour 28 d'entre eux. Parmi les patients restant opposés au don, et acceptant d’être recontactés (20/36), aucun n’a changé d’avis. Parmi les 26 patients indécis, 7 acceptent le principe du don d’organes. Conclusion L'intervention du médecin généraliste peut reduire le pourcentage de patients opposés au don d’organes.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Pratiques de vaccination contre la rougeole des médecins généralistes en 2010
Mots-clés : Vaccination,rougeole-oreillons-rubéole,opinions,et,pratiques
Co-Auteurs : Christine Jestin Arnaud Gautier
Depuis 2008 des épidémies de rougeole sont réapparues en France avec 4 décès en 2010, près de 4500 cas déclarés et 1500 hospitalisations ; malgré un objectif de 95% nécessaire à son élimination, la couverture vaccinale à 24 mois pour la rougeole atteint à peine 90% avec des disparités géographiques. Objectif : identifier les opinions et les pratiques de vaccination rougeole-oreillons-rubéole (ROR) des médecins généralistes (MG) et mettre ces données en perspective des pratiques et opinions en population générale. Méthode : trois enquêtes téléphoniques auprès de médecins généralistes seront analysées : l’une auprès d’un échantillon de 2083 MG constituée de manière aléatoire, réalisée fin 2008, deux par quotas, auprès de 550 MG en juin 2009 et 401 MG en mai 2010. Une enquête aléatoire réalisée en 2010 en population générale, permettra de décrire les pratiques des parents d’enfants de moins de 16 ans et les motifs de non-vaccination ROR. Résultats : La quasi-totalité des médecins (97%) sont favorables à la vaccination en général et à la vaccination ROR en particulier. Des différences de pratiques ont été observées en mai 2009 selon le département pour l’âge de la 1ère et la 2è injection du nourrisson. Il n’y a pas de différence de pratique au-delà de 2 ans entre les départements. En mai 2010, le rattrapage des enfants de 2 à 13 ans est proposé systématiquement par 84% des MG, par 51% pour la vaccination des 14-24 ans et par 24 % pour les jeunes adultes non vaccinés. L’âge du médecin, le secteur et la durée d’exercice influencent l’adéquation des pratiques au calendrier vaccinal. Conclusion : L’information sur la vaccination ROR pourrait être ciblée selon la zone géographique et le profil du médecin.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Prescription de Fluor par le médecin généraliste chez l’enfant de 2 à 3 ans
Mots-clés : fluor,enfant,medecine,générale
Message-clé : les prescriptions de fluor sont encore inadaptées malgré la recommandation.
Auteur : eric cailliez, DMG Angers - (eric.cailliez@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Eric Cailliez Antonin Geneste
Objectif Evaluer les modifications de pratiques des médecins généralistes à la suite de la recommandation de Novembre 2008 visant à optimiser et sécuriser l’utilisation du Fluor chez l’enfant en prévention de la carie dentaire. Matériel et méthodes Une enquête a été réalisée auprès de tous les médecins généralistes de la Sarthe par envoi systématique d’un questionnaire postal. Etude transversale, quantitative et prospective : enquête postale par questionnaire. Résultats 68% des médecins interrogés continuaient à prescrire du fluor chez l’enfant avant 6 mois, contrairement à la recommandation. 17% des médecins connaissaient la teneur en fluor de l’eau de réseau. 82% des médecins recommandaient le brossage dentaire 75% pensaient que la prévention bucco-dentaire relevait du médecin généraliste. Un double paradoxe : - si 57% des médecins déclaraient connaître la recommandation de l’AFSSAPS seulement 4% avaient une utilisation conforme du fluor. - néanmoins la CPAM de la Sarthe enregistrait une baisse importante du remboursement des spécialités fluorées, avec un volume de remboursement divisé par trois de septembre 2008 à aout 2010. Conclusion La majorité des médecins interrogés déclarent connaître la recommandation et prescrire moins de fluor, sans que l’on puisse attribuer cette baisse à la connaissance de la recommandation. Les pratiques ne sont pas conformes à la recommandation.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : PREVAC B-MG: dépistage et prévention de l'hépatite B parmi les migrants consultant les généralistes français
Mots-clés : hépatite,B,migrants,prévention
Co-Auteurs : A Simondon (1), A Di Pumpo (1), M Catrice (1), S Bouée (2), A Gervais (3), A Wajsbrot (2), J.P Aubert (1,2) 1 : Département de Médecine générale, Univ Paris Diderot, 16 Rue Henri Huchard 75018 Paris 2 : GERVIH, 59 Rue du Ruisseau 75018 Paris 3 : CHU Bichat-Claude Bernard, 46 rue Henri Huchard 75018 Paris
En 2004 22% des français étaient vaccinés contre le VHB, 7,3% avaient été en contact avec le virus et 0,65% en étaient porteurs, la moitié l’ignorant. Les taux correspondants au sein des populations migrantes sont beaucoup plus élevés (9% de porteurs du VHB). Une première étude (PREVAC B) a évalué la faisabilité de la prévention du VHB en médecine générale, mais ses investigateurs étaient issus de réseaux VIH, ce qui pouvait constituer un biais de recrutement Objectifs PREVAC B MG est une étude nationale évaluant la faisabilité par le MG d’un conseil préventif global vis à vis du VHB, adapté au statut sérologique des sujets, dans la population migrante d’origine subsaharienne et asiatique, grâce à un logiciel expert permettant l’interprétation sérologique et le suivi de la conduite préventive. Les prévalences des différents profils sérologiques étaient mesurés Résultats Du 06.07.2010 au 31.12.2010 (résultats partiels) : 40 généralistes randomisés ont inclus 566 patients migrants. 9% sont porteurs du VHB, 7,9% portent un anti HBc isolé, 49,2% sont protégés, 21,7% sont indemnes. La conduite préventive complète a pu être menée à son terme pour 64,7% des porteurs du virus, 86,7% des porteurs d’anti HBc isolé, 97,5% des protégés et la vaccination (accompagnée d’un conseil préventif) a été initiée chez 48,8% des indemnes. Conclusion Les prévalences élevées de contact et de portage du VHB dans ces populations sont confirmés. Une conduite préventive complète et adaptée au statut sérologique peut être menée par le généraliste pour 64,5% des sujets concernés.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Prévention : les médecins généralistes sont-ils de bons médecins pour leurs proches ?
Message-clé : Les médecins généralistes suivent majoritairement leur proche mais leur proximité affective et le cadre informel des consultations nuisent parfois à la prévention.
Auteur : Cédric RAT, Faculté de Médecine de Nantes - (cedric.rat@univ-nantes.fr)
Co-Auteurs : RAT C MADEC N CANEVET JP SENAND R
Contexte Le médecin généraliste a un rôle central dans la prévention. Pour ce qui est de la santé de ses proches, des travaux ont montré des difficultés de prise en charge. Qu'en est-il lorsqu’on s’intéresse à la prévention ? Nous avons tenté de décrire comment est assuré le suivi des proches du médecin généraliste. Méthode Enquête par questionnaires auprès de 100 conjoints de médecins généralistes de Loire Atlantique. Résultats 74% des conjoints déclarent leur conjoint-médecin comme médecin traitant et 61,5% des enfants sont suivis par leur parent. Les recommandations seraient mieux respectées que dans la population générale en ce qui concerne l'hygiène de vie, les vaccinations, le dépistage des cancers gynécologiques. Par contre 73% des proches disent ne pas consulter au cabinet et 28% n'auraient pas de dossier médical. Le dépistage de l'obésité, de l’hypertension artérielle, de la scoliose sont alors moins bien réalisés, ainsi que les certificats médicaux de non contre-indication au sport, souvent signés par le parent sans examen clinique préalable. Il est également plus difficile aux proches d'aborder des thèmes comme l'alcool, le tabac, la sexualité ou les troubles psychologiques avec leur médecin traitant. Ils s'adressent alors à d’autres professionnels de santé, spécialiste plutôt que généraliste. Conclusion Les médecins généralistes suivent majoritairement leur proche mais leur proximité affective et le cadre informel des consultations nuisent parfois à la prévention. Des travaux ultérieurs auraient vocation à éclaircir ce qui peut apparaitre comme un paradoxe : lorsqu'ils s’adressent à un professionnel de santé pour des motifs habituellement considérés comme relevant de la compétence « généraliste », les proches du médecin généraliste privilégient l'orientation vers un spécialiste, plutôt que de s'adresser à un généraliste extérieur au cercle familial.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Probiotiques et prébiotiques : bases théoriques, intérêts et utilisation en Médecine Générale
Mots-clés : probiotiques,médecine,générale,absence,de,recommandations
Co-Auteurs : Dr Aurélien MESENBURG Dr Gaétan GENTILE
Les probiotiques ont été découverts il y a un siècle. Du fait des progrès techniques et de leur caractère naturel, ils sont devenus « à la mode » pour la population et l’industrie pharmaceutique et alimentaire. Le but de l’étude est de déterminer l’intérêt des médecins généralistes exerçant à Toulon pour ce type de prescription. Il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive portant sur un échantillon de 85 médecins généralistes tirés au sort sur un total de 210 médecins généralistes exerçant dans la ville de Toulon. Le questionnaire adressé nous renseigne sur leurs caractéristiques individuelles, les modalités de leur prescription, leur opinion générale et les sources d’informations utilisées. L’analyse des données a été réalisée avec le logiciel SPSS version 17.0. Les indications utilisées sont par ordre de fréquence :le traitement du syndrome de l’intestin irritable (76%), de la diarrhée aigue (74%), la prévention d’une diarrhée consécutive à une antibiothérapie (72%), puis la stimulation de l’immunité (34%), le traitement de la colique du nourrisson (30%), le traitement de l’asthénie (10%), la prévention de l’eczéma atopique du nourrisson (6%), et le traitement associé d’Hélicobacter Pylori (2%). Les sources d’information retrouvées ont été : l’industrie pharmaceutique (58,5%), les revues médicales (53,7%), la FMC (23,5%) puis internet (8,6%) et autres (6%). Les indications les plus souvent utilisées correspondent à celles pour lesquelles le plus de preuves scientifiques existent. On remarque l’influence des laboratoires dans l’information utilisée. Beaucoup relèvent l’absence de recommandations officielles. Les probiotiques sont source d’intérêt pour les généralistes qui attendent cependant de nouvelles études. La création d’un guide de prescription par un organisme officiel indépendant ou d’un label de conformité faciliterait peut être leur utilisation.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Que pensent les parents de la prise en charge des traumatismes crâniens légers de leur enfant ?
Mots-clés : Traumatisme,crânien,léger,pédiatre,indice,de,satisfaction
Message-clé : adhésion des parents à un protocole de surveillance écrit et commenté
Auteur : Jean-Christophe Branchet-Allinieu, SOS Médecins - (jchbranchet@gmail.com)
Co-Auteurs : Jean-Christophe Branchet-Allinieu, Olivier Cecillon
Introduction : Les traumatismes crâniens légers de l'enfant (TCL) sont un motif de consultation fréquent. Nous avons évalué la satisfaction des parents à une prise en charge ambulatoire dans des réseaux de médecins libéraux (ML) et leur adhésion au protocole de suivi. Matériel et méthode : Etude prospective sur des enfants victimes d'un TCL selon les critères de la Société canadienne de pédiatrie), avec décision de surveillance initiale à domicile – âgés de 1 à 15 ans – consultant dans 2 réseaux distincts de ML. Critères d'exclusion : âge< 1 an, présence de signe de gravité, suspicion de maltraitance, décision d'hospitalisation d'emblée. Saisie d'une feuille d'inclusion standardisée. Remise (ou non) d'une feuille de surveillance à domicile commentée. Enquête téléphonique de satisfaction à la 48ième heure. Saisie du nombre d'hospitalisations et d'évènements survenus durant la période. Critère de jugement principal = indice de satisfaction des parents, critères secondaires = nombre d'hospitalisations ou évènements associés survenus dans les 48 heures. Résultats : 79 inclusions entre le 1/07/09 et le 31/10/09. 65% de garçons, âge moyen : 4 ans 9 mois. Feuille de surveillance remise = 86%. Devenir de l'enfant à la 48ième heure : Décès = 0; Hospitalisation secondaire = 0. Consultation (cs) médecin traitant = 7; cs pour avis spécialisé = 0. Enquête de satisfaction : impression générale = bonne à très bonne (b à tb)=95%; Délai de prise en charge :b à tb=79%; Clarté des explications :b à tb =95%. Remise d'une feuille de surveillance : impact significatif dans le nombre de critères spontanément cités. Conclusion : Pratique médicale adaptée à la problématique. Impact de la durée de cs et de la remise d'une feuille de surveillance sur l'adhésion des parents au protocole.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quelle est la représentation sociale du Médecin Généraliste en France ?
Mots-clés : Représentation,sociale,Médecin,généraliste,Analyse,factorielle
Message-clé : La représentation sociale du médecin généraliste en France n'est pas centrée sur les compétences professionnelles de ce dernier.
Auteur : Jean du Breuillac, Faculté de Médecine de Poitiers - (jeandevaugelade@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : J de Vaugelade du Breuillac
Quelle est la représentation sociale du Médecin Généraliste en France ? Contexte : Un nombre croissant de publications en médecine générale montre l’influence de la représentation sociale du médecin généraliste sur les comportements de santé des patients et des autres professionnels de la santé. Pourtant, les données publiées sur la représentation du médecin généraliste sont rares. Objectifs : Analyser la représentation sociale du généraliste en Poitou-Charentes et identifier les facteurs influençant cette représentation. Méthode : Le contenu de la représentation a été identifié par une série de douze entretiens non structurés, analysés par la méthode dite « inductive générale ». À partir des données ainsi recueillies, un questionnaire a été construit et soumis à un large échantillon issu de la population salariée du Poitou-Charentes. Une série d’analyses mathématiques spécifiques (analyse de similitude, analyse factorielle et régression) des données du questionnaire nous permettra de décrypter la structure de la représentation, ainsi que d’identifier les principales variables influençant la représentation que les patients ont des médecins généralistes. Résultats : Les premières données montrent l’importance de la politesse et de l’apparence du médecin dans la construction de l’espace social de la consultation. L’image du médecin est construite sur ses compétences professionnelles, mais aussi sur sa culture générale et sa vie familiale. Certains facteurs sont perçus comme des obstacles potentiels à l’efficacité de la relation médecin – patient, comme le problème de la gestion du temps ou la présence dans le cabinet des appareils technologiques qui sont perçus comme déshumanisant le temps de la consultation. Le reste de l’analyse des données est actuellement en cours.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quelle la perception du dépistage de l'hépatite C chez les médecins généralistes?
Mots-clés : depistage,représentations,hepatite,C
Message-clé : L'inclusion du dépistage ciblé au colloque singulier est vécue comme difficile, mal reconnue, mal connue par les médecins généralistes
Auteur : bertrand stalnikiewicz, CNGE - (bertrand@stalnikiewicz.nom.fr)
Co-Auteurs : Lailler Damien Stalnikiewicz Bertrand
Contexte: Les recommandations préconisent le dépistage de l’hépatite C chez les usagers de drogues injectables, et les patients ayant eu une transfusion sanguine, ou un geste à risque avant 1992. Les études réalisées sur ces populations à risque, montrent un dépistage insuffisant, alors qu’une prise en charge thérapeutique existe. Quelles sont les représentations des médecins généralistes de la pratique du dépistage de l’hépatite C ? Méthode : Une étude qualitative, herméneutique, avec recueil des données par focus groups, a été menée auprès de médecins généralistes après recrutement raisonné. L’analyse herméneutique, par théorisation ancrée croisée a été menée par les 2 investigateurs de l’étude. Résultats : Le dépistage était souvent confondu avec un diagnostic précoce. Le mode de contamination était souvent limité à l’usage de drogues injectables. Les freins cités étaient le trop grand nombre de recommandations, la difficulté à intégrer le dépistage au colloque singulier, la pratique du dépistage en dehors des soins primaires, par exemple dans les bilans préopératoires, le manque de reconnaissance des actions de santé publique. Le recours aux soins secondaires était vécu facile, et facilitant le dépistage. Une partie des médecins redoutait cependant de perdre leur patient de vue lors de ce recours. Le manque de temps et la priorité donnée aux soins curatifs limitaient le dépistage. La possibilité de prise en charge thérapeutique initiale était perçue comme favorisant le dépistage. Conclusions : La cœxistence d’actions de santé publique et du colloque singulier, tout comme du curatif et du préventif était perçue comme difficile. L’intégration d’actions de dépistage à la pratique libérale était difficile. La perception des patients n’était pas recherché dans cette étude et devrait faire l’objet d’un travail complémentaire.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quelles sont les représentations des personnes âgées vivant à domicile concernant les maisons de retraite ?
Mots-clés : peur,maison,de,retraite,sujet,âgé
Message-clé : L'idée de devoir partir en maison de retraite facteur de stress majeur de la PA
Auteur : gilles tanguy, DMG Clermont Ferrand - (drtanguygilles@orange.fr)
Co-Auteurs : M. Ferte,G.Tanguy
La population française vieillit. La question de la prise en charge des personnes âgées (PA) devient un enjeu sanitaire et social majeur. Mais il existe peu de données objectives concernant le vécu de cette situation par les intéressés. Quels sont les freins et les peurs des PA concernant un éventuel départ en maison de retraite mais aussi les facteurs qui pourraient les rassurer ? Enquête qualitative par entretiens semis dirigés auprès d’un échantillon de 15 sujets âgés de 70 ans à 93 ans vivant à domicile et non déments. Les patients ont été recrutés dans les patientéles de 6 médecins généralistes de Haute-Loire et d’une maison de repos. 7 femmes et 8 hommes ont été interrogés au sein d’un panel de population le plus diversifié possible (vivant en couple, seul, en ville ou à la campagne, de niveau socio-économiques différent). Les entretiens se sont déroulés au domicile des sujets de mars à novembre 2010. Ils étaient enregistrés après consentement oral. Les échanges au cours des entretiens étaient libres et non restreints dans le temps, puis intégralement retranscrits afin de procéder à l’analyse thématique. Résultats : Les PA reconnaissent l’utilité des maisons de retraite, mais souhaitent vivre le plus longtemps possible autonome à domicile. Leurs principales craintes sont : la souffrance et la mort, le fait de vivre en collectivité entouré de malades, la difficile adaptation, à un nouveau mode de vie, la qualité des soins et des locaux d’accueil, ainsi que le l’importante charge financière que cela représente pour eux et leur descendance.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Recensement auprès des structures francophones de Médecine Générale des outils d’aide à la décision développées par celles-ci
Mots-clés : outils,aide,à,la,décision,Francophonie
Message-clé : Ces outils ont pour principal objectif d’aider le médecin dans sa prise de décision sans pour autant avoir vocation à le remplacer.
Co-Auteurs : S. CORPEL
Contexte : Les outils d’aide à la décision font partie de la pratique présente et future du médecin généraliste. Ils améliorent le confort d’exercice et participent à l’augmentation de la qualité et de la sécurité des soins. Lors du congrès de médecine générale de Nice en juin 2010, une enquête réalisée auprès des structures françaises organisatrices du Congrès avait permis de recenser 32 outils d’aide à la décision. Objectif : Recenser les outils d’aide à la décision développés par les structures francophones de médecine générale en complément des outils inventoriés en 2010. Méthodes et moyens : Réalisation d’un questionnaire informatique adressé aux différentes structures francophones participant au congrès de Nice 2011, portant sur la catégorisation de l’outil (recherche, publication-documentation, aide au diagnostic, décision partagée), les objectifs de l’outil, ses points faibles et forts, le mode d’emploi, la méthode d’élaboration de l’outil, le nombre d’utilisateurs, la validation ou l’évaluation par une autorité compétente, son coût pour l’utilisateur, sa date de création. Résultats : Chaque outil fera l’objet d’une fiche technique. Une synthèse de la totalité de ces fiches sera présentée au cours du congrès. Un recueil sera ensuite mis en ligne et disponible à l’ensemble des médecins francophones. Conclusion : La pratique de la médecine générale évolue très rapidement, souvent bien plus vite que la connaissance des médecins. La facilitation du travail de chacun se fait grâce à l’utilisation de ces outils qui ont pour principal objectif d’aider le médecin dans sa prise de décision sans pour autant avoir vocation à le remplacer.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Rempl'image : le remplacement en Médecine Générale vu par les remplaçants et les généralistes installés
Mots-clés : médecine,générale,système,de,soins,remplacement
Message-clé : Le remplaçant est perçu comme jouant un rôle important dans le système de soins
Co-Auteurs : Laporte C, Sellier-Petitprez A, Schuers M, Charissou A.
La pénurie démographique actuelle encourage à mieux connaître le rôle des 10000 généralistes remplaçants dans le système de soins. Objectifs L’objectif principal est de connaître l’opinion des généralistes remplaçants et installés sur la place du remplacement dans le système de soins. L’objectif secondaire est d’identifier les avantages et inconvénients du statut actuel du remplacement, tels qu’ils sont perçus par les professionnels, et les éventuelles améliorations à y apporter. Méthode Étude quantitative descriptive par questionnaire électronique envoyés aux adhérents de la structure syndicale nationale ReAGJIR, et à tous leurs contacts, de Février à Mai 2010. Résultats 739 généralistes ou futurs généralistes (58% de remplaçants, 32% d’installés, 6% d’internes et 3% de collaborateurs) ont répondu. 53% des répondants étaient adhérents à ReAGJIR. 90,9% des répondants considèrent que les remplaçants jouent un rôle important dans le système de soins : repos des installés, continuité des soins, regard nouveau sur le patient. Les avantages du statut actuel les plus cités sont : la liberté d’organisation du temps et du lieu de travail, une comptabilité et gestion administrative simplifiées, l’organisation plus facile de sa vie privée, le faible risque de plainte, la découverte de plusieurs modes d’exercice. Les inconvénients étaient : l’accès restreint aux formations indemnisées, l’impossibilité d’évaluer sa pratique, l’absence de représentation au sein des instances, l’inexistence d’une prévoyance obligatoire, l’instabilité des revenus, et l’impossibilité d’exercer en son nom propre. Les principales propositions avancées par les répondants pour améliorer ce statut ont été : exercer en son nom propre, bénéficier d’une prévoyance plus adaptée, être représentés dans les instances. Conclusion L’activité de remplacement parait indispensable dans l’organisation actuelle des soins primaires. Bien que plébiscité par les jeunes médecins, c’est un temps professionnel qui pourrait être amélioré.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Revue de morbi-mortalité en Médecine Générale: l'initiative lyonnaise des Conférences Paul Savy
Mots-clés : Revue,de,morbi-mortalité,Médecine,Générale,sécurité,des,soins
Message-clé : Les RMM en Médecine Générale sont peu répandues; elles pourraient être promues par les organismes de FMC
Auteur : Marc CHANELIERE, Conférence Paul Savy - CLGE - (chaneliere.marc@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : M CHANELIERE, C COMTE
En ambulatoire les patients peuvent être victimes d'événements indésirables (EI), sources potentielles de complications. L'analyse collective - pratiquée lors de revues de morbi-mortalité (RMM) - concoure à sécuriser les soins, pourtant ces situations restent souvent inexploitées. Un groupe d'analyse d'EI en Médecine Générale a été constitué en 2009 aux Conférences Paul Savy (CPS). L'objectif principal était d'évaluer une RMM ambulatoire. Les objectifs secondaires étaient de constituer un corpus de cas et proposer quelques mesures correctives. Nous avons rédigé une Charte, définissant des bases éthiques et terminologiques, la fréquence des séances, la méthodologie et les outils employés, et le rôle des protagonistes. Nous avons ensuite constitué un groupe de 12 généralistes volontaires. Chaque séance a fait l'objet d'un compte-rendu. A l'issue d'une année, nous avons soumis aux participants un questionnaire de satisfaction. En 2010, 12 médecins ont participé, analysant 20 cas au cours de 3 séances. Les EI intéressent fréquemment les femmes (13 vs 6 hommes) ; l'âge moyen du patient est 48,4ans (médiane 46,3ans). Les situations diverses révèlent des EI variés (erreurs diagnostiques, thérapeutiques, effets adverses...) A l'issue, tous les participants plébiscitent l'initiative, la méthodologie et les outils spécifiques utilisés. La Charte constitue la clef de voûte. Son contenu suit les recommandations (HAS). Le caractère non stigmatisant des analyses permet aux médecins d’aborder leur ressenti sans culpabiliser. Les analyses révèlent des causes redondantes, pouvant faire l'objet de corrections. Il apparaît que ces initiatives peu répandues, devraient être promues par les organismes de FMC. Le groupe constitué est pérenne, et sera ouvert en 2011 à d'autres soignants en ambulatoire.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : The FPDM (Family Practice Depression and Multimorbidity) Study: revue systématique de la littérature pour trouver les critères de définition de la multimorbidité
Message-clé : trouver les criteres de définition de la multimorbidité dans la littérature
Auteur : jean yves le reste, dumg brest - (lerestejy@aliceadsl.fr)
Co-Auteurs : Le Reste JY, Nabbe P, Manceau B, Chiron B, Munoz MA, Claveria A, Fonsecca C, Argyradiou S, Lygidakis C, Czachowsky S, Mueller C, Hummers Pradier E, Van Marwijk H, Van Royen P
Contexte : l'étude FPDM (Family Practice Depression and Multimorbidity) est une étude européenne qui veut savoir si la dépression des sujets présentant une multimorbidité peut être améliorée en soins primaires. Cependant la multimorbidité est un concept nouveau proche de la co-morbidité additionné de la vision globale. Ce concept est intimement lié aux compétences génériques du médecin généraliste tel que décrit par la WONCA. Il pourrait aider au dépistage des patients fragiles avant leur décompensation. Cependant, comme souvent avec les concepts nouveaux, sa définition et son opérabilité restent floues. Question de recherche : quels sont les critères de définition de la multimorbidité dans la littérature? Méthode : revue systématique qualitative de la littérature réalisé avec dix équipes nationales de l’EGPRN (European general practitioner research network) ; bases de données sondées : pubmed, embase et Cochrane ; mot clef recherché : multimorbidité ; critères d’inclusion : présence du mot clé multimorbidité dans la question de recherche et présence de critères de définition du concept de multimorbidité dans l’article. Les articles sont répartis entre les équipes nationales. Chaque équipe de deux chercheurs différents fait un codage ouvert phénoménologique des critères de multimorbidité. Un codage axial est ensuite réalisé par les deux chercheurs. Résultats : des résultats préliminaires seront disponibles en juin 2011. Conclusion : cette revue systématique doit permettre de trouver et de classer par thèmes les critères de définition de la multimorbidité dans la littérature. Ces critères seront ensuite utilisés dans l’étude FPDM pour les comparer aux résultats des études qualitatives d’exploration de la multimorbidité chez les généralistes européens.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Un tableau de bord prévention améliore la tenue des dossiers informatisés
Mots-clés : Prévention,Tableau,de,bord,Etude,avant,-après
Message-clé : Le TBS a amélioré significativement la documentation des pratiques de prévention. Pour améliorer la prévention elle-même le TBS doit probablement être combiné à d’autres actions.
Auteur : Hector Falcoff, DMG Paris Descartes et SFTG - (hector.falcoff@sfr.fr)
Co-Auteurs : A Archevêque, H Falcoff
Contexte. Les dossiers médicaux sont insuffisamment renseignés, limitant la possibilité d’évaluer et améliorer les pratiques. Objectif. Nous avons évalué l’impact d’une interface de type « tableau de bord » (TBS) sur la tenue des dossiers informatiques pour divers aspects de la prévention. Méthode. Etude avant-après dans un cabinet de 8 généralistes. Population : 2 échantillons indépendants de 400 patients âgés de 52 à 74 ans, tirés au sort parmi ceux ayant consulté entre le 1/3 et le 1/6/2009 (1er échantillon), entre le 1/3 et le 1/6/2010 (deuxième échantillon). Installation du TBS dans les dossiers informatisés le 1/11 2009. Données recueillies sur les dossiers informatiques (sauvegardes du 1/11 2009 et du 1/11/2010) et sur la base de l’organisme départemental gestionnaire du dépistage. Indicateurs mesurés : dépistage à jour des cancers colorectal (CCR), mammaire et du col ; dossiers à jour parmi les patients à jour pour les 3 cancers, dossiers à jour pour l’antécédent familial de CCR, les risques tabac et alcool. Résultats La proportion de patients à jour pour les dépistages n’a pas changé entre 2009 et 2010. La proportion de dossiers bien renseignés a été respectivement en 2009 et 2010 : CCR 60,2% et 78,4% (p=0,015), mammographie 66,6% et 83% (p=0,009), frottis 35,9% et 43,4% (p=0,26), antécédent familial de CCR 33,5% et 44,6% (p=0,001), alcool 15,7% et 37% (p<0,001), tabac 46,0% et 60,8% (p<0,001). Discussion Le TBS a amélioré significativement la documentation des pratiques de prévention. Pour améliorer la prévention elle-même le TBS doit probablement être combiné à d’autres actions.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Une solution nouvelle d'accès rapide à l'information dans le dossier médical au cabinet : L3IM* (langage iconique et interfaces interactives en médecine)
Mots-clés : langage,iconique,communication,non,verbale,dossier,médical,informatisé
Message-clé : le langage iconique dans le dossier médical permet un accès rapide à des informations médicales structurées en situation clinique.
Auteur : madeleine FAVRE, SFTG - (madeleinefavre@noos.fr)
Co-Auteurs : Madeleine Favre*, Jean.Baptiste Lamy**, Saliha Hamek***, Alain Venot**,Hector Falcoff* *SFTG **LIM&BIO (Laboratoire d'Informatique Médicale et Bioinformatique), UFR SMBH, Université Paris 13, Bobigny, France ***Univ Lille Nord de France; INSERM CIC-IT-Evalab, Lille; CHU Lille; UDSL EA 2694; F-59000 Lille, France
Introduction Les informations médicales que le médecin doit prendre en compte en consultation sont de plus en plus volumineuses. Il apparait important de développer des approches novatrices pour accéder rapidement au contenu d’un dossier médical. Un langage iconique de Visualisation de Connaissances Médicales dénommé (VCM) permet de représenter des concepts médicaux comme des maladies, des médicaments, etc. Il est fondé sur la combinatoire de primitives graphiques (couleur, forme, modificateurs de forme, pictogramme …). Un bonhomme anatomique, "Monsieur VCM", permet de visualiser la somme des connaissances sur le patient, tout en faisant ressortir les domaines pour lesquels aucune information n'est disponible. Méthode Après une formation au langage VCM, des séances d’observation des pratiques et deux focus groups ont réunis des généralistes autour de deux vrais dossiers évoluant sur plusieurs années. Ce travail a permis de faire émerger les besoins en informations des médecins généralistes lors de la consultation du dossier et l’identification des fonctionnalités novatrices grâce à l’utilisation du langage VCM. Résultat Le médecin a besoin de situer ou de resituer l’évolution de la prise en charge de son patient afin de programmer et d’ordonnancer les actions à venir. Pour ce faire, il va utiliser toutes les informations du dossier. Or, même si ces informations sont classées selon des thématiques usuelles (problème, biologie, etc.), elles sont rarement structurées (codées). Analyse Plusieurs fonctionnalités graphiques sont proposées : synthèse résumant les antécédents, problèmes en cours, facteurs de risque et traitements en cours, spécialités médicales associées aux comptes-rendus et lettres, type de consultations et séjours hospitaliers. Discussion Cette approche permet de fournir des réponses au problème récurrent et non résolu d’accès rapide à des informations médicales structurées en situation clinique.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Une approche compréhensive des décisions de prescription d’arrêts de travail par les médecins généralistes français
Message-clé : la prescription d'arrêt de travail explore différentes dimensions: clinique, sicioprofessionnel et normes sociales
Co-Auteurs : vincent renard, jacques cittée, michel médioni, julien lebreton, claude attali
Objectifs : Identifier les facteurs cliniques et non cliniques (notamment représentations et valeurs socioprofessionnelles) qui influencent les médecins généralistes lors de leurs prescriptions des arrêts de travail. Méthode : Deux séries d’entretiens de groupe mobilisant 48 médecins généralistes ont été menées et étaient structurées par deux approches méthodologiques pour le recueil des données : 1°) Une approche visant à favoriser la rationalisation des représentations et des attitudes des médecins. 2°) Une approche visant à favoriser leur expression moins rationalisée. La première vise à identifier les aspects cliniques de la prescription (critères médicaux et composantes sociales ou professionnelles), la seconde vise à mettre en évidence les représentations et les valeurs socioprofessionnelles non forcément clairement rationalisées : regard porté sur le patient et sa demande, posture professionnelle dans la configuration relationnelle avec le patient, l’employeur et la caisse d’assurance maladie. Résultats : Les premiers résultats indiquent le poids respectifs des facteurs cliniques et non cliniques. Sur le plan clinique les caractéristiques de la pathologie, du patient et de son poste de travail influent la décision qui toutefois apparaît souvent comme contingente, car liée à la singularité de la situation, combinatoire de ces différents facteurs. Sur le plan « non clinique », les postures professionnelles face au patient, sa demande et les autres acteurs impliqués semblent jouer un rôle important mais plurivoque. Conclusion : Ce travail explore un champ peu connu sur le plan qualitatif en France. Ses résultats devraient contribuer à éclairer la réflexion sur la problématique médico-sociale des arrêts de travail.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : Délivrance de la contraception d'urgence aux mineures : encore beaucoup de progrès à faire !
Mots-clés : soins,primaires,contraception,d'urgence,éducation,à,la,santé
Message-clé : Malgré de nombreuses difficultés, des solutions concrêtes et simples existent.
Auteur : MARJORIE GANEM, DERMG NICE - (marjorieganem@hotmail.com)
Co-Auteurs : M. GANEM, C. MOLIMARD, P. HOFLIGER, P. TOUBOUL, R. COLLOMP
Objectifs : Comprendre quelles sont les difficultés rencontrées par les pharmaciens niçois à respecter le décret 2002_39, relatif à la délivrance du lévonorgestrel dit contraception d’urgence (CU) aux mineures. Soit, une délivrance sans ordonnance, gratuite, anonyme, accompagnée d’un entretien avec remise de documentations appropriées. Secondairement, proposer des solutions pour améliorer la prévention des grossesses non désirées et des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) auprès des mineures. Méthode : Après une enquête quantitative auprès de 50 pharmacies (réévaluant certains critères issus d’une étude quantitative de 2007) , nous avons réalisés 11 entretiens semi-directifs auprès de pharmaciens niçois. Ces entretiens ont été analysés qualitativement à l'aide du logiciel NVivo 8. Résultats : Les pharmaciens rencontrent quatre types principaux de difficultés: la tenue de l’entretien pharmaceutique (manque considérable de réceptivité des jeunes femmes), le manque d’information sur le décret, des préoccupations importantes concernant la déclaration de minorité et l’accès libre. Enfin, un manque de documentations spécifiques sur les sujets devant être abordés au cours de l’entretien (contraception régulière et d’urgence, sexualité, IST). Conclusion : Pour améliorer la mission de prévention primaire devant s’associer à la remise de la CU, on pourrait envisager de : promouvoir l’éducation à la sexualité et les moyens de contraception régulière après des mineures. Auprès des pharmaciens, améliorer la connaissance et la diffusion des documentations existantes et encourager la formation pharmaceutique continue sur le thème de la CU. En perspective majeure, outre l’évolution nécessaire des officines et du rôle des pharmaciens, la coopération entre professionnels de santé semble être incontournable.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : La consultation postnatale, rôle du médecin généraliste
Mots-clés : evaluation,consultation,grossesse,gynécologie
Message-clé : Cette consultation recommandée par toutes les autorités de santé en France et dans le Monde, est-elle réalisée par les médecins généralistes ?
Co-Auteurs : Dr Allaki Marion These dirigée par le Dr Husson Monique
Introduction : La consultation post-natale se réalise 6 à 8 semaines après l’accouchement. Elle permet de faire le point sur le déroulement de la grossesse ; de dépister, traiter, prévenir les complications du postpartum chez la mère, l’enfant, le couple et la fratrie. Elle aboutit à la prescription d’une contraception et de la rééducation abdomino-périnéale. Le généraliste semble bien placé pour la réaliser puisqu’il est le médecin de famille. But de l’étude : Evaluation des pratiques des médecins généralistes concernant cette consultation. Matériels et Méthodes : Enquête auprès de 135 médecins généralistes de Marseille et Draguignan, à l’aide d’un questionnaire de 25 items. Résultats : Le taux de réponse était de 65,2%. 43,2% des médecins réalisaient le suivi gynécologique de leurs patientes, 41% suivaient des grossesses, 87% suivaient des nourrissons. 76,1% connaissaient l’existence de cette consultation du postnatale, 53,4% la réalisaient régulièrement. L’ensemble des thèmes recommandés étaient abordés. 90,9% des médecins prescrivaient la rééducation périnéale, 83% prescrivaient une contraception. Le plus souvent les médecins réalisaient naturellement cette consultation, sans l’identifier formellement comme telle. Les médecins qui avaient suivi des formations en gynécologie étaient plus performants dans le choix de la contraception, l’indication de la rééducation périnéale et le suivi gynécologique des patientes. Conclusion : Toutes les recommandations s’accordent sur l’importance de cette consultation post-natale, négligée par les patientes et les médecins. Le médecin généraliste paraît être le mieux placé pour la réaliser, notamment dans les régions à faible démographie médicale. La promotion des formations complémentaires en gynécologie dans ces régions, l’intégration de cette consultation dans le forfait maternité ou la majoration de sa tarification pourraient à l’avenir, favoriser sa réalisation.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : La position des futurs pères vis-à-vis du dépistage des groupes à risque de trisomie 21
Mots-clés : Pères,Dépistage,antenatal,Trisomie,21
Co-Auteurs : C Teillon Y Zerbib M Flori
Contexte : Le dépistage de groupe à risque de trisomie 21 pendant la grossesse, est proposé et pratiqué depuis 1997. La patiente doit signer un consentement éclairé pour réaliser ce dépistage. L’avis du conjoint peut être demandé, mais ne repose sur aucune obligation. Objectifs : explorer le ressenti des futurs pères sur ce dépistage, leur participation à la décision. Evaluer les informations et les connaissances sur la trisomie 21 et le dépistage dont ils disposent. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés de conjoints de femmes enceintes à qui le test de dépistage a été proposé. Résultats : 12 à 15 entretiens seront réalisés. La première analyse des entretiens montre que les connaissances des pères à propos de la trisomie 21 et de son dépistage, sont faibles ou erronées. La plupart des pères ne participent pas à la consultation et ne reçoivent pas l’information médicale. Ce dépistage peut être à l’origine de discussion dans le couple. Parfois le conjoint n’est tenu au courant qu’à l’issue des résultats. Certains futurs pères souhaitent recevoir une meilleure information et être partie prenante de la décision. Un paradoxe est retrouvé entre le désir de ne pas garder un enfant trisomique, et l’expression du droit à la vie pour les enfants trisomiques. Conclusion : les résultats définitifs, ainsi que la discussion et les conclusions de notre étude seront présentés au congrès de Nice.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : Le ressenti des médecins généralistes à propos de la proposition du dépistage des groupes à risque de trisomie 21 pendant la grossesse
Mots-clés : Trisomie,21,Dépistage,prénatal,Ethique
Message-clé : Les médecins généralistes expriment leur malaise et leur difficulté vis-à-vis de ce test tant au niveau information du patient qu’au niveau éthique.
Co-Auteurs : A.D d'USSEL M. FLORI
Contexte : Le dépistage de groupe à risque de trisomie 21 pendant la grossesse, est pratiqué depuis 1997. L’arrêté du 23 juin 2009 prévoit 3 possibilités de dépistage avec dosage des marqueurs sériques maternels au 1er ou au 2ème trimestre de la grossesse. Le test de dépistage du 2ème trimestre, est un test sensible (79%) mais la valeur prédictive positive est très faible (1%). La valeur diagnostique du test de dépistage du 1er trimestre est améliorée, mais la question éthique demeure. Objectif : Analyser le ressenti des médecins généralistes prescripteurs du test de dépistage des groupes à risque de trisomie 21 pendant la grossesse. Évaluer les difficultés et les problèmes éthiques éventuellement rencontrés. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés de médecins généralistes faisant du suivi de grossesse. Résultats : 15 entretiens ont été réalisés. L’analyse des résultats montrent la difficulté des médecins de donner une explication claire notamment à propos de la notion de « groupe à risque ». Une partie des médecins pense que les couples ne sont pas autonomes dans leur décision de faire le test. Ce test pose des questions éthiques et certains des médecins parlent même d’eugénisme à propos de ce dépistage. Conclusion : Les médecins généralistes expriment leur malaise et leur difficulté vis-à-vis de ce test tant au niveau information du patient qu’au niveau éthique. L’élaboration d’une consultation spécifique dédiée à cette prescription avec des outils validés, pourrait être une solution possible. Cela sera évalué dans des travaux ultérieurs.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : Le suivi de grossesse par le médecin généaliste
Message-clé : les femmes sont satisfaites du suivi de grossesse par leur médecin généraliste
Auteur : habibe yildiz, raoul - (yhabibe@yahoo.fr)
Co-Auteurs : habibe yildiz et cedric berbé
Avec le développement technique et scientifique de l’obstétrique, le suivi des femmes enceintes a progressivement évolué vers une médicalisation encadrée et confiée au spécialiste. Cependant, depuis quelques années, le suivi des grossesses non compliquées réintègre lentement le terrain de la médecine générale pour de multiples raisons : pénurie relative d’obstétriciens et de gynécologues, redéfinition des rôles et missions des soins primaires dans un système de santé cohérent et organisé, volonté de démédicalisation et de déspécialisation des problèmes de santé courants. L’auteur a voulu étudier le vécu et le ressenti des femmes ayant confié le suivi de leur grossesse à leur médecin généraliste. Une enquête qualitative par entretiens auprès de 13 femmes enceintes a été effectuée. Cette étude démontre que les femmes sont satisfaites d’un tel suivi. Satisfaction corrélée à la disponibilité du médecin généraliste, à la relation de confiance, au dialogue privilégié et plus humain qu’elles entretiennent avec leur médecin traitant. Devant les problèmes notamment de démographie médicale, le suivi de la grossesse par le médecin généraliste pourrait prendre une part importante dans les années à venir. Cette étude montre que les femmes n’ont pas à craindre cette évolution, bien au contraire.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : Prévention des grossesses non désirées
Message-clé : Le MG doit informer les jeunes patients sur la conduite à tenir en cas de rupture du préservatif ou d'oubli de pilule, sans distinction de sexe.
Auteur : Philippe Zerr, IFED mg - (philippezerr@aol.com)
Co-Auteurs : Ph Zerr
Objectifs. 40 % des grossesses non désirées sont sous pilule ou préservatif. 50 % des grossesses non prévues sont interrompues par une IVG soit 200 000 avortements en France chaque année. Un travail de thèse a permis de faire un état des lieux de jeunes patients en matière de contraception et de situations à risque de grossesse non désirée. L’hypothèse était un manque de connaissance des jeunes en matière de contraception et de conduite à tenir en cas de rapport non protégé, de rupture du préservatif ou d’oubli de pilule, associée à un manque d’information des médecins généralistes concernant ces questions. Méthodes : enquête prospective avec des questionnaires patients adressés à 300 médecins généralistes exerçant à Paris. Chaque médecin devait répondre à un questionnaire de pratiques puis inclure les deux prochains garçons et les deux prochaines filles âgés de 15 à 25 ans se présentant au cabinet médical et n’ayant pas de désir d’enfant au moment de l’enquête. Résultats. 10,7% de réponses ont permis d’étudier les questionnaires de 32 médecins généralistes et de 128 patients. L’analyse a révélé un manque de connaissances des jeunes en matière de contraception avec une ignorance plus marquée encore chez les garçons. En cas d’oubli de pilule contraceptive, si le délai de rattrapage est dépassé, 36% des garçons ont déclaré ne rien faire ou ne pas savoir quoi faire et seul 11% des filles ont pensé à utiliser la contraception d’urgence orale. 23% des garçons ne font rien en cas de rupture de préservatif. Les médecins généralistes ont également montré de nombreuses lacunes. Conclusion. Il faut informer les jeunes précocement, sans distinction de sexe, avec une information simplifiée et répétée par le médecin généraliste.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : Prise en charge des complications maternelles de l’allaitement par les médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais en 2009
Mots-clés : allaitement,complication,femme
Auteur : Julien PELZER, Faculté Libre de Médecine de Lille - (dr.julien.pelzer@gmail.com)
Co-Auteurs : Dr Laurie VUYLSTECKER Dr Julien PELZER Dr Judith OLLIVON Dr Philippe WARTEL
Prise en charge des complications maternelles de l’allaitement par les médecins généralistes du Nord-Pas-De-Calais en 2009 Contexte : Les complications de l’allaitement maternel sont souvent à l’origine de son arrêt précoce malgré les recommandations des Instances de Santé. Les praticiens de la région Nord-Pas-de-Calais, qui a l’un des taux d’allaitement les plus faible, sont-ils réellement formés à les prendre en charge ? Ont-ils une pratique adaptée aux besoins des mamans, en adéquation avec les connaissances scientifiques actuelles ? Méthode : Enquête téléphonique observationnelle transversale sur la prise en charge des complications et incidents maternels de l’allaitement auprès de 300 médecins généralistes tirés au sort. Evaluation des pratiques par rapport aux recommandations et l’analyse de la littérature nationale et internationale. Résultats : 263 généralistes ont répondus (87.6%). Les recommandations étaient suivies dans 60% des cas pour l’engorgement, 11% pour les crevasses, 39,2% pour les mastites, 5,3% pour la recherche étiologique d’une algie précise du mamelon, 6,1% pour l’insuffisance de lait, 48,3% pour le conseil donné en cas de prothèses mammaires. 23,2% des médecins observaient les tétées en cas d’allaitement difficile. 51,7% mettent au moins une fois l’allaitement en danger. En analyse multivariée, le risque de mettre en danger l’allaitement semblait diminué par le fait de se sentir concerné par le sujet (OR=0.19), d’être une femme (OR=0.53) et d’observer les tétées en cas d’allaitement difficile (OR=0.56). Conclusion : Le suivi des recommandations est insuffisant. Les antibiotiques sont trop prescrits et l’empreinte culturelle de la région est très présente. Des efforts de formation et d’éducation sont indispensables pour diminuer le nombre de sevrages précoces.
Présentation : Communication orale
Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : Professionnels et prévention dans le post-partum
Message-clé : promouvoir l'application des missions de prévention dans le post-partum
Co-Auteurs : Noémie BECKER, Léon BOUBLI, Jean Christophe DUBUS, Emmanuelle BOSDURE, Sébastien ADNOT
Objectifs : Repérer les différents professionnels de santé intervenant dans le post-partum tardif, dans le soin comme dans la prévention. Méthode : Etude prospective menée du 11/04/2010 au 31/08/2010 auprès des accouchées, à la maternité de Martigues. Au cours d’un entretien téléphonique il a été noté pour chaque complication rencontrée, le recours ou non à un professionnel de santé, la nature de ce soignant et le délai de consultation. Trois missions de prévention ont également été étudiées ; poursuite de l’allaitement, prise d’un contraceptif et immunisation maternelle contre la coqueluche. Résultats : 141 femmes ont été incluses. Les sages-femmes (SF), puéricultrices et pédiatres intervenaient entre 1 et 3 semaines après l’accouchement dans la mise en place de l’allaitement, le baby-blues. Les médecins généralistes (MG) étaient consultés entre 2 et 9 semaines pour des complications anales, urinaires, allaitement, asthénie, dépression. Les gynécologues évaluaient périnée, sexualité, lochies, retour de couche, contraception, de manière quasi exclusive, dans un cadre programmé autour de la 7e semaine. SF et kinésithérapeutes intervenaient entre 8 et 16 semaines pour la rééducation périnéale. L’allaitement était interrompu avant la fin du premier mois pour 33% des femmes, alors que SF, MG, puéricultrices, pédiatres étaient consultés pour ce motif dans 61% des cas. 18,5% des mères étaient immunisées contre la coqueluche. Une information orale sur la coqueluche permettait d’augmenter la couverture vaccinale à 35%. Conclusion : Les professionnels de la périnatalité se partagent de façon séquentielle les consultations dans le post-partum. L’avènement des réseaux de périnatalité hôpital/ville devrait conduire à une meilleure prise en charge des mères et à un investissement plus fort des acteurs de soin dans les missions de prévention.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Caractéristiques sociodémographiques et vulnérabilité sociale des patients consultant en centres de santé en France en 2009 : résultats de l’étude EPIDAURE-CDS (1)
Mots-clés : Précarité,Centres,de,santé
Message-clé : L’étude EPIDAURE-CDS a pour but d’étudier les spécificités des centres de santé (CDS) par différentes approches analytiques.
Auteur : Frédéric Villebrun, Fédération Nationale des Centres de Santé - (frederic.villebrun@gmail.com)
Co-Auteurs : A Afrite, Y Bourgueil, A Brémaud, I Haller, D Hermann, R Lopez, A Michault, J Mousquès, A Pierre, F Villebrun
L’étude EPIDAURE-CDS a pour but d’étudier les spécificités des centres de santé (CDS) par différentes approches analytiques décrivant : - leur implantation géographique et la zone d’attraction; - les modalités d’organisation de ces structures; - les caractéristiques sociodémographiques et de vulnérabilité sociale des patients recourant aux CDS ; - la consommation de soins des patientèles. L’objectif de l’enquête est d’estimer la vulnérabilité sociale des consultants par le score EPICES - Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé en Centres d’Examens de Santé (CES), et un ensemble de variables complémentaires (âge, sexe, CSP, ressources, situation par rapport à l’emploi, état de santé déclaré, couverture complémentaire). L’enquête s’est appuyée sur l’administration dans 21 CDS de 23 596 questionnaires correspondant aux consultations en médecine générale (MG) ou en omnipratique dentaire de 14 857 patients âgés de 18 ans et plus, entre mars et juin 2009. La population des CDS étudiés (données pondérées selon le taux de recours) est comparée à la population générale (source ESPS 2008). La patientèle des CDS est constituée de sujets ayant un niveau d’éducation moins élevé qu’en population générale, un taux d’inactivité professionnelle déclarée plus important (30% vs 7% en population générale), d’individus bénéficiant moins fréquemment d’une Assurance-maladie complémentaire (79% vs 94%), et plus souvent de la CMUC (16% vs 4%). Ces patients sont entre 40% (dentaire) et 46% (MG) à déclarer un état de santé moyen à mauvais (vs 28%) et entre 62 et 64% avec un score EPICES supérieur ou égal à 30,7 (vs 35%). La patientèle des CDS étudiés présente une plus forte vulnérabilité sociale associée à des marqueurs d’un plus faible niveau socio-économique et état de santé déclaré, comparés à la population générale de référence.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Comment juger de la capacité à la conduite automobile de la personne âgée ? Première étape de validation d’un test d’attention complexe utilisable en Médecine Générale
Message-clé : Un test informatique pragmatique, explorant plusieurs dimensions de capacités attentionnelles et de fonctions exécutives est susceptible d’aider le médecin traitant dans l’évaluation des capacités de conduite des personnes âgées
Auteur : Paolo DI PATRIZIO, CNGE/Université Henri Poincare NANCY - (paolo.di-patrizio@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : P.DI PATRIZIO, S. DURIEUX, B. CHEMIN, F. RAPHAEL, H. VESPIGNANI, J.M. BOIVIN
Justificatif : Les personnes âgées (PA) représentent une part croissante des usagers de la route. Le vieillissement physiologique est lié à un sur-risque de gravité accidentogène. Si les PA non démentes parviennent à compenser leurs déficits par des stratégies d'adaptation, le vieillissement pathologique pose plus de problèmes. Le médecin généraliste ne dispose d’aucun outil simple applicable en soins primaires pour suspecter un sur-risque d’accident chez les PA. La validation d’un outil pragmatique de dépistage permettrait de résoudre ce problème. Objectif : Principal : Montrer qu’il existe une corrélation entre l'âge et le temps global de passation d’un test d’attention complexe sur support informatique. Secondaire : Observer s’il existe une corrélation entre le temps de réaction au test et le nombre d’accidents déclarés. Méthode : Un test informatique comportant cinq vidéos représentant autant de situations de conduite a été proposé à un échantillonnage de 131 personnes âgées de 20 à 87 ans. Le temps de réaction avant freinage a été mesuré lors de chacune des séquences. Résultats : Il existe une corrélation entre l’âge et le temps moyen de réaction (r : 0.653) avec des temps de réaction nettement supérieurs à partir de 74 ans. Etant donné le faible échantillonnage, nous n’avons pas pu montrer de corrélation entre le temps de réaction et le nombre d’accidents. Conclusion : Ce test, explorant plusieurs dimensions de capacités attentionnelles et de fonctions exécutives, est très sensible à l’âge physiologique. Un second temps consisterait à établir des corrélations entre le temps de réaction au test et des déficits similaires à ceux qui sont observés chez les PA, chez des sujets de tout âge. Enfin, une corrélation devrait être observée entre le temps de réaction et le nombre d’accidents.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Comparaison d'un score d'intuition clinique et du score EPICES: pour repérer les patients à risque d'inégalités sociales de santé en Médecine Générale
Mots-clés : inégalités,sociale,de,santé,score,epices,score,d'intuition,clinique
Co-Auteurs : Bénédicte Girard, Pierre-André Bonnet, Dominique Lagabrielle, Catherine Sass, Jean-Pierre Lafont
PROBLEMATIQUE : Les inégalités sociales de santé (ISS) se définissent comme le gradient de morbi-mortalité selon la catégorie socioprofessionnelle (CSP), le niveau économique ou le niveau d’étude. La réduction des ISS relève des politiques publiques sur des déterminants de type sociaux mais concerne aussi la pratique de la médecine générale. Pour déterminer les populations concernées par ces risques accrus, le recours à des outils permettant leur repérage fait partie de la gestion des risques qui sous-tend toutes les stratégies de prévention et de soins. OBJECTIF : Comparer dans des conditions habituelles des pratiques de médecine générale les résultats du score Epices, de la CSP et de l’intuition clinique pour caractériser une personne afin de repérer un risque social de morbidité. METHODE : Etude prospective auprès de consultants de 15 médecins généralistes de la région avignonnaise. Chaque patient adulte rempli un auto-questionnaire comprenant la CSP, le niveau d'étude, et des données sociales et le score Epices. Une assistance est prévue pour les analphabètes. Le résultat de ces données patient est comparé à ceux d'une échelle (de 0 à 100) de vulnérabilité sociale perçue remplie par son médecin en aveugle. Les critères d'inclusion et modalités de passation sont clairement définis pour les 150 personnes attendues. RESULTATS : Analyse quantitative en cours CONCLUSIONS : Au delà des performances de chaque modalité de repérage, cette étude permet aux professionnels d'envisager différentes méthodes pour rechercher des critères sociaux en vue d’analyser les risques de santé. Un tel usage est d'autant plus nécessaire que la France est un des pays européens avec les ISS les plus marquées .
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Déterminants de la prise d’opiacées chez les marins pêcheurs
Mots-clés : Toxicomanie,Marin,pêcheurs,Prévention
Message-clé : Les campagnes de prévention sur l’addiction chez les marins pêcheurs pourraient se centrer sur le respect et la fragilité de l’individu pour être plus efficaces.
Auteur : Bernard Le Floch, DUMG - (blefloch1@univ-brest.fr)
Co-Auteurs : Bernard Le Floch, Brice Zacharewicz, Denis Barba, Patrice Nabbe, Pierre Barraine, Benoit Chiron, Marie Barais, Sébastien Cadier, Jean-Yves Le Reste.
Introduction : La consommation d’opiacés par les marins pêcheurs est nettement supérieure à la moyenne, c’est ce que souligne l’Office Français des Drogues et Toxicomanies dans un rapport en 2007, ainsi que d’autres études. On peut s’interroger sur les raisons de cette surconsommation. L’objectif de ce travail est d’analyser le lien entre le métier de marin pêcheur et la consommation d’héroïne. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi structurés. Les milieux des toxicomanes et des marins étant très fermés, nous avons profité des rapports de confiance instaurés par les médecins généralistes pour lever la barrière du secret. Sept marins pêcheurs âgés de 23 à 56 ans, toxicomanes sous traitement substitutif opiacés, ont été interviewés. La grille d’entretien était composée d’une série de questions ouvertes sur la toxicomanie et des déterminants qui amènent à se droguer. La saturation a été atteinte au terme des cinq premières interviews. Résultats : Les items trouvés les plus novateurs sont la notion du « sans limite », qui pousse certains marins pêcheurs à dépenser à terre dans les toxiques, tout l’argent gagné, la solitude affective, l’absence de compagnonnage d’entraide et d’échange à bord des bateaux, mais aussi les violences et brimades de types bizutages, à caractère volontiers sexuel, qui rajoutent au stress de la mer et à la dévalorisation des individus maltraités. En mer, confrontés aux dangers, ces marins déclarent ne pas y prendre d’opiacés. Discussion : Les campagnes de prévention sur l’addiction chez les marins pêcheurs pourraient se centrer sur le respect et la fragilité de l’individu pour être plus efficaces. Ces items novateurs pourraient se retrouver pour d’autres catégories socio professionnelles et conduire à des campagnes de prévention différentes.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Difficultés des médecins généralistes dans la prise en charge au domicile de leurs patients en soins palliatifs
Mots-clés : maintien,domicile,soins,palliatifs
Auteur : sandrine Hugé, DMG Rennes - (sandrine.huge@univ-rennes1.fr)
Co-Auteurs : Géraldine texier
INTRODUCTION : Beaucoup de patients en phase palliative décèdent à l’hôpital alors qu’ils avaient émis le souhait de mourir à domicile. D’après les travaux d’ALLANGUE , si 70% le souhaitent, seuls 20% y parviennent. Quelles sont les difficultés ressenties par les médecins généralistes lors de la prise en charge à domicile de leurs patients en soins palliatifs ? MÉTHODE : une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été choisie. Le guide d’entretien a été établi après une revue de littérature et 5 entretiens exploratoires. La population cible est celle des généralistes en activité en Ille et Vilaine. Les 2 critères d’exclusion étaient : le refus du médecin de participer et le fait d’avoir un mode d’exercice particulier. 20 entretiens ont été menés, la saturation de l’information étant retrouvée à partir du 16ème. RÉSULTATS : À l'unanimité, les médecins identifient 2 principales difficultés : l’entourage et les propres représentations du médecin généraliste, être humain avec ses propres expériences, croyances, histoire et culture. Les autres axes identifiés sont les difficultés liées aux patients, aux caractéristiques du domicile, à l'organisation du système de soins avec la coordination des soins (généralistes et équipes d'Hospitalisation à Domicile ou libéraux ou structures hospitalières) et la formation. DISCUSSION : Les écueils au décès à domicile d’un patient en phase palliative avaient été déjà retrouvées lors de travaux français (AUSSERT RAYMOND, VANDOMME, BIROT, POUZADOUX, PALICOT) et internationaux (au Danemark NEERGAARD, au Québec BURGE,en Suisse LEFBVRE, au Royaume-Uni HAINES ou en Australie O’CONNOR). À la différence des autres travaux, on retrouve ici une plus grande propension à l'expression des difficultés personnelles et intrinsèques des médecins. La solution d’un maintien à domicile réussi pourrait alors aussi par un accompagnement psychologique, humain des soignants.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Evaluation de la mise en place d’une plateforme sociale expérimentale
Message-clé : la difficulté pour les médecins généralistes à entrer en contact avec les travailleurs sociaux peut etre contournée par l'utilisation d'une plate forme sociale
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION - (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Auteurs : B.Lognos M.Amouyal ,B.Clary, P.Dutilleul , A.Isambert ,O. Engberink, M.Bismuth, E.Mathieu , G.Bourrel
Objectif : améliorer l’accès aux soins des populations en situation de précarité grâce a une intervention précoce des médecins généralistes (MG) Méthode : Etude prospective, comparative, contrôlée randomisée en deux groupes : Homogénéisation de leur répartition grâce a une cartographie Utilisation d’une plateforme téléphonique avec 2 assistantes sociales (AS) pour prises de rendez vous par les MG du groupe action (1) ou par les patients dans le groupe information (2) 10 patients à inclure pour 55 MG dans une grande ville Critères de sélection : patient absence de MU et de mutuelle , difficultés pour payer les soins prescrits Recueil du consentement éclairé et données exploitées à partir d’un questionnaire Résultat : Période d’inclusion juin 2009 - novembre 2010 Analyse sur les 3 premiers mois : 226 patients inclus : 118 groupe action 108 groupe information Différence sur les Rendez-vous honorés avec les AS : 70% groupe 1 ,60% groupe 2 Quand rendez vous honorés résultats identiques : -obtention mutuelle 51% (2 heures de travail en moyenne par l’AS) -achat traitement prescrit 85%, non acheté 5%, 8% de manière partielle -réalisation de consultation spécialisée 66%, d’examen de laboratoire 77%, de Radiographies 72% Discussion : Le pourcentage de rendez vous honoré pris en direct sur la plate forme par le MG est nettement plus important dans le groupe action. Une fois le rendez vous honoré il n’ ya pas de différence significative entre les 2 groupes Le rôle du MG est important, en augmentant la motivation du patient à honorer son rendez vous Conclusion : Fin du résultat mai 2011 mais déjà on percoit l’intérêt de la plate-forme qui permet un accès au Travailleur Social et favorise l’accès aux soins
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Inégalités sociales de prise en charge des patients diabétiques : enquête qualitative auprès de médecins généralistes.
Message-clé : Les inégalités sociales de santé sont multifactorielles. Pour lutter contre ces inégalités sociales de santé, le médecin généraliste doit, à son niveau, se concentrer sur les déterminants de l'observance.
Co-Auteurs : E. Harrar, G. Lazimi
Objectif : Comprendre, à l'échelle du médecin généraliste, les différences de prise en charge entre patients diabétiques ayant un bas niveau socio-économique et ceux ayant un meilleur niveau socio-économique. Méthode : Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés à l'aide d'un guide d'entretien auprès de 12 médecins généralistes d'Ile-de-France. Analyse de pratiques concernant le suivi de 24 patients diabétiques bénéficiaires de la CMUc et de 24 patients diabétiques non bénéficiaires ayant un meilleur niveau socio-économique. Résultats : D’après les médecins généralistes interrogés, les différences observées sont principalement liées à une moindre observance des patients diabétiques bénéficiaires de la CMUc par rapport aux patients ayant un meilleur niveau socioéconomique. Celle-ci trouve ses racines dans l’interaction de leurs croyances en santé, de leurs normes, de leur faible niveau d’éducation, de leur perception du niveau de contrôle, de leur manque de soutien social, de la fréquence de leurs comorbidités et des difficultés dans la communication avec leur médecin. Dans une très faible mesure, ces patients pourraient aussi être victimes d’une autocensure des prescriptions par le médecin, adoptant une attitude défaitiste, les jugeant inaptes à les réaliser. Conclusion : Pour ne pas contribuer aux inégalités sociales de santé, il faudrait améliorer la formation des médecins à la relation médecin-patient, aux déterminants de l’observance et aux inégalités sociales de santé, renforcer l’éducation et le sentiment de contrôle du patient dans l’évolution de sa maladie, prévoir une rémunération du médecin pour cette éducation renforcée, promouvoir le soutien socio-familial et développer l’utilisation de programmes de suivi rapproché et personnalisé.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Les femmes victimes de violences conjugales face à leur médecin traitant : ententes et attentes
Co-Auteurs : A Bounoure, C Jung
Introduction : Le médecin généraliste est souvent le premier interlocuteur d’une femme victime de violences conjugales. Ses attitudes et ses réponses ne sont pourtant pas toujours adaptées aux demandes de celle-ci. Objectif : Améliorer la prise en charge des violences conjugales en médecine générale en interrogeant les femmes sur ce qu’elles attendent de leur médecin généraliste. Méthode : Nous avons réalisé une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés de douze femmes victimes de violences conjugales dans le passé. Nous les avons interrogées sur les émotions ressenties au moment des violences, les freins à la demande d’aide et au départ, et sur leurs attentes vis-à-vis des médecins. Résultats : L’analyse des entretiens montre que les femmes ont besoin d’une relation médecin-malade humaine. Elles attendent que leur médecin soit à l’écoute et qu’il aborde le sujet des violences de façon indirecte. Une fois leur problème révélé, elles comptent sur lui pour les croire, les comprendre et les déculpabiliser. Elles ont besoin d’être assurées de son soutien et espèrent être informées de leurs droits. Elles souhaitent que le médecin respecte le cheminement psychologique qui les mènera à mettre fin aux violences. Les femmes de notre étude ont en effet dû dépasser de nombreux obstacles pour quitter leur situation : manque de moyens, peur, honte, culpabilité, amour du conjoint, rêve d’une famille heureuse et unie. Conclusion : Nos résultats nous permettent d’entrevoir une conduite à tenir plus optimale face à une victime de violences conjugales et d’élaborer des recommandations pour améliorer la prise en charge.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Prévalence de la violence conjugale chez les femmes qui consultent en soins primaires
Message-clé : la violence conjugale est très fréquente parmi les femmes qui consultent le médecin généraliste, elle est méconnue.
Co-Auteurs : DECHENAUD MARIANNE GIRIER PIERRE MARIE FRANCE LE GOAZIOU
Justificatif : Peu d’études se sont intéressées en France au repérage de la violence conjugale en soins primaires, or il semble qu’elle soit la cause fréquente de consultations. Objectifs : Connaître parmi les femmes qui consultent dans les cabinets de médecine générale, et en Centre de Planification et d’Education Familiale,(CPEF) combien sont victimes de violence conjugale. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, prospective, multicentrique, menée dans la région Rhône-Alpes auprès des patientes de 13 médecins généralistes et du CPEF de Bourg en Bresse, par un questionnaire anonyme remplie dans les salles d’attente par toutes les femmes majeures. Résultats : Dans un échantillon de 300 femmes recrutées en médecine générale, 44,59% des femmes subissent ou ont subi des violences conjugales tous types confondus. La répartition se fait entre 36,94% de violences verbales, 24,75% de violences psychologiques, 16,27% de violences physiques, 11,56% de violences sexuelles, 6,1% de violences économiques. Dans 62,88% des cas, il y a association de plusieurs types de violence. Les femmes n’informent les médecins que dans 27,36 % des cas de violences (dans 40 % des cas pour les violences actuelles et dans 25,27% des cas de violences passées). L’étude n’a pas montré de symptomatologie particulière associée aux violences au sein du couple. La violence au sein du couple touche sans distinction tous les milieux socioprofessionnels, tous les âges et augmente s’il y a des antécédents d’exposition ou de vécu de violence dans l’enfance. La prévalence de la violence conjugale au CPEF est également élevée, mais pas davantage qu’en médecine générale. Conclusion : Malgré les efforts déployés, la prévalence de la violence conjugale est élevée et mal dépistée en médecine générale. Les consultations pour motifs banaux et répétitifs doivent faire poser la question de la violence au sein du couple.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Qualité de vie des femmes médecins généralistes en Auvergne: une enquête cas-témoins
Mots-clés : Qualité,de,vie,médecin,généraliste,femme
Message-clé : Le score de qualité de vie des femmes médecins généralistes d'auvergne est moins bon que celui de femmes de catégories socioprofessionnelles proches dans les domaines relationnel et matériel
Co-Auteurs : I GENAUD FILLOUX, P VORILHON, B PEREIRA, M.D MATHONNAT
Contexte. La profession médicale se féminise. Parallèlement émerge le concept de qualité de vie (QV). La médecine générale demande investissement et disponibilité. L’exercice de la profession peut avoir un retentissement sur la qualité de vie des femmes. L’objectif de l’étude était de comparer leur QV à celle de femmes de catégories socioprofessionnelles proches. L’objectif secondaire était d’étudier l’influence de facteurs comme le lieu et le mode d’exercice. Méthode. Enquête cas-témoin, par questionnaire auto-administré, envoyé par courrier aux 394 femmes généralistes d’Auvergne, chargées de recruter 2 femmes, appariées selon l’âge et la catégorie socioprofessionnelle. Résultats. 148 femmes MG (37,6%) et 122 témoins ont répondu. Le score global de QV était inférieur dans le groupe MG. Ceci était surtout en rapport avec une moins bonne QV dans les domaines relationnel et matériel. La QV professionnelle était comparable dans les 2 groupes. L’étude n’a pas retrouvé de différence significative concernant la QV dans ses dimensions physique et psychologique. Les principaux facteurs négatifs jouant sur la QV semblaient être l’âge, l’exercice en solitaire, le fait de vivre seule, et l’activité libérale. Travailler en milieu rural ne semblait pas influencer la QV. Conclusion. La profession de généraliste reste exigeante, et les femmes MG en ressentent une moins bonne QV. Pourtant, elles semblent aimer leur métier et s’y sentir épanouies. Le mal-être viendrait essentiellement du manque de temps libre, et d’une reconnaissance financière jugée insuffisante. Le travail en cabinet de groupe semble être une première piste pour améliorer la QV des femmes généralistes.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Repérage des violences conjugales en Médecine Générale : évaluation de deux interventions
Mots-clés : violence,conjugale,dépistage,médecine,générale
Message-clé : une femme sur quatre victime de violence conjugale en médecine générale, impact positif d'un questionnaire de dépistage
Co-Auteurs : A.L BOLOT, F DUMEL
Objectif : Evaluer l’efficacité de deux interventions pour repérer les violences conjugales parmi les femmes âgées de 18 à 80 ans consultant en médecine générale en Franche-Comté. Méthode : La première intervention consistait à déposer un dépliant d’information concernant les violences conjugales sur le bureau des médecins (n= 10), lesquels devaient interroger les femmes paraissant intéressées pour déterminer si elles étaient victimes. La deuxième intervention consistait pour les médecins (n= 13) à administrer un questionnaire de dépistage, le « Woman abuse screening tool » (WAST) aux femmes venant consulter. Résultats : Six femmes sur 480 (1,25%), ont été dépistées dans le groupe utilisant le dépliant contre 70 femmes sur 242 (28,93%), dans le groupe administrant le questionnaire WAST (p<0.0001). Dans le groupe utilisant le WAST, 69,2% des médecins pensaient que le WAST était faisable lors d’une consultation normale, 76,3% pensaient que c’était un bon outil de dépistage et 46,1% étaient prêts à l’utiliser dans leur pratique quotidienne. Les médecins ayant utilisé le WAST pensaient à 76,9% que le fait de reconnaitre une femme comme victime de violence conjugale avait modifié le suivi contre 30% des médecins ayant utilisé le dépliant (p<0,04). Conclusion : Plus d’une femme sur quatre consultants en cabinet de médecine générale en Franche-Comté est victime de violence conjugale. L’utilisation d’un questionnaire de dépistage a un impact positif, puisqu’il permet aux médecins d’adapter leur prise en charge des patientes.
Présentation : Communication orale
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Sources d’information et représentations du jeûne du Ramadan chez les patients diabétiques musulmans
Mots-clés : Diabète,Sources,d’information,Ramadan
Message-clé : Tous les patients diabétiques musulmans nécessitent un suivi médical plus approfondi pour prévenir les complications liées au Ramadan
Co-Auteurs : M. Gharmaoui,L. Baumann
Sources d’information et représentations du jeûne du Ramadan chez les patients diabétiques musulmans. Etude qualitative auprès de dix-sept patients. Contexte : Forte prévalence du diabète parmi les musulmans diabétiques de France. Le jeûne du Ramadan est prescrit à tout musulman en bonne santé avec des exemptions pour les malades. Pourtant une majorité d’entre eux jeûnent. Sur quelles informations se fondent-ils pour prendre leur décision? Que modifient-ils durant le Ramadan? Et comment le vivent-ils ? Méthode : Etude qualitative basée sur des entretiens individuels semi directifs, analysés puis codés pour en tirer les thèmes récurrents. Résultats : Trois catégories de patients mises en évidence. Ceux qui jeûnent avec les conseils de leur médecin, ceux qui jeûnent sans le faire intervenir et s’adaptent seul, et ceux qui ne jeûnent plus et ressentent un sentiment d’isolement, de honte. Tous jeûnent jusqu’à ce qu’ils aient des complications aigües. Ils connaissent tous les règles d’exemptions religieuses s’appliquant aux maladies chroniques, mais ne se sentent pas malades de leur diabète. Pourtant les autorités religieuses vont toujours dans le sens du médecin. Parmi les sources d’informations, celui-ci tient une place minoritaire alors que les médias communautaires sont souvent cités. Conclusion : Tous les patients diabétiques musulmans nécessitent un suivi médical plus approfondi pour prévenir les complications liées au Ramadan. Même ceux qui ne jeûnent plus car ils suivent le même riche régime alimentaire que les jeûneurs. Des comités mixtes (médecins-imams) aideraient sûrement à une prise de décision du patient plus adaptée à son diabète en limitant les incompréhensions.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : Caractéristiques des généralistes associées à une empathie plus développée
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L Rigal, C Buffel du Vaure, F Zenasni, A Catu-Pinault, E Boujut, P Jaury, S Sultan
Objectif Les généralistes se réclament volontiers d’une grande proximité aux patients et y voient un aspect important de la qualité de leurs prises en charge. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques des médecins associées à une plus grande empathique mesurée avec la Jefferson Scale of Physician Empathy, (JSPE). Méthode Les données sont issues de l’étude ayant servi à valider la version française du JSPE. Les médecins participants devaient entre autres remplir un auto-questionnaire concernant l’organisation de leur cabinet et leurs caractéristiques sociodémographiques. Avoir un score moyen au JSPE supérieur à la moyenne a été analysé dans des modèles logistiques. Résultats Les 308 généralistes principalement recrutés dans les sociétés savantes de la discipline (âge moyen 51+/-10 ans, 49% de femmes, 67% d’urbains) avaient un score moyen de 5,5 (écart-type=0,53) supérieur à celui attendu (4). Les facteurs significativement associés à une empathie plus développée que la moyenne étaient : le fait d’avoir suivi une psychothérapie (OR=2,00, p=0,003), une durée de consultation supérieure à 20 minutes (OR=2,86, p=0,0004) et de vivre en couple (p=0,009). Le sexe, l’origine sociale, le secteur, la participation à un groupe balint ou de pairs n’étaient pas liés à l’empathie. Les analyses ne sont pas encore achevées. Conclusions Certaines caractéristiques des médecins sont associées à une plus grande empathie mais celle-ci est-elle associée à une meilleure prise en charge clinique ? C’est ce qui sera étudié dans la seconde partie de l’enquête avec des patients diabétiques.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : Déterminants de la satisfaction des médecins généralistes
Mots-clés : Satisfaction,personnelle,Satisfaction,professionnelle,Médecine,générale
Message-clé : Connaître les motifs de satisfaction des médecins généralistes pourrait servir à l'élaboration de mesures favorisant l'entrée et le maintien dans la profession
Co-Auteurs : S L'Echelard, B Le Floch, J.Y Le Reste, F Bovay, V Granga, P.M Bosser, G Dechazal, A Monfort
Contexte La baisse de la démographie des médecins généralistes est un facteur préoccupant. De nombreuses études en ont étudié les raisons, souvent négatives, sans apporter de solution satisfaisante. Par contre la littérature s’est peu intéressée aux facteurs positifs qui font que les généralistes restent dans leur activité. Objectif Déterminer les facteurs positifs qui rendent les médecins généralistes heureux dans leur pratique. Méthode Qualitative, par Focus Group avec un échantillon obéissant au principe de variation maximale de généralistes. Analyse du verbatim par un codage phénoménologique ouvert puis axial. Résultats préliminaires L’analyse a trouvé plusieurs catégories de déterminants de satisfaction. Une catégorie particulière liée aux Enseignants Cliniciens Ambulatoires a été identifiée. Etre généraliste enseignant est source de stimulation intellectuelle et valorisant vis à vis des patients tout en aidant à surmonter les périodes difficiles. Les médecins ont souligné la relation conviviale avec l’interne et le plaisir à se retrouver lors des réunions SASPAS. Les résultats ont également trouvé une liste de critères importants pour réussir son installation qui ont été classés en différentes catégories. Ils sont identiques aux critères de satisfaction. Conclusion Les déterminants positifs des médecins généralistes retrouvés par cette étude vont contribuer à l’élaboration de la grille d’entretien standardisée de l’étude européenne WoManPower. Cette étude a pour but l’élaboration d’un modèle positif pour l’entrée ou le maintien des généralistes dans le secteur des soins primaires ambulatoires.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : Etude FPDM (Dépression et Multimorbidité en médecine de famille), projet de revue systématique de la littérature : quels sont les outils utilisés pour diagnostiquer la dépression en Médecine Générale ?
Mots-clés : depression,outils,validité
Message-clé : Quelle validité, faisabilité et reproductibilité des outils de dépistage et diagnostic de la depression en médecine générale, revue de la littérature
Co-Auteurs : Nabbe P, Le Reste JY, Chiron B, Le Prielec A, Manceau B, Van Marwijk H, Van Royen P
Contexte: De nombreux outils de dépistage et diagnostic de la dépression en soins primaires ont été créés depuis plusieurs années. Toutefois leurs caractéristiques sont mal connues et diffusées, en particulier en pratique quotidienne de médecine générale. L'objectif de cette étude est d'identifier leur validité, reproductibilité et faisabilité. Méthode: Revue systématique de littérature avec dix équipes nationales membres de l’EGPRN. Mots clés (anglais) : depression definition ou depression criteria ou depression diagnosis ou depressive disorders ou depressive syndromes et tools ou scales ou questionnaires et primary care ou family practice ou general practice. Bases de données : Pubmed, Embase, Cochrane. L’équipe française extrait les abstracts et les réparti. Les abstracts sont sélectionnés selon une double validation (équipe européenne et française) sur la base de critères d’inclusion ( mots clés ci-dessus) et d'exclusion (pas de format IMRAD, pas d’abstract anglais, abstract de plus de 10 ans, le sujet principal est une dépression chez l’enfant ou un post partum blues). Tous les articles issus des abstracts subissent une évaluation critique par deux examinateurs. Les propriétés de chaque outils sont évaluées pour chaque article: sensibilité, spécificité, valeur prédictive négative et positive, aire sous la courbe, indice de Youden, likelihood ratio’s. La faisabilité, la reproductibilité et l'utilisation effective dans la pratique sont également évaluées. Résultats: résultats préliminaires disponibles en mai 2011. Conclusion: cette revue systématique doit permettre de trouver des outils utilisés pour le dépistage et le diagnostic de dépression et nous serons en mesure d'identifier leur validité, leur reproductibilité et leur faisabilité.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : Etude pilote de l'essai clinique randomisé CANABIC : CANabis et Adolescents, effets d'une Intervention Brève sur leur Consommation
Mots-clés : médecine,générale,addiction,cannabis
Message-clé : L'intervention brève peut être un outil de prise en charge des adolescents consommateurs de cannabis pour les médecins généralistes
Co-Auteurs : Laporte C, Dubray C, Pereira B, Picard-Bernard V, Vaillant-Roussel H, LLorca PM, Vorilhon P.
Objectif : Le cannabis est le 1er produit illicite consommé en France. L’expérimentation se fait autour de 15 ans, la consommation augmente ensuite jusqu’à 25 ans pour se stabiliser ou diminuer. Le médecin généraliste (MG) est le professionnel de santé le plus consulté par les adolescents. Il aborde rarement le sujet du cannabis. L’Intervention Brève (IB) est une mesure validée pour la prise en charge de la consommation excessive d’alcool chez les adultes, et pourrait être un outil pour les médecins généralistes dans la prise en charge d’adolescents consommateurs de cannabis. CANABIC est un essai clinique randomisé qui a pour objectif de valider une IB spécifique auprès d’adolescent de 15 à 25 ans consommateurs de THC. L’étude pilote qui a pour objectif d’en tester la faisabilité est en cours. Méthode : Etude pilote menée auprès de six MG à exercice libéral en Auvergne. Ces médecins ont reçu une formation, le 17 septembre 2010 : un séminaire élaboré à partir d’études qualitatives auprès d’adolescents et de MG qui ont permis d’analyser les difficultés de communication autour du THC. Durant 4 mois, les MG devaient inclure 5 adolescents chacun : repérage de la consommation de cannabis puis réalisation de l’IB. Une consultation de suivi est prévue à 3 mois. Résultats : La période d’inclusion se terminant le 17 janvier, la totalité des résultats des consultations de suivi sera colligée au plus tard au 17 avril 2011. Les taux de participation, d’inclusion, de suivi des adolescents par les médecins auront été analysés. Les cahiers d’observation seront critiqués par les médecins afin d’être améliorés. Conclusion: Cette étude pilote va permettre d’optimiser les chances de réussite de l’essai CANABIC.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : La relation médecin-patient dans la formation initiale : Expérience de Groupes Balint pour internes
Mots-clés : relation,médecin,patient,groupe,Balint,interne
Message-clé : Le groupe Balint est une méthode de formation à la relation médecin-patient à envisager pour les internes de médecine générale
Auteur : Juliette Chambe, Département de médecine générale Strasbourg - (juliette.chambe@unistra.fr)
Co-Auteurs : S Cherif, J Chambe, M.F Baqué, J.C Weber
Objectifs : Evaluer l’investissement des étudiants dans la formation à la relation médecin-patient (RMP), et identifier la contribution spécifique des groupes Balint (GB) dans cet apprentissage. Méthode : Une enquête a été envoyée aux internes de médecine générale (IMG) inscrits à Strasbourg en 2010 ; elle a été complétée par des entretiens semi-directifs d’IMG participant à un GB junior, à Strasbourg initié par le syndicat des internes, et à Paris V dans leur cursus universitaire. Résultats : Sur 96 répondants (28% de participation), 82% ont un sentiment d’aisance dans la relation de soin, moindre chez les internes femmes et/ou en début de cursus (p=0,08). Le parcours d’internat les sensibilisent à la RMP (p=0,04). Les internes formés à la RMP s’y sentent plus à l’aise et identifient ces formations comme préventives de l’épuisement professionnel (p=0,02). Si 44% des répondants ont une démarche de formation, 92% le souhaiteraient, avec une préférence pour les thèmes biocliniques (groupe d’échange de pratiques pour 52%, formation médicale continue 44%, groupe de pairs 38%, puis GB pour 29%, psychothérapie individuelle 21%). Les entretiens ont dégagé des points d’intérêt du GB pour internes : il aide à gérer les patients « difficiles » ; l’identité professionnelle est interrogée, et renforcée par le travail en groupe. L’échange permis dans le GB est perçu comme protecteur du burn out. La position des inteviewés concernant les qualités relationnelles du médecin est ambivalente : mettant en avant leur caractère inné, ils expriment aussi leur besoin de formation. Conclusion : Développer une formation Balint ouverte aux IMG répondrait à de réelles attentes, et peut les aider à mieux cerner les enjeux de la relation médecin-patient.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : Le sevrage des benzodiazepines en médecine générale selon les recommandations HAS: Etude au sein d'un groupe de pairs
Message-clé : Sevrer les consommateurs chroniques de benzodiazepine en ambulatoire, c'est possible !
Auteur : william durieux, DMG Bordeaux - (wiwidurieux@hotmail.com)
Co-Auteurs : Dr William DURIEUX Dr Gilles LARDILLON
Introduction : L'étude porte sur l'appropriation des recommandations HAS, et la réalisation du sevrage de patients consommateurs chroniques de benzodiazepines, au sein d'un groupe de pairs. Les objectifs sont d'adapter les recommandations à la réalité du terrain de la consultation en médecine générale, puis de réaliser ce sevrage chez les patients et d'évaluer l'efficacité de la méthode. Méthode : Etude prospective, au sein d'un groupe de pairs de 8 médecins ruraux. Réalisation d'une fiche de recueil par le groupe, servant également de support au sevrage. Recrutement de 39 patients volontaires sur une période de 8 mois, avec un plan de sevrage sur 4 mois. Réévaluation à 12 mois. Résultats : Arret total de consommation pour la moitié des patients, quelle que soit l'antériorité et l'indication de la prescription. Une diminution de posologie dans un tiers des cas. Des échecs chez les plus de 70 ans. Un maintien ou une amélioration de la qualité de sommeil, de vie et du niveau d'anxiété pour 80 % des patients sevrés. Un maintien de l'arret pour 100 % des patients à 1 an. Discussion : Adapté des recommandations de la HAS, un outils pratique utilisé dans le quotidien des médecins généralistes montre une bonne éfficacité pour le sevrage des consommateurs chroniques de benzodiazepines. Le sevrage ambulatoire est réaliste et montre une excellente efficacité à long terme. Le sevrage ainsi accompagné n'altère pas la qualité de vie. L'étude ne permet pas d'évaluer l'applicabilité des recommandations à des patients non volontaires au départ. Conclusion : Les médecins généralistes préscripteurs des renouvellements de 80 % des benzodiazépines en France, sont aussi responsables du sevrage. Cette étude apporte les connaissances sur les conditions de sa réussite.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : Lien entre difficultés éducatives, télévision et troubles du sommeil chez l'enfant: enquête auprès de 263 enfants de 4 ans scolarisés en maternelle
Mots-clés : troubles,du,sommeil,enfant,de,maternelle,Education
Message-clé : Une éducation permissive et le moment de la journée d'exposition à la télévision favorise les troubles du sommeil.
Auteur : François DUMEL, Département médecine générale faculté de médecine Besançon - (francois.dumel@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S Rubagotti, F Dumel
Objectif de l'étude: Description du sommeil chez les enfants de 4 ans scolarisés. Mise en évidence de la prévalence des troubles du sommeil, et leur corrélation avec une exposition télévisuelle excessive ou un laxisme parental. Matériel et méthode: Distribution de 555 questionnaires aux parents d'enfants scolarisés en moyenne section de Maternelle, dans 22 écoles en Zone d'Éducation Prioritaire (Planoise) et secteur semi¬rural (Audeux). 263 réponses ont pu être analysées. Le questionnaire utilisé est anonyme et comporte des données socio-démographiques, des questions sur les habitudes de sommeil, l'exposition télévisuelle de l'enfant et le mode éducatif de la famille (permissif ou autoritaire). Résultats: La prévalence des troubles du sommeil est de 22 % dans les deux populations. Les enfants de Planoise regardent la télévision une heure de plus par jour que ceux d'Audeux. La durée quotidienne d'exposition à la télévision n'apparaît pas liée aux troubles du sommeil. Les variables liées aux troubles du sommeil sont: antécédent de troubles du sommeil chez la mère, exposition à la télévision avant le coucher, coucher en dehors du lit de l'enfant, rituels de coucher de type proximal. La présence d'un poste de télévision dans la chambre de l'enfant ou de plus d'un poste par foyer est liée aux troubles du sommeil. Ceux-ci sont également corrélés à un mode éducatif plutôt laxiste ou des difficultés éducatives. Conclusion: Les insomnies comportementales de l'enfant sont liées au moment de la journée où il est exposé à la télévision et non à la durée totale d'exposition quotidienne. Une éducation permissive favorise les troubles du sommeil.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : L’entretien Motivationnel : Un outil à la disposition du médecin généraliste dans la prévention du risque cardio vasculaire : Revue de la littérature
Message-clé : Peu étudié ,peu couteux,l'entretien motivationnel présente un interet qui mériterait des études permettant d'apporter un meilleur niveau de preuve
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION - (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : M.Bismuth,B.Escourrou,Pierre Boyer,Laetitia Cazes,Leila Latrous,Y.Tricoire,Nicole Bornsztein,C.Durazzi,B. Métadieu,D.Mauri,MF.Chatelet,C.Dormard,P.Charbonnel
OBJECTIF De nombreuses publications dans le domaine de l’addiction. Qu’en est il de l’entretien motivationnel (EM) dans le cadre de la prévention du risque cardiovasculaire (RCV) en médecine générale ? METHODES Revue systématique de la littérature avec recherche sur internet et littérature écrite, la plus exhaustive possible avec données disponibles en anglais et en francais antérieurs à 2010 et citant l’utilisation des EM et de leurs outils ( décrits par Miller et Rollnick,) concernant les facteurs de RCV. RESULTATS 73 articles trouvés dont 68 en anglais, 5 en français: 54 exclus utilisant les EM mais pas dans la prévention du RCV, Autotal 19 articles inclus :18 provenant de Medline (incluant 6 protocoles d’études en cours.) et une Méta-analyse publiée en 2005 .Ils apportent des éléments sur l’utilisation des EM sur l’HTA, l’hypercholestérolémie, le surpoids,: le sevrage tabagique,les chiffres tensionnels , l’augmentation de l’activité physique , l’amélioration de l’IMC et la diminution de la consommation en graisses saturées. Le niveau de preuve reste soit intermédiaire soit de faible niveau. DISCUSSION Le peu d’article retenus, la langue utilisée ,une littérature récente (moins de 10 ans ) montre une modalité de prévention peu connue ou reconnue, plutôt anglo-saxone, s’intéressant a un sujet récent et novateur. le niveau de preuve scientifique reste globalement moyen . Les résultats vis-à-vis de la prévention du RCV quoique insuffisants suggèrent l’intérêt de poursuivre la recherche. CONCLUSION Peu coûteux, facile à utiliser dans le domaine de l’éducation thérapeutique, l’entretien motivationnel pourrait être une aide précieuse dans la prise en charge des FDRCV. Une étude à grande échelle française permettrait de rechercher une preuve scientifique en terme de morbi mortalité.
Présentation : Communication orale
Thème : Psychologique
Titre : Site internet MG-psy
Message-clé : Le MG–psy site internet d’aide à la reconnaissance et au suivi des troubles mentaux pour le généraliste
Auteur : Michel DAVID, CRGE Languedoc-Roussillon - (drmicheldavid@gmail.com)
Co-Auteurs : Karen RITCHIE¹ Directeur de recherche INSERM, Jean-Philippe BOULENGER¹ ² PU-PH, Philippe COURTET¹ ² PU-PH, Michel AMOUYAL* PA-MG, Nicolas GROVALET³ MG *, Michel DAVID* MCA-MG ¹ Unité U888 INSERM , pathologies du système nerveux, recherche épidémiologique et clinique, pavillon 42, Hopital La Colombière, CHRU Montpellier ² service de psychiatrie Montpellier-ville, Hopital La Colombière, CHRU de Montpellier ³ Médecin généraliste, thèse de médecine générale * Département de médecine générale, Faculté de médecine de Montpellier-Nîmes
Contexte : Prise en charge des troubles mentaux en médecine générale : un tiers des patients de médecine générale souffre de troubles psychiatriques, une moitié est diagnostiquée. Sur-prescription de psychotropes. Difficultés : temps, accès aux spécialistes, formation. L’équipement informatique du généraliste en 2007: 83% ont un ordinateur, 73% sont connectés Projet de l’Unité 888 de l’INSERM. Traduction et adaptation du site GP care: http://www.gpcare.org/ Objectif : Evaluer la satisfaction des médecins interviewés à l’issue du test du site MG-psy, et évaluer la faisabilité du projet de mise en œuvre de ce site Internet Estimer l’utilisabilité du site, selon la définition de Jakob Nielsen (satisfaction, efficience, facilité d’apprentissage, facilité d’appropriation, fiabilité) Méthode : enquête qualitative auprès de 15 médecins généralistes héraultais Echantillon favorisant la diversité des opinions. Interviews téléphoniques semi-dirigées. Analyse thématique du contenu. Résultats : Eléments de satisfaction: Impressions positives à l’issue de la 1ère connexion, Pathologie suffisante et adaptée, Navigation aisée / recherches rapides, Présentation: clarté, lisibilité, concision, Crédit accordé au contenu, Rubriques appréciées Points faibles: Traitements médicamenteux, Référence CIM-10, non exhaustivité, diagnostic différentiel Utilisation envisagée: hors consultation, ponctuellement, approfondir un cas précis, aide au diagnostic / prescription, référence, préparer une consultation, information patient, formation Répercussion: prise en charge, sensibilisation, progrès, conforter le médecin Limites: temps, interface, spécialiste Discussion : MG-psy est perçu comme un outil Internet, bien conçu, pour les généralistes. Utilisation ponctuelle, telle une base documentaire à contenu psychiatrique permettant d’accéder à des informations utiles à la prise de décision diagnostique et thérapeutique. Perspectives : étude d’observation, validation de la méthode, formation.
Présentation : Communication orale
Thème : Sang, lymphe, rate
Titre : DEPIVIH : étude de faisabilité du test de dépistage rapide du VIH par des médecins des réseaux ville-hôpital en France
Mots-clés : dépistage,VIH,tests,rapides
Message-clé : Le dépistage du VIH en médecine générale par les tests de dépistage rapide est faisable et acceptable
Co-Auteurs : R Gauthier, A Wajsbrot, S Bouée, J.M Livrozet, O Taulera, F Prévoteau du Clary, J.M Peter, A.M Py, C Compagnon, C Majerholc, M Nougairède, J.P Aubert
Contexte : Environ 50 000 personnes ignorent en France leur séropositivité VIH. Les dernières recommandations proposent un dépistage généralisé de tous les adultes et identifient le généraliste comme l’un des acteurs centraux de cette campagne. Les tests de dépistage rapide (TDR) du VIH sont proposés comme une alternative à la sérologie. Objectifs : Mesure des taux de faisabilité et d’acceptabilité de la réalisation du TDR du VIH en médecine générale. Méthodes : Etude prospective interventionnelle d’évaluation des TDR du VIH en consultation de médecine générale. L’information sur le TDR était affichée en salle d’attente et il était réalisé à la demande du patient ou du médecin. Résultats : de Juin à Octobre 2010, 61 généralistes issus de 10 réseaux français ont inclus 377 patients adultes d’âge moyen de 35 ans. 22% de ces patients n’avaient jamais été dépistés. 370 tests ont été acceptés et réalisés (taux d’acceptabilité 98,1%), à la demande du patient dans 65% des cas. 2,3% des consultants ont été testés (taux de faisabilité). 82% des patients ont déclaré qu’il leur était déjà arrivé de ne pas faire un test qui leur avait été prescrit. Médecins et patients étaient très satisfaits de la procédure. La difficulté de recueil du sang dans la pipette est un problème largement souligné. 70% des médecins estimaient que la remise rapide des résultats n’était pas plus difficile que la remise différée Conclusion : le TDR du VIH en médecine générale est réalisable et son acceptabilité est excellente tant pour les patients que pour les médecins.
Présentation : Communication orale
Thème : Sang, lymphe, rate
Titre : Participation des patients à la conception d’un programme d’éducation thérapeutique : l’exemple de patients hémophiles
Message-clé : La participation des patients à la conception des programmes de formation, permet d’adapter à leurs attentes les formations
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION - (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Dr O. Bourgeois, Dr S. Claeyssens, Dr Y. Magar, Dr P.Boyer, Dr B.Escourrou, Dr M. Bismuth
Contexte : L’hémophilie est une maladie rare, laissant le médecin généraliste démuni quand un patient fait appel à lui le plus souvent dans des situations d’urgence. Une équipe de formateurs a proposé à un groupe de patients de les aider à concevoir une formation qui leur serait destinée. Méthode : « Focus Group » de 12 patients dont des représentants d’associations de patients et réponse à un questionnaire adressé par la poste à 10 autres patients (6 réponses reçues). Résultats : Les patients sont très demandeurs d’informations concernant leur maladie et son traitement. Ils souhaitent être formés à reconnaitre les situations d’urgence pour y répondre de façon adaptée mais aussi apprendre à vieillir le mieux possible avec leur pathologie. Ils aimeraient que leurs médecins traitants soient formés à les motiver à se traiter comme à les prendre en charge sur le plan « psychologique ». Ils estiment qu’une meilleure connaissance de la maladie par les médecins et par le public améliorerait largement leur qualité de vie. Ils accepteraient de participer aux formations comme patient-ressource et d’être formés pour cela, convaincus de l’intérêt de la démarche. Discussion La participation des patients à la conception des programmes de formation, permet d’adapter à leurs attentes les formations, tant sur le plan du contenu (détermination des objectifs pédagogiques) que des méthodes pédagogiques. Ceci constitue le préalable nécessaire à leur motivation à participer et à la réussite de l’éducation thérapeutique.L’implication plus importante des médecins généralistes souhaitée par les patients pourrait être favorisée en permettant aux médecins traitants volontaires de participer à ces formations.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Circulatoire
Titre : Carnet de bord après un événement coronaire
Mots-clés : éducation,thérapeutique,suivi,du,post,infarctus,relation,patient-médecin
Message-clé : améliorer la prise en charge ambulatoire du post infarctus du myocarde
Auteur : aurélien vaillant, departement de medecine générale de DIJON - (vaillantaurelien@yahoo.fr)
Co-Auteurs : G Morel, A Vaillant
Objectifs : Evaluation d’un nouvel outil d’éducation thérapeutique en soin ambulatoire : un « carnet de bord » après un événement coronaire. L’étude cherche à savoir si un tel carnet de bord est utilisé par le patient, et s’il favorise le suivi du patient par le médecin généraliste. Méthode : Un « carnet de bord » a été élaboré par une équipe pluridisciplinaire de professionnels de santé. Il contient des conseils hygiéno-diététiques, des tableaux de suivi des facteurs de risque cardiovasculaire et des intercalaires pour mettre les ordonnances, courriers, biologies et compte rendus d’examens des professionnels de santé ; afin d’inciter le patient à une autosurveillance et aider le médecin généraliste à centraliser les informations. L’étude a été réalisé sur 200 patients, hospitalisés pour un syndrome coronarien aigu (=SCA), qui ont reçu un questionnaire lors de leur hospitalisation.100 d’entre eux ont reçu, en outre, un « carnet de bord » avec des explications sur son contenu et son utilisation. Tous les patients devront renvoyer, 4 mois après, le(s) questionnaire(s) : les patients ayant eu le carnet de bord, ont, en plus, un questionnaire sur leur ressenti par rapport au carnet, et un court questionnaire destiné au médecin généraliste, sur l’utilisation par le patient du carnet de bord. L’étude consiste à comparer le groupe qui a reçu le carnet de bord à celui qui ne l’a pas reçu. Résultats attendus: Les résultats seront disponibles au mois d’avril 2011, permettant de savoir si ce carnet de bord est utilisé par les patients, et s’il favorise et aide le médecin généraliste dans la prise en charge de ce type de patient, avant d’envisager sa généralisation.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Circulatoire
Titre : Etude du style de vie et du profil psychosocial des patients à haut risque cardiovasculaire
Mots-clés : Cardiovasculaire,Psychosocial
Message-clé : importance du profil psychosocial pour l'éducation thérapeutique du patient
Auteur : Jean-Louis DEMEAUX, Département Médecine Générale Bordeaux - (jeanlouis.demeaux@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : PHILIPPON Morgann1, DEMEAUX Jean-Louis 1,3,KOLECK Michèle 2, GAY Bernard 1,3 1 Département de Médecine Génerale Université Bordeaux Segalen 2 Laboratoire de psychologie Santé et qualité de vie de l’Université Bordeaux Segalen 3 Centre de recherche INSERM 897 Bordeaux
Contexte : L’étude ETHICCAR évalue l’impact d’actions d’éducation thérapeutique auprès de patients aquitains à risque cardiovasculaire en médecine générale. Objectifs : Analyser le style de vie et le profil psychosocial des patients de l’étude ETHICCAR. Evaluer leur perception du risque et leur qualité de vie. Méthode : Enquête par auto-questionnaires auprès des 130 premiers patients. Le style de vie regroupait : habitudes alimentaires (PNNS), consommation de tabac et d’alcool, activité physique (IPAQ). Le profil psychosocial était évalué par la tendance générale à la dépression et à la colère (NEO PI-R), l’état dépressif (BDI), l’auto-efficacité vis-à-vis des comportements de santé (HSSES), le lieu de contrôle (LCS). La qualité de vie était évaluée par le MOS-SF-12. Les styles de vie et profils psychosociaux ont été obtenus par analyses en clusters. Résultats : 87 hommes et 43 femmes, âge moyen : 63,5 ans. Cinq styles de vie rendaient compte de l’hétérogénéité des comportements. La perception du risque cardiovasculaire différait selon le style de vie. La tendance générale à la colère et à la dépression était plus élevée que dans la population générale. Quatre profils psychosociaux ont été définis, 2 profils à lieu de contrôle « interne », et 2 profils plus « externes » avec des scores de dépression plus élevés. La composante physique de la qualité de vie n’était pas altérée contrairement à la composante psychique. Conclusion : Style de vie et profil psychosocial ne semblent pas liés dans cette population. Les différents profils psychosociaux pourraient tirer bénéfice d’actions d’éducation différentes.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Circulatoire
Titre : Facteurs de l'inertie thérapeutique dans l'hypertension artérielle
Mots-clés : inertie,thérapeutique,méthode,du,groupe,nominal,modèle,conceptuel
Message-clé : Malgré le taux d'inertie rapporté dans la littérature, le modèle obtenu démontre la part importante de l'inertie apparente. ce modèle peut donc aider à une quantification plus ciblée de l'inertie thérapeutique, en se focalisant sur l'inertie vraie.
Auteur : Nabil Mazouzi, DUMG Marseille - (nmazouzi@yahoo.fr)
Co-Auteurs : N. Mazouzi, P.F. Chevallier, A. Gille, B. Vaisse, S. Filippi, G. Gentile, F. Laurent
Résumé : L’inertie thérapeutique est définie par l’échec à l’initiation ou à l’intensification du traitement lorsqu’il est indiqué. L’inertie est vraie lorsque l’abstention n’est pas cliniquement justifiée, elle est qualifiée d’apparente si la situation clinique requière une abstention malgré des chiffres élevés. Elle est reconnue désormais comme un facteur majeur à l’origine de l’hypertension non-contrôlée. Malgré sa prévalence, ses facteurs restent mal connus. Objectif : Identifier les facteurs d'inertie thérapeutique selon la perspective médicale, et tenter d'en expliquer l’origine à l'aide d'un modèle conceptuel. Matériel, et méthode : la méthode du groupe nominal a été employée sur un panel de médecins généralistes. La question était de connaitre les raisons de l’échec à l’intensification du traitement antihypertenseur chez les hypertendus non-contrôlés. Résultats : L’étude s’est limitée à 2 groupes de praticiens généralistes (N= 7x2) avec obtention d’une saturation entre les facteurs générés par les deux groupes (91.66%, et 81.48%). Des experts généralistes (N=25) ont indépendamment réalisé un exercice de tri de cartes sur 23 facteurs d’inertie identifiés. Le modèle conceptuel obtenu par projection multidimensionnelle (stress 0.15 ; RSQ 0.87) et analyse ascendante hiérarchique a montré la part importante de l’inertie apparente (53,57%). Celle-ci apparait de façon distincte de l’inertie vraie. Conclusion : Face l’hypertension non contrôlée, beaucoup de facteurs semblent influencer les médecins dans le sens de l’abstention thérapeutique. Une proportion importante de ces facteurs semble être justifiée par la situation clinique du patient. Ceci suggère que le taux rapporté d’inertie n’est pas toujours synonyme de soins inappropriés. Le modèle conceptuel peut aider à cibler les mesures de d’évaluation de l’inertie thérapeutique en se focalisant sur l’inertie vraie.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Circulatoire
Titre : Mesure ambulatoire de la pression artérielle, intérêt en Médecine Générale
Message-clé : Utilité de la MAPA en médecine générale
Co-Auteurs : Isabelle Boniver
Introduction La mesure ambulatoire de pression artérielle (MAPA) existe depuis plus de 25 ans. Bien connue en cardiologie, cette méthode est sous-utilisée en médecine générale. Elle consiste à effectuer au moyen d’un holter des mesures de pression artérielle sur une période de 24 heures, pendant laquelle le patient évolue dans son environnement habituel. Objectif Une recherche-action a été menée dans une pratique de médecine générale, visant à évaluer l’utilité de la MAPA en médecine générale et d’en déterminer les règles d’interprétation. Méthode Deux types d’appareil ont été utilisés : le Mobilograph et le BOSO TM 2430. 51 enregistrements de pression artérielle d’une durée de 24 heures ont été effectués, dans une pratique rurale, chez des patients présentant un des trois critères d’inclusion suivants : hypertendu déjà traité présentant une hypertension au cabinet, hypertendu au cabinet en l’absence de traitement antihypertenseur ou plainte pouvant être corrélée à un trouble tensionnel. Les données principales afin d’interpréter un enregistrement étaient les moyennes de pression artérielle diurne, nocturne et de 24h. D’autres paramètres étaient évalués en raison de leur intérêt en matière d’évaluation du risque cardio-vasculaire : la fluctuation nocturne, la pression pulsée, la charge tensionnelle, la variabilité tensionnelle et la poussée matinale de la pression artérielle. Résultats La mesure ambulatoire de pression artérielle a permis un ajustement de traitement pour 45% des patients de l’échantillon. Elle a également permis d’éviter un traitement inutile dans 20% des cas. Conclusion L’usage de la MAPA montre un intérêt indéniable en médecine générale, d’un point de vue thérapeutique et économique.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Circulatoire
Titre : Une évaluation de l'inertie thérapeutique dans l'HTA en Médecine Générale
Mots-clés : HTA,Inertie,thérapeutique,Approche,centrée,sur,le,patient
Message-clé : L’IT est présente dans 84.2 % des consultations pour HTA en médecine générale. Une fois sur trois l'inertie thérapeutique semble justifiée par une approche centrée sur le patient.
Auteur : Hector Falcoff, DMG Paris Descartes et SFTG - (hector.falcoff@sfr.fr)
Co-Auteurs : S Bencherif, S Khau, H Falcoff
Contexte. L’inertie thérapeutique (IT) est une notion nouvelle qui reste méconnue des praticiens. Définie de façon générale en 2000 par Phillips et al., elle est impliquée dans le mauvais contrôle de nombreuses maladies chroniques. Okunufua et al. en donnent une définition pour l’HTA en 2003. La pratique centrée sur le patient est une notion plus ancienne qui intègre la dimension scientifique mais aussi individuelle et humaine de la médecine. Cette notion relativise celle d’inertie thérapeutique. Objectif. Evaluer la fréquence de l’IT chez les patients hypertendus et les raisons de non modification du traitement. Quelle est la part de l’IT qui relève en réalité d’une approche centrée sur le patient ? Matériel. A partir d’une base de données constituée pour une précédente étude, 533 dossiers de patients hypertendus ont été extraits. Méthode. Un score IT et un score « de justification » ont été calculés par l’analyse des consultations du 01/01/2005 au 31/12/2007. Des facteurs associés à l’IT ont été recherchés. Les justifications ont été analysées pour évaluer le caractère centré patient des pratiques. Résultats. 6874 consultations ont été étudiées. L’IT est présente dans 84.2 % des consultations concernées. Les facteurs associés statistiquement à l’IT sont l’âge, le diabète, l’insuffisance rénale chronique, le niveau de pression artérielle systolique et le nombre de médicaments antihypertenseurs. Il y a justification dans 37.7 % des consultations concernées et la pratique centrée sur le patient représente 33.9 % des consultations concernées. Conclusion. Des efforts doivent encore être réalisés pour diffuser la notion d’IT et en diminuer l’importance.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Digestif
Titre : Les croyances populaires sur les vers : du mythe à la réalité. Une enquête en Bretagne
Mots-clés : croyances,populaires,vers,médecine,traditionnelle
Message-clé : L'analyse des croyances populaires sur la pathologie liée aux vers, et sa confrontation aux données de la science et de l'histoire de la médecine, permet de mieux adapter les pratiques soignantes concernant ce motif de consultation.
Auteur : Anthony CHAPRON, Département de Médecine Générale de Rennes - (anthony.chapron@gmail.com)
Co-Auteurs : Jihane BETTIOUI Anthony CHAPRON
Les vers sont encore fréquemment considérés comme les grands responsables de certaines maladies infantiles. La survenue de certaines prémices symptomatiques (nervosité, pâleur…), parfois mises en corrélation avec l’observation du cycle lunaire, peuvent inciter certains parents à proposer une purge. Afin d’évaluer les connaissances populaires et les comportements face à la pathologie vermineuse, une enquête par questionnaire a été réalisée en 2009. Méthode : Hétéro-questionnaire à questions ouvertes et fermées, sans indiçage, proposé au hasard aux adultes de plus de 20 ans à l’issue des consultations de trois cabinets de médecine générale (rural, semi-rural et urbain) Les résultats sont présentés selon les lieux de vie et les catégories socio-professionnelles. Parmi les 104 adultes inclus dans l’étude : 103 ont entendu parler des vers ; 40,8% peuvent citer les vers les plus fréquents ; 76% proposent un mode de contamination et une symptomatologie qui se rattachent à la connaissance savante ou bien populaire. 60,6% déclarent déjà avoir eu des vers et 20,9% en avoir vus ; 58,9% de leurs enfants en ont déjà été atteints. 41,3% disent se purger régulièrement, et dans 86% des cas par automédication : allopathie (70,8%), phytopharmacopée, remèdes de grands-mères ou recours au guérisseur (35%) Discussion : la confrontation des résultats aux données de la science et de l’histoire de la médecine permet de mieux appréhender le langage populaire, afin de mieux adapter la pratique soignante.
Présentation : Communication orale
Thème : Système génital féminin
Titre : Autofrottis : une solution pour améliorer le dépistage des cancers cervico-utérins ?
Mots-clés : cancer,cervico,utérin,dépistage,obstacles
Message-clé : L'autoprélèvement des échantillons pourrait améliorer les taux de dépistage des cancers cervico-utérins en médecine générale
Auteur : Christophe Berkhout, Université de Lille Nord de France - (christophe.berkhout@univ-lille2.fr)
Co-Auteurs : Christophe Berkhout Charlotte Squimbre Marie Blanckaert Eugénie Frtomont Pamela Nesslany
Contexte: L’indication de dépistage du cancer du col cervico-utérin reste incontestable. Pourtant, plus de 40% des femmes françaises ne sont pas dépistées régulièrement. Ce déficit est discriminatoire, puisqu’il touche les femmes de statut social le plus défavorisé qui sont les plus exposées à ce cancer. Ces femmes ne sont pas suivies par un gynécologue et leur dépistage incombe au médecin généraliste. Les obstacles à la réalisation du frottis ont commencé à être explorés. Par contre, l’alternative d’un dépistage par autoprélèvement, triage par HPV test et analyse cytologique des seuls échantillons HPV + chez la femme de plus de 30 ans, n’a pas été explorée comme moyen de contourner les obstacles. Pourtant cette technique présente l’avantage d’une meilleure sensibilité pour le dépistage des lésions CIN3. Question de recherche: L’autoprélévement des échantillons pourrait-il améliorer les taux de dépistage des cancers cervico-utérins en contournant les obstacles, tant du point de vue des médecins généralistes que du point de vue des femmes ? Population : Médecins généralistes du Nord Pas de Calais. Femmes non dépistées fréquentant les cabinets de médecine générale. Méthode: Etude transversale par questionnaire couplée à une étude qualitative par entretiens. Questionnaire d’inclusion dans l’étude qualitative soumis aux femmes en salle d’attente des médecins généralistes. Ce questionnaire fera l’objet d’une exploitation de type épidémiologique descriptif. Recueil de données par entretiens individuels avec des médecins généralistes de mode d’exercice le plus varié possible et avec leurs patientes non dépistées. Transcription des verbatim puis analyse réalisée indépendamment par 2 chercheurs à l’aide d’un logiciel herméneutique (NVivo8). Accord par consensus. Résultats attendus: Proportion des femmes insuffisamment dépistées suivies en médecine générale. Description des obstacles. Intérêt de l’autofrottis comme instrument d’amélioration du dépistage.
Présentation : Communication orale
Thème : Système génital féminin
Titre : Déterminants de la qualité de tenue des dossiers médicaux des généralistes concernant le dépistage du cancer du col utérin
Mots-clés : cancer,dépistage,col,de,l'utérus
Auteur : Laurent Rigal, Université Paris descartes - Faculté de médecine - (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : L Rigal, A Descrozailles, H Falcoff
Objectif La tenue du dossier médical est intéressante en ce qu’elle constitue une trace de l’implication du médecin et de la qualité des soins dispensés. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques des médecins associées à une meilleure tenue des dossiers concernant le dépistage du cancer du col (existence d’informations permettant de dire si une patiente est à jour ou non). Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 52 maîtres de stage qui ont chacun inclus 35 patientes entre 40 et 74 ans, prises aléatoirement parmi celles les ayant choisis comme médecin traitant. Les caractéristiques des patientes, d’ordre social et médical ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers médicaux. Celles des médecins, obtenues par auto-questionnaire, concernaient leurs pratiques et l’organisation de leur cabinet. La bonne tenue des dossiers a été analysée dans des modèles hiérarchiques logistiques multivariés. Résultats Parmi les 1425 patientes analysées, 32% avaient un dossier bien tenu. Les caractéristiques associées à une meilleure tenue du dossier étaient pour les patientes : un âge plus élevé, un suivi plus ancien et plus fréquent, un dosage de la glycémie renseigné (OR=1,45), un frottis à jour (OR=1,6) et pour les médecins : le sexe féminin (OR=1,5), le fait de réaliser des frottis (OR=2,1) et d’avoir eu une FMC concernant ce dépistage (OR=2,26). Les caractéristiques des médecins expliquent environ 40% de la variabilité de tenue des dossiers des médecins. Conclusions Avec la décroissance prochaine du nombre de gynécologues, les généralistes seront bientôt les acteurs centraux du dépistage du cancer du col. Pour assurer correctement cette mission, ils devront encore améliorer la tenue de leur dossier.
Présentation : Communication orale
Thème : Système génital féminin
Titre : Existe-t-il un intérêt à poursuivre les frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes après 65 ans ?
Mots-clés : Frottis,cervico-utérins,Dépistage,Femmes,aprés,65,ans
Message-clé : La poursuite des frottis cervico-utérins aprés 65 ans peut être utile.
Co-Auteurs : A.L LEMAY X GUY R MEYER P MATHEVET M FLORI
Contexte : après 65 ans, on retrouve un taux de frottis pathologique semblable à celui des femmes avant 65 ans ; un tiers des cancers du col utérin sont découverts après 65 ans. Les recommandations françaises concernant le dépistage du cancer du col excluent les femmes après 65 ans ayant eu deux frottis normaux consécutifs. Objectif : étudier la fréquence des lésions cytologiques chez les femmes âgées de plus de 65 ans dont le rythme de suivi antérieur était normal et suffisant. Matériel et méthodes : étude rétrospective et multicentrique. Nous étudions une population de femmes de 65 ans et plus chez qui un frottis a été réalisé entre le 01/01/2004 et le 31/12/2008, et leur suivi depuis le 01/01/1999. Résultats : 90 553 frottis réalisés chez 53 644 femmes de plus de 65 ans. 2,04% (n=1848) des frottis étaient pathologiques. Le taux de patientes ayant présenté un frottis pathologique est de 1,42% (n=764). Il s’agissait pour 0,34% des patientes (n=184) d’une lésion évocatrice d’un cancer du col, pour 0,12% d’entre elles (n=64) d’une lésion de haut grade, pour 0,15% (n=81) d’une lésion de bas grade, et pour 0,81% (n=435) d’une lésion ASCUS. La fréquence de détection des lésions est plus élevée entre 65 et 70 ans (p<0,05) ; à suivi égal, les femmes de plus de 70 ans ont un risque plus faible d’avoir une lésion : RR=0,78 IC95% [0,65-0,93]. Conclusion : Il existe un taux de lésions précancéreuses et cancéreuses non négligeables après 65 ans, y compris quand le suivi antérieur a été régulier et sans antécédent de frottis anormal. Ces résultats peuvent inciter à poursuivre les frottis de dépistage après 65 ans.
Présentation : Communication orale
Thème : Système génital féminin
Titre : Les femmes ne participant pas au dépistage organisé du cancer du sein : explorations des représentations par focus groups
Mots-clés : dépistage,de,masse,sein,attitude,envers,la,santé
Message-clé : les représentations des femmes expliquent en partie leur non participation au dépistage organisé du cancer du sein.
Co-Auteurs : Ferrat E, Djassibel M, Renard V, Attali C, Le Breton J
Objectif : Le programme de dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) français a été généralisé en 2004 mais la participation reste inférieure aux recommandations européennes. La revue de la littérature montre que les motifs de non-participation des femmes au DOCS sont multiples non seulement expliquées par la participation au DI. Explorer chez les femmes les raisons profondes de non participation au DOCS à travers leurs représentations afin de proposer des pistes pour améliorer la participation au DOCS. Méthode : A partir de l’enquête par questionnaire préliminaire menée auprès de 458 femmes dans le Val de Marne, nous avons réalisé 3 focus groups pour chaque groupe de femmes: un groupe DI constitué des femmes pour lesquelles la raison principale de non participation au DOCS est la réalisation du DI et un groupe non DI (NDI) constitué des femmes dont la raison principale de non participation n’est pas la réalisation du DI. Une double analyse, manuelle et informatisée (logiciel NVIVO 8) a été réalisée par 3 chercheurs. Résultats : Les freins au DOCS sont partiellement liés aux représentations de la santé, la féminité, du cancer et du dépistage. Les femmes du groupe DI ont un suivi régulier par le gynécologue. Elles ne connaissent pas bien les modalités du DOCS et ont des croyances et craintes à son sujet. Les femmes du groupe NDI connaissent les modalités du DOCS mais les raisons de non participation sont multiples et complexes. Plusieurs profils de femmes ont été décrits. Conclusion : Les représentations peuvent en partie expliquer la non participation au DOCS. Une meilleure implication des médecins cliniciens est nécessaire pour apporter une information individualisée à chaque femme.
Présentation : Communication orale
Thème : Système génital féminin
Titre : Les freins rencontrés par les médecins généralistes auvergnats pour vacciner contre l’HPV
Mots-clés : HPV,ADOLESCENTE,VACCINATION
Message-clé : LES MG ONT DES FREINS A LA VACCINATION CONTRE L'HPV
Auteur : ANNE BOTTET, DMG CLERMONT-FERRAND - (a.bottet@cnge.fr)
Co-Auteurs : A Bottet, A Viey, G Clément
Contexte : Depuis 2007, la vaccination anti HPV est proposée dans l’espoir de diminuer les lésions à HPV chez la femme et de faire baisser l’incidence du cancer du col de l’utérus. Le médecin généraliste est l’acteur principal de cette prévention individuelle et collective. Objectifs : ce travail cherche les principaux freins rencontrés les médecins généralistes dans la pratique quotidienne de cette vaccination chez l’adolescente. Méthodes : un temps quantitatif a permis de recueillir les réponses à un questionnaire sur les pratiques vaccinales, la connaissance des recommandations, les occasions de consultation. 53% des médecins généralistes d’Auvergne ont répondu, tous les questionnaires ont pu être analysés. Une recherche qualitative développe les items du questionnaire et identifie d’autres freins. Résultats : l’étude descriptive transversale montre une implication importante des MG dans cette vaccination et dans l’action de prévention en général. Les principales difficultés sont l’abord de la sexualité, la présence d’un tiers, la confusion générée par les questions liées à l’intime et la démarche de prévention. Les médecins hommes sont moins à l’aise pour parler sexualité, contraception, et vaccinent plus précocement, les femmes médecins en parlent plus facilement. Conclusion : de nombreux freins sont identifiés. Les questions soulevées par cette vaccination sont riches d’éléments intimes. Les médecins demandent des techniques de communication pour améliorer la relation. Ils cherchent à aborder plus facilement l’adolescent, ses parents. Des données validées fortes et sans conflit d’intérêt sont nécessaires pour assurer cette mission.
Présentation : Communication orale
Thème : Système génital féminin
Titre : Proposition d’un guide d’entretien pour la proposition du test de dépistage des groupes à risque de trisomie 21 pendant la grossesse
Mots-clés : Dépistage,antenatal,Trisomie,21,Guide,d'entretien
Co-Auteurs : A Laville M Flori
Contexte : Le dépistage de groupe à risque de trisomie 21 pendant la grossesse, est pratiqué depuis 1997. L’arrêté du 23 juin 2009 prévoit 3 possibilités de dépistage avec dosage des marqueurs sériques maternels au 1er ou au 2ème trimestre de la grossesse. Tous les travaux montent que les patientes sont insuffisamment informées sur ce dépistage. En effet, la grande majorité des femmes n’envisagent pas que ce test peut les conduire à des examens invasifs voire une IMG. Nous pensons que la mise en place d’un entretien spécifique au premier trimestre de grossesse peut améliorer la compréhension des femmes sur ce dépistage, leur permettant d’aboutir à une décision éclairée et partagée. Objectif : Le premier temps de notre travail est de valider le contenu de cet entretien couplé à la plaquette d’information pour ultérieurement le tester auprès d’un échantillon de femmes. Matériel et méthodes : Nous allons construire un document écrit d’aide à la décision qui servira à structurer cet entretien, à partir des documents édités en mai 2010 par l’INPES. Nous allons valider ce document par trois phases de tests successives : auprès des médecins généralistes, auprès de patientes ayant déjà une connaissance du test, puis auprès de patientes n’ayant pas de connaissances du test. Conclusion : les résultats définitifs, ainsi que la discussion et les conclusions de notre étude seront présentés au congrès de Nice.
Présentation : Communication orale
Thème : Système génital féminin
Titre : Ressenti des patientes sur la prise en charge du frottis cervico-utérin par le médecin généraliste : Une étude qualitative sur la population Bas-Rhinoise.
Mots-clés : frottis,cervico-uterin,étude,qualitative
Auteur : Elodie Calgari, Departement de médecine générale de Strasbourg - (elodycal@hotmail.fr)
Co-Auteurs : Elodie Calgari (Faculté de Strasbourg), Dr Juliette Chambe (Faculté de Strasbourg), Dr Muriel Fender ( Association EVE)
Introduction : Le dépistage du cancer du col utérin fait l’objet d’une campagne organisée par l’association EVE en Alsace. Si cette campagne est une réussite, les patientes du Bas-Rhin ont cependant davantage recours au gynécologue pour réaliser leur frottis, au détriment du médecin généraliste. Pourtant, les nouvelles recommandations de juillet 2010 mettent en avant le rôle pivot du médecin généraliste notamment pour les populations précaires. Objectif principal : comprendre la position des patientes sur la prise en charge du frottis par les médecins généralistes. Objectifs secondaires : analyser les freins à cette prise en charge, rechercher les arguments qui les inciteraient à se tourner vers leur médecin traitant pour réaliser cet acte. Méthode : Etude qualitative par groupes focaux de 5 à 8 femmes. Les femmes seront recrutées dans des associations réparties sur l’ensemble du territoire Bas-Rhinois, semi-rural, urbain et zone urbaine sensible. Les échanges seront enregistrés et retranscrit pour une analyse thématique du contenu. Un observateur notera les échanges non verbaux au cours du groupe focal. Résultats : L’étude est en cours. Nous nous attendons à retrouver soit l’ignorance, soit des a priori sur les compétences des médecins généralistes, des réticences vis-à-vis des médecins hommes, la proximité dans la relation médecin-malade, des habitudes variant selon l’âge des patientes, l’effet de la campagne de dépistage, et la disponibilité géographique des spécialistes. Comme arguments pouvant motiver les patientes nous envisageons une meilleure communication, par les institutions, l’association EVE et par le médecin généraliste, ainsi que la facilité d’accès.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Locomoteur
Titre : La lombalgie commune aigue : comment effectuer le diagnostic étiologique?
Message-clé : le raisonnement hypothético-déductif est un processus logique démontrable
Auteur : Bernard DESNUS, ACFM - (bernard.desnus@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : B Desnus
Objectif : Démontrer que l’utilisation du raisonnement hypothético-déductif (Junod) ou abduction-déduction-induction (A.Masquelet) permet au praticien d’effectuer le diagnostic étiologique dans une maladie pluri et multifactorielle comme la lombalgie aigue commune, en utilisant les principes de cohérences proposés par Susser pour l’épidémiologie. Méthode : La recherche de la causalité singulière s’effectue par la recherche de cohérence entre les événements de vie du patient, le mode d’apparition des douleurs (temporalité, latence, rythme), les résultats du testing rachidien (étoile de Maigne), l’état cognitif et physiologique (schéma moteur, état articulaire et musculaire), les règles de la biomécanique et de l’ergonomie. Nous avons effectué une analyse du processus mis en jeu à chaque itération des tests de cohérence en s’inspirant des méthodes d’Intelligence artificielle et en remplaçant les fréquences par des probabilités. Résultat : à chaque itération, le test de cohérence falsifie les hypothèses étiologiques ou augmente la spécificité en réduisant le nombre de faux positifs dû au hasard. Le calcul donne pour une probabilité prudente des éléments à 50% une spécificité à 88% pour 3 tests, 94% pour 4 tests et 98% pour 5 tests. Conclusion : Le raisonnement médical par abduction-déduction-induction est un processus logique démontrable permettant de donner un diagnostic étiologique au patient afin qu’il s’approprie sa lombalgie ; sa guérison restant l’ultime test de falsification. Mais cette approche devra être complétée par une étude empirique en la comparant à l’expectation préconisée par les recommandations, sur des critères d’effectivité et d’efficience.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Locomoteur
Titre : Outils d’évaluation du risque de passage à la chronicité dans la lombalgie chronique en soins primaires
Mots-clés : Lombalgie,Facteurs,prédictifs,Outils,d'évaluation
Auteur : Mickael Cambou, Faculté médecine Angers - (celine.bouton@univ-angers.fr)
Co-Auteurs : M Cambou, C Bouton, JF Huez, A Ramond
La lombalgie commune est une pathologie bénigne et fréquente. Pourtant son passage à la chronicité est un problème de santé publique. De nombreux facteurs sont impliqués dans cette chronicisation et leur repérage précoce associé à des interventions en soins primaires pourraient permettre une prévention du passage à la chronicité. Notre objectif dans ce travail est de répertorier les facteurs de risque et leurs outils de repérage utilisables dans des travaux de recherche francophone en soins primaires. Après recueil des facteurs de risque de passage à la chronicité les plus validés dans les revues de littérature récentes, les outils d’évaluation de ces facteurs ont été recherchés. Chaque outil à fait l’objet d’une analyse de ses qualités métrologiques et de son utilisation en soins primaires. Les facteurs prédictifs les plus souvent évoqués sont l’incapacité initiale, dont un des outils les plus pertinents serait le Roland Morris Disability Questionnaire, les éléments liés au travail (Karasek), un mauvais état de santé ressenti et la qualité de vie (36-item Short-Form Health Survey (SF-36) ou sa version courte SF-12). Dans les facteurs psychosociaux ressortent l’anxiété et la dépression (Hospital And Anxiety Depression Scale), les peurs et croyances sur la lombalgie (Fear Avoidance Belief Questionnaire), le coping (Coping Strategy Questionnaire), le locus de contrôle (Locus of Control Scale). L’Orebro est également un questionnaire intéressant pour l’ensemble des facteurs psycho-sociaux. Certains de ces questionnaires sont difficilement utilisables en médecine générale, de part leur temps de passation, mais surtout de part le nombre limité de dimensions qu’ils explorent. De nombreux outils existent pour évaluer les lombalgiques et un choix précis doit être réalisé en fonction du type d’étude à mener en soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Alimentation et diabète de type 2 : les diabétiques sont-ils punis par là où ils ont péché ?
Message-clé : les diabétique type 2 au diagnostic ne mangent pas plus que la population générale
Auteur : Guillaume Charpentier, SFTG - (kerbonac@free.fr)
Co-Auteurs : C Nguyen, S Franc, C Petit, A De Beco, G Henry, G Charpentier
Introduction La plupart des patients diabétiques de type 2 (DT2) présente un surpoids. Dans l'inconscient collectif ces patients sont des «mangeurs excessifs» responsables de leur maladie. Notre objectif était d’étudier les apports nutritionnels des sujets DT2 au diagnostic puis au cours de l’évolution en les comparant à ceux de la population générale. Patients et méthodes Nous avons d'abord étudié les apports énergétiques totaux (AET) de 275 DT2 adressés par des médecins généralistes dans le service de diabétologie du CHSF, avec un diabète nouvellement diagnostiqué et les avons comparé à ceux d'échantillons de la population générale (INCA2, ENNS, SUVIMAX). Nous avons ensuite étudié en transversal les apports énergétiques de 4675 DT2 suivis à Corbeil et classés suivant la durée d'évolution de leur diabète. Résultats 175 hommes DT2 nouvellement diagnostiqués (47.8 ans, IMC 28.4) et 100 femmes (48.3 ans, IMC 30.7) avaient un AET de 2517 ± 881 et 1676 ± 579 kcal/j non différent des sujets des études INCA2 et ENNS. L'étude transversale chez 4675 DT2 a montré que les apports énergétiques diminuaient avec l'âge 2 fois plus que dans la population générale, l’HbA1c se détériorait et Le poids au lieu d’augmenter avec l’âge stagnait chez l’homme et diminuait chez la femme diabétique. Conclusion Au moment du diagnostic, les DT2 ont les mêmes habitudes alimentaires que la population générale, alors même qu’ils sont plus gros, ce qui pourrait être expliqué par un « génome économe » et réclame pour être efficace, une difficile réduction calorique en dessous de la norme. Lors de l’évolution, contrairement à la population générale, le poids est stable chez l’homme et baisse chez la femme sous l’effet combiné de la réduction calorique et de la détérioration glycémique.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Attentes et besoins ressentis des internes en Médecine Générale à propos de l'utilisation de la diététique en Médecine Générale
Message-clé : Les internes décrivent un manque de maitrise sur un sujet qui les implique. La formation initiale doit prendre en compte ce problème.
Co-Auteurs : Delphine Le Goff
Attentes et besoins ressentis des internes en médecine générale a propos de l'utilisation de la diététique en médecine générale. Contexte : Cette action s’inscrit dans la construction d’une formation à la diététique concrète pour les internes en médecine générale. Objectifs: identifier les attentes et le besoins ressentis des Internes en MG de Tours sur la pratique de la diététique en MG pour construire une formation sur ce sujet. Méthode: focus group Résultats: Les internes estiment que leur formation en premier et deuxième cycle ne répond pas à la pratique de la diététique en MG, les sources mises à leur disposition paraissent trop théoriques. Les items de diététique au programme de l’ENC sont survolés car ne « tombant pas à l’internat ». Ils ont souvent le sentiment de se faire « piéger » en diététique par les questions des patients. Ils ne connaissent pas les relais sur lesquels s’appuyer. Les freins qu’ils identifient chez leurs patients sont la volonté, les contraintes familiales et professionnelles et les représentations culturelles et sociales. Les freins des internes sont notamment le doute sur le bien-fondé de leur intervention, le sentiment d’intrusivité de l’enquête, leur inconfort en consultation. Le modèle qu’ils retiennent de leurs aînés est un abandon progressif de cette prise en charge par sentiment d’inefficacité. Les internes disent manquer de connaissances théoriques mais réclament une formation concrète. Conclusion: le thème de la diététique fait ressortir des contradictions chez les internes: avoir des réponses rapides sous forme de "recettes", de fiches pour les patients, mais en même temps se former à la communication et à la diététique en elle-même. Ils décrivent un manque de maitrise sur un sujet qui les implique. La formation initiale doit prendre en compte ce problème.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Dépistage de l'obésité infantile en Médecine Générale
Mots-clés : obésité,enfant,medecine,générale
Message-clé : le dépistage et la prise en charge de l'obésité infantile rencontrent encore beaucoup de difficultés en médecine générale.
Auteur : eric cailliez, DMG Angers - (eric.cailliez@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Solène Gérard Eric Cailliez
Objectif Repérer les obstacles au dépistage et à la prise en charge de l’obésité infantile par les médecins généralistes, à partir de l’évaluation de leurs pratiques en 2010 après les campagnes du PNNS (plan nation nutrition santé) et les recommandations de l’HAS en 2003. Méthode utilisée. Méthode qualitative par entretiens semi-directifs auprès de 20 médecins généralistes du Maine-et-Loire. Après recueil de données démographiques, la grille d’entretien abordait 7 thèmes : la perception de l’obésité infantile, le dépistage des enfants à risque, leur prise en charge, la prévention, les difficultés et les attentes pour le dépistage et la prise en charge, leurs connaissances. Principaux résultats Si calcul de l’IMC paraissait bien intégré, son utilisation sur les courbes de corpulence était minoritaire. Un quart des médecins connaissait la signification du rebond d’adiposité, 3 seulement s’en servaient comme outil de dépistage. Moins d’1/4 des médecins proposaient un programme de suivi. La majorité des médecins ne connaissaient ni le PNNS 1, ni les dernières recommandations. Conclusion La campagne du PNNS1 auprès des médecins ne semble qu’avoir très peu modifié leurs pratiques en termes de prévention et de prise en charge de l’obésité infantile, même s’il y a actuellement un stabilisation de la prévalence. On peut s’interroger : - sur la place donnée aux médecins généralistes dans les campagnes de santé publique - sur les méthodes et moyens développés pour favoriser l’appropriation des nouvelles recommandations. En témoigne l’absence de société savante de médecine générale dans la réflexion sur le PNNS 3.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Dépistage de la carence d'apport calcique de la femme ménopausée - apport d'un questionnement bref en Médecine Générale
Mots-clés : calcium,alimentation,ostéoporose
Message-clé : une question brève permet de poser l'indication d'une supplémentation
Co-Auteurs : Dr Dorothée WAGNER, médecin généraliste Dr Elisabeth STEYER, médecin généraliste, MCU
Objectif : évaluer une stratégie de dépistage de la carence d’apport en calcium des femmes ménopausées adaptée à l’exercice du généraliste pour décider de l’utilité d’un conseil alimentaire ou d’une supplémentation en calcium dans la prévention d’une ostéoporose fracturaire. Méthode : comparaison d’une méthode d’évaluation de la ration calcique journalière validée (score CoCoNut-Calcium) à une méthode non validée, mais plus rapide lors d’une consultation de médecine générale : le questionnement sur la prise d’un produit laitier à chaque repas. Un questionnaire comprenant les deux modes d’évaluation a été remis à 703 femmes ménopausées consultant en médecine ambulatoire, dans plusieurs cabinets de médecine générale ainsi que dans un cabinet de gynécologie et une consultation de chirurgie en clinique. Les résultats des deux types d’évaluation de la ration calcique ont été comparés sur 683 questionnaires utilisables. Résultats : 338 patientes ont répondu oui et 345 non à la question « Consommez vous un produit laitier à chaque repas ? » et la comparaison des deux évaluations montre que ce test est peu sensible (55%), mais spécifique (84%) et avec une forte valeur prédictive positive (96%). Il permet de différencier celles qui répondent « oui » et doivent subir un second test d’évaluation de la ration calcique. Celles qui répondent « non » à la question ont 95.9% de chances d’être carencées en calcium. Conclusion Chez les patientes ménopausées consultant en médecine générale, la réponse négative au questionnement bref sur la prise d’un produit laitier à chaque repas est suffisante pour dépister la carence d’apports calciques et décider d’un apport supplémentaire éventuel.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Etat des lieux dans l'ETP dans le diabète de type 2 en franche conté
Message-clé : l'etp dans le diabète de type 2 appartient au médecin généraliste
Auteur : jean-michel perrot, DMG Besançon - (jean-michel.perrot@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Marie Camus Pardon, Jean Michel Perrot
L’éducation thérapeutique est un volet important de la prise en charge des maladies chroniques .Ce travail consiste en un état des lieux en matière d’éducation thérapeutique pour les patients diabétiques de type 2 dans sept hôpitaux et deux structures ambulatoires en franche comté en 2009. On observe des difficultés d'accès aux différents sites d’éducation du fait d'un recrutement majoritairement hospitalier, d’une éducation proposée dans certains cas exclusivement au cours d'hospitalisations, le manque de lien ville -hôpital, l'existence de programmes éducatifs non ou semi-adaptables, de difficultés de financement, un faible nombre de patients éduqués en rapport aux moyens financiers mis en place ; à une exception près, qui est l’etp mise en place par la fédération des maisons de santé comtoise, qui réalise une etp individuelle, adaptable et de proximité. Les recommandations préconisent une ETP de proximité, centrée sur le patient, réalisée par le médecin traitant. Il est donc nécessaire : de développer le premier recours en formant et impliquant les médecins généralistes à cette nouvelle approche des maladies chroniques ; ceci dès la FMI mais aussi par le biais de la FMC, et en instaurant de nouveaux modes de rémunération pour cette habilité peu chronophage. Il faudrait réserver l'éducation proposée par les hôpitaux lors de complications avec des programmes adaptables, améliorer la communication hôpital-ville, pour que le médecin traitant reste au centre du dispositif .Ce dernier ne participe que peu au diagnostic éducatif, ni au suivi de ses patients dans ce volet éducatif.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : La prise en charge de l’hypercholestérolémie : un audit de pratique réalisé par des médecins généralistes lorrains.
Mots-clés : audit,diétetique,hypercholestérolémie
Message-clé : l'amélioration des pratiques (diététique et objectifs en terme de niveau de LDL) est possible, mais insuffisante au moyen d'un audit
Auteur : Jacques BIRGE, Groupe Lorrain d'Audit Médical (GLAM) - (jbirge@glam-sante.org)
Co-Auteurs : J.Birgé O.Fuant E.Steyer O.Ziegler
Améliorer les pratiques de prise en charge diététique et médicamenteuse de l’hypercholestérolémie, chez les médecins généralistes lorrains. La connaissance du régime, la valeur du LDL avant traitement (respect de l’indication) et après (efficacité du traitement), sont-elles conformes aux recommandations et améliorées par 2 tours d’audit 186 médecins participants au 1er tour et 69 au 2ème ; 3560 patients inclus au 1er tour et 1344 au 2ème. Une planche d’aliments photographiés sert de support aux questions sur la diététique Les patients inclus sont âgés de 18 à 70 ans, bénéficiant d’un médicament hypocholestérolémiant depuis au moins un an, suivis par le médecin avec au moins 2 consultations au cours de la dernière année L’analyse comparative porte sur les 69 médecins qui ont réalisé les 2 tours. Le pourcentage de médecins qui atteint l’objectif diététique passe de 29 à 43 entre les 2 tours Le pourcentage de patients traités à tort passe de 20 à 11 entre les 2 tours Le pourcentage de patients traités avec succès passe de 80 à 85 entre les 2 tours Les résultats sont plus marqués pour les patients à faible risque vasculaire dont le pourcentage traités à tort passe de 83 à 58, et pour ceux à haut risque vasculaire dont le pourcentage traités avec succès passe de 41 à 58 L’audit a tenu ses promesses mais l’amélioration entre les 2 tours est encore insuffisante
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Le médecin généraliste est-il concerné par le dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographe non mydriatique ?
Message-clé : le dépistage de la rétinopathie diabétique à la porte du médecin généraliste valorise la prise en charge de son patient daibétique
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION - (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : M.Bismuth-P.Bismuth-S.Bismuth-B.Escourrou-JC.Poutrain-P.Boyer-S.Oustric-
CONTEXTE Complication ophtalmologique du diabète bien connue, la rétinopathie diabétique (RD) est la première cause de cécité dans la population active des moins de 60 ans (Pays développés). Cependant, elle est curable lorsqu’elle est prise en charge précocement. En France, le suivi des recommandations de dépistage de la RD par ophtalmoscopie (élaborées il y a une vingtaine d’année) est apparu insuffisant en 2000 et 2001. Dès lors, l’utilisation du RNM a été proposée pour améliorer ce dépistage (Recommandations HAS).Entre 2005 et 2010, le réseau Diabète de notre région a mené plusieurs campagnes de dépistage, itinérante et semi itinérante, permettant d’étudier l’intérêt de cet outil pour le médecin généraliste (MG). METHODE Une analyse rétrospective a été réalisée à partir des données brutes du dépistage par rétinographe et des réponses à un un questionnaire adressé aux 70 médecins participants qui portait sur : connaissances théoriques, pratique médicale, avantages du travail en réseau. RESULTATS Diagnostiques : 27 % de RD dépistées, dont 19% minime, et 8 % sévère. Questionnaires : 59 MG ont répondu (83,1%).80% ont découvert le RNM, 88% y ont adhérés, 30% ont actualisé leurs connaissances médicales pures.99% ont estimé avoir un accès au rétinographe plus rapide que l’accès à l’ophtalmologiste. DISCUSSION Plusieurs intérêts pour le MG : diagnostiques , accessibilité et disponibilité de l’outil, tri en urgence et travail en réseau, réévaluation de la prise en charge globale du diabète et sensibilisation du patient diabétique par son MG, réintroduction des patients non à jour dans le circuit du suivi médical tel que préconisé par les recommandations. CONCLUSION L’adhésion des MG à un outil accessible et efficace a amélioré la prise en charge de leur patient diabétique. De plus, cette démarche leur a permis d’actualiser leurs connaissances.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Mini Nutritional Assessment : une étude de validation de reproductibilité en institution pour personnes âgées
Mots-clés : MNA,état,nutritionnel,personnes,âgées
Message-clé : La reproductibilité du MNA est relativement acceptable chez les personnes âgées en institution.
Co-Auteurs : C Gonzalez, M Rabilloud, M Bonnefoy, L Letrilliart
Objectif : La dénutrition, dont la prévalence est estimée entre 15 et 38 % chez les personnes âgées vivant en institution, constitue un véritable enjeu de santé publique. Le Mini Nutritional Assessment (MNA) est l’une des échelles les plus utilisées en pratique clinique pour détecter la dénutrition, mais il est incomplètement validé en dehors de l’hôpital. Notre objectif était de mesurer la reproductibilité du MNA en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Méthodes : Le MNA, qui comporte 18 items, a été administré une première fois à 34 patients d’un EHPAD par le médecin coordonnateur et à deux autres reprises par un médecin généraliste extérieur à l’établissement. Le degré d’accord a été calculé en utilisant le coefficient kappa de concordance. Résultats : La concordance intra-observateur était globalement forte (kappa = 0,78). La concordance inter-observateurs était modérée (kappa = 0,57), avec six items (motricité, escarres, consommation de fruits et légumes, score protéique, appétit, hydratation) présentant néanmoins une absence de concordance. La concordance inter-observateurs était inférieure à la concordance intra-observateur pour les 7 items suivants : circonférence du mollet, stress, motricité, problème neuropsychologique, escarres, score protéique, hydratation. Conclusion : La reproductibilité du MNA est relativement acceptable chez les personnes âgées en institution. Elle est simple et rapide à utiliser, mais requiert la maitrise des techniques de mesure des indices anthropométriques. Son interprétation devra rester prudente chez les patients âgés présentant des troubles cognitifs rendant leur participation difficile.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Prise en charge du patient obèse dans le Nord-Pas-De-Calais : Etude qualitative des représentations des intervenants du réseau OSEAN
Message-clé : Le parcours de soins actuel du patient obèse est perfectible et questionne le système de soins primaires
Auteur : tiphanie bouchez, Département de Médecine Générale de LILLE - (miss.tiphanie@laposte.net)
Co-Auteurs : S Dennetière,T Bouchez, B Berkhout, JS Cadwallader
Contexte : 20% de la population du Nord-Pas-de-Calais est obèse. Le réseau OSEAN (Obésité Sévère de l’Enfant et de l’Adulte en Nord-Pas-de-Calais) offre une prise en charge pluridisciplinaire d’éducation thérapeutique. Son fonctionnement et ses interactions avec les médecins généralistes et les patients obèses sont peu connus. Objectif : Explorer les représentations des intervenants du réseau OSEAN sur leur prise en charge de l’obésité, les patients obèses et les médecins généralistes. Identifier les obstacles et les facteurs facilitant leurs interactions et le parcours de soins du patient. Méthode : Enquête observationnelle descriptive qualitative par entretiens semi-dirigés d’intervenants du réseau OSEAN. Analyse herméneutique informatique avec approche par théorisation ancrée. Résultats : 15 entretiens ont été réalisés. La pluridisciplinarité, la maîtrise de l’éducation thérapeutique ainsi que les prises en charge en groupes étaient les atouts majeurs du réseau. Certains médecins généralistes d’après les intervenants utilisaient le réseau comme outil de prise en charge mais la communication entre ces protagonistes demandait à être développée. Par ailleurs la prise en charge par le réseau était restreinte à une population d’obésité compliquée. Discussion : Les pouvoirs publics doivent sensibiliser la population aux répercussions graves de l’obésité sur la santé. La prise en charge par les médecins généralistes nécessite une formation spécifique à l’éducation thérapeutique du patient. Certains s’appuient actuellement sur les réseaux de santé mais cette collaboration est perfectible. L’intérêt d’une prise en charge pluridisciplinaire de proximité et remboursée questionne le système de soins ambulatoire. Conclusion : La réorganisation actuelle du système de soins devrait aller de pair avec l’élaboration de plateformes plurithématiques à guichet unique des maladies chroniques, dans l’attente d’une réforme des soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Prise en charge du patient obèse dans le Nord-Pas-De-Calais : Etude qualitative des représentations du médecin généraliste
Message-clé : Le parcours de soins actuel du patient obèse est perfectible et questionne le système de soins primaires
Auteur : tiphanie bouchez, Département de Médecine Générale de LILLE - (miss.tiphanie@laposte.net)
Co-Auteurs : T Bouchez, B Berkhout, S Dennetière, JS Cadwallader
Contexte : 20% de la population du Nord-Pas-de-Calais est obèse. Le réseau OSEAN (Obésité Sévère de l’Enfant et de l’Adulte en Nord-Pas-de-Calais) offre une prise en charge pluridisciplinaire d’éducation thérapeutique. Son fonctionnement et ses interactions avec les médecins généralistes et les patients obèses sont peu connus. Objectif : Décrire les représentations des médecins généralistes sur leur prise en charge de l’obésité, leurs patients obèses et les structures d’OSEAN. Identifier les obstacles et les facteurs facilitants leurs interactions et le parcours de soins du patient. Méthode : Enquête observationnelle descriptive qualitative par entretiens semi-dirigés de médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Analyse herméneutique informatique avec approche par théorisation ancrée. Résultats : 15 entretiens ont été réalisés. La plupart des médecins généralistes soulignaient leurs difficultés de prise en charge en raison d’un manque de temps et de compétences spécifiques et décrivaient un manque de motivation des patients. Les réseaux étaient perçus comme une aide mais leur accès limité par l’éloignement géographique et la lourdeur administrative. Discussion : Les pouvoirs publics doivent sensibiliser la population aux répercussions graves de l’obésité sur la santé. La prise en charge par les médecins généralistes nécessite une formation spécifique à l’éducation thérapeutique du patient. Certains s’appuient actuellement sur les réseaux de santé mais cette collaboration est perfectible. L’intérêt d’une prise en charge pluridisciplinaire de proximité et remboursée questionne le système de soins ambulatoire. Conclusion : La réorganisation actuelle du système de soins devrait aller de pair avec l’élaboration de plateformes plurithématiques à guichet unique des maladies chroniques, dans l’attente d’une réforme des soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Prise en charge du patient obèse dans le Nord-Pas-De-Calais : Etude qualitative des représentations du patient obèse
Message-clé : Le parcours de soins actuel du patient obèse est perfectible et questionne le système de soins primaires
Co-Auteurs : B.Berkhout; T. Bouchez; S. Dennetiere; C. Cadwallader
Objectif : Explorer les représentations des patients obèses sur la prise en charge de leur obésité, sur leurs médecins généralistes et les structures d’OSEAN. Identifier les obstacles et les facteurs facilitant leurs interactions et le parcours de soins du patient. Méthode : Enquête observationnelle descriptive qualitative par entretiens semi-dirigés de patients obèses du Nord-Pas-de-Calais. Analyse herméneutique informatique avec approche par théorisation ancrée. Résultats : 13 entretiens ont été réalisés. La relation de confiance entre les patients et leur médecin généraliste semblait être un atout pour cette prise en charge. La majorité des patients appréciait les réseaux pour le travail en groupe et la muldisciplinarité. En revanche une grande partie des patients soulignait le manque de compétence de leur médecin généraliste dans ce domaine et reprochaient aux réseaux un accès difficile, une rigidité structurelle et la brièveté des prises en charge. Discussion : Les pouvoirs publics doivent sensibiliser la population aux répercussions graves de l’obésité sur la santé. La prise en charge par les médecins généralistes nécessite une formation spécifique à l’éducation thérapeutique du patient. Certains s’appuient actuellement sur les réseaux de santé mais cette collaboration est perfectible. L’intérêt d’une prise en charge pluridisciplinaire de proximité et remboursée questionne le système de soins ambulatoire. Conclusion : La réorganisation actuelle du système de soins devrait aller de pair avec l’élaboration de plateformes plurithématiques à guichet unique des maladies chroniques, dans l’attente d’une réforme des soins primaires.
Présentation : Communication orale
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Quelle est la perception de l’auto surveillance glycémiques chez les médecins généralistes et son vécu chez les patients ?
Mots-clés : diabete,autosurveillance,qualitative
Message-clé : Les médecins et les patients ne pouvaient pas définir l'utilité de l'autosurveillance glycémique
Auteur : bertrand stalnikiewicz, CNGE - (bertrand@stalnikiewicz.nom.fr)
Co-Auteurs : Rousseaux Patricia Isaert Olivier Stalnikiewicz Bertrand
Contexte : L’auto surveillance glycémique (ASG) n’a pas démontrée d’efficacité en terme de morbi-mortalité, chez les patients diabétiques de type 2 sans traitement insulinique. Quels sont les perceptions chez les médecins généralistes et le vécu chez les patients de l’ASG. Méthode : Une analyse phénoménologique a été menée, avec entretiens individuels pour les patients, recrutés par effet boule de neige, et focus groups pour les médecins généralistes, par recrutement raisonné. Les entretiens ont été menés jusqu’à saturation des données. Résultats : La plupart des patients n’était pas à l’origine de la demande. L’utilisation de l’ASG en société était difficile, et source d’inquiétude pour l’entourage. Ils souhaitaient plus d’informations et d’intérêts aux résultats de la part des médecins. Ils regrettaient le manque d’informations tant sur le maniement de l’appareil que sur l’utilité de l’ASG. L’ASG était ponctuellement utile en cas d’écart diététique, en cas de signes d’hypoglycémies, et surtout pour le suivi par le médecin. Les médecins généralistes voyaient dans l’ASG le moyen de faire prendre conscience du diabète. Pour la plupart elle était utile à tous les diabétiques, à l’exception toutefois des patients anxieux pour qui elle était potentiellement nuisible. Certains doutaient de la véracité des résultats. Une partie percevait l’ASG comme coûteuse et peu utile. Quasiment aucun des médecins ne pouvait expliquer aux patients l’utilité de l’ASG. Conclusion : Les médecins et les patients ne définissaient pas l’utilité de l’ASG. Elle apparaissait souvent comme un outil éducatif déconnecté d’un projet éducatif négocié.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Neurologique
Titre : Quelle est l’utilisation faite par les médecins généralistes des neuroleptiques chez les patients âgés de 65 ans et plus ?
Mots-clés : neuroleptiques,personnes,âgées,de,65,ans,et,plus,médecin,traitant
Message-clé : Une prescription réfléchie
Auteur : Anne Malouli, SFMG/ DMG Reims - (anne.malouli@univ-reims.fr)
Co-Auteurs : Anne Malouli
Contexte Les médecins généralistes sont souvent confrontés au problème de troubles du comportement chez les personnes âgées. La prise en charge n’est pas aisée et les neuroleptiques peuvent faire partie des solutions envisagées. Les prescriptions des neuroleptiques dans cette population impliquent à la fois les généralistes, les gériatres, les neurologues et les psychiatres. Objectifs Déterminer les indications retenues pour la prescription de neuroleptiques dans cette population. Fournir un éclairage quantitatif-qualitatif sur • les caractéristiques des patients de 65 ans et plus, pris en charge en médecine générale et recevant des antipsychotiques (essai de construction d’une typologie). • les caractéristiques des médecins prescripteurs. Méthodes Analyse rétrospective des données 2005-2009 dans un observatoire permanent de médecine générale. Résultats attendus L’extraction des données de l’étude dans la base est en cours. Quels sont les neuroleptiques prescrits dans cette population, pour quelle indication ? A quel type de patients ces molécules sont-elles prescrites ? Qui est le prescripteur initial ? Combien de temps le traitement est-il maintenu ? Conclusion La prescription de neuroleptiques chez les patients âgés doit être réfléchie et le rapport bénéfice/risque bien évalué. Le besoin de coordination est important entre les médecins généralistes et les professionnels de la santé mentale. Au-delà de la simple prescription médicamenteuse, l’indicateur neuroleptique renvoie aussi à un enjeu sociétal majeur, source de difficultés pour le médecin généraliste : la prise en charge de la dépendance.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Respiratoire
Titre : Asthme et environnement intérieur : intérêt des méthodes d’éviction globale sur l’exposition domiciliaire au risque fongique et sur le contrôle de l’asthme
Mots-clés : asthme,environnement,intérieur,exposition,allergénique
Message-clé : L'éviction globale de l'exposition fongique par l'intervention à domicile d'un conseiller médical en environnement intérieur, améliore le contrôle de l'asthme.
Auteur : Anthony CHAPRON, Département de Médecine Générale de Rennes - (anthony.chapron@gmail.com)
Co-Auteurs : Dr Matthieu BOUVRAIS
L’intérêt des méthodes d’éviction globale, dans le cadre de la prise en charge non pharmacologique de l’asthme, est de plus en plus reconnu dans les différentes recommandations internationales. Leur bénéficie clinique n’a néanmoins été montré que dans le cadre de protocoles d’études expérimentaux qui paraissent difficilement réalisables en pratique courante. Objectif: Evaluation de l’efficacité clinique d’une méthode d’éviction globale réalisée en pratique courante par un Conseiller Médical en Environnement Intérieur (CMEI). Méthode: étude prospective portant sur 27 patients asthmatiques âgés de 12 ans ou plus, qui ont bénéficié de l’intervention d’un CMEI. Le contrôle de l’asthme a été évalué à l’inclusion et 6 à 12 mois plus tard. Une contre-visite a été organisée dans les 30 mois suivant la visite initiale, pour évaluer l’impact de l’intervention sur l’environnement intérieur, et particulièrement sur l’exposition fongique domiciliaire. Résultats: Un bénéfice clinique important a été observé au niveau du contrôle de l’asthme des patients (p<0,0001), et en termes d’hospitalisations en urgence pour crise d’asthme (p=0,001).Par ailleurs, une diminution de l’exposition fongique est probable, même si elle n’a pas été démontrée, de part la diminution significative des signes indirects d’humidité (p=0,05) et de la superficie des traces d’humidité (p=0,05). Enfin, plusieurs facteurs favorisant la présence de champignons ont été identifiés, en cohérence avec les données de la littérature. Ces résultats confirment donc l’intérêt des méthodes d’éviction globale.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Respiratoire
Titre : Dépistage de la broncho-pneumopathie chronique obstructive par minispirométrie électronique en Médecine Générale
Mots-clés : BPCO,MINISPIROMETRIE,MEDECINE,GENERALE
Message-clé : la BPCO est une maladie à forte prévalence qu'il convient de dépister par minispiromètrie électronique en médecine générale.
Co-Auteurs : Julien DEAT, Philippe VORILHON, Marc RUIVARD? Maurice TEISSONNIERE,
Introduction. La BPCO, maladie sous-diagnostiquée, est source d’une morbidité et d’une mortalité en hausse. Le mini-spiromètre électronique facilite le diagnostic en soins primaires. Les objectifs de l’étude étaient de mesurer une prévalence chez des patients à risque de BPCO dans une population de médecine générale (MG) et de déterminer des facteurs de haut risque de BPCO. Méthode. Étude transversale en cabinet de MG. La mesure des débits expiratoires par mini-spiromètrie électronique était proposée aux patients âgés de 40 à 75 ans présentant un tabagisme ou une exposition professionnelle à des toxiques ou des symptômes respiratoires chroniques. Le test était considéré comme positif pour un rapport VEMS/VEM6 inférieur à 80%, nécessitant alors un avis spécialisé. Un rapport inférieur à 70% confirmait le diagnostic de BPCO. Résultats. Sur les 778 patients ayant consulté, 273 (35,1%) ont été inclus, (180 hommes et 93 femmes). Cent vingt-huit patients (46,9% des sujets inclus) avaient un test positif imposant un avis pneumologique. La prévalence de la BPCO (rapport inférieur à 70%) s’élevait à 13,9% (38 patients). Les facteurs de haut risque retrouvés étaient un âge supérieur à 60 ans (p=0,03), un IMC supérieur à 28 (p=0,04), un tabagisme de plus de 30 PA (p<0,0001), la présence de signes cliniques (p<0,0001) et l’exposition industrielle (p=0,03). Discussion. Un dépistage ciblé sur les facteurs de risque est réalisable en MG. Le repérage précoce peut permettre de réduire les facteurs de risque et d’empêcher l’évolution de la BPCO. Le minispiromètre électronique est l'outil du dépistage, fiable et peu coûteux.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Respiratoire
Titre : Dix médecins généralistes fumeurs FRANCS-COMTOIS évoquent leur tabagisme et le sevrage tabagique de leurs patients
Message-clé : les medecins fumeurs sont ambivalents, ils sont dans le parcours motivationnel comme leurs patients
Auteur : jean-michel perrot, DMG Besançon - (jean-michel.perrot@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Benoit Dinet,Jean-michel Perrot
Introduction : La prévalence du tabagisme des médecins généralistes français est l’une des plus élevée au monde. Il est donc intéressant de se questionner sur l’échec de leur sevrage tabagique et leur propension à prôner des comportements de santé favorables de manière efficace et crédible. Méthodes : Nous avons réalisé une étude qualitative auprès de dix médecins généralistes fumeurs de Franche-Comté. Grâce à des entretiens semis-dirigés et une approche empathique, nous avons recueilli leurs mots et analyser leurs sentiments à propos de leur tabagisme, de leur discours anti-tabac et de leurs pratiques professionnelles. Résultats : Ces médecins ont des approches très variables du tabagisme. Ils sont « des êtres humains comme les autres », sensibles à certains bénéfices physiques ou psychiques que procure le fait de fumer. Ils sont dépendants de facteurs physiques, psychiques, sociaux ou professionnels liés à ce comportement. Les interactions entre leur vécu, ces effets, l’exercice de leur métier et la réceptivité de leurs patients sont grandes. Conclusion : Ces médecins sont des fumeurs dissonants, ambivalents en affirmant que la difficulté de leur métier et les dépendances qu’ils ressentent sont aussi des causes de tabagisme. Ils semblent fatalistes, impuissants face à la nécessité de leur sevrage tabagique. Leur motivation est marchandée, ils doivent donc vivre les étapes du parcours motivationnel. Ils ont des avis différents concernant l’impact de leur tabagisme sur leurs patients et se sentent en général efficaces, crédibles suffisamment professionnels voire pour certains avantagés par leur tabagisme. Ils misent sur la relation privilégiée médecin-patient.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Respiratoire
Titre : Evaluation du RU sleeping : appareil de dépistage ambulatoire du syndrome d'apnées du sommeil en Médecine Générale
Mots-clés : RU,sleeping,apnée,d,sommeil,médecine,générale
Message-clé : Le RU Sleeping semble bien dépister les syndromes d'apnées du sommeil sévères.
Co-Auteurs : Dr MORENO José-Philippe Dr BOURGEOIS Laurène Pr GAUME jean-Pierre
Introduction : Le syndrome d'apnées du sommeil est devenu un enjeu de santé publique. Il touche 4% de la population générale et reste sous diagnostiqué.Le médecin généraliste joue un rôle majeur dans le dépistage de cette pathologie.Les délais d'attente dans les centres spécialisés sont longs et la polysomnographie coûteuse. Le RU sleeping est un appareil de dépistage ambulatoire des syndromes d’apnées du sommeil utilisable par les médecins généralistes. Objectif : Evaluer le RU Sleeping et le comparer à la polygraphie ventilatoire pour le dépistage des syndromes d’apnées du sommeil en médecine générale. Matériel et méthode : 85 patients présentant des signes cliniques de syndrome d'apnées du sommeil ont été inclus par onze médecins généralistes de Franche-Comté. La polygraphie et le RU Sleeping étaient réalisés en 2 temps pour chaque patient. La sensibilité, la spécificité de l'appareil, un coefficient kappa de concordance, un Khi 2 de Mac Némar et une régression linéaire simple ont été calculés. Résultats : Les résultats montrent une sensibilité de l'appareil à 77%, une spécificité de 95%, une valeur prédictive positive de 98% et négative de 57%. Ils n’y a pas de différence significative entre les deux examens sauf pour les syndromes d’apnées du sommeil légers. L’âge et l’indice de masse corporel sont liés à la présence d’un syndrome d’apnées du sommeil. Conclusion : Le RU Sleeping semble bien dépister les syndromes d'apnées du sommeil sévères. Devant les nombreux avantages présentés par cet appareil, il semble intéressant de poursuivre les études sur un plus large échantillon de patients.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Respiratoire
Titre : Médicaments antiviraux spécifiques de la grippe pendant la pandémie A(H1N1)2009: usage et perception des médecins généralistes français
Mots-clés : Antiviraux,A(H1N1)2009,Pandémie
Message-clé : Les médecins prescripteurs d’INA pendant la pandémie ont été ceux qui avaient l’habitude d’en prescrire en situation épidémique.
Auteur : Juliette Barthe, université Paris Descartes - (juliette.barthe@gmail.com)
Co-Auteurs : Pr Henri Partouche Dr Juliette Barthe Clémence Noyelle
Objectif: Décrire les déterminants associés à la prescription d’antiviraux spécifiques de la grippe en médecine générale pendant la vague pandémique A(H1N1)2009. Méthode: Une enquête a été conduite entre le 15 juillet et le 15 septembre 2010 auprès d’un échantillon aléatoire de médecins généralistes métropolitains. Résultats: Parmi les 161 médecins répondants, seul 6% des médecins ont déclaré avoir « souvent » prescrit des inhibiteurs de la neuramidase (INA) pendant la pandémie A(H1N1)2009, et 69% des médecins en ont prescrit « de temps en temps ». Les principaux objectifs de prescriptions ont été de limiter les risques de complications et de diminuer la durée des symptômes. Le principal facteur prédictif de prescription pour la grippe A(H1N1)2009 est la prescription d’INA en périodes épidémiques (OR=3,23 [95% IC 1,3-8,8]). Les principales réserves ont été une absence d’efficacité (64%) et une balance bénéfice/risques défavorable (52%). Dans notre enquête, 62% des médecins ont déclaré s’être fait vacciner contre la grippe A(H1N1)2009 et 73% ont conseillé la vaccination à leurs patients. Conclusion: Les médecins prescripteurs d’INA pendant la pandémie ont été ceux qui avaient l’habitude d’en prescrire en situation épidémique. Pour améliorer la prescription d’INA en situation de crise sanitaire, est nécessaire d’améliorer les connaissances sur l’utilité, en milieu ambulatoire, de cette classe médicamenteuse pour la grippe saisonnière.
Présentation : Communication orale
Thème : Système Respiratoire
Titre : Soins primaires en cas de pandémie grippale à virus hautement pathogène. Evaluation d’un exercice de simulation en cabinet de Médecine Générale : SIMUGRIP-MG2
Mots-clés : épidémie,gestion,cabinet
Message-clé : Les médecins généralistes ont besoin d'une formation spécifique pour recevoir leurs patients grippés en cabinet dans de bonnes conditions, en cas de pandémie à virus hautement pathogène.
Co-Auteurs : A.L Lecapitaine, J Barthe, G Audran, N Gauffier, J.P Aubert
Introduction, Objectifs: Le risque d’une épidémie grippale à virus hautement pathogène type H5N1 est élevé. Le Plan National de Prévention et de Lutte Pandémie Grippale place les généralistes au cœur de la prise en charge. Ils sont supposés exercer en centre de consultation dédié ou en cabinet médical en appliquant des mesures d'hygiènes spécifiques. L’évaluation de la faisabilité de l’accueil au cabinet dans le respect des contraintes du Plan est l’objectif du présent travail. Matériel et méthodes : L’exercice de simulation SIMUGRIP-MG2 a été réalisé en cabinet libéral. Les médecins, la secrétaire et les patients devaient appliquer les mesures d’hygiène recommandées en cas de pandémie à virus hautement pathogène, au cours d’une demi-journée. Cette demi-journée a été comparée à une demi-journée standard de consultations. Résultats : 3 généralistes, leur secrétaire, 33 patients et leurs accompagnateurs ont participé. La qualité des gestes d’hygiène a été insuffisante : friction des mains trop courte (11,8 secondes), omission du port des gants, manipulation fréquente du masque FFP2. L’application des mesures-barrières a mobilisé une énergie et une attention particulières de la part des médecins. L’aménagement du cabinet, l’approvisionnement du matériel ont posé de difficiles problèmes de temps et de stockage. Les patients n'ont pas ressenti les mesures-barrières comme un obstacle à la relation médecin-patient. Conclusion : La prise en charge au cabinet de patient suspects d’infection à virus grippal hautement pathogène nécessite des adaptations organisationnelles, et génère un surcoût. La gestion d’une telle crise suppose une réévaluation de l’efficacité des mesures-barrières, l’ajustement des recommandations, l'éducation et la formation des médecins à l’hygiène, la modernisation des infrastructures au cabinet pour les rendre plus ergonomiques.
Présentation : Communication orale
Thème : Œil
Titre : Déficits visuels de l'enfant : les premiers signes. Enquêtes auprès des parents d'enfants amblyopes
Mots-clés : déficit,visuel,enfant,dépistage
Auteur : François DUMEL, Département médecine générale faculté de médecine Besançon - (francois.dumel@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : F Eren-Candan, F Dumel
Objectif : Etudier les circonstances de dépistage des troubles visuels, et de leur prise en charge au sein de 2 sous-populations: l'une suivie en ville, et l'autre dans un centre spécialisé. Lister les premiers symptômes les plus fréquents mis en évidence par les parents. Connaître les circonstances du diagnostic et son délai de prise en charge. Matériel et méthode : Réalisation d'une enquête rétrospective auprès de familles d'enfants souffrant de troubles visuels par distribution des 211 questionnaires par les orthoptistes de Belfort-Montbéliard et par le Centre Régional d'Enseignement et d'Education Spécialisés pour Déficients Visuels de Besançon. (CREESDEV ) Résultats : La population étudiée a entre 3 et 8 ans. Les signes les plus fréquents sont l'absence de réflexes présents normalement à partir de 4 mois et le strabisme, plus important dans la population CREESDEV. L'âge des premiers signes est inférieur à 3 ans pour 82 % de la population. Les parents sont les premiers à les détecter (52 %) et demander un bilan (44 %). Dans 52 % des cas, le traitement est débuté entre 3 mois et 3 ans. La perception du traitement par les parents est généralement positive quand un traitement est possible. Les retentissements scolaires, et sociaux concernent 70% de la population CREESDEV et 25% de la population Ville. Conclusions : Le bilan de notre étude est rassurant. La majorité des enfants sont pris en charge avant l'âge de 3 ans. Les cas discrets semblent plus difficiles à identifier expliquant les 14 % dépistés par la PMI.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Anémie ferriprive sur géophagie dans un pays riche ?
Message-clé : Une question simple sur la consommation de produits non-alimentaires dans une situation d'anémie chez une femme africaine permet parfois d’éviter des investigations couteuses
Auteur : Michel Cheseaux, Policlinique Médicale Universitaire (PMU) - (Michel.Cheseaux@hospvd.ch)
Co-Auteurs : Cheseaux M Chef de Clinique, Policlinique Médicale Universitaire (PMU) Bodenmann P Médecin associé (MER), PMU Favrat B Médecin adjoint (PD, MER), PMU
Camerounaise de 19 ans, en Suisse depuis 10 ans, qui consulte pour un état de fatigue, une hyperménorrhée et une constipation. L’examen clinique montre une douleur des fosses iliaques et le laboratoire, une anémie ferriprive (hémoglobine à 74 g/l (N : 117-157) et ferritine < 3 µg/l (N : 30-300)). Une origine spoliative sur pertes gynécologiques est initialement retenue. L’anamnèse alimentaire met en évidence une consommation importante de craie avec un véritable « craving » selon les critères de dépendance à une substance (Diagnostic and Statistical Manual IV). Manger des produits non-alimentaires s’appelle la PICA, la terre, la géophagie. L’hypothèse principale de cette pratique est la croyance en des vertus nutritives de la terre qui aurait un effet antitoxique, antivomitif, immunostimulant, renforcerait la barrière intestinale et amènerait du calcium, du fer et des nutriments. Mais la géophagie peut occasionner une anémie par chélation du fer, intoxication aux métaux lourds et aux pesticides, parasitose et constipation importante voire occlusion. La patiente, suite à nos conseils, a stoppé la prise de craie. Une substitution martiale parentérale par du carboxymaltose ferrique 1000 mg a permis de stopper définitivement le craving et de résoudre son état de fatigue (hémoglobine 140 g/l). L’hyperménorrhée s’est normalisée suite à une substitution hormonale et la constipation a disparu. Notre patiente présente un déficit en fer qui se traduit par un craving pour des produits non-alimentaires en l’occurrence la terre. Nous conseillons aux praticiens de poser systématiquement la question de la géophagie chez des patientes africaines. La substitution martiale en voie intraveineuse permet très probablement de stopper cette pratique plus rapidement. Finalement, la géophagie est sous-estimée et rarement exprimée par les patientes car vécue comme honteuse.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Comment améliorer la prescription des arrêts de travail ? : une revue de la littérature internationale
Message-clé : Une revue de littérature ayant pour objectifs de décrire les problèmes rencontrés par les médecins généralistes lors de leurs prescriptions d’arrêt de travail et d’en identifier les solutions possibles.
Auteur : anne barrau, département de médecine générale Lyon - (annebarrau@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Anne Barrau, Laurent Letrilliart
Objectifs : La prescription d’un arrêt de travail en pratique de médecine générale est un acte médical courant mais complexe. Cette revue de littérature avait pour objectifs de décrire les problèmes rencontrés par les médecins généralistes lors de leurs prescriptions d’arrêt de travail et d’en identifier les solutions possibles. Méthode : Interrogation des bases bibliographiques Medline, Cochrane, et Web of Science, ayant permis de sélectionner 52 articles originaux répondant aux critères d’inclusion et d’exclusion. Résultats : Les différents problèmes identifiés concernaient l’évaluation de l’incapacité de travail et de sa durée, les enjeux liés à la relation médecin malade, les contraintes inhérentes au système de soins ou à l’environnement socio-économique. Les solutions identifiées impliquaient principalement la formation des prescripteurs, l’utilisation d’outils d’aide à la prescription, la coopération entre professionnels, ou encore une réforme législative. Une formation ciblée des prescripteurs et l’utilisation d’outils d’évaluation fonctionnelle sont les principales stratégies ayant une efficacité démontrée. En revanche, les réformes législatives, comme celle instaurée en Suède en 1995, n’ont pas apporté d’amélioration véritable. Le partage ou la délégation de responsabilité dans la prescription de l’arrêt de travail (par exemple avec les médecins du travail) ont été parfois mis en œuvre, mais peu évalués jusqu’à présent. Conclusions : Il est nécessaire de poursuivre et renforcer la recherche sur les interventions susceptible d’améliorer et de faciliter la prescription des arrêts de travail, afin de répondre à la fois à l’insatisfaction croissante des médecins généralistes et aux exigences de rationalisation des autorités de santé.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Construction d'un programme d'éducation thérapeutique auprès d'une population exilée : des priorités des professionnels aux besoins des patients
Mots-clés : éducation,thérapeutique,exilés,évaluation
Message-clé : adapter un programme d'éducation thérapeutique à des patients exilés en situation de précarité.
Auteur : Khalda Vescovacci, Le COMEDE - (khaldae@hotmail.com)
Co-Auteurs : Khalda Vescovacci Marie Petruzzi
Objectif : Certains exilés en situation de vulnérabilité ne peuvent accéder à un programme d'éducation thérapeutique (ET) alors que leur situation médicale l'exige. La construction d'un programme adapté nécessite de caractériser les difficultés rencontrées par les professionnels et les patients. Méthode : Trois évaluations, une étude rétrospective en 2008 et deux études prospectives en 2010, ont été réalisées sur les professionnels du centre de santé et les patients inclus par les médecins généralistes dans un programme d'ET gratuit. Tous les patients inclus étaient des exilés en situation de vulnérabilité (demandeurs d'asile, étrangers en séjour précaire), principalement originaires d'Afrique, d'Asie et d'Europe de l'Est, et atteints d'asthme persistant, de diabète de type 2 et/ou d’hypertension artérielle. Les évaluations portaient sur l'adhésion au programme, les objectifs comportementaux (alimentation, observance thérapeutique, suivi médical) et les objectifs psychosociaux (protection maladie, communication avec l'entourage sur la maladie, connaissance du système de santé). Résultats : La première enquête a montré que 80% des patients n'atteignaient pas les objectifs comportementaux définis par les professionnels. La seconde montrait une corrélation négative entre la vulnérabilité des patients et le sentiment d'auto-efficacité des professionnels. La troisième montrait un manque de compréhension de l'ET et de son cadre de réalisation par les patients et les professionnels non formés à l'ET. Conclusion : Un nouveau programme d'ET a débuté en 2011, basé sur l'implication des patients et de l'ensemble des professionnels pour l'élaboration et l'évaluation du programme.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Etat des lieux de la permanence des soins : la régulation libérale
Mots-clés : régulation,libérale,permanence,soins
Auteur : sandrine Hugé, DMG Rennes - (sandrine.huge@univ-rennes1.fr)
Co-Auteurs : Ronan le bris
La régulation libérale est un point important de la permanence de soins. Le vieillissement de ces médecins généralistes régulateurs pose la question de leur renouvellement et la pérennisation du système. Quelles sont la trajectoire, les motivations et les difficultés des régulateurs ? Comment sont ils perçus par les effecteurs des gardes ? Méthode : Etude qualitative par entretiens semi directifs de médecins régulateurs Bretons, couplée par une enquête quantitative par questionnaires envoyés aux 40 responsables des secteurs du département. Résultats et discussion: Il existe une forte motivation chez les régulateurs et une collaboration satisfaisante avec les autres acteurs du centre de régulation et de réception des appels. L’engorgement de ce dernier à certains horaires, et une activité à risque médico légal sont des facteurs fragilisants. Les médecins de secteur apprécient le travail des régulateurs: désormais mobilisés à bon escient, la pénibilité des gardes a diminué. Les différents acteurs constatent que la permanence des soins est organisée de façon satisfaisante avec notamment une régulation libérale dont la pérennité est assurée. Cependant, cette activité, effectuée «en plus» d’une journée ordinaire, souffre de sa méconnaissance auprès des jeunes médecins. La population semble correctement informée, grâce à des campagnes régulières d’informations. Enfin, le mécanisme de pilotage est complexe avec de multiples intervenants, les Agences Régionales de Santé devront simplifier le système.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation des pratiques professionnelles Intéressant l’allaitement maternel Auprès de médecins de pratique multidisciplinaire
Mots-clés : Allaitement,Généraliste,Initiation,et,poursuite
Auteur : SANAA MERIMI, Faculté de Médecine de Rabat - (sanaamerimi@menara.ma)
Co-Auteurs : Sanaa Merimi; Amina Barkat; Meryem Kabiri ; Houda Merimi
Le rapport 2009 sur les pratiques des mères au Maroc montre que l’allaitement maternel tout en étant largement désiré et adopté dans les intentions par les mères, se révèle dans sa pratique réelle assez insuffisant et sa poursuite reste tributaire de plusieurs facteurs, dont l’accompagnement des professionnels de santé aussi bien dans sa mise en route que dans sa poursuite. Toutes les enquêtes marocaines ont démontré la place des sages femmes, des gynécologues et des pédiatres dans l’initiation de l’allaitement maternel. Qu’en est-il de l’accompagnement de la poursuite de l’allaitement, étant donné que les généralistes ont aussi un rôle à jouer dans le parcours de santé des femmes et des enfants et sont amenés à donner des conseils sur l’allaitement maternel ? Ce travail vise à explorer auprès d’un groupe de 100 médecins: • L’impact de leurs représentations propres et leur influence sur la promotion de l’allaitement maternel • Leurs connaissances théoriques en matière d’allaitement maternel dans le cadre de leur formation de base et de leur formation continue • La capacité de ces médecins à mettre en pratique leurs connaissances dans leur pratique quotidienne • La place du médecin généraliste dans l’initiation et la poursuite de l’allaitement maternel • Leurs besoins en formation continue sur le thème de l’allaitement maternel Les résultats qui en découlent serviront d’éléments de base à : • Actualiser les directives en matière de promotion de l’allaitement maternel enseignées aux médecins aussi bien dans la formation de base qu’en formation continue • Proposer une stratégie d’amélioration des pratiques des médecins en matière de promotion de l’allaitement maternel
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Gestion du traitement anticoagulant oral: le point de vue des patients de plus de 75 ans
Mots-clés : Anticoagulant,oral,patient,âgé,ressenti
Message-clé : Les antiocagulants oraux sont bien accept"s par les personnes âgées , à condition d'établir un suivi soigneusement encadré.
Auteur : François DUMEL, Département médecine générale faculté de médecine Besançon - (francois.dumel@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : C Durand-Bataille, C Pichet, F Dumel
Objectif : Connaître le point de vue des patients âgés sur la gestion de leur traitement anticoagulant oral et appréhender leurs difficultés vis-à-vis de ce traitement. Méthode : Etude descriptive chez 50 patients de plus de 75 ans traités par AVK au long cours et suivis par leur médecin traitant sur le Nord Franche Comté à l'aide d'un questionnaire établi selon le modèle de l'étude de Barcellona de 1999. Résultats : Nos résultats montrent que, lorsque le suivi du traitement est soigneusement encadré, les anticoagulants oraux sont bien acceptés par les patients âgés. Seul 10% des patients âgés de plus de 75 ans se plaignent d'être gênés par les AVK dans leur vie quotidienne. Les patients ayant un haut niveau d'étude décrivent une plus grande crainte des effets secondaires et complications. Seul une minorité se plaignent d'être gênés par les AVK dans leur vie quotidienne mais ils 'agit de patients souvent isolés, polymédiqués et polyhandicapés; Certains décrivent une angoisse ainsi qu'une incompréhension et une gêne devant l'instabilité des INR. La préparation du traitement semble un souci à la fois pour scinder les comprimés et les reconnaître dans un pilulier. Ils semblent peu limités par les AVK dans leurs activités physiques et de loisirs, activités logiquement déjà réduites par les autres facteurs liés au vieillissement et au handicap qui s'y rattache. Globalement la perception du traitement reste bonne avec parfois un effet bénéfique et sensation de protection du fait du suivi médical plus régulier.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Guide pratique d'Ondontologie pédiatrique et carioprophylaxie à l'usage des médecins généralistes
Mots-clés : carie,dentaire,médecine,générale,fluor
Message-clé : Le guide pratique d'odontologie pédiatrique facilite le rôle de prévention des médecins généralistes pour la pathologie carieuse
Co-Auteurs : Dr J.P. MORENO Dr E. VUILLAUME Dr E. MORTIER Pr J.P. GAUME
Introduction : La carie dentaire est définie comme le 3ème fléau mondial par l’Organisation Mondial de la Santé. Le médecin généraliste joue son rôle de prévention de la pathologie carieuse par les conseils d’hygiène bucco-dentaire donnés, l’établissement d’un bilan fluoré et le dépistage de certaines pathologies dentaires. L’objectif de notre travail était d’établir un outil permettant de faciliter ce rôle préventif. Matériels et méthodes : Une revue de la littérature de 91 références a été réalisée. Elle est composée de recommandations rédigées par différentes agences nationales de santé publique, d’articles originaux référencés dans des revues à impact factor, et de données livresques. Cette revue de la littérature a permis de réaliser un outil synthétique sur les mesures de prévention de la pathologie carieuse. Résultats : Un document sous forme de dépliant a été réalisé à destination des omnipraticiens. Il rappelle les mesures de prévention de la pathologie carieuse: mesures d’hygiène bucco-dentaire, comportement alimentaire, évaluation du risque carieux, indications de la prescription de fluor et prévention de la contamination bactérienne précoce. Il a été complété par un organigramme sur l’attitude thérapeutique devant un traumatisme dentaire et la chronologie de l’éruption dentaire. Conclusion : Cet outil rappelle les principales mesures de prévention de la pathologie carieuse. Il peut aider le médecin généraliste à prévenir la pathologie carieuse. La prévention peut s’effectuer de manière individuelle au cours de consultations ou collective lors de campagne de prévention ou projet de santé pour une population cible. Une validation de cet outil est envisagée auprès des omnipraticiens et des instances de santé publique.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Ingrédients d’une recherche de qualité au cabinet de Médecine Générale
Message-clé : Une activité de recherche peut parfaitement être intégrée à la pratique du cabinet médical
Auteur : Thomas Bischoff, Institut universitaire de Médecine générale, Lausanne - (Thomas.Bischoff@hospvd.ch)
Co-Auteurs : D.M Haller, L Herzig, D Widmer, T Bischoff
Objectifs : Les données scientifiques issues de la médecine générale (MG) sont essentielles tant d’un point de vue éthique que de santé publique, puisqu’elles concernent la majorité de la population. Une recherche de qualité doit être instaurée en MG, mais se heurte à des barrières méthodologiques, financières ou logistiques. Nous souhaitons éclairer les points forts et faibles d’une recherche de qualité en MG. Méthode : Nous avons demandé aux praticiens de Suisse Romande de relater leurs expériences, critiques et besoins de recherche et avons identifié dans la littérature les obstacles reconnus. Résultats : 1. Thèmes de recherche répondant à des questions cliniques quotidiennes de MG. 2. Accès à une formation méthodologique (de base ou avancée selon intérêt). 3. Fond financier de recherche en MG. 4. Participation des praticiens à l’élaboration des protocoles. 5. Création de réseaux de chercheurs ambulatoires. 6. Collaboration entre praticiens et académiciens tout au long du projet. 7. Appuis logistiques (dossiers informatisés, nouvelles technologies …). 8. Structures de soutien méthodologique spécifique pour la MG. 9. Formation/information des assistantes médicales pour favoriser leur adhésion aux projets de recherche. 10. Transmission directe des résultats aux praticiens. Conclusion : La recherche représente encore un domaine nouveau en MG, mais l’expérience montre que cette activité peut parfaitement être intégrée à la pratique du cabinet. Il reste des barrières à surmonter pour que la recherche fasse réellement partie du quotidien du médecin généraliste mais nous espérons que l’enthousiasme de ceux qui ont fait part de leur expérience saura être contagieux !
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Interactions médicamenteuses entre les anti-inflammatoires non-stéroïdiens et les médicaments antihypertenseurs: étude descriptive sur la Banque Nationale de Pharmacovigilance
Mots-clés : Interactions,médicamenteuses,Anti-inflammatoires,non,stéroïdiens,Antihypertenseurs
Message-clé : L'utilisation des AINS chez les patients traités par des médicaments antihypertenseurs (et particulièrement chez les femmes traitées par plusieurs médicaments, y compris les ARA II) doit rester prudente.
Auteur : Jean-Pascal Fournier, Faculté de médecine de Toulouse, Université de Toulouse - (jeanpascal.fournier@dumg-toulouse.fr)
Co-Auteurs : Jean-Pascal Fournier, Agnès Sommet, Jean-Louis Montastruc
Introduction: Le respect des recommandations concernant les interactions médicamenteuses entre anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et médicaments antihypertenseurs est peu évalué. Objectif: Le but de cette étude est de décrire les caractéristiques des patients exposés aux interactions médicamenteuses potentielles entre les AINS et les médicaments antihypertenseurs ainsi que les effets indésirables potentiellement dus à ces interactions. Méthode: Au sein des déclarations d'effets indésirables médicamenteux enregistrés dans la Banque Nationale de Pharmacovigilance à Toulouse en 2008, nous avons extrait les rapports incluant un ou plusieurs médicaments antihypertenseurs afin de décrire les caractéristiques des sujets exposés aux AINS et les effets indésirables médicamenteux potentiellement dus à une interaction AINS/antihypertenseur. Résultats: Parmi les 528 sujets exposés à un antihypertenseur, 29 (5,5%) étaient exposés à un AINS. Ces sujets étaient plus souvent des femmes, prenaient plus de médicaments en général et plus d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) en particulier. Dans 5 cas (17,2%), une interaction entre un AINS et un/des médicaments antihypertenseurs était potentiellement à l'origine de l'effet indésirable déclaré. Celui-ci était le plus souvent une insuffisance rénale aigüe associée à une hyperkaliémie. Conclusion: L'utilisation des AINS chez les patients traités par des médicaments antihypertenseurs (et particulièrement chez les femmes traitées par plusieurs médicaments, y compris les ARA II) doit rester prudente.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La prise en compte des tempos – une méthode originale d’analyse des risques en Médecine Générale
Message-clé : Le temps n'est pas suffisamment pris en compte dans l'analyse des dysfonctionnements rencontrés en médecine générale
Auteur : Jean Brami, HAS - (j.brami@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : R Amalberti, J Brami
En médecine générale, le risque médical est beaucoup moins bien connu qu’à l’hôpital et varie selon les études de 0.004 à 240 pour 1000 consultations ! Il existe des classifications qui permettent une analyse des évènements indésirables mais aucune n’est centrée sur le médecin et ne prend suffisamment en compte le facteur temps ; temps de la maladie, du patient, du cabinet médical, de la coordination et du système, de mobilisation des connaissances pour le médecin. Tout l’art du médecin est de gérer simultanément ces temps qui s’égrènent avec des unités différentes (minutes, jours, mois). La méthode des tempos repose sur la prise en compte de ces différents temps Nous avons analysé les 1046 dossiers de plaintes concernant les médecins généralistes d’une compagnie d’assurance assurant 60% des généralistes français entre 2003 et 2005, en utilisant la méthode des Tempos et en faisant l’hypothèse que les Tempo de la maladie et du patient ne sont pas suffisamment pris en compte dans les classifications existantes. 623 dossiers ont été finalement retenus : Tempo de la maladie : 37.9% des dossiers, tempo du cabinet 13.2%, Tempo du patient 13.8%, Tempo de la coordination 22.6% et tempo médical 33.2% La reconnaissance et la prise en compte de ces différents temps est importante et devrait avoir des répercussions sur l’élaboration des recommandations de bonne pratique et sur l’analyse par le médecin des dysfonctionnements qui affectent la sécurité des patients.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Le traitement des crampes musculaires idiopathiques de la personne âgée : revue de la littérature
Message-clé : L'objectif est de faire le point sur les différents traitements des crampes musculaires idiopathiques en réalisant une revue de synthèse de la littérature.
Co-Auteurs : B Hoenner Hecht P Hild
Les crampes musculaires sont fréquemment rencontrées en médecine ambulatoire, particulièrement auprès de nos patients les plus âgés. Certains en souffrent de manière récurrente et cherchent une aide thérapeutique pas toujours évidente à trouver. Une revue de la littérature réalisée de décembre 2009 à mai 2010 a permis de faire le point sur les modalités thérapeutiques proposées. Les méthodes physiques sont des méthodes empiriques. Même les études concernant les méthodes les plus probantes, basées sur des exercices d’étirement musculaires, n’ont pas démontré leur efficacité. Toutefois ces exercices sont proposés en première intention car, contrairement aux traitements médicamenteux, ils n’entraînent pas d’effet secondaire. Des études proposant l’utilisation de la Carbamazépine, de la Phénytoine, de la Toxine botulique, du Diazépam, du Baclofène et de la Diphenhydramine ont été soumises. Compte tenu de leurs effets secondaires, interactions médicamenteuses et marges thérapeutiques étroites, ces traitements n’ont pas été retenus. Et, bien que largement prescrit dans cette indication, aucune étude n’a, à ce jour, démontré l’efficacité du Sulfate de Magnésium ni de la Vitamine E. L’efficacité de la Quinine, de la Gabapentine, du complexe vitaminique B, du Diltiazem, du Vérapamil et de la Naftidrofuryl a été établie. S’agissant d’une affection bénigne dont l’évolution naturelle tend à la disparition spontanée, seuls les traitements ayant une relative innocuité peuvent raisonnablement être prescrits. Ainsi, l’emploi de Vitamine B et de Diltiazem semble prometteur mais la preuve apportée par la littérature est actuellement trop faible pour l’intégrer dans une pratique courante. Des études randomisées seraient les bienvenues.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Méthodes d'éducation à la santé adaptés aux patients migrants
Message-clé : S'appuyer sur les représentations de la santé des migrants pour instaurer un démarche d'éducation à la santé
Co-Auteurs : Vanessa Capron
Contexte En 2001, le premier Plan national d’éducation pour la santé (ES) fixait comme objectif que « chaque citoyen ait accès à une éducation pour la santé de qualité». La population migrante représente 6 % de la population générale et s’estime en moins bon état de santé que les individus non migrants. Elle présente des besoins en ES spécifiques. Méthodologie Une recherche sur les méthodes d’ES adaptées aux migrants a été effectuée auprès de professionnels de santé réunis en focus group, par contact avec des personnes ressource et par une revue de littérature. Résultats • Il est indispensable d’aborder une réflexion d’ES auprès des patients migrants même si cela ne semble pas leur priorité. • Cette réflexion doit reposer sur relation de confiance réciproque. • Le recours à un interprète est primordial. • La démarche d’ES doit être développée à partir d’objectifs simples, en s’appuyant sur des équipes multi-disciplinaires de proximité ainsi que des personnes–relais communautaires. • Il est utile mais pas indispensable d’utiliser des outils adaptés aux migrants à condition de les commenter oralement. • Les méthodes pédagogiques en ES reposent essentiellement sur le modèle socio-psycho-constructiviste mis en relation avec une conception bio-psycho-sociale la santé. Elles pourraient s’inspirer de concepts tels que la bientraitance et l’éducation populaire. • Des cursus de formation à la prise en charge de patients migrants existent dans les universités médicales étrangères • Les différences culturelles ne doivent pas toujours être considérées comme un obstacle, les professionnels de santé peuvent s’appuyer sur elles pour valoriser le patient migrant. Conclusion L’éducation à la santé repose sur des concepts pédagogiques du pays d’accueil qu’il faut savoir remettre en question quand on s’adresse à une population migrante.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Prescription d’HBPM en prévention d’accidents thrombo emboliques veineux au décours d’un traitement orthopédique réalisé en cabinets de stations de montagne
Message-clé : Prévention d’accidents thrombo emboliques veineux au décours d’un traitement orthopédique
Auteur : Marie Schussler, Médecins de Montagne - (contact.mcs@mdem.org)
Co-Auteurs : Dr Patrick JOUBERT, Dr Dominique LAMY
INTRODUCTION Elaboration d’un arbre décisionnel : prescription d’Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) en prévention d’accidents thrombo emboliques veineux au décours d’un traitement orthopédique réalisé en cabinets de stations de montagne. Pauvreté en études à niveaux de preuves élevés sur l’utilisation des HBPM en orthopédie : une de niveau 2 en orthopédie et l’étude Medenox dont certains critères sont extrapolables en orthopédie. Les facteurs de risque des accidents thrombo emboliques veineux sont clairement identifiés. MATERIEL D’ETUDE « Médecins de Montagne » regroupe 350 praticiens exerçant en station de montagne. Ils traitent annuellement140 000 blessés (taux d’hospitalisation inférieur à 3 %). Cinquante médecins, répartis dans différentes stations représentatives remplissent une fiche de recueil par blessé. De nouveaux items inclus à la fiche, permettent une analyse des prescriptions d’HBPM. Deux sessions de formation de 36 participants sur les HBPM réalisées en 2004, ont permises de comparer l’évolution des prescriptions des médecins formés par rapport aux autres. METHODE OPERATOIRE Lors de FPC organisées sur le thème HBPM, l’objectif principal est l’élaboration par les participants d’un algorithme issu des DAS. RESULTATS Partant d’un arbre décisionnel test, élaboration par les participants en sous groupes de leurs propres outils. Obtention de quatre arbres soumis à un vote des participants. Les deux premiers sont revotés aboutissant à notre arbre décisionnel final. DISCUSSION Réalisation d’un outil, fruit du travail, de l’acceptation des médecins pratiquant la traumatologie. Aide à la prescription des HBPM dans ce contexte. Travail basé sur les données actuelles de la science, et concrétisé grâce au concept de « l’Evidence Based Medicine » (EBM). Méthode de vote validée de type Delphy.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Prise en charge de la douleur aigue sévère par des médecins généralistes correspondants du Samu
Mots-clés : médecins,correspondants,du,samu,analgésie,multimodale,douleur,aigue,sévère
Message-clé : formation et accompagnement de médecins généralistes pour prise en charge douleur aigue
Auteur : Bernard Audema, Médecins de Montagne - (bernard.audema@gmail.com)
Co-Auteurs : B AUDEMA, M PINET, S GUYOT, JN LEDOUX, FX AGERON, M BARTHES, JB DELAY
Introduction : Chaque médecin généraliste membre de notre réseau correspondants du Samu (MCS), prend en charge 660 patients traumatisés par an en moyenne. La douleur aigue représente 5% de l'ensemble de leurs consultations. Méthodes : Etude prospective observationnelle du 1er février au 14 mars 2010 auprès de 20 MCS. Inclusion patients de plus de 18 ans présentant à l'arrivée au cabinet une EVA ≥ 60 mm. EVA initiale, et toutes les 5 minutes jusqu'au soulagement défini par EVA ≤ 30 réalisées par un observateur extérieur. Critère principal : pourcentage d'EVA final ≤ 30. Critères secondaires : délai d'obtention du soulagement, moyen thérapeutique. Résultats : 70 patients inclus. 87% de fractures. EVA initiale moyenne = 76(61-91); EVA finale moyenne = 24(6-42). Taux de soulagement = 84,3% IC 95%(76-93). Délai d'obtention du soulagement : 35min(30-45). 59% des patients hospitalisés. 43% ont bénéficié de morphine titrée (dose totale moyenne = 0,11 mg/kg, nombre médian de 2 bolus), 13% de Kétamine, dont 7 fois en co-analgésie à la morphine, avec un taux de soulagement de 100%. 3 blocs ilio fascial réalisés pour 100% des fractures du fémur. 13% d'anesthésie locale intrafocale pour fractures du poignet et de clavicule. Antalgique per os, 20% palier II et 23% palier I. 9% des patients soulagés uniquement avec l'immobilisation. Discussion : Le taux de soulagement de la douleur aigüe sévère est de 84,3% dans un délai moyen de 35 minutes. Conclusion : L'analgésie multimodale est un des piliers de la formation continue de ces MCS. Dans les zones isolées, avec un réseau de médecins libéraux formalisé et accompagné par les SAMU, le taux de soulagement de la douleur aigue est identique à ceux observé dans les services d’urgence.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Rôle et pratiques de prévention et d’éducation thérapeutique des médecins généralistes dans le Baromètre santé 2009
Mots-clés : prévention,éducation,pour,la,santé,éducation,thérapeutique
Message-clé : Les pratiques des médecins généralistes dans le champ de la prévention et de l'éducation sont en évolution.
Auteur : Cécile Fournier, INPES - (cecile.fournier@inpes.sante.fr)
Co-Auteurs : Cécile Fournier Pierre Buttet Emmanuelle Le Lay Arnaud Gautier
Le Baromètre santé médecins généralistes est une enquête périodique mesurant l’état de l’opinion, des attitudes et des pratiques déclarées des omnipraticiens exerçant une activité libérale en France métropolitaine. Réalisé entre fin 2008 et début 2009, le 6ème Baromètre santé médecin généraliste a interrogé 2 083 médecins (1 898 par téléphone et 185 par Internet), parmi les médecins tirés aléatoirement dans les fichiers de la société CEGEDIM® (taux de participation : 57,1 %). Pour les médecins, la prévention relève de leur rôle, notamment pour les thèmes les plus médicalisés. Ils déclarent facile d’aborder avec leurs patients le risque cardio-vasculaire (96,1 %), le dépistage des cancers (95,5 %) ou le tabagisme (89,2 %). Cela leur semble moins souvent facile pour la vie affective et sexuelle (58,7 %) ou l’usage de drogues (57,0 %). Les médecins (95,3%) déclarent informer et conseiller les patients atteints de maladies chroniques ; 45,2 % d’entre eux les orientent régulièrement vers d’autres intervenants ; et 33,7 % mettent en œuvre eux-mêmes des activités éducatives. Le pourcentage de médecins se sentant efficaces dans l’éducation des patients asthmatiques, diabétiques et hypertendus a diminué depuis 66,0 % en 2003 à 56,5 % en 2008. Pour les médecins, la prévention doit être faite prioritairement par eux mêmes (95,7 %), puis par les paramédicaux (81,6 %), les médecins spécialistes ou hospitaliers (66,4 %), les médias (61,0 %) ou les professionnels de l’enseignement ou du social (59,8 %). La délégation d’activités de prévention est perçue comme potentiellement facilitatrice (73,5 %) : 74,6 % seraient prêts à déléguer à des infirmiers ou d’autres paramédicaux, 56,8 % à des médecins spécialistes et 56,2 % à des associations de patients.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Utilisation d'indicateurs de pratique clinique pour une recherche d'amélioration des soins en médecine générale ambulatoire
Message-clé : Amélioration des soins à partir d'indicateurs de pratique clinique
Auteur : Pierre Atlan, Collège des Généralistes de l'Est Parisien - (cgep@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : P.Atlan, D.Dupagne, P.Wohrer, J.Pigneur, E.Drahi, B.Huault, N.Vanpoperinghe, J.L.Guy Analyse des pratiques par : J.M.Abib, F.Betous, Y.Faure, Y.Quincy, E.Benhamou, C.Bismuth, P.Nebot, D. Bénichou, S.Peker, D.Sigoura, G.Castanedo, M.BrinLacasse, M.Ducret, M.Guez, R.Khayat, S.Koehler, M.Rabaut, L.Wormser, D.Sokolski, S.Rebibo
Introduction Pour améliorer les pratiques professionnelles de ses membres, notre association locorégionale, a mis en place depuis 3 ans un programme mêlant FMC et EPP. Méthode Audit clinique ciblé à 2 tours espacés de 6 à 12 mois, encadrant nos séances de FMC, avec des indicateurs définis a priori par les membres de notre association avec l’aide d’un Conseil Scientifique extérieur. Restitution et analyse des résultats anonymisés en groupe. Construction d’actions d’amélioration des pratiques. Aide-mémoires adressés aux participants à l’issue de chaque séance. Résultats Depuis 3 ans, la méthode est acceptée par les participants. Elle est utilisée en routine par tous les membres, au cours de toutes nos réunions mensuelles. L’évolution des indicateurs entre les 2 tours montre une amélioration des pratiques. Par exemple : -Recherche d'une thérapeutique susceptible de provoquer un tremblement : évolution de 14% à 33% de dossiers concordants avec l’indicateur. -Examiner régulièrement les pieds du patient diabétique : évolution de 33% à 68%. -Indiquer sur la prescription de kinésithérapie la pathologie en cause : évolution de 37% à 70%. -Eviter de prescrire une radio avant 4 semaines devant une lombalgie banale : évolution de 73% à 53% contrairement à l’objectif attendu. Discussion La méthode est acceptée. Une présentation ambiguë (ex. lombalgie) doit être évitée. La critique de la rédaction des indicateurs est essentielle. Il serait utile de suivre la pratique dans le temps et d'utiliser plusieurs indicateurs par thème. La participation d’autres professionnels de santé que les MG serait souhaitable.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Utilisation des scores cliniques en Médecine Générale à partir d’une étude réalisée en France
Mots-clés : système,de,soins,scores,médecine,générale
Message-clé : place des scores cliniques en pratique de médecine générale
Auteur : marianne sarazin, UMRS 707 INSERM - (sarazin@u707.jussieu.fr)
Co-Auteurs : M. Sarazin , S. Gonzales Chiappe , M. Kasprysck , A. Lasserre
CONTEXTE : Le médecin généraliste (MG) constitue la porte d’entrée du système de soins en France et les scores cliniques sont un outil d’aide à la prise en charge utile pour cibler une approche systémique complexe. La prévalence de leur utilisation en médecine générale n’est actuellement pas connue en France. Il a donc semblé opportun d’étudier la place des scores dans la pratique des MG. METHODE : enquête épidémiologique transversale, menée par voie électronique auprès de MG du réseau Sentinelles en France métropolitaine. Les MG étaient interrogés sur les scores employés, le contexte d’utilisation et le bénéfice. RESULTATS : Au total, 358 MG ont participé. Soixante quinze pourcent (75%) emploient des scores cliniques sans différence selon l’âge ou le sexe. Les scores utilsés étaient principalement MMSE (97%), FAGERSTRÖM (90%), MAC ISAAC( 62%), HAMILTON (66%), DETA (46%), SCORE (35%) et CHADS2 (29%) . Les MG ont jugé l’utilité des tests ce qui a permis d’établir trois catégories : très utile (MMSE), pas utile (SCORE), mal déterminés (DETA, FAGERSTRÖM, MAC ISAAC).Les scores sont employés chez les sujet âgé (77,4%) et en cas de doute diagnostic (62,8%). CONCLUSION : Cette étude montre pour la première fois en France l’approche des MG vis-à-vis des scores cliniques et en particulier les scores principalement utilisés par les MG. Les MG jugent que certains scores sont incompréhensibles voire inadaptés à leurs pratiques. Une formation adaptée permettrait d’inclure cette médecine explicite dans une médecine habituellement implicite, l’expérience clinique pouvant être biaisée par la mémoire ou l’affectif. Dans la perspective du développement des scores cliniques en médecine générale, il convient d’en renforcer l’approche intellectuelle indispensable pour une bonne appropriation en pratique courante.
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Thème : Grossesse, Planning familial
Titre : Evolution des principaux indicateurs de santé périnatale dans la région sanitaire de Monastir (Tunisie) entre 1994 et 2008
Mots-clés : Santé,périnatale,Suivi,prénatal,Age,maternel
Message-clé : Notre pays passe par une transition démographique et sociale. Ainsi, notre système de soins est appelé à plus de vigilance.
Auteur : Sana El Mhamdi, CHU de Monastir Tunisie - (sanaelmhamdi@yahoo.fr)
Co-Auteurs : El Mhamdi Sana, Bouanene Inès, Sriha Asma, Ben Salem Kamel, Soltani Mohamed Soussi
Introduction : Dans le système de soins tunisien, le couple mère enfant constitue une cible prioritaire des activités du programme national de périnatalité implanté depuis 1990. Objectif : Dresser le profil épidémiologique et étudier les tendances chronologiques des principaux indicateurs de la santé périnatale dans la région sanitaire de Monastir. Méthodes : Il s’agit d’une étude populationnelle intéressant l’ensemble des parturientes ayant accouchées au niveau des maternités publiques de la région de Monastir durant une période de 15 ans (01/01/1994 – 31/12/2008). Les données ont été puisées du registre des accouchements implanté dans les différentes maternités de la région. Résultats : Ainsi, 125020 parturientes ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 28,8 ± 5,5 ans et la parité moyenne de 2,5 ± 1,5. Le suivi prénatal était absent ou inadéquat pour 36,4 % des femmes et les accouchements par césariennes étaient observés dans 13 % des cas. Durant cette quinzaine d’années, la fréquence des parturientes âgées de 35 ans et plus à significativement augmenté de 14,8 % en 1994 à 17,7 % en 2008 (p < 0,001) et celle des primipares âgées à également significativement augmenté (de 7,5 en 1994 à 11,2 % en 2008). La fréquence du suivi prénatal inadéquat à significativement diminué de 51 % en 1994 à 24,6 % en 2008 (p < 0,001). Conclusion : Ces résultants sont le reflet de la transition démographique et sociale de notre pays. Ainsi, notre système de soins est appelé à plus de vigilance et une application plus rigoureuse des recommandations du programme national de périnatalité.
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Thème : Peau
Titre : Frequence des motifs de consultation dermatologique des militaires en mission exterieure
Mots-clés : médecine,militaire,mission,extérieure,dermatologie
Auteur : jennifer hacia, hopital laveran - (jenniferhacia@hotmail.com)
Co-Auteurs : J HACIA, J.J MORAND, L PAPILLAULT DES CHARBONNERIES
En France, la dermatologie -ou ensemble des manifestations cutanéo-muqueuses- représenterait 7% des motifs de consultation en soins primaires auprès des médecins généralistes. Lors de missions extérieures au sein des forces armées françaises, la spécificité du milieu et des conditions d’exercices pourraient modifier le profil de recours aux soins. Notre objectif est d'évaluer la fréquence et les motifs de consultation dermatologique sur différents théâtres de missions extérieures et de les comparer à la consultation en métropole. L’enquête a eu lieu dans un régiment de métropole et sur six théâtres d’opération. Le recueil réalisé par des médecins militaires volontaires concernait le nombre de consultations hebdomadaires par type de pathologie (dermatologie, traumatologie, ORL…) et celui des pathologies dermatologiques sur fiche diagnostique détaillée et anonyme. En mission extérieure, la dermatologie est la deuxième cause de consultation en Centrafrique (29,7% des consultations) et en Côte d’Ivoire (18,6%), la troisième en Afghanistan (14,3%) et au Liban (14,9%), la quatrième sur un bâtiment de la Force d’Action Navale (<5%) et la sixième au Gabon (9,9%). Les pathologies cutanées les plus représentées sont les manifestations allergiques ou inflammatoires (eczéma, urticaire, bourbouille) (24,2%), bactériennes (furonculose, panaris, abcès) (22,3%) et fungiques (mycose, intertrigo, candidose) (20%). Un apprentissage spécifique réalisé avant le départ en mission pour les médecins d’unité est important pour les sensibiliser à la démarche dermatologique. Ces résultats justifient de renforcer la formation en dermatologie des internes militaires de médecine générale, comme cela est déjà réalisé au sein de l’hôpital militaire Laveran de Marseille, en association aux modules d’enseignement de l’ Ecole du Val de Grâce et du Brevet de Médecine des Missions Extérieures et de poursuivre la formation continue des médecins d’unité.
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Thème : Problèmes sociaux
Titre : Rôle social du Médecin généraliste : mise à disposition d’une plateforme sociale
Message-clé : la mise à disposition pour le médecin généraliste d'une plate forme sociale est un plus incontestable pour améliorer la prise en charge des patients en situation de précarité
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION - (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Auteurs : B.Lognos , B.Clary, E.Mathieu, M.Bismuth, M.Amouyal ,A.Isambert ,O. Engberink , P.Dutilleul, G.Bourrel
Contexte : Les médecins généralistes (MG) jouent un rôle vis-à-vis de l’accès aux soins des populations en situations de précarité. La mise en place d’une plate forme sociale expérimentale peut elle permettre de mieux comprendre les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Méthode : Étude rétrospective parallèle quantitative de variables qualitatives basée sur un questionnaire comprenant analyse du profil médecin et questions ouvertes sur représentation et rôle de deux groupes homogènes de MG après tirage au sort: 55 MG dans le groupe avec plateforme et 70 MG en groupe témoin. Résultats : Groupe 1 : 65% des médecins confrontés souvent ou très souvent à des problèmes sociaux dans le groupe 1, 80% pour le Groupe 2. Les 2 groupes ont soulignés les difficultés vis-à-vis des personnes âgées, les arrêts de travail, les difficultés financières mais aussi le rôle social incontournable du MG pour : dépistage, écoute conseil, orientation. Le contact avec les travailleurs sociaux était également difficile avec une gestion compliquée pour les personnes âgées et la maltraitance infantile. Le groupe 2 aurait aimé avoir accès à une plate forme sociale. Discussion Cette première expérience a permis aux MG d’exprimer leurs difficultés. Une meilleure connaissance et un accès facilité aux travailleurs sociaux sont nécessaires pour la majorité des MG (groupes 1 et 2) grace à cette plate forme sociale mise à disposition du MG dans le domaine sensible du dépistage et de l’aide à des populations en situation de précarité est plébiscité par les médecins des deux groupes. Conclusion: La plate forme sociale expérimentale est un élément de réponse adapté à un vrai problème. En perspective la poursuite du travail en coopération au travers de Maison médicale de garde est envisagée.
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Thème : Problèmes sociaux
Titre : Comment éteindre le feu de la violence institutionnelle?
Mots-clés : violence,institutionnelle,souffrance,résolution,de,conflits
Message-clé : Rôle crucial du MG dans la résolution de conflits issus de violences institutionnelles
Co-Auteurs : Patrick TABOURING
A. OBJECTIFS * Repérer chez votre patient et/ou son entourage les signes de violences subies par une institution * Connaître les stigmates de la violence institutionnelle * Accueillir la souffrance du patient et de son entourage * Apporter une ou des solution(s) au dysfonctionnement du système en vigueur * Accompagner le patient et son entourage dans sa démarche de soustraction aux violences subies B. METHODE Plusieurs vignettes cliniques illustreront les situations génératrices ou révélatrices de violences institutionnelles dans le passé et à l'époque actuelle C. RESULTATS Les cas présentés témoigneront aussi bien des bons résultats possibles quand le système institutionnel fonctionne efficacement, que des apports bénéfiques du médecin généraliste averti et engagé dès lors qu'il reconnaît un dysfonctionnement institutionnel à l'origine de violences D. CONCLUSIONS Le rôle crucial du médecin généraliste dans la résolution de conflits issus de violences institutionnelles consiste en son implication déterminée comme chef d'orchestre d'un ensemble qui maîtrise mal sa partition.
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Thème : Problèmes sociaux
Titre : Intégration familiale et sociale des personnes âgées de la région de Monastir (Tunisie)
Message-clé : Importance de l'Intégration familiale et sociale des personnes âgées
Co-Auteurs : S HAMMAMI, L SIDAOUI, N HAMMAMI, A BARHOUMI, M ROUISS*, S HAJEM** Service de Médecine Interne, CHU F BOURGUIBA Monastir, UR03/ ES-08 ' Nutrition Humaine et Désordres Metaboliques * SMUR Hôpital de Kairouan **Institut National de Santé Publique
Introduction La solidarité inter génération est enracinée à la culture tunisienne. L’objectif Apprécier la qualité des échanges entre la personne âgée et son entourage. Sujets et méthodes : Etude épidémiologique descriptive transversale réalisée auprès d’un échantillon représentatif des personnes âgées vivant à domicile dans le gouvernorat de Monastir. Cette étude a été faite par L’Association de Protection des Personnes Agées à Monastir et l'INSP sous l’égide de OMS et FNUAP Tunisie. Résultats L’étude a concerné 598 personnes âgées de 65 ans et plus (66 % de sexe féminin et d’age moyen de 72.3±7.4 ans. Uniquement 8.5 % vivant seul. Plus de 60 % vivent avec le conjoint soit à deux (20.8 %), soit avec les enfants (43.9 %). Environ une personne sur quatre vit avec les enfants. les hommes vivent fréquament avec le conjoint (29.5 % vs 15.7 %, p<0.001) et les femmes vivent plus souvent avec les enfants. Neuf personnes sur 10 reçoivent une visite quotidienne de leurs enfants. faible proportion d’enfants n’entretenant aucun contact avec leurs parents (0.2 %). Parmi les sujets âgés vivant en famille 43 % s’occupent souvent des petits enfants contre 28 % chez les sujets vivant seul. 61 % des personnes âgées reçoivent la visite quotidienne de parents et/ou d’amis et/ou de voisins. Seuls 14 % des sujets enquêtés n’ont aucune relation ou une visite par ans avec leur environnement humain. Il y a une proximité géographique entre les parents et les enfants (70 % habitent à coté et 19 % habitent à moins d’une heure). La source de revenu est dans 30 % d’origine familiale, Conclusions Bonne intégration sociale et familiale des personnes âgées à Monastir, ce qui lutte contre l’isolement et la solitude.
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Thème : Problèmes sociaux
Titre : Transfert de charges et de compétences des psychiatres vers les médecins généralistes dans le champ de la santé mentale
Message-clé : rapport interprofessionnel
Co-Auteurs : THOMAS Xavier Dr Eric LEROYER ECA DUMG Caen
Cette enquête sur les représentations et les pratiques dans le rapport interprofessionnel entre psychiatres et médecins généralistes dans le cadre de la prise en charge des patients en santé mentale, repose sur une hypothèse prédictible d’un glissement de charges et de responsabilités entre les deux professions lors des prochaines années de par l’évolution démographique de la population médicale. La conjugaison d'une baisse inégale des praticiens, d'un intéret croissant des pouvoirs publics et d'une charge de santé publique croissante fait germer la problématique de l'enquête de cette thèse. L’enquête qualitative se compose de deux séries de huit entretiens abordant avec chaque praticien des deux professions quatre points pertinents dans le contexte de transfert de prise en charge de patients dans les vingt prochaines années. Ces quatre points sont : - La connaissance des perspectives en santé mentale et en épidémiologie. - Les rapports privés, professionnels et dans le cadre de formation continue des deux professions. - L’avis sur la formation initiale et la capacité des médecins généralistes à assumer la prise en charge en santé mentale. - Les attentes des deux professions en réseaux de soin et de formation continue. Les résultats sont constitués par une analyse des deux séries d’entretien et des processus de communication et enfin l’évaluation de l’analyse factorielle pour l’étude des variations lexicales entre deux séries d’entretien. Ce travail ouvre la possibilité de nouveaux travaux du fait des sujets d’études qu’il soulève; mais du fait de sa méthodologie innovante il propose aussi une nouvelle approche méthodologique pour des travaux ultérieurs soit pour la collecte des données, soit pour leur traitement par l’analyse systémique et multifactorielle.
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Thème : Psychologique
Titre : Etats de stress post-traumatique au retour d’Afghanistan : comparaison de deux auto-questionnaires de dépistage et intérêt pour le médecin d’unité
Mots-clés : post-traumatique,stress,armée
Message-clé : La PCLS est l'outil le plus complet et le plus fiable pour le dépistage de l'état de stress post-traumatique
Auteur : xavier berry, HIA LAVERAN - (xavier.berry@dbmail.com)
Co-Auteurs : X BERRY (Interne en médecine générale), F PAUL (Psychiatre), V POMMIER DE SANTI, M MARIMOUTOU
L’Armée Française est actuellement engagé en Afghanistan. De par son intensité, ce conflit est pourvoyeur d’états de stress post-traumatique (ESPT) à plus ou moins long terme. Notre étude (la première en France concernant des militaires en opérations) a comparé deux auto-questionnaires de dépistage de l’ESPT : la post-traumatic checklist scale (PCLS) et le Brief screening questionnary (échelle courte), complétés par 357 militaires, entre 2 et 6 mois après leur retour d’Afghanistan. Les qualités de dépistage des échelles ont été évaluées par comparaison au diagnostic d’ESPT porté par un clinicien lors d’un entretien standardisé réalisé chez 85 personnes soit positives à une des échelles soit tirées au sort parmi les négatifs. Parmi les 357 questionnaires, 17 étaient positifs à la PCLS (4,8%) et 14 (3,8%) à l’échelle courte. Aux seuils standards, la PCLS (seuil 44) avait une sensibilité de 83% et une spécificité de 96% et l’échelle courte (seuil 6) de 50% et 95% respectivement. Avec un seuil à 40, la sensibilité de la PCLS passait à 100% et la spécificité à 94,5% ; celle de l’échelle courte à 83,6 % et 86,6% avec un seuil à 4. La PCLS doit être retenue comme échelle de référence pour le dépistage de l’ESPT. Toutefois, l’échelle courte pourrait être utilisée sur le terrain avec un seuil à 4.
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Thème : Psychologique
Titre : Évaluation des critères du « Burn Out » chez un échantillon de médecins au Maroc
Mots-clés : Burn,Out,Critères,Médecins,Maroc
Message-clé : Le Burn Out guette -t - il les médecins au Maroc ?
Auteur : SANAA MERIMI, Faculté de Médecine de Rabat - (sanaamerimi@menara.ma)
Co-Auteurs : Sanaa Merimi ; Amina Barkat ; Meryem Kabiri ; Houda Merimi
Depuis les années 70, la sonnette d’alarme est tirée à l’échelle internationale sur les risques encourus par les professionnels de santé en matière de démotivation et d’épuisement professionnel. Au Maroc, le terme de « burn out » n’est pas encore vulgarisé mais ce n’est pas pour autant qu’il ne correspond pas à un ressenti et un vécu des professionnels de santé. Un système de santé en perpétuelle mutation avec des exigences de qualité, de formation, d’équipement …. créent beaucoup de situations où existe un déséquilibre entre les tâches et les moyens mis à la disposition des professionnels pour les réaliser et une grande ambigüité sur les missions et les rôles. L’objectif de l’enquête en cours est d’évaluer les critères du « Burn Out » ou épuisement professionnel auprès d’un panel de professionnels de santé en répondant aux questions suivantes : - Les médecins marocains connaissent-ils le terme de « Burn Out » - Font-ils attention à leurs propres signes d’épuisement professionnel - Comment est ressentie la charge de travail et le stress généré par les conditions de travail - Leur spécialité ou leur secteur de pratique interviennent-ils sur les facteurs de motivation - Sont-ils globalement satisfaits de leurs conditions d’exercice Cette étude constitue donc un lever de tabou et une interpellation sur un problème de santé publique qui guette les professionnels de santé au Maroc et une forme d’initiation de la réflexion à l’échelle nationale.
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Thème : Psychologique
Titre : Rôle des troubles anxio-dépressifs dans le comportement tabagique : Résultats de la consultation d’aide au sevrage tabagique du CHU de Monastir (Tunisie)
Mots-clés : Troubles,anxio-dépressifs,Dépendance,Sevrage,tabagique
Message-clé : Rôle des troubles anxio-dépressifs dans le sevrage tabagique
Auteur : Sana El Mhamdi, CHU de Monastir Tunisie - (sanaelmhamdi@yahoo.fr)
Co-Auteurs : El Mhamdi S, Sriha A, Bouanene I, Soltani MS
Introduction : La dépendance tabagique est considérée comme un phénomène complexe faisant intervenir des facteurs psychologiques et environnementaux. Parmi les facteurs psychologiques, les troubles anxio-dépressifs sont actuellement incriminés dans la dépendance tabagique. Objectif : Estimation de la fréquence des troubles anxio-dépressifs et analyse de leur relation avec la dépendance tabagique parmi la clientèle d’une consultation d'aide au sevrage tabagique. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale auprès des clients de la consultation d’aide au sevrage tabagique du CHU de Monastir durant deux ans (du 01/01/2009 au 31/12/2010). La collecte des informations était basée sur un questionnaire auto-remplie et comportant des informations concernant les caractéristiques socio-démographiques et les attitudes vis-à-vis du comportement tabagique. La dépendance physique était évaluée par le test de Fageström et les comorbidités anxiodépressives étaient recherchées à travers l'interrogatoire associé au test HAD (Hospital Anxiety Depression Scale). Résultats : Un ensemble de 800 consultants ont été inclus dans ce travail. L’âge moyen était de 42 ± 14 ans avec une prédominance masculine (95,8 % sont des hommes). Les troubles anxieux et les troubles dépressifs étaient observés chez 13,7 et 21,8 % des consultants respectivement et l’association anxio-dépressive était diagnostiquée dans 11 % des cas. Parmi les patients anxio-dépressifs 68,6 % étaient fortement dépendant à la nicotine versus 20 % des patients indemnes de ces troubles (p<0,01). Conclusion : Nos résultats confirment l'association entre états anxio-dépressifs et dépendance tabagique. Il est ainsi nécessaire de rechercher ces troubles et de les prendre en charge lors de la consultation afin d’assurer au mieux la réussite du sevrage tabagique.
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Thème : Psychologique
Titre : Validation de Severity Dependence Scale, échelle d'évaluation de la dépendance aux benzodiazépines, auprès de 78 patients de Médecine Générale
Message-clé : Intérêt de la Severity Dependence Scale pour le dépistage de la dépendance aux benzodiazépines par le médecin généraliste
Co-Auteurs : DIAZ Deborah et CAPRON Vanessa
Contexte : La France est le premier pays consommateur de médicaments en général et de médicaments psychotropes en particuliers, en Europe. Onze pour cent des assurés sociaux français consommeraient une benzodiazépine (bzd) de façon régulière. Les risques majeurs touchant ces consommateurs sont les accidents, et la détérioration cognitive. L’évaluation de la dépendance à des fins de prévention et de dépistage ne dispose pas d’outil consensuel. La Severity Dependence Scale (SDS) est une échelle psychométrique d’évaluation de la dépendance psychologique à des drogues qui a été validée dans d’autres pays. Méthodologie : Après traduction, la SDS a été soumise à 78 patients consommateurs de bzd au long cours par 8 médecins de Loire Atlantique et Vendée. Les résultats de l’étude ont été comparés à ceux de l’étude de référence pour valider la prévalence de cette dépendance aux bzd ainsi que les déterminants significatifs de celle-ci. Résultats : La prévalence mesurée en France avec un score seuil de 7/15 était de 45%, contre 47% dans l’étude de référence. L’échantillon de patients était comparable à celui de l’étude de référence concernant l’âge et le genre. Prés de 50% des patients utilisaient des doses inférieures à la Dose Définie Journalière (standard de l’OMS). La durée moyenne d’utilisation étaient de 5 ans et 6 mois. La prise concomitante d’antidépresseur concernait 36% des patients et entraînait une différence significative de prévalence de cette dépendance. Ni la dose, la durée, ou la demi-vie de la molécule utilisée n’avait d’impact significatif sur la prévalence de la dépendance. Conclusion : Ces résultats confirment ceux présentés dans l’étude de référence. La SDS semble être un outil valable pour le médecin généraliste dans l’évaluation de la dépendance psychologique aux bzd.
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Thème : Système Circulatoire
Titre : Interactions des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) avec les médicaments antihypertenseurs: étude analytique sur la base de remboursement de l'assurance maladie de Midi-Pyrénées
Mots-clés : Interactions,médicamenteuses,Anti-inflammatoires,non,stéroïdiens,Antihypertenseurs
Message-clé : L'exposition aux AINS est associée à un risque accru de majoration des médicaments antihypertenseurs. Cette augmentation du risque semble due aux interactions AINS/IEC et AINS/ARA II.
Auteur : Jean-Pascal Fournier, Faculté de médecine de Toulouse, Université de Toulouse - (jeanpascal.fournier@dumg-toulouse.fr)
Co-Auteurs : Jean-Pascal Fournier, Maryse Lapeyre-Mestre, Agnès Sommet, Stéphane Oustric, Jean-Louis Montastruc
Introduction: La pharmacodynamie des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) s'oppose à celle des médicaments antihypertenseurs. Leur association peut conduire à une majoration de la pression artérielle. Objectif: Notre étude a pour objectif d'évaluer le risque des interactions AINS/antihypertenseurs dans la survenue de la majoration des médicaments antihypertenseurs. Méthode: Il s'agit d'une étude pharmacoépidémiologique de cohorte rétrolective menée sur 6 001 sujets, traités et stabilisés par leur traitement antihypertenseur et sans aucune prescription d'AINS entre le 1er avril 2005 et le 1er avril 2006, en utilisant les bases de données de remboursements de l'Échelon Régional de la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie (CNAM-ER) de Midi-Pyrénées. Nous avons évalué le risque de majoration des médicaments antihypertenseurs au cours d'un suivi de 4 ans chez ces sujets lors de l'exposition aux AINS en utilisant un modèle de Cox à variables dépendantes du temps. Résultats: 2 601 sujets (43,3%) ont été exposés au moins une fois aux AINS au cours du suivi. Le risque relatif (RR) ajusté de majoration des médicaments antihypertenseurs associé à l'exposition aux AINS était de 1,32 [1,04-1,69] et celui de l'exposition aux oxicams de 1,96 [1,16 à 3,31]. La prise en compte de l'interaction AINS/IEC (RR=3,39 [1,71-6,69] et de l'interaction AINS/ARA II (RR=3,02 [1,53-5,95]) modifiait le risque associé à l'exposition aux AINS (RR=0,48 [0,25-0,92]). Conclusion: L'exposition aux AINS est associée à un risque accru de majoration des médicaments antihypertenseurs. Cette augmentation du risque semble due aux interactions AINS/IEC et AINS/ARA II.
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Thème : Système Circulatoire
Titre : Profil des intoxications graves à l'ile de Djerba en Tunisie (2005-2010)
Mots-clés : intoxication,médicaments,monoxyde,de,carbone,CO
Message-clé : identification des différents agents responsables des intoxicatoins
Auteur : Salem ZANNED, Groupement Santé Base Djerba - (s_zenned@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Salem ZANNED, Khaireddine KRAIEM, Sami REGAIEG
Les intoxications médicamenteuses,l’intoxication CO et l’ingestion de produits caustiques dans un but suicidaire ou ingestion accidentelle souvent par les enfants ne sont pas rare en Tunisie et pose un problème de prise en charge (psychologique) pour les intoxications volontaires. 702 victimes ont été enregistrées en Tunisie durant l’année 2008. Objectif: Identifier les différents agents responsables des intoxications dans la région. Adopter des attitudes favorables à la prise en charge adéquate des ces intoxications qu’elles soient volontaires ou accidentelles. Méthodes: Nous rapportant une étude rétrospective de quatre vingt dix sept (97) observation d’intoxications à l’île de Djerba en Tunisie, colligées entre le 01 janvier 2005 et le 31 août 2010 à l’unité des soins intensifs à l’hôpital Régional de Djerba. Résultats: Quatre vingt dix sept (97) observation d’intoxications ont été enregistrées à l’unité des soins intensifs à l’hôpital Régional de Djerba durant 5 ans et huit mois. Elles touchent l’adulte jeune avec un âge moyen de 29 ans, beaucoup plus la Femme que l’homme avec un sex. Ratio de 0,42 avec des extrêmes allant de 12 mois (1an) à 80 ans. Les intoxications médicamenteuses représentent 71,13 % des cas, les intoxications par les raticides (15,46 %) et l’ingestion d’eau de javel (7,21 %) viennent au second rang. Uniquement deux cas (02) d’intoxication CO grave et quatre cas (04) d’intoxication aux organophosphorés ont été observés durant toute la période. Six victimes (06) de ces intoxications ne sont pas originaires de la région de Djerba dont cinq (05) sont des étrangers. Un cas de décès (25 ans) par intoxication médicamenteuse a été noté. Le taux de transfert à un hôpital universitaire est de l’ordre de 1%. Le nombre total des journées d’hospitalisation est évalué à 168 jours allant de un (01) jour à 34 jours avec un coût global de 2653 Euro et un coût moyen de 27 Euro par patient dans notre série. Conclusion: La prévention des intoxications graves ayant nécessité l’hospitalisation en unité des soins intensifs est nécessaire et facile à réaliser afin de lutter contre les récidives souvent fatales.
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Thème : Système Digestif
Titre : Identification de souche de salmonella spp dans des prélèvements de denrées alimentaires
Mots-clés : salmonella,spp,aliments,prélèvements
Message-clé : souches entérobactérie, sécurité alimentaire
Auteur : Salem ZANNED, Groupement Santé Base Djerba - (s_zenned@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Salem ZANNED,Messaoud HAMMOUDA,Karim DAGHAR
De nombreuses intoxications alimentaires ont pour origine un manque d’hygiène personnelle entraînant la contamination des denrées alimentaires par des bactéries pathogènes. 702 victimes de toxi-infection alimentaire ont été enregistrées en Tunisie durant l’année 2008 dont 33 cas déclarés graves et ont été hospitalisés. Objectif: Identifier les différentes souches d’entérobactéries (salmonella spp) rencontrées dans notre série de prélèvements de denrées alimentaires. Adopter des attitudes favorables à l’assurance de la sécurité alimentaire en insistant sur l’hygiène personnelle et dans les cuisines et points de vente publique. Méthodes: Nous rapportant une série de quatre vingt quinze (95) prélèvement de denrées alimentaires (viandes, salades, fromage, lait…) dans les régions du gouvernorat de Medenine au sud de la Tunisie ayant permis d’identifier les différentes souches de salmonella spp, en collaboration avec le Centre National des Salmonella Shigella et Vibrion cholérique à L’Institut Pasteur de Tunis. Résultats: Quatre vingt quinze (95) prélèvements de denrées alimentaires contaminés par des souches de salmonella spp ayant permis d’identifier dans deux (02) cas de S. Typhi murium, 17 cas de S. Zanzibar, 20 cas de S. Entéritidis, 13 cas de S. Kentucky, 10 cas de S. Schwarzengrund, 6 cas de S. Hadar, 5 cas de S. Anatum, 4 cas de S. Amsterdam, 4 cas se S. Derby, 3 cas de S. Montevideo, 2 cas de S. Muenster, et un cas de S. spp autoagglutinable, de S. Mbandaka, de S. Cheltenham, de S. Ceno, de S. Bredeney, de S. Braenderup, de S. Altona, de S. Dumfries, de S. Saint paul. Conclusion: La sécurité alimentaire passe par la mise en place des mesures préventives qu’il conviendra de s’assurer de leurs compatibilités avec la réglementation et la facilité de réalisation afin de limiter au minimum la contamination des denrées alimentaires par des micro-organismes pathogènes.
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Thème : Système génital féminin
Titre : Connaissances, attitudes et pratiques des femmes de la région de Monastir à propos du dépistage du cancer du col utérin
Auteur : mohamed soussi Soltani, CHU de Monastir - (mohamed.soltani@rns.tn)
Co-Auteurs : El Mhamdi S1, Bouanene I1, Bouden W1, Bouslah A2, Letaief M1,
Introduction : Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus fréquents et les plus meurtriers de la femme. En Tunisie, les différentes études ont constaté une faible adhérence des femmes aux différentes actions de dépistage de cette pathologie. Objectif : Evaluation des connaissances attitudes et pratiques des femmes de la région de Monastir vis-à-vis du dépistage du cancer du col utérin. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale réalisée sur 900 femmes âgées de 25 ans et plus et consultant au niveau des différents centres de santé de base de la région de Monastir. L’information était recueillie à partir d’un questionnaire comportant 12 items et rempli par des enquêteurs préalablement formés. Résultats : L’âge moyen des participantes était de 41,6 ± 12,3 ans et 64,6 % n’avaient que le niveau primaire. 36% connaissent le cancer du col utérin et 32% connaissent au moins un facteur de risque de sa survenue. La majorité des femmes (90%) avaient des attitudes positives vis-à-vis du dépistage du cancer du col. Cependant, seulement 25% pratiquent le frottis cervico-vaginal. l’âge, les connaissances des facteurs de risque et des moyens de dépistage étaient les principaux déterminants de la pratique du frottis cervico-vaginal. Conclusion : une participation plus active des professionnels de la santé permet d’améliorer les pratiques des femmes à l’égard du dépistage de ce cancer.
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Thème : Système génital féminin
Titre : Diagnostic des cancers du sein avant 50 ans
Mots-clés : dépistage,cancer,sein,précoce
Auteur : sandrine Hugé, DMG Rennes - (sandrine.huge@univ-rennes1.fr)
Co-Auteurs : Audrey faucheux; Sandrine Hugé
Le cancer du sein a des facteurs de risque identifiés. Depuis 2004, le dépistage organisé est proposé aux femmes de 50 à 74 ans. Des polémiques concernent son efficacité sur la réduction de mortalité ,le sur-diagnostic et le sur-traitement de lésions in situ dont l'évolution reste incertaine. Par ailleurs, l'ANAES s'est interrogée sur l'opportunité d'étendre ce dépistage à partir de 40 ans, puisque près de 20% de ces cancers sont diagnostiqués avant 50 ans, et a conclu à une balance bénéfices-risques défavorable. Comment se fait aujourd’hui le diagnostic de cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans ? Existe-t-il des profils spécifiques ? Quel est le rôle du médecin généraliste dans cette démarche diagnostique ? Méthode : étude rétrospective par analyse de données recueillies dans 84 dossiers de patientes présentées en réunion de concertation pluridisciplinaire. Résultats : Le médecin généraliste assure le suivi gynécologique pour 35% des patientes. Dans la plupart des cas une manifestation clinique était à l'origine du diagnostic, découverte par les patientes, puis les gynécologues. Près d’un tiers des patientes bénéficiaient d'un dépistage individuel par mammographie, majoritairement proposé par le gynécologue ; il n’a été à l’origine du diagnostic que dans 11% des cas. La moitié des patientes sont âgées de 45 à 49 ans au moment du diagnostic. Parmi les facteurs de risque connus, seul l’antécédent personnel ou familial de cancer du sein ou de l’ovaire est ici significatif. Discussion : Le médecin généraliste a perdu son rôle central auprès des patientes. Il est le mieux placé pour l’examen clinique des seins et le repérage des profils à risque. Le dépistage mammographique individuel, toujours largement prescrit, est ici relégué au second plan.
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Thème : Système génital masculin
Titre : Qualité de vie après traitement du cancer de la prostate : qu’en pensent les conjointes ?
Message-clé : Il existe une satisfaction des épouses de patients traités pour cancer de la prostate quant à la qualité de vie fortement corrélée aux représentations du cancer qu’ont les couples
Auteur : Anne-Claire Benoteau, SFDRMG - (ac.benoteau@free.fr)
Co-Auteurs : Poisson, Etienne Benoteau, Anne-Claire Gillier, Sylvie
Contexte : Le cancer de la prostate représente, en France, la deuxième cause de mortalité chez l’homme après le cancer du poumon. Selon les données du réseau FRANCIM les nouveaux cas sont passés de 8000 en 1975 à environ 40 000 en 2000 et à plus de 65000 en 2005. Malgré cette augmentation d’incidence on constate une baisse de la mortalité de 0,9% par an entre 1980 et 2005. Le dépistage, controversé, peut conduire à des traitements pouvant altérer la qualité de vie en raison des séquelles secondaires. La perception de la qualité de vie chez les conjointes serait-elle différente de celle leurs époux qui ont le sentiment d’être sauvés par les traitements proposés ? Objectif : évaluer, du point de vue des conjointes, le vécu de la qualité de vie des couples, dont l’homme a été traité pour cancer de la prostate. Méthode : enquête de type qualitatif par entretiens semi-directifs auprès de 13 conjointes de patients traités pour cancer de la prostate. Résultats : 11 des conjointes déclaraient que le couple gardait une qualité de vie globale satisfaisante et aucune ne regrettait ni le dépistage ni la prise en charge du cancer en dépit des séquelles persistantes. L’information délivrée et la prise en compte des représentations du patient en amont de la prise en charge est un temps essentiel. Conclusion : Comme dans d’autres enquêtes du même type, cette étude retrouvait une satisfaction quant à la qualité de vie fortement corrélée aux représentations du cancer qu’ont les couples. Ces représentations sont conditionnées par l’information qui est délivrée aux patients.
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Thème : Système Locomoteur
Titre : Facteurs de risque psychosociaux de lombalgie chronique, repérables en soins primaires - revue de la littérature
Mots-clés : lombalgie,facteur,de,risque,psychosocial
Message-clé : Il est recommandé au médecin généraliste de repérer d'éventuels facteurs de risque psychosociaux de passage à la chronicité dans les lombalgies aigues. Cette revue de littérature souligne que peu de facteurs ont fait la preuve de leur capacité prédicitve indépendante sur l'évolution d'une lombalgie. Des méthodes de recherche complémentaires, et notamment qualitatives, semblent nécessaires pour mieux appréhender cette problématique.
Auteur : aline ramond, département de médecine générale d'Angers - (aline.ramond@univ-angers.fr)
Co-Auteurs : A. RAMOND, C. BOUTON, I. RICHARD, Y. ROQUELAURE, C. BEAUFRETON, E. LEGRAND, JF. HUEZ
La lombalgie est un problème de santé publique, fréquent en médecine générale. Les recommandations insistent sur le repérage précoce de facteurs psycho-sociaux pouvant favoriser la chronicité (plus de 3 mois) chez un adulte présentant une lombalgie aigue commune. Mais quels facteurs psycho-sociaux peuvent être considérés à risque avec un niveau de preuve suffisant ? Cette revue de la littérature a recherché les études prospectives étudiant les facteurs psycho-sociaux prédictifs de chronicité en soins primaires, en explorant Pubmed, PsychInfo et la Cochrane Library. Une analyse de la qualité méthodologique des études incluses et un relevé systématique de leurs résultats ont été conduits indépendamment par deux relecteurs. 23 articles répondaient à nos critères d'inclusion. 16 facteurs y étaient analysés, appartenant à 3 champs : sociaux et socioprofessionnels, psychologiques, et cognitivo-comportementaux. La dépression, les stratégies d'adaptation passives et les croyances en l'évitement anxieux prédisaient parfois un risque accru de chronicité, à l'inverse des facteurs sociaux et socioprofessionnels. Le lien retrouvé entre perception de l’état de santé et évolution de la lombalgie était difficile à interpréter du fait de facteurs de confusion biomédicaux. L'estimation initiale par le patient ou le soignant du risque de chronicité était le facteur le plus lié à l'évolution future. Les facteurs prédictifs indépendants sont peu nombreux. Les essais cliniques randomisés visant à les modifier ont montré un impact très faible sur le pronostic des patients. Des travaux de recherche qualitatifs, s’intéressant en particulier aux interactions précoces médecin/patient, semblent nécessaires avant d’élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
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Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Dépistage du diabète de type 2 chez des migrants africains de 25 à 45 ans en Île-de-France
Mots-clés : diabète,Afrique,dépistage
Message-clé : Prévalence du diabète de type 2 plus élevée chez des jeunes migrants africains
Auteur : Fabien Cipriani, Médecin généraliste - (fabiencipriani@gmx.net)
Co-Auteurs : Dr CIPRIANI Fabien Dr DENIAUD François Dr BOO Nicolas
La prévalence du diabète de type 2 dans la population caucasienne de moins de 45 ans est inférieure à 1%. Un dépistage est recommandé à partir de 2%. Notre étude porte sur des migrants africains en Île-de-France, ayant entre 25 et 45 ans. Les inclusions se font depuis novembre 2009 dans 4 Centres Médico-Sociaux (gratuits) de Paris. Il est proposé aux patients consultant dans ces Centres un dépistage du diabète par une glycémie à jeun, complétée si nécessaire par un 2e dosage ainsi que celui de l'HbA1c. Leurs IMC, périmètre abdominal et autres facteurs de risque connus de diabète de type 2 sont notés. Le but de notre étude est de déterminer la prévalence du diabète de type 2. La prévalence sera déterminée de façon globale, puis pour les différentes tranches d'âge, d'IMC, de périmètre abdominal et en fonction des autres facteurs de risque cardio-vasculaires. Les résultats préliminaires, s'ils sont confirmés au final, sont en faveur d'une adaptation des recommandations actuelles de dépistage, auprès de cette population fréquemment recontrée en Île-de-France.
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Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Diabète de type 2 : les freins à l'insulinothérapie selon les patients.
Message-clé : Identifier les représentations et les freins des patients diabétiques de type 2 face à l’insulinothérapie afin d’optimiser, de préparer le passage à l’insulinothérapie.
Co-Auteurs : J Hecht J.M Meyer
Les médecins généralistes français sont en retard par rapport à leurs collègues européens quant à la prescription d’insuline chez leurs patients diabétiques de type 2. Ce retard à l’instauration de l’insuline peut s’expliquer, entre autre, par les réticences des patients diabétiques. Les freins à l’insuline ont été recueillis à l’aide d’un questionnaire auprès des patients diabétiques de type 2 non insulinorequérants vus successivement en consultation. Les résultats montrent que le médecin généraliste est l’acteur principal du suivi des patients avec l’aide d’un réseau diabète. Les freins des patients sont nombreux : peur de la prise de poids, appréhension des contraintes générées par l’insulinothérapie, peur de la douleur à l’injection. Mais ils sont dominés par la crainte de l’hypoglycémie et par le sentiment d’entrer dans la maladie grave. Or les patients considèrent l’insuline comme un médicament efficace. C’est sur cette ambivalence qu’il faut les faire exprimer en leur posant des questions ouvertes et en adoptant une posture d’écoute active. Certains patients ont cité des craintes surprenantes, pour nous les soignants. Le recueil des croyances et des vécus est donc une étape importante dans l’éducation thérapeutique afin de développer un message éducatif individualisé. L’insulinothérapie doit être évoquée plus souvent par le médecin généraliste afin de préparer le patient à cette évolution dans sa prise en charge. Ce sujet peut être abordé lors des différentes périodes d’évolution de la maladie.
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Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Le dépistage du diabète du sujet âgé : des résultats inquiétants
Mots-clés : diabète,senior
Message-clé : Augmentation de la prévalence de diabète méconnue chez une population âgée
Co-Auteurs : S HAMMAMI, L SIDAOUI*, A BARHOUMI, M ROUISS*, S HAJEM**, Service de Médecine Interne, CHU F BOURGUIBA Monastir, UR03/ ES-08 ' Nutrition Humaine et Désordres Métaboliques * SMUR Hôpital de Kairouan **Institut National de Santé Publique
Introduction Le diabète des personnes agées entrave la qualité de leurs vie du senior L’objectif de ce travail est d’apprécier la prévalence de diabète méconnue chez une population âgée vivant à domicile Sujets et méthodes Il s’agit d’une enquête épidémiologique descriptive transversale, régie par l’OMS et FNUAP Tunisie qui a étudié par un sondage à domicile un échantillon représentatif de la population âgés de 65 ans et plus (396 femmes, 202 hommes d’âge moyen : 72.3±7.4 ans). La collecte des données est faite un questionnaire et un examen clinique. Les sujets ont bénéficiés d’une prise de la tension artérielle, de mesures anthropométriques et d’un dosage d’une glycémie au doigt. Le diabète a été défini par une glycémie aléatoire supérieure ou égale à 2 g/l. Résultats La prévalence de diabète déclaré est de (27 %, n=164). Cent Vingt un (20 %) ont une glycémie pathologique, parmi eux seul 97 sont connues diabétiques au moment de l’enquête. La glycémie était supérieur ou égale à 1.26 g/l et inférieur à 2g chez 240 sujets, uniquement 48 seniors sont connus diabétiques. Une hyperglycémie entre 1.1 et 1.25 g/l est retrouvé chez 237 sujets, parmi eux 19 sont connus diabétiques. Parmi les 121 patients avec glycémie pathologique, 65.3 % (n=79) sont de sexe féminin, l’age était inférieur ou égal à 70 ans dans 47 % des cas (n=57), le Body Mass Index est supérieur ou égal à 30 chez 63% (n=77) et l’hypertension artérielle était noté chez 62% (n=75) des cas. Conclusion les résultats de ce dépistage doivent attirer l’attention sur l’importance des cas méconnus et sur l’intérêt d’une prise en charge précoce de cette pathologie en augmentation croissante chez les personnes âgées.
Présentation : Poster
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Prise en charge de l’adulte obèse en Médecine Générale : Mission, objectifs, méthode, moyens. Prise en compte de la problématique généraliste
Mots-clés : obésité,dépression,médecine,générale
Message-clé : la prise en charge de l'obésité par le MG est efficace
Co-Auteurs : France MARCHAND
L’obésité touche 14,5% des adultes français en 2009 et est à l’origine de nombreuses complications. Ses causes sont complexes et difficiles à contrôler. De nombreuses méthodes de prise en charge existent en médecine générale : cela va de l’étude motivationnelle à la diététique, la thérapie comportementale, la pratique d’une activité physique et parfois la prescription de rares médicaments spécifiques. Cela a un coût non négligeable et a poussé les pouvoirs publics à mettre en place des moyens de lutte contre ce fléau. Parmi ces moyens, on constate que le rôle du médecin généraliste est défini par la loi HPST comme de premier recours et un rôle important d’éducation thérapeutique lui est attribué. Pourtant, les études montrent que ces médecins se sentent incompétents dans cette prise en charge et considèrent que les méthodes proposées sont trop chronophages pour leur pratique. Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive sur 51 patients de médecine générale. Le critère d’inclusion était d’avoir un BMI > 30kg/m2 en début de prise en charge. Au terme de cette étude, un amaigrissement moyen de 10% environ du poids de départ est observé (-13,3kg) ce qui est satisfaisant pour diminuer la survenue des complications. Un meilleur amaigrissement est obtenu quand il y a une action commune avec un autre spécialiste. Il existe également une corrélation positive entre la pratique d’une activité physique et un bon amaigrissement, mais elle reflète aussi les « bons patients ». Enfin, on constate une corrélation négative entre une dépression initiale et la perte de poids, ce qui pousserait à traiter en premier lieu la dépression. Pour conclure, l’action des généralistes dans le cadre de l’obésité est efficace. La notion de réseau et de pluridisciplinarité ressort comme corrélée positivement à un bon amaigrissement.
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Thème : Système Neurologique
Titre : Prise en charge des troubles du sommeil en Médecine Générale
Mots-clés : Médecine,Générale,troubles,du,sommeil,guide,de,pratique
Message-clé : prosition d'un guide de pratique pour optimiser la prise en charge des troubles du sommeil de l'adulte en Médecine Générale
Auteur : jean-pierre gaume, CNGE - (jpgaume001@neuf.fr)
Co-Auteurs : Hélène Petit, Jean-Pierre Gaume , philippe Moreno, rémi Bardet
Prise en charge des troubles du sommeil de l’adulte en Médecine Générale (proposition d’un guide de pratique) De part leur forte prévalence et leur répercussion sur la collectivité , les troubles du sommeil ont un impact direct sur l’économie de la santé par le coût des prescriptions , des consultations , et indirect par les conséquences qu’ils entraînent en terme de comorbidités Les troubles du sommeil sont un problème de santé publique, mais moins de 20% des patients souffrants de troubles du sommeil sont correctement diagnostiqués et pris en charge Matériel et méthode Nous avons adressé un questionnaire à un échantillon représentatif de 332 généralistes . Notre travail avait comme objectif principal d’évaluer le niveau de connaissances et de compétences des médecins généralistes pour cette pathologie et d’élaborer un outil d’aide au diagnostic et à sa prise en charge Résultats : Les 185 réponses obtenues révèlent que les médecins estiment leurs connaissances insuffisantes , utilisent peu les outils diagnostiques, instaurent souvent un traitement médicamenteux dès la première consultation, les hypnotiques restent le traitement le plus prescrit et leur sevrage est considéré comme difficile à réaliser et cela malgré les recommandations médicales Conclusion : La prise en charge des troubles du sommeil par le médecin généraliste n’est pas optimum. Les résultats de notre travail , nous ont permis d’établir une guide de pratique pour améliorer la prise en charge de cette pathologie en soins primaires.
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Thème : Système Respiratoire
Titre : La manœuvre de la table
Message-clé : l’échec de la manœuvre de HEIMLICH, une nouvelle technique de désobstruction en urgence dite « manœuvre de la table » a été menée avec succès dans 4 cas.
Auteur : Michel DAVID, CRGE Languedoc-Roussillon - (drmicheldavid@gmail.com)
Co-Auteurs : Hubert BLAIN¹ PU-PH, Mireille BONNAFOUS² IDE, Nicolas GROVALET³ MG, Olivier JONQUET° PU-PH, Michel DAVID* ² MCA-MG ¹ Service des maladies du vieillissement, Center Antonin Balmès, CHU de Montpellier ² EHPAD « l’oustal de Mireille », Fabrègues 34690 ³ Médecin généraliste º Service de réanimation cardiorespiratoire, Hôpital Guy de Chauliac, CHU de Montpellier * Département de médecine générale, Faculté de médecine de Montpellier-Nîmes
Contexte : On estime la prévalence des troubles de la déglutition en EHPAD à 50% et les fausses routes y constitueraient la 1ière cause de décès accidentels. La manœuvre de Heimlich est recommandée en première intention en cas d’obstruction aigue des voies respiratoires par un corps étranger inhalé, mais elle se solde parfois par un échec chez des patients dénutris ou obèses ou à cause de certains facteurs environnementaux. Objectif : Décrire la technique et analyser la synthèse de 4 cas d’obstruction aigue des voies aériennes avec syndrome asphyxique dû à une fausse route et reventilés grâce cette technique dite « manœuvre de la table » réalisée après échec de la manœuvre de Heimlich. Méthode et moyens : étude descriptive rétrospective de 4 cas avec étude du dossier médical, interview des personnels soignants, acteurs et témoins, et des visiteurs présents, synthèse des prises de notes. Résultats : les 3 patients victimes de fausse route chez qui la manœuvre de Heimlich a été un échec ou n’a pas pu être réalisée (l’un d’eux ayant présenté deux fausses routes à des moments distincts) ont été reventilés par la nouvelle technique. La « manœuvre de la table », réalisée pour la première fois dans un geste de survie par une infirmière inspirée, et livrée sous la forme d’une vidéo, pourrait être une alternative en cas d’échec ou d’infaisabilité de la manœuvre de Heimlich chez le personne institutionnalisées présentant un profil à risque (troubles cognitifs, démences, personnes âgées en fauteuil roulant, traitements sédatifs, etc.) Perspectives : étude d’observation longitudinale, validation de la méthode, formation des personnels.
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Thème : Système Respiratoire
Titre : Syndrome d’apnée obstructive du sommeil en Médecine Générale : Connaissances et pratiques des maitres de stage d’une Faculté de médecine
Co-Auteurs : Boris BORUCHOT Cécile PEYREBRUNE
Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) touche 2 à 4% de la population adulte. Il se définit par la survenue répétitive, au cours du sommeil, d’obstructions complètes ou partielles des voies aériennes supérieures, responsables d’apnées ou d’hypopnées. La mortalité des SAOS est essentiellement d’origine vasculaire et le traitement par pression positive continue (PPC) s’accompagne d’une réduction de la mortalité. Des recommandations de pratiques cliniques ont été élaborées par les spécialistes, comment le généraliste peut-il se les approprier, faire un dépistage précoce ? Objectifs Evaluer les connaissances et identifier la pratique de dépistage et de suivi des médecins généralistes. Identifier les pratiques de médecins généralistes pour optimiser le dépistage en soins primaires. Synthèse des résultats de l’étude à envoyer aux enseignants cliniciens ambulatoires, pour améliorer l’acquisition de compétence de l’interne de médecine générale. Méthodologie Questionnaire accompagné d’une notice explicative, envoyé à 45 médecins généralistes, maitres de stage d’une Faculté de médecine. Ce questionnaire comporte des questions fermées : identification du médecin ; des questions ouvertes avec réponses cachées : le savoir ; des questions sur la pratique des médecins. Résultats Aperçu sur le savoir des généralistes, recueil de pratiques cliniques spécifiques du généraliste. Conclusion L’évaluation des connaissances des généralistes sur cette pathologie permettra de mieux connaître leur besoin d’informations. L’identification des pratiques de généraliste peut permettre de créer des outils spécifiques à la pratique en soins primaires.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Désertification médicale : mise en place de conditions d'exercice innovantes pour les (jeunes) médecins. À propos d'une expérience de terrain
Mots-clés : désertification,attractivité,intégration
Message-clé : La désertification médicale n'est pas inéluctable. L'amélioration des conditions d'exercice pour le médecin, recentrées sur le temps médical et organisées au sein d'une structure médicale de grande échelle, peut rendre à nouveau attractive l'installation en milieu rural.
Auteur : Jean-Pierre MOUREN, SELARL SELIANCE - (jpmouren@orange.fr)
Co-Auteurs : Dr MOUREN Jean-Pierre Dr GRAGLIA Georges
Notre objectif était d'analyser l'impact d'un mode nouveau de fonctionnement, recentré sur le temps médical, quant à l'attractivité vis à vis des (jeunes) médecins dans les zones en cours de désertification médicale. Pour cela notre SELARL composée initialement de 11 médecins (dont 2 primo-installés), basée sur le département rural des Hautes-Alpes, a ouvert 3 nouveaux sites situés en communes rurales entre 2008 et 2010. L'extension s'est faite en intégrant les confrères de ces cabinets au sein de la SARL. L'amélioration proposée des conditions d'exercice porte sur les points suivants : rachat des clientèles / informatisation performante et dossiers patients centralisés / secrétariat local en relation avec le secrétariat centralisé gérant l'ensemble des tâches administratives, libérant ainsi du temps médical / formation continue et EPP / nouveaux modes de rémunération / solidarité active entre les médecins / temps de travail moyen de 7 demi-journées hebdomadaires / mobilité des praticiens assurant un remplacement mutuel et une présence continue sur les différents sites, permettant ainsi l'octroi de 10 semaines de congés par an. Ceci a permis le maintien de 4 médecins ruraux mais surtout d'y associer 3 jeunes confrères attirés par les conditions d'exercice alors que ces cabinets n'avaient pas trouvé de nouvel associé jusqu'alors. parallèlement, un nouveau confrère s'est associé au groupe initial. Ces 6 nouvelles installations sur 4 ans, en secteur rural ou semi-rural, vont à l'encontre des statistiques actuelles nationales et permettent de croire qu'en modifiant les conditions de travail la désertification médicale n'est pas inéluctable. Preuve en est que notre pôle de santé est régulièrement et directement sollicité par des praticiens souhaitant s'y associer nous permettant ainsi la poursuite de cette expérience.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Enquête sur les besoins de formation auprès d'un groupe de médecins généralistes
Message-clé : Le besoin de consolidation des connaissances est dominant par rapport à celui d’acquisition de nouvelles connaissances
Auteur : jacques grichy, M.A.FORM - (maform@maform.fr)
Co-Auteurs : GRICHY Jacques, GIRARDON Dominique
Contexte et but : On sait que le choix de formation médicale continue (FMC) par un médecin est orienté par une consolidation de ses connaissances. Or le besoin de FMC est variable selon qu’il s’agisse d’un individu, d’un groupe professionnel ou de responsable du système de soin. L’objectif de cette enquête est de recueillir les déterminants du besoin ressenti, de l’attente en terme d’organisation et du choix du thème de formation. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur un groupe de 980 médecins généralistes exerçant en libéral, et ayant déjà participé à une FPC. Les données ont été collectées à travers un questionnaire auto-administré adressé par courriel comportant sept items. Les réponses ont été collectées dans la semaine qui a suivi l’envoi du questionnaire. Résultats : Le taux de réponses est de 8.3%.Il apparait que le besoin d’améliorer ses pratiques et ses compétences sont les principales motivations de FMC (respectivement 89 et 83%) devant un besoin d’apprendre et d’échanges avec des confrères (respectivement 59 et 76%). Pour 75% des répondants, le choix de l’expert et de l’équipe d’encadrement apparaissent comme des éléments majeurs de qualité de la FMC, mais le lieu de formation reste important (60%) dans l’appréciation de la qualité de la FMC. Enfin le souhait de voir les thèmes strictement médicaux (74%) reste largement dominant devant les autres thèmes (Santé publique 38%, informatique 29%, ou gestion du cabinet 21%) Conclusion. Les résultats de cette étude sont cohérents avec les études réalisées en début 2000 et confirme le besoin de consolidation des connaissances devant le besoin d’acquisition de nouvelles connaissances. Le contexte de la formation, et notamment d’organisation, influe la perception de qualité par le participant.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Etude de la communication «Médecins Généralistes – Praticiens Hospitaliers»
Mots-clés : Communication,ville-hôpital,médecine,générale,courriers,médicaux,DMP,admission,hospitalisation,retour,à,domicile,continuité,des,soins.
Message-clé : travail de thèse pour favoriser la transmission des informations médicale entre les médecins généralistes et les praticiens hospitaliers pour favoriser la continuité des soins
Auteur : Thanh Tâm NHAN, cabinet médecine générale acupuncture - (tamnhan@voila.fr)
Introduction : La communication entre professionnels de santé est essentielle pour améliorer la continuité des soins. De nombreuses études ont révélé des carences de communication entre les médecins généralistes (MG) et l’hôpital. Objectif : Etudier la qualité de la communication entre les MG et les praticiens hospitaliers. Matériels et méthodes : Etude prospective, descriptive, monocentrique, menée sur 7 mois à partir des courriers d’admission, des échanges téléphoniques et des documents de sortie (fiche de transmission, ordonnances et CRH) de tous les patients hospitalisés au sein du service de la polyclinique médicale et retournant directement à leur domicile, à leur sortie. Résultats : Sur les 569 patients inclus, seulement 19,7% avaient été adressés par leur MG. Peu de contact téléphonique (<10%) entre MG et praticiens hospitaliers ont été relevés durant l’hospitalisation. Toutes les hospitalisations ont fait l’objet d’un CRH, mais 13% des CRH ont été perdus par erreur d’identification du MG. Il manquait principalement dans les CRH le rappel de la thérapeutique de sortie et l’orientation sur le suivi ambulatoire. Si le délai médian de rédaction du CRH était de 3 jours, le délai de réception par le MG était beaucoup plus long (81% des CRH sont reçus dans les 3 semaines après la sortie du patient), ce qui fait perdre la valeur informative du courrier. Conclusion : Le Dossier Santé Picardie apporte une réelle solution pour favoriser l’échange et l’accessibilité des informations médicales entre professionnels de santé, sans pour autant se substituer à un dialogue direct entre les généralistes et les praticiens hospitaliers dans un esprit confraternel.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Guides ALD cancer HAS-INCa : des guides de référence pour la prise en charge des patients atteints de cancer
Mots-clés : cancer,guide,affection,longue,durée,médecin,traitant
Message-clé : Le guide ALD est un outil de référence décisionnel
Co-Auteurs : Dr Farge Thierry CNGE référent cancer interface avec l'INCa Dr Mazeau-Woynar, responsable du département des recommandations pour les professionnels de santé à l'INCa Dr Massyn Cyrille responsable du Département de l'information des Professionnels de Santé à l'INCa
La médecine de soins primaires est, de plus en plus, engagée dans la prise en charge des patients atteints de cancer. En effet, leur nombre augmente (augmentation de 84 % des ALD pour cancers entre 1994 et 2004) ainsi que le taux de guérison avec des chimiothérapies réalisées à plus de 90% en ambulatoire, des traitements oraux disponibles dans les officines de ville, des hormonothérapies sur plusieurs années… Face à cette évolution, l’Institut National du Cancer (INCa) est engagé dans une démarche d’accompagnement des professionnels. Cet objectif impose la définition et la mise à disposition, pour les médecins généralistes, de prises en charge de référence pendant et après les traitements du cancer. Ces prises en charge sont définies dans les guides ALD-médecins qui sur les cancers sont élaborés conjointement par la HAS et l’INCa. Ils sont réalisés selon une méthodologie rigoureuse, fondée sur l’Evidence Based Medicine. Ils sont conçus pour et par les médecins généralistes qui constituent 1/3 des groupe s de travail et de lecture. La simplification du protocole de déclaration ALD permet, au médecin traitant, d’indiquer « selon protocole HAS » quand ce protocole ne s’écarte pas des guides. Paradoxalement, ils ne sont pas connus de tous les médecins. Selon différentes enquêtes, 20 à 50% des médecins généralistes déclarent connaître ces guides. Cependant, parmi ces médecins, 79% à 84% y trouvent ce qu’ils recherchent. L’enjeu est de faire connaître ces guides et que les médecins généralistes les identifient comme des sources de référence.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La personne de confiance
Mots-clés : Information,patient,relation,étique
Message-clé : méconnaissance de la notion de personne de confiance
Auteur : xavier bertin, amgerl - (xavierbertin001@orange.fr)
Co-Auteurs : Dr CHRISTMANN Abraham, auteur thèse tenue 4fevier 2011 Dr BERTIN Xavier, directeur de thèse et membre du CA de l'AMGERL
Le CNGE ayant proposé à l'AMGERL, Association Médicale des Généralistes Enseignants de la Région Lorraine, de présenter deux travaux au Congrès de Nice, nous avons retenu celui-ci du Dr CHRISTMANN , au choix communication orale ou poster. ABSTRACT Introduction : La loi du 4 mars 2002 permet à toute personne majeure de désigner une personne de confiance (PC) qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, afin de la soutenir dans ses décisions. Objectif : Après une définition légale du concept, nous étudions la fiabilité de cette désignation dans une unité de soins de suite et soins palliatifs autour de Nancy. Méthode : Nous comparons les réponses données par les patients à celles données par les personnels soignants sur une période de 6 mois en cherchant en particulier qui est désigné et quels sont les freins à cette déclaration. Résultats : A peine plus d’un tiers des patients ayant désigné une PC aux dires des soignants avaient conscience de l'avoir fait. 1 malade sur 2 ne savait pas ce qu’est une PC. Ce manque d’information est donc un frein principal à la diffusion et à l’utilisation du moyen. Il existe une discordance entre les désignations des PC recueillies par les soignants et celles déclarées selon les patients. Discussion : L’information et la connaissance par les malades et les soignants des rôles et missions de la personne de confiance sont clairement insuffisantes. Conclusion : La création de la « personne de confiance » permet aux patients, d’avoir un représentant, une personne capable de se faire leur messager s'ils ne peuvent plus le faire. Cependant cette loi souffre de nombreuses carences qui la rendent difficile à appliquer. L’évaluation de l’incapacité du patient reste une question éthique et légale ouverte.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La problématique des consultations à motifs multiples en Médecine Générale
Mots-clés : consultation,motifs,médecine,générale
Message-clé : Ce travail permet d’aborder les difficultés des consultations en médecine générale, ainsi que leur lien éventuel avec la multiplicité des motifs.
Auteur : Juliette Chambe, Département de médecine générale Strasbourg - (juliette.chambe@unistra.fr)
Co-Auteurs : L Dussau, J Chambe, J.L Gries
Dans le but de définir le nombre de motifs abordés avec un patient au cours d’une même consultation, ainsi que les problèmes liés aux consultations à motifs multiples, nous avons étudié le contenu des consultations de médecine générale. Une enquête prospective a été conduite du 22 au 28 mars 2010. Après randomisation, 77 médecins généralistes du Bas-Rhin ont recueilli les données de 10 consultations (telles que le nombre et la nature des motifs, codés selon la CISP-2, la difficulté ressentie, la durée de la consultation). Sur 769 consultations, les patients ont en moyenne 1,87 motifs, et dans plus de 50% des cas au moins 2 demandes. Le nombre de motifs par consultation augmente avec l’âge du patient. La première demande est le renouvellement d’ordonnance. Les motifs sont annoncés par le patient majoritairement en début de consultation, concernent avant tout les problèmes choniques (43%) et aigus (34,3%), puis les demandes de prévention et dépistage (11%). Le médecin propose une prise en charge immédiate dans trois-quart des cas. 11,8% des motifs sont initiés par le médecin. Parmi les consultations posant problème, la multiplicité des motifs est en cause dans 53,7% des cas. Ce travail permet d’aborder les difficultés des consultations en médecine générale, ainsi que leur lien éventuel avec la multiplicité des motifs. Notre recherche met en évidence le manque de formation spécifique tant initiale que continue, ainsi que l’inadéquation entre le système de paiement à l’acte dans sa forme actuelle et les caractéristiques de la médecins générale définies par la WONCA.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La revue de presse de Paris Diderot
Mots-clés : Revue,de,presse,Formation
Message-clé : Les résumés des articles de médecine générale en ligne
Auteur : Dan Baruch, département médecine générale Paris Diderot - (dan.baruch@free.fr)
Co-Auteurs : D Baruch , J P Aubert
La revue de presse de Paris Diderot est une base de données de résumés d’articles médicaux .Elle est accessible à tous les médecins généralistes, par internet .Les résumés sont indexés par domaine, titre, auteurs. Un moteur de recherche permet un accès par mots clés. Les articles sont choisis par des généralistes, soit par des enseignants du département soir par des internes en spécialités de médecine générale. Les résumés sont présentés en groupe et un commentaire collectif est inséré en plus. Les articles sont référencés (noms des auteurs, le titre original, revue, numéro).Les mots clés du Mesh complètent l’information .Un lien avec l’article ou le site de la revue permet de retrouver le texte original. La plupart des articles sont présélectionnés par une veille bibliographique systématique des enseignants des principales revues de médecine générale francophone ou anglophones. Les articles anglophones sont résumés en français. La revue de presse fonctionne depuis trois ans. Elle a accueilli en 2008: 17000 visiteurs, 26000 en 2009 et 61000 en 2010 avec 111 résumés à ce jour .Les domaines les plus représentées sont en premier la thérapeutique puis les pathologies infectieuses, la santé publique, les pathologies cardio vasculaires Les revues les plus représentées sont « La revue du praticien » (34) et « La revue Prescrire » (21) et en anglais : « Le New England » ( 11) et le « BMJ » (9) ; La revue de presse est une invitation à lire, se former et s’informer.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Les freins au recrutement des ECA en Champagne Ardenne
Mots-clés : Stage,praticien,Enseignant,Clinicien,Ambulatoire,Freins
Message-clé : LES FREINS AU RECRUTEMENT DES ECA EST LE MANQUE DE TEMPS ET D'INFORMATION
Auteur : Delphine Loquin, chargé de mission FUMG de REAGJIR - (loquin.delphine@neuf.fr)
Dans cette période de revalorisation de la médecine générale, les effectifs des maîtres de stage en Champagne-Ardenne ne seront bientôt pas suffisant pour former les internes et externes de la faculté de Reims. Grâce à une analyse quantitative par le biais de 2 questionnaires sur les freins au recrutement des médecins généralistes en tant qu ' Enseignant Clinicien Ambulatoire. Nous allons brosser un portrait type des ECA de la région et décortiquer des freins qui empêchent les médecins à s'inscrire dans cette logique de formation de la jeune génération qui va bientôt les remplacer et pourvoir les zones déficitaires. Les ECA sont des hommes, de plus de 50 ans avec au moins 1a formation à leur actif et une activité plutôt diversifiée. L'un des freins majeurs est le manque de temps, ainsi que le manque de formation loin devant les convenances personnelles et les raisons financières. Les résultats de l'enquête qui sont similaires à d'autres , nous éclairent sur les modalités à changer pour que les médecins soient plus nombreux à s'engager, la revalorisation de leur statut , de leur formation ainsi qu'une augmentation de leur rémunération L'information doit passe par des réunions d'information départementales organisées par le DMG et les MCU et que les démarches soient simplifiées. Par une dizaine de solutions ont pourra renforcer les effectifs d'ECA et ainsi offrir une formation de qualité aux IMG de la région.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Médicaments génériques : opinion des usagers en Pays Beaunois
Message-clé : appréhender l'opinion des usagers sur les génériques pour mieux les informer
Auteur : Patricia MERCIER, MGForm - DMG Dijon - (p.mercier@medsyn.fr)
Co-Auteurs : Camille ROYER, Patricia MERCIER
Contexte : un des premiers pôles de soins de santé primaires a vu le jour en Bourgogne en 2002, le Groupement des Professionnels de Santé du Pays Beaunois (GPSPB) qui couvre une population de 62000 habitants.Une des actions initiales du GPSPB a été d’informer les usagers sur le médicament générique, afin de lutter contre les idées reçues: affiches, dépliants informatifs ont été élaborés, ont été et sont encore diffusés conjointement par les médecins généralistes et pharmaciens d’officine sur le Pays Beaunois. Objectif : appréhender, dans ce contexte et sur ce territoire, l’opinion actuelle des usagers sur les génériques. Méthode : étude descriptive par questionnaire proposé par une thésarde à 160 patients adultes lors d’une dispensation de médicaments en pharmacie. Dans chacune des 8 pharmacies tirées au sort parmi les 27 du Pays Beaunois, 20 adultes ont été interrogés, juste après délivrance de médicaments prescrits (génériques ou non). Le questionnaire comprend six questions d’opinion, entre génériques et princeps ( principe actif, efficacité, effets secondaires, coût, fabrication, conformité à la prescription du médecin ) et une concernant leur habitude de prendre ou non des génériques. Résultats : l’exploitation des questionnaire est en cours. Les premiers résultats montrent que si 75% des personnes déclarent utiliser les génériques, 20% pensent qu’ils ne contiennent pas le même produit actif que le princeps et qu’ils sont moins efficaces. Ces données doivent être prises en compte pour mieux informer les patients, d’autant que la pénétration des génériques en Bourgogne est en recul depuis 2009.
Présentation : Poster commenté
Thème : Général et non spécifié
Titre : Organisation d'une filière ambulatoire en addictologie au sein d'un réseau de santé poly-thématique
Mots-clés : organisation,soins,primaires,addictologie
Co-Auteurs : Dr Yannick BLEY Dr Stéphane CASSET Me Marie Fautrier
Le territoire du Réseau de Santé du Haut Nivernais est un territoire rural recouvrant une dizaine de cantons au Nord de la Nièvre et au Sud de l’Yonne, et représentant un bassin de population de 30.000 habitants avec des indicateurs de mortalité évitable élevés, des indicateurs socio-économiques défavorables, des difficultés d’accès aux soins et une prépondérance des problèmes d’addiction. La mise en place du volet addictologie, s’appuyant sur la structure et l’expérience d’un réseau de santé orienté vers les soins primaires (périnatalité, gérontologie, éducation thérapeuique) a été l’occasion d’une réflexion et d’une mobilisation exemplaire entre les acteurs des champs médico-psycho-sociaux. Ce travail a permis une approche globale depuis la prévention jusqu’à la constitution d’une filière de soins coordonnée en addictologie. Les premiers résultats de ce travail sont prometteurs et encouragent les acteurs à poursuivre leur collaboration dans l’intérêt des patients et du territoire. En 18 mois d’existence, le volet addictologie du RSHN a su s’imposer comme un mode d’organisation efficient tant en termes d’activités (taux d’inclusions, d’acceptation, de suivi, délais de prises en charge, durée des suivis, abstinence, réinsertion, économies de santé).
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Thème : Problèmes sociaux
Titre : Les patients bénéficiaires de la CMU complémentaire : Opinions des internes de Médecine Générale et facteurs influençant ces représentations.
Mots-clés : CMUc,Pédagogie,Internes
Message-clé : L'opinion des étudiants en médecine concernant les patients bénéficiaires de la CMUc s'acquiert essentiellement au cours du stage chez le praticien. Elle est plutôt "neutre", ou "bonne" mais comporte encore plusieurs "idées reçues".
Co-Auteurs : L. Petitcollot, M. Denantes, G. Ibanez, A.M Magnier
Dix ans après sa mise en place, la Couverture Maladie Universelle complémentaire (CMUc) constitue une réelle avancée sociale en matière d’accès aux soins des plus démunis, mais demeure décriée par une partie des professionnels de santé, qui mettent souvent en avant les abus dont ses bénéficiaires feraient preuve. Une telle vision est-elle partagée par la nouvelle génération d’étudiants qui a grandi avec le dispositif et a bénéficié de plus en plus de cours sur le sujet ? Pour répondre à cette question, deux cents questionnaires ont été distribués aux internes de médecine générale d’Île-de-France en fin de cursus afin d’évaluer leur représentation des patients bénéficiaires de la CMUc et les facteurs influençant celles-ci. Il ressort de cette étude que leur représentation est majoritairement plutôt positive. Néanmoins, comme leurs aînés, les internes persistent souvent à invoquer des abus et des fraudes, pour la plupart pourtant démentis par des études statistiques. L’image que l’interne garde de son premier contact avec un patient bénéficiaire de la CMUc est apparue comme le principal facteur déterminant de sa représentation future vis-à-vis desdits patients, suivie par le sexe de l’étudiant, facteur également largement retrouvé dans la littérature. Etant données les conséquences potentielles que peuvent engendrer les mauvaises représentations vis-à-vis des bénéficiaires de la CMUc, dont la principale reste le refus de soins, il semble primordial de mieux accompagner les étudiants dans leur découverte des spécificités et difficultés des patients bénéficiaires de la CMUc, afin de pouvoir influer positivement sur leur représentation future.
Présentation : Poster commenté
Thème : Problèmes sociaux
Titre : Médecine Générale en CSAPA et facilitation du sevrage tabagique
Message-clé : un travail en CSAPA associant trois types d’interventions est une aide au sevrage tabagique des patients toxicomanes en précarité sociale et sanitaire,
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION - (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Auteurs : B.Métadieu, ,M.Bismuth, Y.Tricoire ,P.Boyer, T.NguyenKhac,L.Latrous,B.Lognos,N.Bornsztein, C.Durazzi,D.Mauri,MF.Chatelet,C.Dormard,P.Dutilleul,P.Charbonnel, B.Escourrou
Contexte : Le CSAPA Charonne accompagne des patients toxicomanes dont 59 % en précarité sociale et 100% dépendants au tabac, sans recours aux SN, jugés trop onéreux. Nous avons envisagé de faciliter le sevrage tabagique à ces patients en associant gratuité des substituts nicotiniques (SN), entretiens motivationnels (EM), soutien socio-éducatif. Méthode Dispensation gratuite des SN, EM par le médecin généraliste (MG) et soutien par intervenants socio-éducatifs depuis septembre 2009. Evaluation porte sur - nombre de patients ayant arrêté pendant 4 ; 8 semaines ou réduit leur consommation - motivations - facteurs favorisant ou limitant - coaddictions et troubles psychiques. Résultats - 56 patients inclus, 15 arrêts de 4 semaines, 6 de 8 semaines minimum , 39 réductions , tous avec SN - Motivations repérées : arrêter la mendicité pour le tabac, vivre sans dépendance, récupérer la forme physique - Facteurs favorisant : ≤ 1 paquet/jour ; 5 consultations minimum, démarche préalable de réduction - Facteurs limitant : troubles psychotiques et/ou anxieux, isolement - Pas d’aggravation des troubles psychiques ou des co addictions , posologies des traitements substitutifs aux opiacés inchangées SN dispensés sur de longues durées à doses souvent élevées ( jusqu’à 21mgX3), Discussion Cet accompagnement a permis d’optimiser l’arrêt de ce « dernier produit », en surmontant les obstacles habituellement décrits dans la littérature : étape anxiogène, crainte de la rechute,travail sur la confiance en soi. Il a permis de vivre progressivement sans tabac et sans manque. Conclusion En associant trois types d’interventions dispensation gratuite des SN , EM réalisé par le MG et soutien socio éducatif, il est possible d’agir sur la consommation de tabac chez des patients toxicomanes en précarité sociale et sanitaire, avec des résultats encourageants.
Présentation : Poster commenté
Thème : Système Circulatoire
Titre : Quel est l’impact de la prescription de l’activité physique régulière par le médecin généraliste ?
Mots-clés : Activité,physique,Education,thérapeutique
Message-clé : Une consultation de médecine générale peut modifier la pratique à moyen terme d'activité physique régulière chez les patients à risque cardio-vasculaire
Co-Auteurs : Dumay C, Médioni M, Daulier F, Cittée J, Le Corvoisier P, Compagnon L, Renard V, Bercier S, Le Breton J, Attali C.
Objectif : évaluer l’impact à moyen terme de la prescription de l’activité physique régulière (APR) par le médecin généraliste (MG) sur la pratique réelle de leurs patients Méthode : étude observationnelle auprès de patients présentant un risque cardiovasculaire pour lequel une APR a été prescrite par leur MG. 39 MG investigateurs formés à une action d’éducation thérapeutique basée sur l’APR devaient inclure chacun 10 patients. Chaque patient inclus devait remplir 2 questionnaires 1 mois et 3 mois après la prescription par le MG explorant la pratique réalisée, les bénéfices attendus et les obstacles à la réalisation. Résultats : 111 patients avaient renvoyé le questionnaire à 1 mois et 74 à 3 mois. 20% atteignaient le niveau recommandé d’APR. La marche (75%), le vélo (20%) et la natation (8%) étaient les plus pratiquées. Le manque de motivation (36%), la sensation de fatigue (22%), le manque de temps (33%) et l’inactivité depuis trop longtemps (14%) étaient les obstacles les plus fréquemment cités à 1 mois, tandis que le manque de confiance en soi (39%) et l’opposition de principe (30%) devenaient majeurs à 3 mois. Le bénéfice attendu sur la santé et sur le moral baissaient légèrement à 3 mois Conclusion : Cette étude montrait qu’une action d’éducation thérapeutique basée sur l’APR prescrite par un MG formé pourrait avoir un impact positif stable à court et moyen terme sur la pratique réalisée par les patients pour lesquels un bénéfice de l’APR est attendu.
Présentation : Poster commenté
Thème : Système Locomoteur
Titre : Epaule douloureuse non traumatique. Réalisation et évaluation d’un outil d’aide à l’examen clinique auprès de médecins généralistes auvergnats
Mots-clés : epaule,outil,diagnostique,examen,clinique
Message-clé : amélioration de l'examen clinique de l'épaule
Auteur : gilles tanguy, DMG Clermont Ferrand - (drtanguygilles@orange.fr)
Co-Auteurs : Mathieu AOUST Gilles TANGUY
Contexte. La pathologie douloureuse de l’épaule est un motif très fréquent de consultation en médecine générale (1% des consultations). Les praticiens ne sont pas forcément à l’aise dans son examen clinique qui doit être rigoureux et standardisé. Méthode. Etude descriptive auprès de médecins généralistes auvergnats. Un outil d’aide à l’examen clinique de l’épaule a été élaboré sous différents formats (fiche recto-verso A4, poster A2, et format informatique PDF). Il a été évalué par un questionnaire (avec réponses avec échelle d’attitude, à choix multiples ou fermées) et envoyé à 60 médecins dont 10 remplaçants. Les praticiens l’ont utilisé lors de toutes les consultations concernant une épaule douloureuse pendant 2 semaines et au moins à 3 reprises si possible. Résultats. 47 questionnaires (78,3 %) ont été retournés (37 médecins installés et 10 remplaçants).87 % d’ entre eux déclarent l’utiliser régulièrement à la fin de l’étude. Conclusion : Un outil d’aide à l’examen clinique dans les pathologies non traumatiques de l’épaule semble être utilisable en médecine générale. Son impact sur l’amélioration des prises en charge diagnostiques et thérapeutiques et la réduction des coûts reste à démontrer.
Présentation : Poster commenté
Thème : Système métabolique et endocrinien
Titre : Obésité du sujet de plus de 65 ans : enquête épidémiologique dans la région de Monastir
Message-clé : augmentation de La prévalence de l’obésité chez la personne âgée ce quijustifie de s’intéresser aux conséquences et au traitement de l’obésité chez la personne âgée qui présente quelques particularités.
Co-Auteurs : L SIDAOUI*, A BARHOUMI, S HAMMAMI, M ROUIS*, S HAJEM**, Service de Médecine Interne, CHU F BOURGUIBA Monastir, UR03/ ES-08 ' Nutrition Humaine et Désordres Métaboliques * SMUR Hôpital de Kairouan **Institut National de Santé Publique
INTRODUCTION La prévalence de l’obésité chez la personne âgée est encore mal connue. OBJECTIF Evaluer la prévalence de l’obésité chez les personnes âgées de 65 ans et plus dans la région de Monastir. PATIENTS ET MÉTHODES Il s’agit d’une enquête épidémiologique descriptive transversale qui a étudié les données anthropométriques chez 531 personnes âgées de 65 ans et plus vivant à domicile dans la région de Monastir. La collecte des données est faite à l’aide d’un questionnaire et d’un examen clinique. L’obésité est définie par un IMC ≥ 30 kg/m2. Elle est classé en obésité modérée, obésité sévère et obésité morbide. La saisie et le traitement des données sont réalisés grâce à un logiciel SPSS. RESULTATS Il s’agit de 180 hommes et 351 femmes d’âge moyen 72.3 ± 7,4 ans (65 - 95 ans). On a noté 260 cas d’obésité (49%) dont les femmes sont significativement plus fréquentes (59.3% versus 28.9%, p < 0.001). L’obésité modérée est plus fréquente (53%) que l’obésité sévère (33%) et morbide (14%). Elle décroît régulièrement et significativement avec l’âge(p < 0.001). 423 (79,6%) personnes âgées sont analphabètes. La prévalence de l’obésité varie très peu avec le niveau d’instruction, elle est plus faible chez les célibataires (0.2%) et significativement plus élevée dans la région urbaine de Moknine (p = 0.007). Les obèses sont plus touchés par la perte de l’autonomie (7.3%). 97% des patients de notre population ont des antécédents pathologiques. DISCUSSION ET CONCLUSION La prévalence de l’obésité chez la personne âgée est en augmentation régulière. Cette évolution démographique justifie de s’intéresser aux conséquences et au traitement de l’obésité chez la personne âgée qui présente quelques particularités.
Présentation : Poster commenté
Thème : Système Neurologique
Titre : Comment envisager les soins des troubles psychologiques et comportementaux des démences en médecine générale?
Message-clé : Améliorer le développement des traitements non médicamenteux dans la gestion des SCPD, en prenant en compte tous les obstacles rencontrés en pratique concernant notamment l'offre de soins et la coordination des différents partenaires.
Co-Auteurs : Céline Baudemont, Bernard Freche, Isabelle Dumas-Ream, Bertrand Fougere, Marc Paccalin, Bernard Gavid.
Contexte : La maladie d’Alzheimer et apparentées est associée à des troubles psycho-comportementaux (SCPD) perturbateurs. Ils sont dominés par l’apathie, l’agitation, l’irritabilité, l’anxiété, la déambulation et les troubles dépressifs. L’objectif de cette étude était d’observer les freins à l’application des recommandations en médecine générale sur leur prise en charge. Méthode : Etude descriptive rétrospective, auprès de 42 médecins généralistes du Poitou-Charentes. Résultats : Le taux de réponse était de 42%. Les médecins y étaient confrontés une à deux fois par mois. Les SCPD étaient l’agressivité et l’agitation pour 59,52%, et l’anxiété pour 54,76%. 66% des médecins recouraient aux traitements non médicamenteux et 88% aux psychotropes : antidépresseurs, benzodiazépines, et neuroleptiques. 30,95% des médecins recommandaient un accueil de jour, 52,38% un hébergement temporaire. 35,71% faisait appel aux CLIC et 50% aux réseaux gérontologiques en cas de besoin. Discussion : Les médecins picto-charentais utilisaient majoritairement les psychotropes. Les recommandations indiquent que l’approche non médicamenteuse peut être bénéfique pour le traitement des SCPD. Les médicaments sont souvent nécessaires en privilégiant les antidépresseurs et les anxiolytiques. Les neuroleptiques sont délétères. Les freins à utiliser des traitements non médicamenteux seraient principalement, la disparité territoriale, la désaffection rurale, le cruel de soignant, et un manque d’information. Conclusion : La médecine générale utilise en premier les psychotropes, le plus souvent de manière appropriée. La HAS préconise les traitements non médicamenteux. Améliorer leur développement par une meilleure coordination des soins avec le médecin généraliste comme référent, ne pourrait-elle pas être la solution? Une étude nationale en médecine de proximité serait à envisager.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : Atelier français de Médecine Générale (AFMG)
Titre : L'adolescent existe-t-il ?
Message-clé : La connaissance approfondie de l'histoire familiale de l'adolescent: condition essentielle de la prise en charge thérapeutique
Co-Auteurs : Louis velluet (Paris V et Paris XIII), Annie Catu-Pinault (Paris V)
La période pubertaire et les années qui suivent sont trop souvent décrites comme celles de l'apparition d'une espèce particulière un peu étrange:l'adolescent. les comportements et les modes de réactions de cette nouvelle entité sont souvent présentés comme déconcertants et nécessitant des approches et des attitudes thérapeutiques particulières. En fait il est important de savoir que l'on ne peut rien comprendre à ce qui se passe lors de cette période si elle n'est pas replacée dans la suite de l'histoire de chaque sujet pris individuellement. Le développement de l'espèce humaine est le seul qui passe par deux phases d'explosion biologique séparées par une période de latence. Les travaux de recherche de la psychologie clinique effecués depuis un demi-siècle ont montré que le comportement de chaque adolescent dépend étroitementdes deux périodes qui l'ont précédé, et tout particulièrement de celle des trois premières années. L'Atelier présentera des exemples cliniques issus de ses recherches illustrant le fait que la "crise" de la puberté n'est en fait le plus souvent que la résurgence des conditionnements défectueux et des traumatismes existentiels subis par le sujet depuis sa naissance.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : Atelier français de Médecine Générale (AFMG)
Titre : Le médecin généraliste et les patients psychotiques
Message-clé : Pas toujours repérés, les patients psychotiques sont pourtant omniprésents en Médecine de ville
Co-Auteurs : Louis Velluet (Paris V et Paris XIII), Annie Catu-Pinault (Paris V)
Des travaux validés ont établis que la majorité des patients psychotiques est suivie par un médecin généraliste. (.Zarifian. Guyotat). Ceci devrait présenter trois avantages : le suivi prolongé par le même praticien, les rencontres dans le milieu de vie habituel et la prise en compte naturelle des pathologies somatiques. Il est donc important de sensibiliser les praticiens à cet aspect de la clinique quotidienne. L’objectif principal de l’étude concerne la prise en charge de patients connus du praticien pour cette pathologie. Il s’agit d’une part d’objectiver les difficultés rencontrées du fait du patient et d’autre part de reconnaître celles dues aux réticences éventuelles du médecin à sa prise en charge. Le travail de recherche repose sur la succession de deux temps indispensables et complémentaires. D’une part, le travail sur les éléments objectifs recueillis et synthétisés dans les dossiers rédigés par les participants à l’étude. D’autre part, la reprise des observations en travail de groupe selon la méthodologie des sciences humaines (groupe balint) pour faire apparaître les éléments subjectifs occultés. La confrontation des éléments objectivés par ces deux temps permet d’établir un diagnostic global incluant les facteurs psychologiques et/ou psychiatrique mais également de favoriser le dépistage de traits psychotiques non reconnus chez des patients habituels. Les séminaires de formation se sont déroulés à un rythme bisannuel au cours des vingt dernières années. Des observations cliniques de suivis longitudinaux individualisés illustreront ces éléments théoriques.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : CNGE
Titre : Etre directeur de thèse : pourquoi pas vous ?
Mots-clés : directeur,de,thèse,ECA,recherche
Co-Auteurs : S. Leruste, M. Calafiore, S. Erpeldinger
Contexte : Afin de renforcer son champ de compétence, sa crédibilité et son identité, la médecine générale reconnue comme spécialité se doit de développer une activité de recherche en soins primaires. La thèse d’exercice en est la première pierre. La thèse permet : • D’approfondir la connaissance de la discipline • De restituer ce savoir aux autres spécialités et aux paramédicaux • De valider des démarches diagnostiques et stratégies thérapeutiques • De définir les indicateurs de santé fiables permettant des choix de santé adaptés aux besoins de la population • D’élaborer un contenu d’enseignement homogène et argumenté • D’élaborer un référentiel spécialisé utile aux tâches spécifiques du médecin généraliste. Objectifs de l’atelier : Identifier les champs de recherche en soins primaires Définir les missions du directeur de thèse Identifier le parcours d’acquisition des compétences du directeur de thèse Déroulement de l’atelier : Recueil des attentes Remue méninges, atelier en petit groupe selon les séquences : 1/ sur les champs de recherche en soins primaires, 2/ sur les missions du directeur de thèse 3/ sur les compétences et la formation du directeur de thèse. L’expert dans sa synthèse dégagera les compétences déjà acquises par l’enseignant clinicien ambulatoire (ECA) dans son rôle de chercheur et celles qui lui reste à acquérir. Résultats attendus : Si les champs de recherche en soins primaires sont connus, la notion que tout ECA peut diriger une thèse reste floue. La majorité des ECA ont déjà acquis la plupart des compétences nécessaires à la direction de thèses. La prise de conscience de ce rôle de directeur de thèse, première pierre de la recherche, permettra d’augmenter le nombre de thèses de la discipline. Elle renforcera le champ de compétences et l‘identité des praticiens de terrain pour répondre efficacement aux problèmes de santé des patients.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : CNGE
Titre : J’ai la question, ai-je la méthode ?
Mots-clés : méthode,épidémiologie,recherche
Co-Auteurs : M. Schuers, A. Mercier
Justification : Une fois écrite la question de recherche, il convient d’y appliquer la méthode appropriée. D’une question claire et correctement rédigée découle en général une méthode de recherche précise. Celles-ci sont nombreuses et il convient de faire un choix adapté à la question. Un fois ce choix effectué, de nombreux problèmes restent à résoudre : Est-elle faisable ? De quelle façon doit-elle être précisément utilisée ? Quels critères d’exclusion, d’inclusion ? Quel échantillonnage choisir ? Objectif principal : Appliquer une méthode de recherche adaptée à la question. Objectifs pédagogiques : Identifier les différentes méthodes Décrire les grandes lignes des méthodes identifiées Connaître les indications, points forts, limites et grandes caractéristiques des méthodes décrites Méthode pédagogique : 1h30 d’atelier. 30 participants n’ayant pas encore suivi de formation équivalente. 3 auteurs CCU présentant leur méthode de recherche utilisée 1 animateur / Expert. • 5 minutes : présentation de l’atelier • 10 minutes : à partir d’exemples d’abstracts du congrès, lister les différentes méthodes utilisables en recherche. • 15 minutes : mise en commun des résultats, vision synthétique des différentes méthodes de recherche. • 3 fois 20 minutes : Exposé de l’auteur sur la méthode utilisée pour son étude et questions réponses de la salle. Chaque étude sera une présentation du congrès, choisie pour la méthode utilisée. Une étude « qualitative » une étude « épidémiologique » une étude « d’intervention » seront les 3 exemples présentés. Moyens matériels : Une grande salle, un vidéoprojecteur, un paper-board et des feutres
Présentation : Ateliers Structures
Thème : FAYR GP
Titre : Excel 2007 : un outil de recherche au quotidien
Mots-clés : recherche,logiciel,médecine,générale
Message-clé : Excel 2007 peut répondre aux besoins des acteurs de terrain dans leurs travaux de recherche ou de thèse en médecine générale
Co-Auteurs : T Cartier, P.A Bonnet - FAYR-GP
CONTEXTE Médecins et étudiants peuvent avoir besoin d'un outil simple de gestion de données, de réalisation de graphiques et de calculs statistiques. Excel 2007 peut répondre à ces besoins mais ses fonctions sont mal connues. OBJECTIFS : Le but de l'atelier est de familiariser les auditeurs à l'utilisation des principales fonctions d'Excel 2007, de leur faire prendre conscience des capacités et des limites de ce logiciel. Pendant l'atelier, les participants apprendront à structurer et à filtrer un tableau de données, à afficher des graphiques et à utiliser des fonctions de calculs et de tests statistiques. METHODE : Atelier sous la forme d’un enseignement interactif avec utilisation d’Excel 2007 dans une salle avec connexion internet. Les participants devront déjà avoir manipulé Excel et sont invités à venir avec leur propre ordinateur (PC ou Mac) pour effectuer des exemples de calculs à partir de données réelles. Après un court rappel sur les bases et l’interface d’Excel, trois animateurs aborderont les thèmes suivants : savoir coder des données et nettoyer une base, savoir filtrer un tableau, connaitre les principes du tableau croisé dynamique, créer des graphiques et modifier les données à afficher, utiliser des formules de calcul. Le téléchargement et l’installation du complément d’analyse statistique permettra aux participants de réaliser eux-mêmes des statistiques descriptives, un test de comparaison de moyennes et un test du Chi-deux. Au terme de l’atelier, un document de synthèse sera remis. RESULTATS ATTENDUS : Améliorer la connaissance d’Excel, logiciel répandu et facilement accessible, afin de favoriser le développement et la qualité des travaux de thèse et de recherche en médecine générale en permettant aux acteurs de terrain de maitriser cet outil pour leurs besoins.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : FAYR GP
Titre : Un tremplin pour les jeunes chercheurs : rencontre autour de projets de recherche en soins primaires
Mots-clés : recherche,en,soins,de,premier,recours,jeunes,chercheurs,réseau
Message-clé : Réunir jeunes chercheurs et porteurs de projets en leur offrant un espace de discussion commune
Co-Auteurs : Hurtaud A, Le Breton J, Laporte C.
Contexte : FAYR GP (French Association of Young Researchers in General Practice) est une association dont le but est de regrouper les jeunes chercheurs en soins primaires (internes de médecine générale et jeunes généralistes installés depuis moins de 5 ans). Objectif : FAYR GP souhaite créer une plate-forme d’échanges entre les personnes intéressées par la recherche et les sociétés savantes ou autres structures qui ont un intérêt pour la recherche en soins primaires : un carrefour unique entre ces deux populations. Méthode : FAYR GP invitera pour cet atelier des sociétés savantes, des Départements de Médecine Générale, des structures publiques et privées, nationales et internationales, à présenter des projets de recherche, en cours ou débutant prochainement, auxquels un jeune chercheur en soins primaires pourrait être associé. Un jeune chercheur venu avec un projet pourra également le présenter afin d'y intégrer d'autres jeunes chercheurs ou de se rapprocher d’une structure ayant une certaine expérience en soins primaires. Nous programmerons certaines présentations, mais l’atelier est un processus interactif : chaque personne présente dans la salle souhaitant ajouter ad hoc son projet peut avoir un temps de parole. Pour présenter un projet, il sera conseillé d'adresser une présentation brève (3 diapos maximum) ou de l'apporter sur clé USB. La durée de la séance est d’une heure et quarante minutes à deux heures. Résultat sattendus : Le CNGE, l’EGPRN, la SFMG, le GROG, la SFDRMG et la SFTG ont présenté un projet au cours des éditions 2009 et 2010. Ces ’freemarket’ ont reçu un accueil positif des participants. Deux internes et deux jeunes chercheurs ont intégré un projet de recherche présenté. Nous souhaitons poursuivre cette dynamique avec cet atelier 2011.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : fmc ActioN
Titre : Le dépistage neuro sensoriel des nourrissons de 0 à 2 ans : une affaire de médecin généraliste !
Mots-clés : medecin,generaliste,amblyopie,strabisme,surdité,dépistage,prévention
Message-clé : deux yeux et deux oreilles pour une vie
Co-Auteurs : Michel Bismuth, Brigitte Escourrou, Pierre Boyer, Pierre Mesthe, Jean Chistophe Poutrain, Catherine Dormard, Nicole Bornsztein, Pascal Charbonnel, Raymond Attuil, Thierry Brillac, Yves Abitteboul, Stéphane Oustric
Contexte L’évolution de la démographie médicale conduit le médecin généraliste à prendre en charge de plus en plus fréquemment le suivi du nourrisson de 0 à 2 ans. Malgré le peu d’outils dont il dispose le dépistage des troubles neurosensoriels fait partie de cette prise en charge au quotidien. Une bonne maîtrise des signes d’alerte afin de permettre une prise en charge précoce est nécessaire Objectifs de l’atelier : Permettre au médecin généraliste -De mieux connaître l’examen clinique neuro sensoriel adapté au nourrisson e 0 à 2 ans -Posséder les bases indispensables à ce dépistage, -Maîtriser la prise en charge pluri disciplinaire à partir d’une suspicion clinique avant 2 ans Méthode : 1-Plénière: présentation de l’atelier 5mn 2-Au cours de deux ateliers inter actifs tournants de 35 mn chacun (audition,vision) à partir de cas pratiques les participants s’approprient l’examen clinique spécifique, les facteurs de risque à rechercher , les outils à disposition, les tests de dépistage De matériel para médical est également mis à disposition . Plénière de synthèse 15 mn Résultats attendus : Au terme de cet atelier les médecins généralistes connaîtront: - les signes d’alerte concernant l’amblyopie et le strabisme ainsi que les troubles de l’audition du nourrisson de 0 à 2 ans -le matériel nécessaire à ce dépistage -les ressources humaines à mobiliser en fonction de la pathologie suspectée en prenant la décision adapté au résultat :simple suivi,examen para clinique,consultation spécialisée,etc… d. Conclusions : Grâce à des notions simples le médecin généraliste pourra mieux jouer son rôle dans le dépistage et la prise en charge des troubles de la vision et de l’audition chez le nourrisson de 0 à 2 ans.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : fmc ActioN
Titre : Vers un conseil nutritionnel plus efficace grâce aux outils de l’Education Thérapeutique
Mots-clés : education,thérapeutique,maladies,chroniques,medecine,generale
Message-clé : Mieux faire comprendre au médecin la difficulté à obtenir le changement de comportement de son patient porteur d'une maladie chronique. A l aide d'outils simples proposer des solutions.
Co-Auteurs : Odile Bourgeois, Michel Bismuth, Pierre Boyer, Pascal Charbonnel,Brigitte Escourrou
Justification : Le conseil nutritionnel reste d’actualité en 2010 (PNNS, RPC) dans les maladies chroniques liées à la nutrition. L’éducation thérapeutique centrée sur le patient offre des outils permettant de repérer le stade d’implication du patient pour l’aider à avancer dans le projet de changement comportemental. A ce titre le Modèle de Prochaska et Di Clemente, permet d’adapter la stratégie d’intervention en fonction du stade dans lequel se situe le patient. -Objectif de l’atelier - - Sensibiliser les médecins aux modèles de changement de comportement - Adapter les interventions en fonction du stade du patient dans le changement selon le modèle de Prochaska -Méthode - - théorie 15 minutes .présentation et justification de l’atelier (5’) . les modèles représentant les changements de comportements : (10’) - pratique 60 minutes -des situations cliniques sont proposées en diaporama avec un commentaire du patient . Les participants présents débattent pour situer le stade dans lequel il se trouve et élaborent en commun une réponse, et une stratégie d’intervention visant à faire prendre conscience de la problématique, de son ambivalence face au changement et le guider dans l’élaboration d’un changement de comportement en utilisant des outils simple comme écoute active, questions ouvertes, reformulation. L’animateur facilite le débat, aide à la formalisation d’une ou de plusieurs réponses possible en utilisant l’expertise amenée par la dynamique de groupe. -synthèse conclusion : 15mn - faciliter les changements de comportement du patient en nutrition :que ramener pour sa pratique ? -Résultats attendus- Le médecin repère le stade de changement de comportement du patient, utilise des outils simples de l’éducation thérapeutique pour améliorer sa capacité à accompagner son patient et provoquer des changements de comportements en nutrition telles que préconisées par les recommandations de bonnes pratique professionnelle.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : FORMUNOF
Titre : Interactions alcool – médicaments : le médecin responsable ?
Message-clé : Le médecin doit délivrer toutes les informations nécessaires au patient pour éviter toute interaction alcool médicament
Co-Auteurs : Pr. Max BUDOWSKI Paris 7, Pr. Marc FRARIER Paris 7
Justificatif Les interactions médicamenteuses avec l'alcool sont nombreuses et complexes, variables en fonction du mode d’alcoolisation (aiguë ou chronique). Dans le cas de la prise simultanée d’un médicament avec une forte consommation d’alcool, il y a généralement une potentialisation de l'effet du médicament avec une augmentation les risques d'effets secondaires. Lors d’une ingestion chronique d'alcool peut, au contraire, accélérer son élimination, diminuant l'efficacité du traitement. Le médecin traitant prend-il le soin d’informer ses patients sur les risques d’associer alcool et médicaments ? Connaît-il les médicaments ayant un fort potentiel d’interaction avec l’alcool ? Quelle est sa responsabilité s’il n’informe pas le patient ? Objectifs • Identifier les mécanismes et les conséquences de l’absorption chronique ou aiguë d’alcool avec la prise simultanée de médicament • Adapter la prescription éventuelle de médicaments en fonction du patient addict à l’alcool. • Informer les patients des risques de l’association alcool et traitement Méthodes pédagogiques • Cas cliniques, témoignages • Illustration avec des courtes interventions théoriques (Power point)
Présentation : Ateliers Structures
Thème : FORMUNOF
Titre : Les violences conjugales
Message-clé : les médecins peuvent faire un dépistage systématique des violences en posant quelques questions simples lors des consultations médicales
Co-Auteurs : Laurence Levasseur, Elisabeth Rousselot-Marche
En France, comme partout, la violence conjugale, ou violence domestique est un véritable problème de santé publique : elle concerne 1 femme sur 10 et a de nombreuses conséquences sur l’état de santé des femmes qui en sont victimes et sur celui de leurs enfants. Selon l'association SOS Femmes, au moins deux millions de femmes sont victimes de violences conjugales en France et 400 meurent chaque année sous les coups de leur conjoint, soit plus d'une femme par jour. Le médecin est le plus souvent le premier interlocuteur et un acteur privilégié dans la chaîne de prise en charge des femmes victimes de violence. Il a un rôle clé dans le dépistage de ces violences, le recueil de l'histoire, le constat des lésions et la rédaction d'un certificat, pièce essentielle lors d'un dépôt de plainte. Il aussi un rôle stratégique en donnant des conseils aux femmes, en les informant de leurs droits et en les orientant au mieux des circonstances.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : Groupe Repères
Titre : Arrêts de travail prolongés, et après ?
Message-clé : la connaissance par le médecin des règles administratives encadrant la prescription d’arrêt de travail et des problématiques relationnelles qui l’accompagnent peut l’aider à la gérer dans la sérénité et au mieux de l’intérêt du patient.
Co-Auteurs : Jacques Patrice Lamy, Eric GALAM, François Gros
Justification : Les arrêts de travail prolongés sont lourds de conséquence pour le patient dans sa vie socio-professionnelle, pour l'économie de l'entreprise et de la société, enfin pour le médecin qui doit repérer les demandes abusives, gérer la pression des tutelles, de l'employeur et tout mettre en oeuvre pour réinsérer le patient. L'aptitude à la reprise ne fait l'objet d'aucune règle de prescription clairement établie. Plus l'arrêt se prolonge plus le médecin est partagé entre le désir légitime de satisfaire la demande du patient, ses craintes de l'installer dans la chronicité, ses propres représentations et les injonctions sociales pour réduire les dépenses Objectifs : L'arrêt de travail prolongé est une décision médico-sociale complexe qui nécessite : - de faire une analyse des différents enjeux et des facteurs qui l'influencent - de connaître des outils et règlements pour favoriser la reprise - d'organiser une collaboration avec les spécialistes autres que généralistes, médecins du travail et médecins conseils pour ne pas rester isolé pour gérer les problématiques de l'aptitude à la reprise du travail.. Méthodes pédagogiques : Accompagnés par un animateur généraliste et un médecin du travail, les participants 1) explorent en petits groupes, leurs difficultés à gérer les arrêts de travail prolongés, les ressources dont ils disposent et les façons dont ils les utilisent 2) mettent en commun ces définitions, difficultés et modes de gestion telles qu’elles sont présentées par le rapporteur de chaque petit groupe 3) présentation de diapos par l’expert 4) discussion et perspectives
Présentation : Ateliers Structures
Thème : Groupe Repères
Titre : Harcèlement moral au travail : quand l’évoquer ? quels axes pour aider le patient ?
Message-clé : Sensibiliser les médecins aux effets de leur propre sentiment d’impuissance face au harcélement contribue à en désamorcer la dynamique
Co-Auteurs : Eric GALAM, François Gros, Jacques-Patrice Lamy
Justification : Reconnu en France depuis 1998, le harcèlement au travail, représente un problème de société que le médecin ne peut prétendre résoudre seul. Des modèles descriptifs précis, et un arsenal juridique qui s’affinent, donnent des outils pertinents pour aider les patients concernés et leurss médecins, tentés de penser que les contraintes sont insurmontables. Ce manque de perspectives entre dramatiquement en résonance avec la “ quasi paralysie intellectuelle ” de la victime qui devient presqu'incapable de réfléchir sur ce qui lui arrive. Au pire elle doute de tout ce qu’elle pense, et ne parvient à prendre aucune distance. Les souffrances dues au harcèlement lui-même, la déstructuration psychique, s’en trouvent amplifiées et peuvent parfois mener à une logique de suicide. Objectifs : 1) sensibiliser les médecins aux tableaux cliniques et à la fréquence du harcèlement moral au travail 2) Identifier la problématique de la victime atteinte dans sa capacité à penser sa situation par elle-même 3) donner des pistes sur les multiples moyens pour construire des stratégies de reconquête d’une nécessaire autonomie de pensée, puis d’action par les patient atteints par le harcèlement. Méthodes pédagogiques : Accompagnés par un animateur généraliste et un médecin du travail, les participants 1) explorent en petits groupes, leurs définitions du harcèlement, leurs difficultés à le gérer, les ressources dont ils disposent et les façons dont ils les utilisent 2) mettent en commun ces définitions, difficultés et modes de gestion telles qu’elles sont présentées par le rapporteur de chaque petit groupe 3) présentation de diapos par l’expert 4) discussion et perspectives
Présentation : Ateliers Structures
Thème : IFED MG
Titre : La recherche qualitative pour les nuls
Mots-clés : méthodologie,recherche,qualitative
Co-Auteurs : I. Aubin-Auger, A. Mercier, P. Imbert, A.M. Lehr-Drylewicz, M. Luttsmann, L. Baumann
Justification : Étudier et explorer les soins primaires dans toute leur complexité nécessite de disposer de plusieurs méthodes de recherche et d’une multitude de techniques de recueils de données. La recherche qualitative est particulièrement appropriée lorsque les facteurs observés sont difficiles à mesurer objectivement. Cette approche est utilisée depuis quelques années dans la recherche en médecine générale, mais sa progression est lente. C’est un terme générique qui regroupe des perspectives diverses en termes de bases théoriques, de techniques de recueil et d’analyse des données. La recherche en soins primaires peut combiner les méthodes qualitatives et quantitatives. Quelles que soient les méthodes utilisées, la démarche est pas à pas, rigoureuse et avec des critères fiables de validité interne et externe. Objectif principal : Faire découvrir la méthode qualitative et ses applications pour la recherche en médecine générale. Objectifs pédagogiques : Utiliser à bon escient la méthode qualitative Identifier les différentes étapes de la démarche qualitative Informer sur les moyens d’approfondir la formation Méthode pédagogique : 1h30 d’atelier 30 participants intéressés par la recherche qualitative mais n’ayant pas encore suivi de formation 4 animateurs 5 mn : présentation de l’atelier 30 mn en petits groupes : à partir de résumés de présentations du congrès, seront discutées la justification de la méthode, les grandes lignes de la démarche, les techniques de recueil de données et l’échantillonage.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : IFED MG
Titre : Rédiger un résumé (abstract) pour présenter un travail original dans un congrès
Mots-clés : abstract,rédaction,pédagogie
Message-clé : Rédiger un abstract en respectant les règles.
Co-Auteurs : A. Mercier, I.Aubin-Auger, D. Pouchain, L. Baumann
Justification : Effectuer un travail intéressant pour les patients ou pour la discipline est un préalable indispensable pour retenir l’attention d’un comité scientifique lors de la soumission d’un résumé. En l’absence de rédaction correcte sur la structure et forme, l’auteur réduit ses chances d’être retenu. Un travail de qualité mais mal présenté court le risque d’être refusé. Ce refus peut générer de l’incompréhension et du découragement chez l’auteur. La rédaction d’un résumé suppose d’acquérir des compétences rédactionnelles spécifiques. Objectif principal : Rédiger un abstract en respectant les règles. Objectifs pédagogiques : Identifier les règles de soumission. Connaître les grilles d’analyse utilisées par le conseil scientifique Choisir les informations correctes Adopter un objectif unique de communication Utiliser les règles de rédaction Présenter le résumé selon le format IMRaD Utiliser les abréviations à bon escient Adapter le format du résumé aux cas particuliers (pédagogie, revue systématique, méta analyse). Méthode pédagogique : 1h30 d’atelier, 4 animateurs, 30 participants n’ayant pas encore suivi de formation à la rédaction médicale. 5 mn : présentation 10 min présentation de la grille de lecture des résumés du congrès. 35 mn en petits groupes : à partir de résumés de présentations, les participants effectueront un travail en petits groupes sur les différentes sections de l’abstract. Ils présenteront une proposition globale d’abstract à l’assemblée qui sera soumise au jeu des questions réponses de la salle et de l’expert. 40 mn : mise en commun et expertise. Moyens matériels : Une grande salle, un vidéoprojecteur, un paperboard et des feutres
Présentation : Ateliers Structures
Thème : IRMG
Titre : Le risque : concept statistique et vécu individuel
Mots-clés : Risque,communication,Médecine,Générale
Message-clé : La notion de risque est complexe, et la communication sur le risque mérite d'être approfondie
Co-Auteurs : Joël COGNEAU
Contexte: Le médecin généraliste est constamment confronté à la notion de risque: il faut réduire le risque cardiovasculaire de ses patients (HTA, dyslipidémie, tabac, syndrome métabolique, ...), hiérarchiser le risque de cancer (dépistages selon le niveau de risque), identifier les comportements à risque dans certaines populations (adolescents) etc. Les niveaux de preuve du bénéfice de la prise en charge des risques sont très variés selon les pathologies. Par exemple, plusieurs méta-analyses récentes remettent en cause les gains de mortalité concernant la prescription de statines en prévention primaire, le dépistage du cancer de la prostate, et même le dépistage organisé du cancer du sein. Objectifs de l'atelier: - Identifier les représentations du risque, chez le médecin et le patient - Connaître les conséquences négatives éventuelles de la prise en charge du risque (impact sur la qualité de vie, problématique du sur-dépistage) - Adapter la communication sur le risque en tenant compte des données objectives et de la situation du patient. Méthodes : - Exposé : la problématique du risque et de la communication sur le risque - Remue méninges sur les représentations du risque - Exposé : les inconnues et les questions sur les bénéfices d’une intervention sur les risques (le sur-dépistage, la qualité de vie) - Elaborer des propositions de principes de communication pour trois cas ( un homme de 62 ans demandant un dépistage de cancer de la prostate, une femme de 42 ans dont la mère a eu un cancer du sein, une femme de 65 ans dont le bilan lipidique montre des chiffres supérieurs aux normes indiquées). Résultats attendus : Une réflexion sur la communication de la notion de risque est utile dans l’exercice de la MG.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : IRMG
Titre : Suivi post-inscription du médicament
Mots-clés : Surveillance,Médicament,Médecine,Générale
Message-clé : La notion de risque est complexe, et la communication sur le risque mérite d'être approfondie
Co-Auteurs : Joël COGNEAU
Contexte : Le suivi du médicament post-inscription, c’est-à-dire l’étude du médicament dans les conditions réelles de son utilisation (à qui est-il prescrit, pour quelles raisons, avec quels effets, avec quelle observance, avec quels résultats) est une nécessité reconnue, mais implique des méthodes particulières et une participation importante des professionnels concernés par la prescription du médicament, dont, au premier chef, les médecins généralistes. Il n’existe actuellement en France aucune véritable organisation de cette surveillance. Le réseau des Centres de Pharmacovigilance recueille bien les effets indésirables graves, mais est inadapté à la surveillance du médicament en situation réelle. Le recueil de données dans ce domaine nécessite une qualité qui n’est pas obtenue par les bases de données construites à partir des informations saisies en routine sur les logiciels médicaux qui autorisent l’extraction de données. Objectifs de l’atelier : - Identifier la place du MG dans la surveillance du médicament - Déterminer les critères de qualité permettant d’éviter les biais d’observation et de recueillir des données exploitables - Hiérarchiser les modes d’organisation permettant cette surveillance Méthodes : - Exposé introductif sur la nécessité de cette surveillance, tant du point de vue des professionnels que des autorités de santé - Questions aux participants (méthode de type Philips 6x6), 3 à 6 questions par objectif. Pour les critères de qualité, des exemples courts seront fournis aux participants. - Synthèse des propositions, par question et avis d’expert. Résultats attendus : Une liste de propositions correspondant aux objectifs de l’atelier, qui pourront contribuer à la réflexion des structures de médecine générale sur ce sujet.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : MG Form
Titre : Accompagnement du couple infertile par le médecin généraliste
Mots-clés : infertilité,assistance,médicale,procréation
Co-Auteurs : Jean-Claude SOULARY, Nicole BEZ
1. Objectifs : Le médecin généraliste est au côté des femmes durant toute leur période de fécondité. La technologie pousse à croire que la grossesse arrivera dès que le couple la désire et la pression des patients incite les médecins à prescrire des bilans d’infécondité avant que cela ne soit recommandé. 2. Méthodes : Durant cet atelier, avec la méthode du Philips 6 X 6, les participants pourront envisager la planification du bilan d’infertilité conformément aux recommandations et envisager les techniques d'assistance médicale à la procréation adaptées à la situation. Ils pourront aussi dans chaque situation envisager le type d'accompagnement global du couple face au déploiement technologique que requiert l'assistance médicale à la procréation. 3. Résultats A l’issue de l’atelier les participants pourront faire pratiquer des bilans d’infécondité justifiés et conformes aux recommandations. Ils pourront aussi informer le couple sur les techniques d'assistance médicale à la procréation.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : MG Form
Titre : L’éducation thérapeutique des patients : un modèle d’amélioration de pratique pour les professionnels de santé ?
Mots-clés : éducation,malade,éducation,patient,éducation,thérapeutique
Message-clé : un entretien motivationnel permet au patient d’explorer dans son discours changement , ce qu’il peut accepter d’appliquer dans son quotidien
Co-Auteurs : Jean-Jacques DERLON et Jean-Luc GALLAIS
Justification : L’implication du patient, au stade de la prévention secondaire et tertiaire de sa maladie, fait appel à un savoir faire professionnel issu d’une succession de théories psychologiques, allant de la relation d’aide selon Carl Rogers , à l’entretien motivationnel selon Miller et Rollnick. Une fois le projet négocié et accepté par le patient, le médecin traitant doit coordonner les interventions des différents professionnels de santé, des proches, et autres acteurs. L’évaluation régulière de la progression du patient en vue de son autonomie maximale, est un concept issu de la spirale d’amélioration des pratiques de Deming, dont les professionnels profitent dans leurs domaines respectifs. Objectifs : Négocier puis définir un projet d’éducation thérapeutique avec le patient. Identifier les trois niveaux possibles de coordination (personne/ equipe /institutions) . Evaluer les acquis de compétences en auto soins et d’adaptation du patient, puis distinguer les marges d’amélioration, avant de les renégocier, selon Deming. Méthodes pédagogiques : - Exposé magistral sur le contexte de l’éducation thérapeutique - Application de la théorie motivationnelle au groupe : vivre le déroulé de l'entretien vers le discours changement en"plénière interactive pour en retenir les grandes lignes : chacun devra répondre mentalement à trois niveaux de questions posées - Table ronde : réponses aux questions Messages essentiels : *un entretien motivationnel permet au patient d’explorer dans son discours changement , ce qu’il peut accepter d’appliquer dans son quotidien *les trois niveaux de coordination sont : 1° la personne, 2° l’équipe, 3° les institutions *spirale de Deming : faire /analyser/améliorer/planifier.
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Thème : SFDRMG
Titre : Groupe de lecture critique et analyse des pratiques - Une méthode de DPC
Mots-clés : Analyse,critique,Formation,analyse,des,pratiques
Message-clé : une analyse en groupe des données issues de la pratique comparée aux données de la science est un élément essentiel d’une démarche de qualité des soins.
Co-Auteurs : A.C Benoteau, Y Le Noc, S Gillier
Contexte : Il est démontré que l’interactivité au sein de petits groupes de professionnels permet une formation continue efficace [1]. L’analyse dans de tels groupes de brèves synthèses de l’information médicale favorise l’interactivité. Au sein de ces groupes la confrontation des pratiques aux données actualisées de la science permet les remises en question nécessaires pour une démarche qualité. Objectif pédagogique : Tester et s’approprier une méthode de DPC basée à la fois sur la littérature et l’expérience clinique. Méthode pédagogique : En petits groupes, sur 1 thème choisi correspondant à une analyse préalable de la pratique selon une méthode validée : - Brainstorming : mise en commun des pratiques. - Lecture d’1 ou 2 numéros de Bibliomed relatifs au thème. - Identification des points de convergence et de divergence avec la pratique. En grand groupe, mise en commun, intervention et commentaires de l’expert. Présentation des résultats d’une recherche complémentaire. Présentation d’un outil diagnostique ou pédagogique sur le thème conçu par un groupe test. Définition des modalités d’évaluation de cet outil. Résultats escomptés : Appropriation de cette méthode de DPC, qui permet de conforter ou modifier les pratiques, et éventuellement d’actualiser les données scientifiques. Ressources humaines : un expert du centre de documentation Conclusion : Cette méthode de DPC a été testée dans un groupe de formation. Plusieurs thèmes ont été abordés (TVP, épicondylites, coqueluche…). Autant d’outils ont été créés qui seront présentés, une modification des pratiques a été observée, les autres outils étant en cours d’évaluation.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SFDRMG
Titre : Optimiser le temps de travail des médecins généralistes. Proposition d'un outil de hiérarchisation
Mots-clés : Gestion,du,temps,Médecine,générale,Agenda
Message-clé : La sensation d'être débordé et le manque de temps ne sont que rarement une fatalité, encore faut-il prendre le temps de réfléchir à sa pratique et à son organisation de travail
Co-Auteurs : L Michel, A.C Benoteau, Y Le Noc, E Drahi
Contexte : La médecine générale libérale est en crise en France comme dans toutes les sociétés occidentales [1,2]. Les jeunes médecins ne la choisissent que minoritairement [3] (10%) et sont de plus en plus nombreux à ne l'exercer que sous forme de remplacements (plus de 10 000 remplaçants en 2009). La démographie médicale déclinante et la démographie galopante des personnes âgées rendront le temps médical de plus en plus précieux. Hypothèse. Une gestion différente des différentes activités peut modifier les pratiques et rendre l’exercice plus optimal. Objectif pédagogique : Identifier les tâches chronophages, hiérarchiser ces données pour prioriser ses efforts et mettre en place une stratégie pour atteindre l’objectif. Méthode pédagogique : En petits groupes évaluer le temps consacré pour chaque activité d’une journée. Mise en commun. Hiérarchisation. Présentation d’un outil pour identifier les difficultés et définir les moyens possibles à mettre en œuvre pour y remédier. Présentation des résultats de l'enquête ayant servi de support à un travail de thèse.. Résultats escomptés : Identifier les tâches les plus chronophages pour modifier les pratiques en conséquence permet d’escompter un gain de 1 à 3 heures par semaine. Conclusion : La sensation d'être débordé et le manque de temps ne sont que rarement une fatalité, encore faut-il prendre le temps de réfléchir à sa pratique et à son organisation de travail. Des outils empruntés au management et à l’industrie [4] pour identifier et hiérarchiser les points où l’on peut gagner du temps peuvent aider à trouver des solutions.. Ressources humaines : un expert du centre de documentation
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Thème : SFMG
Titre : L’analyse factorielle des données. Un puissant outil d’analyse pour le médecin généraliste chercheur.
Co-Auteurs : Julien LEBRETON et Luc MARTINEZ
CONTEXTE Les méthodes de l’analyse factorielle ont montré leur efficacité dans l’étude des grandes masses d’informations. Ces méthodes dites multidimensionnelles s’opposent aux méthodes de la statistique descriptive qui ne traitent qu’une ou deux variables à la fois. Les représentations simplifiées qu’elles permettent constituent un outil remarquable, en particulier pour la recherche en médecine générale. OBJECTIF GENERAL Montrer la puissance des méthodes de l’analyse factorielle pour extraire les tendances les plus marquantes d’une grande base de données, les hiérarchiser et éliminer les effets marginaux ou ponctuels qui perturbent la perception globale des faits. OBJECTIFS SPECIFIQUES Présenter le principe unique de l’analyse factorielle Présenter les différentes méthodes d’analyse factorielle adaptées aux différents types de données : analyse des composantes principales (ACP), analyse factorielle des correspondances (AFC), analyse des correspondances multiples (ACM), classification ascendante hiérarchique (CAH). Dégager les objectifs et les interprétations possibles issues de l’analyse factorielle. METHODE PEDAGOGIQUE Elle fera appel avant tout à la résolution de problèmes. Deux projets de recherche avec leurs questionnaires et leurs jeux de données seront présentés aux participants. Le premier temps de l’atelier sera une réflexion collective sur les objectifs des études. Le second temps abordera le choix du traitement statistique des données. Le troisième temps consistera à discuter et interpréter les résultats apportés par l’analyse factorielle. Cet atelier nécessitera l’intervention d’un animateur et d’un expert de la méthode. L’animateur facilitera la réflexion et le dynamisme du groupe. L’expert sera le garant de la méthode. BENEFICES ATTENDUS Faire découvrir aux médecins généralistes chercheurs et/ou enseignants une méthode d’analyse multivariée peu diffusée dans le monde médical, beaucoup plus accessible que la modélisation car ne nécessitant pas une connaissance approfondie de l’analyse statistique, et permettant de dégager des tendances, des typologies en utilisant leurs seules facultés de perception grâce aux représentations graphiques.
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Thème : SFMG
Titre : Le Dictionnaire des Résultats de Consultation : un outil pédagogique pour la formation initiale de Médecine Générale
Co-Auteurs : Gilles GABILLARD et Bernard GAVID
Objectifs - Connaître le Dictionnaire des Résultats de Consultation (DRC) en médecine générale - Identifier l’intérêt pédagogique du DRC pour la maîtrise de stages en soins primaires ambulatoires - Connaître la théorie professionnelle qui sous-tend l’utilisation du DRC - Connaître les types d’études et les sujets de thèses utilisant le DRC et les données de l’Observatoire de la Médecine Générale Méthodes Présentation (PPT) par des enseignants cliniciens ambulatoires et des internes de médecine générale des avantages apportés par le DRC pour la maîtrise de stages. Présentation de mémoires, de thèses et d’études réalisés à partir de données de l’Observatoire de la Médecine Générale issues du réseau d’investigateurs utilisant le DRC en pratique courante Présentation magistrale de la théorie professionnelle. Echange avec la salle à la fin de chaque présentation. Résultats - L’utilisation du DRC par les maîtres de stage et les internes de médecine générale permet de décrire précisément les situations cliniques prises en charge et d’avoir un langage commun immédiatement opératoire. - L’utilisation du DRC permet de sécuriser la pratique par la gestion du risque et d’argumenter toutes décisions prises en situation d’incertitude. - L’utilisation du DRC permet un grand nombre de travaux de recherche en standardisant les situations cliniques prisent en charge et en réduisant la variabilité intra et inter individuelle des diagnostics. Conclusion A l’issue de cet atelier les participants auront compris l’intérêt individuel et collectif de l’utilisation du DRC comme outil de formation pédagogique pour les internes de médecine générale et leurs maîtres de stage durant le cursus de formation initiale de médecine générale
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SFTG
Titre : L'art de communiquer les mauvaises nouvelles aux patients
Message-clé : découvrir une méthode pour annoncer une mauvaise nouvelle
Co-Auteurs : Jean-Luc VIDAL et Jérôme LURCEL
L’Art de communiquer les mauvaises nouvelles aux patients comme nouveau concept de DPC pour améliorer la pratique en médecine générale. Objectif : Présenter une méthode simple pour effectuer une annonce de mauvaise nouvelle dans les meilleures conditions possibles. L’hypothèse : les médecins sont mal à l’aise dans cette situation d’annonce : manque de temps, manque de formation et peut-être la grande affectivité du médecin traitant envers ses patients et notamment les « anciens » suivis depuis longtemps. Méthode pédagogique : Les animateurs, au nombre de 3, joueront une situation clinique suivie d’une discussion par groupes autour de quelques questions. Cette situation clinique, pourrait être filmée pour être mieux analysée afin de disséquer la méthode qui sera présentée sous forme d’un court diaporama. Ressources humaines : 3 médecins formés aux techniques de l’animation. Une psychologue clinicienne spécialisée en psycho oncologie. Conclusion : L’annonce d’une mauvaise nouvelle fait partie des missions du médecin généraliste. A partir du constat simple du dénuement du médecin traitant pour aborder cette problématique, une méthode simple et pratique est proposée.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SFTG
Titre : Nos erreurs médicales : en parler librement pour améliorer « la prise de décision »
Mots-clés : erreur,influence,échange
Message-clé : Effet apaisant, libératoire, constructif de l’expression face à des pairs
Co-Auteurs : Dr Patrick OUVRARD
Nos erreurs médicales : en parler librement pour améliorer « la prise de décision » objectif. Présenter une méthode de travail sur les erreurs médicales utilisable en groupes d’échange de pratiques ou pour l’enseignement des étudiants. L’hypothèse est que beaucoup de nos décisions sont sous influence. Il est nécessaire de connaître ces facteurs d’influence et d’analyser à distance leur implication, pour mieux les dominer. Méthode pédagogique : En présence d’un philosophe 1. Présentation du travail d’un groupe de FMC : Un groupe d’une vingtaine de médecins généralistes ont présentés à leurs collègues des situations cliniques pour lesquelles ils se sont sentis en erreur. Le terme erreur a été utilisé et non le mot « faute », afin de rendre dynamique le travail de décorticage de la genèse de l’erreur. Ils ont évalués les changements induits dans leurs pratiques de généralistes, après ces événements, avec la supervision d’un philosophe. 2. Travail sur cas cliniques : Ensuite, les animateurs au nombre de 3 présenteront 3 situations cliniques qui se sont soldées par une erreur ressentie Ces situations cliniques donneront lieu à discussion par groupes (3 groupes, un animateur par groupe), autour de quelques questions. 3. discussion en grand groupe avec intervention du philosophe Résultats : Les changements induits se résument en 4 axes : 1. Effet apaisant, libératoire, constructif de l’expression face à des pairs. 2. Remplacement de la prise de décision individuelle par une prise de décision collective à chaque fois que possible. 3. Réduction des facteurs extrinsèques influant la prise de décision. 4. Appropriation d’outils d’aide à la décision. Conclusion. Ce type d’échange entre pairs, devrait permettre d’améliorer « la prise de décision » et de mieux gérer les influences.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SM Balint
Titre : Comprendre la non-observance : une double "éducation" du patient et du médecin
Message-clé : l'éducation du patient est très à la mode et l'éducation du médecin?
Co-Auteurs : Marie-Anne Puel, Philippe Jaury
Les médecins sont souvent étonnés du peu d’observance de leurs patients. Pourquoi des patients qui consultent le plus souvent de leur plein gré finissent-ils par ne pas suivre les conseils ou les prescriptions qu’ils sont venus chercher ? Pourquoi les buts des patients et des médecins sont-ils aussi divergents ? Les messages des médecins envers leurs patients sont-ils toujours pertinents ? L’atelier présente des cas de non observance, récits et analyses, et propose aux participants une meilleure compréhension de ce qui se passe en consultation à travers les représentations, croyances, imaginaires aussi bien du côté des patients que des médecins. Le diagnostic « approfondi » posé par les médecins formés à cette notion réduit considérablement le risque de non observance.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SM Balint
Titre : Groupe Balint
Mots-clés : relation,médecin,malade,savoir,être,attitude,contre,attitude
Message-clé : amélioration de sa compétence relationnelle
Co-Auteurs : Philippe Jaury, Marie-Anne Puel
La proposition de cet atelier relève de deux constats : - les médecins sont isolés dans leur pratique. Ils vivent des situations difficiles voire traumatiques et ils ne peuvent s’exprimer sur ce qu’ils ressentent. - le groupe de discussions de cas paraît une méthode de recherche et de réflexion interactive appropriée pour améliorer la compétence relationnelle des médecins. Les objectifs de cet atelier sont de sensibiliser les médecins : - à repérer les attitudes, les contre attitudes et les représentations des patients et des médecins, - à percevoir l’influence des processus psychologiques des patients dans l’approche de la maladie et du traitement pour en améliorer l’observance, - à apprendre à utiliser le domaine émotionnel dans le procédé thérapeutique, - à améliorer leur façon d’écouter et donc « d’entendre », - à repérer ce qu’est un diagnostic global, une des spécificités de la médecine générale. Le tout pour avoir une médecine réflexive conforme avec le troisième volet de la démarche de l’EBM (« evidence based medicine ») : les préférences du malade. La méthode : A partir d’un cas de patient rapporté par un médecin, il s’agira de reconnaître les difficultés relationnelles afin d’améliorer les soins au patient et de rendre plus apparente la façon de travailler du médecin. Le travail s’appuie sur les données de la psychologie de l’inconscient. Le groupe, disposé en cercle, travaille sans notes et laisse libre cours à ses associations d’idées. Bibliographie : Balint M. Le médecin, son malade et la maladie, Payot 1960. Even G. Comment fonctionne un groupe Balint, La Revue du Praticien-Médecine Générale 2001 ; 15 : 531-533. Jaury P. Groupes Balint, Encycl. Med Chir , AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine, 1-0015, 2003,3p.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : URML PACA
Titre : Le médecin libéral face à la maltraitance sur personnes vulnérables
Co-Auteurs : Jean-Claude GUEGAN
Dans le prolongement de l’année passée, l’atelier sur la maltraitance ne sera pas limité aux personnes âgées mais à toutes personnes vulnérables. Le médecin est démuni face à la maltraitance, c’est vraisemblablement pour cela qu’il y a peu d’actions dans ce domaine. Si dans un premier temps le médecin peut identifier la maltraitance et agir par des actions de communication avec l’entourage (autres soignants, famille...)il existe malheureusement des cas qui nécessitent une action auprès de la justice… C’est dans ces cas douloureux et difficiles que le médecin se sent seul. Le comité de pilotage sur la maltraitance de l’URML-PACA (en attendant l’URPS) cherche à établir un protocole à l’usage des praticiens. Dans cette démarche nous serons accompagnées des personnes ressources les plus habilités à apporter leur expertise. L’objet est de tracer des pistes et d’éditer un guide à partir de cas cliniques qui devraient rassurer nos confrères libéraux, hors institutions, à prendre leur décision.
Présentation : Communication orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : La cohorte d’enfants Elfe : Une opportunité pour la pratique et la recherche en médecine générale
Mots-clés : épidémiologie, enfant, santé, environnement
Message-clé : Démarrage de la cohorte Elfe en 2011 : Grâce à ses différentes thématiques dans les champs sanitaires, sociaux et environnementaux, Elfe constitue une opportunité pour la pratique et la recherche en Médecine Générale.
Co-Auteurs : Corinne Bois, Marie-Noëlle Dufourg, Jean-Louis Lanoé, Ilias Kavouras, Henri Leridon, Marie-Aline Charles et Equipe Elfe. Unité mixte INED/Inserm Elfe dirigée par MA Charles
Elfe est la première étude longitudinale française qui abordera les multiples aspects de la vie de l’enfant tels que les médecins généralistes peuvent les rencontrer dans leur pratique quotidienne, qu’ils soient liés à la santé (parcours de soins, pratiques alimentaires, croissance physique, développement moteur, cognitif, langagier…, asthme, obésité), au contexte social (famille, socialisation, scolarité, environnement économique et culturel, aux relations entre santé et expositions environnementales (troubles neurotoxiques et endocriniens résultant d’expositions à des polluants chimiques ou certains rayonnements). Après consentement des parents, environ 20 000 nouveaux-nés seront inclus en maternité en 2011, puis suivis par différents dispositifs de collecte jusqu’à l’âge adulte - enquêtes à domicile, carnets de suivi, entretiens téléphoniques, examens biologiques et médicaux, sources de données externes (assurance maladie…). Elfe permettra ainsi d’évaluer et mesurer précisément les facteurs qui entrent en jeu dans le développement de l’enfant, et de comprendre le sens des relations causales et l’effet d’expositions ou d’évènements cumulés ou successifs. L’intérêt d’une implication des médecins généralistes autour d’Elfe est multiple. Sollicités par les parents des enfants inclus pour une information de confiance (« Docteur, qu’en pensez-vous ?») ou lors de rares recueils de données de santé objectives (examen du 24ème mois), les médecins généralistes pourront également directement s’appuyer sur cette cohorte pour développer leurs propres savoirs, soit en s’associant directement aux groupes thématiques qui élaborent les projets, soit en déposant des demandes au comité d’accès aux données. Portée par des organismes de recherche publique et les programmes de soutien des grandes cohortes, Elfe constituera dans les prochaines années une opportunité pour la pratique et la recherche en médecine générale.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Ateliers hors structures et/ou non médecins
Titre : Atelier Médecins de Montagne. Le rôle des MCS dans la médecine de proximité
Co-Auteurs : B. Barthès, JB. Delay et M. Schussler
Introduction - Le Médecin Correspondant du Samu (MCS) est un médecin généraliste volontaire installé en zone de montagne. Il est le relais et le coordinateur pour le service d'aide médicale urgente dans la prise en charge de l'urgence vitale. Il assure, sur régulation du SAMU, la prise en charge précoce d'un patient dont l'état requiert une réanimation. Le réseau des MCS Alpes du Nord est crée en 2003 par l’association « Médecins de Montagne Rhône-Alpes », financé par l’ARS Rhône-Alpes. Il ouvre 3 départements : Savoie, Haute-Savoie et Isère. Le MCS signe une convention dont les contractants sont « Médecins de Montagne Rhône-Alpes » et le SAMU de l’hôpital de référence. Elle fixe les conditions d'intervention, les modalités de formation obligatoire et la mise à disposition de matériels et médicaments. Ce réseau pré hospitalier pour l’urgence s’inscrit dans la chaine médicale d’urgence. Réponse spécifique à une situation particulière, c’est un véritable gain de temps et de chance pour la survie du patient. Présentation du matériel aux participants - • Présentation de la dotation envoyée aux MCS Rhône-Alpes et de son utilisation • Mise en pratique de la gestion de la douleur : pose d’une voie sans perfusion • Présentation de statiques liées aux interventions des MCS. Discussions - Les MCS Rhône-Alpes ont pu émerger grâce à l’existence d’une structure associative solide implantée sur le territoire, qui s’est rapprochée des hôpitaux. Par retours d’expérience, nous avons pu constater que le fonctionnement de ce type de réseau dépendait du dynamisme de l’association. Cela doit nous interroger sur l’intérêt de développer ce type de structures qui, associés à des cabinets adéquats, permettent de développer une organisation des soins efficace et efficiente. Outils pédagogiques : Matériel de dotation MCS - Bras pour effectuer une pose. Ressources humaines : 1 intervenant Médecin Généraliste exerçant depuis 23 ans, en zone montagneuse, éloignée des structures hospitalières, animateur du réseau MCS Rhône-Alpes, 1 animateur membre du réseau MCS Rhône-Alpes
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Ateliers hors structures et/ou non médecins
Titre : La violence conjugale … les professionnels de santé doivent la repérer, susciter le dialogue et agir.
Co-Auteurs : Madame Dominique DRUAIS, Juriste. Relecteur de la Recommandation HAS pour la pratique clinique (RPC) sur le thème « Certificat médical initial concernant une personne victime de violences » / Docteur Gilles LAZIMI, médecin généraliste, chargé d’enseignement UPMC Pitié-Saint-Antoine. Directeur du centre municipal de santé de Romainville. Coordinateur des campagnes contre les violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis. Administrateur de l’association SOS Femmes 93. Membre du Réseau « Victimo ».
La violence conjugale est une question de santé publique. Les révélations de violence conjugale ont augmenté de 31% en 3 ans mais son taux de repérage par les médecins est toujours faible alors qu’ils sont en première ligne pour la dépister, en diagnostiquer les conséquences, proposer les accompagnements et les soins nécessaires. Ils doivent en témoigner par le biais du certificat médical et la délivrance d’une ITT Objectifs : Le médecin est parfois en difficulté face à la victime : que dire, que conseiller, quelle attitude adopter, qui rédige le certificat médical, comment le rédiger, quelle durée d’ITT délivrer ? Ces violences sont généralement tenues secrètes : les victimes adoptent des stratégies de … survie, d’adaptation, de résistance. Le questionnement (possible, efficace, pertinent) du médecin permet d’aider les victimes à réduire la durée des violences qu’elles subissent. Le repérage augmente la probabilité que les acteurs médicaux, sociaux et juridiques interviennent avant que la victime ne subisse des blessures graves, voire mortelles. Méthodes : atelier interactif de 90 minutes Renforcement des savoirs cognitifs et procéduraux pour une prise en charge médicosociale adaptée à partir de cas simulés. Débat. Le questionnement systématique : faisabilité, intérêt, utilisation, pertinence ? Pourquoi et comment ? Résultats : Acquisition de compétences médico-légales au bénéfice des victimes Augmentation de la fréquence du questionnement systématique Induction d’une démarche de prévention chez les générations futures Travail en réseau
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Ateliers hors structures et/ou non médecins
Titre : L'accompagnement des professionnels : opportunité ou nécessité ?
Message-clé : la posture spécifique de l'accompagnement professionnel favorise les conduites de changement nécessaire aux évolutions du contexte d'exercice
Co-Auteurs : MH Certain, Thomas Bourez, Pierre DeHaas, Noelle Raillard, Christian Bianchi
Pour faire face aux évolutions du contexte d'exercice, l'accompagnement individuel et collectif des professionnels dans les différents champs de l'exercice professionnel apparait comme un enjeu important...et une nécessité. Notre association a développé à partir de 2001 une ingénierie à partir de l'expérience fondatrice des bilans de compétences (*) pour les médecins généralistes, basée sur les concepts, cadre et outils de l'accompagnement professionnel utilisé dans d'autres milieux professionnels. Cet accompagnement s'inscrit dans un cadre précis, volontaire, non sanctionnant. Il utilise des méthodes originales d'analyse réflexive, et repose sur une posture spécifique. Objectifs de l'atelier 1) Montrer les différents champs d'application de l'accompagnement professionnel : . Accompagnement de la démarche qualité, adapté à des thématiques médicales et organisationnelles. Accompagnement individuel d'un parcours de formation . Accompagnement personnalisé centré sur les problématiques professionnelles : analyse de parcours, définition et résolution de problématiques professionnelles, prévention et repérage de la démotivation puis de l'épuisement professionnel ou du burn out. . Accompagnement des modalités d'organisation de l'exercice, en vue d'une structuration de l'offre de soins primaires, adaptée aux besoins des professionnels et des besoins de santé sur les territoires. Les dynamique de regroupement nécessitent un accompagnement humain. 2) Expliciter posture, compétences, et outils nécessaires à cet accompagnement. La posture spécifique de l'accompagnement professionnel peut favoriser les conduites de changement nécessaires aux évolutions du contexte d'exercice.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Ateliers hors structures et/ou non médecins
Titre : Le médecin généraliste, l’environnement juridique et administratif : une prise de conscience indispensable
Co-Auteurs : Me Di Vizio, Dr P. Charbonnel, Dr Patrick Charbit, Dr M. Bismuth
Objectifs : L’environnement juridique et administratif complique l’activité du médecin au quotidien. Face à un enchevêtrement complexe de textes épars, le médecin généraliste a besoin d’être mieux armé face à différentes situations type et comme n'importe quel justiciable de faire valoir des droits non pas illusoires mais effectifs et concrets. Il est important de faire le point de cette situation et d’apprendre à prévenir des actes qui tout en étant simples peuvent être lourds de conséquences. Méthode : à partir de cas concrets issus de notre pratique quotidienne prendre conscience de nos situations professionnelles et de nos comportements à risque au quotidien. En reprenant la réglementation faire un court inventaire des pièges les plus fréquemment retrouvés, des différentes étapes de procédures type et permettre au médecin de réagir de manière adaptée à chacune d'entre elles. Résultats attendus : une connaissance plus avisée des risques juridiques et administratifs entourant l'exercice de la profession de médecin généraliste au quotidien afin de prévenir des comportements à risque, les défenses inadaptées en cas de procédure et globalement une meilleure connaissance des droits que chaque médecin tient des textes. Conclusions : un médecin informé en vaut deux
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Ateliers hors structures et/ou non médecins
Titre : Pratiques médicales en équipe, pourquoi et comment coordonner ?
Mots-clés : Pratiques,équipe,Dossier,médical,partagé,Coopérations,entre,professionnels
Message-clé : Les nouveaux enjeux des pratiques en équipe autour du patient
Co-Auteurs : Anne MOULIN, Julien LE BRETON, Alain BEAUPIN, Eric MAY
Contexte : On observe en France une tendance au regroupement des médecins généralistes, notamment au sein de maisons de santé. Ces regroupements favorisent le développement de pratiques collaboratives en équipe, nécessitant une organisation des coopérations entre professionnels, notamment généralistes et infirmiers. De nouveaux besoins émergent pour les professionnels comme le dossier médical partagé et les mécanismes de régulation internes à l’équipe. Objectifs pédagogiques : A partir de l’expérience des généralistes exerçant en centres de santé, acquise au fil de plusieurs décennies, il est proposé d’apporter aux participants de l’atelier des connaissances sur la problématique de la gouvernance médicale en médecine de premier recours, transposables dans leur situation quotidienne ou utiles à la réalisation de leurs projets. Méthode pédagogique : L’atelier sera organisé sous forme d’échanges interactifs avec les participants, à partir de situations concrètes exposées par les animateurs et/ou les participants. Il s’adresse particulièrement aux médecins généralistes exerçant en équipe ou projetant de le faire, et autres professionnels de santé ou acteurs locaux concernés par le sujet. Les trois animateurs seront des médecins généralistes exerçant des responsabilités d’animation au sein d’équipes de centres de santé. Résultat attendu : Seront notamment abordés les thèmes suivants : le dossier médical commun à différents professionnels de santé médicaux et paramédicaux, l’indépendance professionnelle individuelle au sein d’une pratique d’équipe, la gestion des résistances au changement d’organisation professionnelle, l’acquisition par les individus d’une pratique décloisonnée.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Ateliers hors structures et/ou non médecins
Titre : Quand les choses se passent mal… Que faire devant la réclamation d’un patient ?
Co-Auteurs : Chantal AMOUDRY
? Titre : Quand les choses se passent mal… Que faire devant la réclamation d’un patient ? Justification : S’il est difficile d’apprécier la fréquence de l’erreur médicale, force est de constater une nette augmentation, au cours des dernières années, des plaintes judiciaires et surtout du montant des indemnisations accordées par les tribunaux. Dans presque toutes les plaintes déposées, on retrouve, après l’accident, un défaut de communication et d’explications par le médecin : ce dernier a tendance à éluder la situation voire à fuir le patient et ne sait pas comment aborder le problème et répondre au mécontentement du patient. Et quand la plainte est déposée, la réaction « spontanée » du médecin est une réaction d’incrédulité et de repli sur soi. Cet atelier vise donc à permettre au médecin de mieux gérer ce stress et surtout de mieux communiquer en cas de réclamation du patient, respectant ainsi les injonctions de la loi Kouchner. Le médecin devrait pouvoir donner des explications à la fois sur l’incident qui est survenu, sur les réactions que cet incident a entrainées, mais aussi évoquer avec le patient les possibilités d’indemnisation auxquelles il peut prétendre (et par exemple lui expliquer le fonctionnement des CRCI). ? Objectifs : o Connaître les différentes juridictions auxquelles le patient peut s’adresser ; o Appliquer les obligations prévues par la loi Kouchner ; o Déterminer l’importance des facteurs relationnels dans l’origine d’une plainte ; o Désamorcer un mécontentement par une explication claire ; o Déceler les causes du mécontentement du patient ; o Faire appel aux différentes structures pouvant aider le médecin (avocat, conseil de l’ordre, compagnie d’assurances) au bon moment. ? Méthodes pédagogiques : o exposé magistral : quelles sont les possibilités judiciaires d’un patient mécontent ? comment désamorcer le mécontentement ? o ateliers pratiques en sous groupes de 10 à 12 participants avec un animateur par groupe ; les participants recherchent les causes de mécontentement sur des cas cliniques. 4 groupes maximum ? Messages essentiels : ? En cas d’incident, le médecin a l’obligation d’informer le patient (ou ses ayant-droits) sur « les circonstances et les causes de ce dommage » (article L. 1142-4 du code de la santé publique, article apporté par la loi Kouchner) ? Comme le patient recherche la vérité, toute fuite ou toute attitude d’évitement est préjudiciable au médecin, puisqu’elle ne laisse au patient que la solution judiciaire pour parvenir à la vérité. ? Apprécier les motivations de la réclamation du patient permet de mieux y répondre et de mieux apprécier les circuits judiciaires éventuellement en cause. ? Reconnaître qu’il y a eu une erreur n’est pas une reconnaissance de culpabilité. ? Ressources humaines Profil des experts : 1 expert médecin, habitué aux circuits judiciaires ; Nombre et profil des animateurs : 3 animateurs (un par groupe, l’expert pouvant servir dans un groupe) : médecins généralistes et/ou spécialistes libéraux, ayant une expérience d’animation. Cible : médecins généralistes, groupe de 48 participants se scindant en 4 groupes de 12 ? Liens d’intérêts : les déclarations de liens d’intérêt des intervenants seront projetées sur une diapositive en début de séance. ? Bibliographie : o Lancet 1994;343:1609–1614 o N Eng J Med 2007;357:1682–1683 o Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé o CRCI Commissions régionales de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales. http://www.commissions-crci.fr/ (consulté le 11 mai 2010) ? Moyens pédagogiques nécessaires : - 1 salle suffisamment vaste et modulable pour 3 à 4 sous-groupes -vidéo projecteur -tableau de papier
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Thème : Etudes Phares
Titre : EffetS d'une intervention multifaCtorielle sur les fActeurs de risque des patients hyPErtendus à haut risque en prévention primaire (ESCAPE)
Co-Auteurs : Denis Pouchain, Dominique Huas, Jean-Pierre Lebeau, Florent Boutitie, Michel Lièvre, John Chapman, Eric Bruckert, Xavier Girerd et le Collège National des Généralistes Enseignants
Objectif. Démontrer qu’une intervention multifactorielle sur les médecins généralistes (MG), augmente le nombre de patients hypertendus à haut risque en prévention primaire atteignant les objectifs préconisés dans les recommandations, sans altérer leur qualité de vie. Méthode. Essai randomisé en clusters. L’intervention comprenait une journée de formation sur les objectifs thérapeutiques et les stratégies pour les atteindre, la fourniture d’un tensiomètre électronique et d’un leaflet résumant les recommandations, 4 consultations spécifiques de prévention en 2 ans, un feedback du profil clinique et biologique des patients du GI à l’inclusion et à 1 an. Patients inclus : hypertendus traités depuis au moins 6 mois avec au moins 2 autres facteurs de risque en prévention primaire. Critère principal : nombre de patients atteignant tous leurs objectifs. Critères secondaires : nombre de patients atteignant chaque objectif, variation des valeurs de chaque objectif et qualité de vie (SF-8). Résultats. 128 MG ont été randomisés dans le groupe intervention (GI), et 131 dans le groupe témoin (GT). 1 823 patients hypertendus à haut risque en prévention primaire ont été inclus, dont 1 047 diabétiques de type 2. Le nombre de patients atteignant tous leurs objectifs a augmenté de 3,5% dans le GT et de 6,6% dans le GI (OR = 1,89 ; IC95% = 1,09-3,27, p < 0,024). Le nombre de patients atteignant leur objectif de pression artérielle (PA) a augmenté de 1,9% (ns) dans le GT et de 12,2% dans le GI (OR = 2,03 ; IC95% = 1,44-2,88, p < 0,0001). La PA systolique a diminué de 1,5 mmHg dans le GT et de 6,3 mmHg dans le GI (p < 0,0001). Idem pour la PA Diastolique : - 1,4 mmHg dans le GT vs - 3,5 mmHg dans le GI (p < 0,0002). L’évolution de la qualité de vie a été comparable entre les 2 groupes. Conclusion. Une intervention multifactorielle simple sur les médecins généralistes augmente le nombre de patients hypertendus à haut risque en prévention primaire atteignant les objectifs préconisés dans les recommandations, sans altérer leur qualité de vie.
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Thème : Etudes Phares
Titre : Pratiques de polyprescription des médecins généralistes – étude Polychrome
Co-Auteurs : Pascal Clerc, Julien Le Breton, Julien Mousquès, Gilles Hebbrecht, Gérard de Pouvourville
Objectifs : Analyser les pratiques de polyprescription des médecins généralistes (MG) : • Caractériser les situations cliniques les plus fréquentes • Identifier les risques et les optimisations possibles • Comprendre les déterminants Méthode : Analyse descriptive multidimensionnelle de 45 018 patients suivis pour pathologies chroniques par 68 MG. Analyse des contre-indications et des interactions médicamenteuses de 105 ordonnances issues d’un sondage aléatoire stratifié. Analyse par un groupe d’experts de 16 cas choisis (parmi 105) pour leur caractère archétypal. Analyse compréhensive par focus group auprès de 60 médecins généralistes. Résultats : Une typologie de patients polypathologiques chroniques en 6 classes a été construite. Les risques iatrogéniques potentiels concernaient deux tiers des 105 ordonnances. La grande majorité des contre-indications concernaient les systèmes cardiovasculaire, nerveux ou respiratoire et la grande majorité des interactions, les systèmes cardiovasculaire ou nerveux. Les contre-indications ou interactions « potentiellement graves » étaient relativement rares (6% des médicaments prescrits). Le taux de médicaments considérés par les experts comme ayant un intérêt clinique parmi 11 ordonnances analysées était en moyenne de 58% [22-100%]. Les experts ont modifié 80% des médicaments (arrêt 31%, modification de posologie 26%, substitution 19%, ajout 4%), optimisant 53% des risques iatrogéniques potentiels et réduisant le nombre de médicaments en moyenne de 30% [0-56%]. Les MG identifiaient trois types de facteurs de polyprescription : • Liés aux patients et à l’interaction patients-médecins (polypathologie, comportements et représentations) • Liés aux médecins (processus de décision médicale, coordination/communication entre médecins, organisation de l’exercice) • Influençant les comportements des patients et des médecins (référentiels de bonne pratique, pression sociale, industrie pharmaceutique) Conclusions : Cette étude expérimentale a montré le poids, les enjeux et la complexité des pratiques de polyprescription des MG.
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Thème : Etudes Phares
Titre : Qualité des pratiques préventives des généralistes maîtres de stage franciliens – Analyse selon deux perspectives : inégalités sociales de santé et organisation de l’exercice.
Co-Auteurs : Laurent Rigal (Chef de clinique, 1, 2) / Hector Falcoff (Professeur associé, 1 et 4) / Anne-Marie Magnier (Professeur des universités, 3 et 4) /-/ 1 : Université Paris Descartes, Faculté de médecine, Département de médecine générale / 2 : Inserm Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des populations U1018 / 3 : Université Pierre et Marie Curie, Faculté de médecine, Département de médecine générale / 4 : Société de formation thérapeutique du généraliste /
Objectifs La prévention est une mission centrale des soins primaires. Pourtant, les soins préventifs effectivement dispensés par les généralistes restent assez mal connus sur le plan : de leur variabilité entre les professionnels (tous les médecins ont-ils des pratiques préventives aussi développées ?) ; de leurs disparités selon les caractéristiques sociales des patients (les soins sont-ils dispensés de façon identique quelle que soit la position sociale des patients ?) et de leur déterminants organisationnels (certains types d’organisation du travail au cabinet sont-il plus favorables à la prévention ?). Notre objectif était d’étudier la variabilité des pratiques préventives des généralistes en fonction d’une part des caractéristiques sociales et médicales des patients et, d’autre part, des caractéristiques organisationnelles des cabinets des généralistes. Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 52 maîtres de stage appartenant à deux Département de médecine générale francilien. Chaque praticien a inclus 70 patients (35 de chaque sexe), entre 40 et 74 ans, tirés au sort parmi ceux les ayant déclarés comme médecin traitant. Les caractéristiques des patients, d’ordre social et médical, ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers. Celles des médecins, obtenues par auto-questionnaire, concernaient surtout l’organisation de leur cabinet. Chacune des pratiques préventives suivantes : les dépistages des cancers gynécologiques et colorectal, le dépistage des facteurs de risque cardiovasculaire (antécédents personnels et familiaux d’accident cardiovasculaire, tabagisme, dyslipidémie, diabète, hypertension artérielle), le repérage de la consommation excessive d’alcool et celui du surpoids a été analysée dans des modèles hiérarchiques logistiques multivariés, ajustés sur l’âge des patients et stratifés sur le sexe des patients. Résultats Parmi les 3644 patients analysés (taux de participation patients supérieur à 75 %), les taux de dépistages s’étendaient entre 14 % (consommation d’alcool) et 73 % (mammographie), selon les pratiques préventives, et variaient selon les généralistes (variance inter-médecins significative). Les caractéristiques des patients le plus souvent associées à des pratiques de meilleure qualité étaient : un âge plus élevé, un suivi plus ancienneté et/ou fréquent et la dernière profession exercée (sens de la relation variable cependant selon la pratique considérée) ; les caractéristiques des médecins associées positivement étaient : le sexe féminin, une durée de consultation autour de 20 min, plus de 70 % de consultation sur rendez-vous, et l’implication dans le dépistage du cancer du col. Les caractéristiques des médecins permettaient d’expliquer de 15 à 40 % de la variance inter-médecins selon les pratiques préventives considérées. Conclusions L’importante variabilité des pratiques préventives selon les médecins généralistes est peu expliquée par la composition de la patientèle mais davantage par les caractéristiques des médecins et l’organisation de leur activité. Les pratiques (surtout si on exclut le frottis) sont globalement peu socialement différenciées et parfois légèrement « pro-pauvres ». Une organisation des consultations majoritairement sur rendez-vous toutes les 20 minutes semble favorable à la prévention.
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Thème : Etudes Phares
Titre : The EUROPREVIEW patient study - Attitudes des patients quant à la prévention et aux modes de vie
Co-Auteurs : Dr Didier Duhot, SFMG - Issy les Moulineaux / Dr Marie Charpentier, SFMG - Issy les Moulineaux / Dr Gilles Hebbrecht, SFMG - Issy les Moulineaux / Dr Carlos Brotons, Europrev - Barcelone / Mr Dan Wilde, Europrev - Barcelone /
Objectifs : Explorer les points de vue des patients et leurs représentations concernant l’importance du mode de vie et de la prévention pour la santé. Évaluer leur intention de changer leur mode de vie et leur désir de recevoir du soutien des médecins généralistes. Méthode : Etude transversale dans 22 pays européens. Dans chaque pays 10 cabinets de MG recrutaient 40 patients (10 hommes et 10 femmes de 30 à 49 ans et 10 hommes et 10 femmes de 50 à 70 ans). Chaque patient remplissait un auto-questionnaire comportant des données socio-demographiques et cliniques, des informations sur son mode de vie et ses intentions de changement, des informations sur le dépistage du cancer du sein et du cancer du col utérin, ainsi que sa vaccination contre la grippe. Résultats : 7 947 patients ont participé dont 52,2 % de femmes et 47,8 % d’hommes, soit 90,3 % du total requis. Entre 63 et 75 % des patients pensaient qu’ils devaient être dépistés pour les facteurs de risque cardiovasculaires, 58 % pour le cancer du col utérin, 42 % pour le cancer du sein, et 68 % pensaient qu’ils devaient être vaccinés contre la grippe ; ils pensaient que ces procédures devaient être réalisées annuellement ou plus souvent. Les patients dans la plupart des pays (18 sur 22) classaient comme le plus important pour leur santé, la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire. Les buveurs à risque pensaient qu’ils avaient besoin de changer leur mode de vie moins souvent que ceux avec d’autres conduites à risque. Ils étaient moins demandeurs de conseils de leur médecin généraliste. Conclusions : Une proportion importante des patients consultants en soins primaires avec des modes de vie péjoratifs pour leur santé ne perçoivent pas le besoin de changer, et la moitié des patients indique ne pas avoir eu de discussion sur ce sujet avec leur MG ou l’équipe des soins primaires. Les professionnels de santé doivent éduquer leurs patients quant aux intervalles de temps entre le dépistage des cancers et des facteurs de risque cardiovasculaires afin de ne pas avoir de sur-utilisation de ces procédures de dépistage. Europreview team : Carlos Brotons, Mateja Bulc, Carlos Manuel da Silva Martins, Mario R Sammut, Mary Sheehan, Cecilia Björkelund, Antonius J.M. Drenthen, Didier Duhot, Suleyman Gorpelioglu, Eva Jurgova, Sirkka Keinanen-Kiukkanniemi, Péter Kotányi, Valia Markou, Irene Moral, Achim Mortsiefer, Leo Pas, Ingrid Pichler, Donatella Sghedoni, Revaz Tataradze, Eleftherios Thireos, Leonas Valius, Jasna Vuchak, Claire Collins, Esther Cornelis, Artur Mierzecki, Kakha Nadaraia, Maciek Godycki-Cwirko
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Thème : Keynotes et Plénières
Titre : La décision médicale, entre représentations personnelles et influences externes
Co-Auteurs : Keynote - Modérateurs et présentateurs: Paul Frappé, Yannick Tricoire Plénière - Modérateur: Patrick Charbit, Yannick Tricoire ; Philippe JAURY, Paris : "Les représentations des médecins et des patients: soutien ou obstacle entre les connaissances médicales et la réalité des soins. " / Max BUDOWSKI, Paris : "Maintenir la décision médicale centrée sur l'intérêt des patients. A propos de la maladie d'Alzheimer. " / Dominique DUPAGNE, Paris : "Que penser du concept de soutien institutionnel? Les laboratoires sont-ils des institutions? " / Lise ROCHAIX, La Plaine St Denis : "Décision médicale: le regard d'une économiste"
De nombreux facteurs font pression sur la décision médicale, bien au delà de la nécessaire concertation avec des patients qui seraient idéalement informés : ? Inadéquations entre nos représentations et celles du patient. Pr Philippe Jaury La représentation est ce qui est véhiculé par le mental à l’évocation d’un mot, d’une situation. Parler de la représentation, c’est prendre conscience du blocage que peuvent provoquer des représentations antagonistes chez le médecin et son patient, si le médecin ne fait pas l’effort d’une investigation appropriée, Les a priori positifs ou négatifs s’ils ne sont pas exprimés peuvent entraîner des malentendus, des refus de traitement, ou des mises sous silence qui peuvent affecter les soins. ? Le médecin entre le marteau et l’enclume. Pr Max Budowski et Dr Agnès Michon (Centre Mémoire Alzheimer) Exemple du diagnostic et du suivi du patient Alzheimer : Faut-il faire le diagnostic de la MA précocement ? Comment l’annoncer au patient : quelles conséquences sur lui et sa famille en sachant qu’on ne dispose pas de moyens thérapeutiques curatifs ? Faut-il prescrire les traitements à visée cognitive dès ce diagnostic précoce ? ? Lobbying scientifique, politique, et industrie pharmaceutique. Dr Dominique Dupagne A propos de deux exemples montrant qu’une collaboration présentant a priori toutes les garanties de qualité et d'indépendance entre des industriels et des outils de formation peut aboutir à une altération significative du message. Que penser du concept de "soutien institutionnel" ? Les laboratoires sont-ils des institutions ? ? Pr Lise Rochaix (HAS, économie de la Santé) : A partir d’exemples concrets, depuis les différences dans les représentations personnelles des uns et des autres aux multiples influences externes médiatiques, commerciales, institutionnelles, les intervenants débattront avec la salle sur les principales pressions qui entrent en compte dans la prise de décision.
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Thème : Keynotes et Plénières
Titre : De l’erreur médicale à la sécurité du patient : un nouvel enjeu pour la médecine générale
Co-Auteurs : Keynote : Jean BRAMI. Interventions : Place du risque dans la pratique du médecin généraliste : passé, présent, futur - René AMALBERTI / Erreur médicale : le médecin généraliste, deuxième victime et premier acteur - Eric GALAM / Culture de la sécurité des soins chez les soignants en ambulatoires : premiers résultats de l’enquête HAS 2011 - Remy BATAILLON (HAS) / Les groupes locaux d’échange de Pratique (GLAP) : une méthode d’analyse et de gestion des effets indésirables en médecine générale - Isabelle DUPIE / Modérateur : Eric GALAM
Abstract Les progrès des connaissances et des pratiques n’évacuent pas l’incertitude et les aléas propres à l’activité médicale qui peut être source d’effets indésirables plus ou moins graves et de souffrances et de dépenses souvent évitables. Depuis la publication en 2000, du rapport « To err is human », l’erreur médicale peut être « travaillée et dédramatisée » et la sécurité des soins et la gestion des risques sont désormais incontournables. La médecine générale est le cadre du développement rapide de la démarche qualité et de la culture de sécurité avec l’émergence de nombreuses initiatives d’analyse, de gestion et d’accompagnement des soignants. Il s’agit d’un enjeu majeur dont nous présenterons les racines, les perspectives et les modalités. Interventions : Place du risque dans la pratique du médecin généraliste : passé, présent, futur René AMALBERTI Erreur médicale : le médecin généraliste, deuxième victime et premier acteur Eric GALAM Culture de la sécurité des soins chez les soignants en ambulatoires : premiers résultats de l’enquête HAS 2011 Remy BATAILLON (HAS) Les groupes locaux d’échange de Pratique (GLAP) : une méthode d’analyse et de gestion des effets indésirables en médecine générale Isabelle DUPIE
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Thème : Keynotes et Plénières
Titre : La Recherche au quotidien
Co-Auteurs : Keynote : Alain Mercier. Intervenants : Thomas Cartier, CCU, Pierre Fainsilber MCA Rouen, François Lacoin IRMG. Modérateur : Philippe HOFLIGER.
A l’heure où la discipline Médecine Générale est enfin reconnue, le développement de la recherche dans la spécialité est une condition de son développement. Les nécessités et besoins de recherche en soins primaires couvrent de nombreux champs : les études épidémiologiques en lien avec les autres spécialités médicales, la santé publique ou en rapport avec l’amélioration de l’exercice professionnel ; les essais cliniques et la surveillance du médicament ; la constitution de registres, de cohortes, la validation des stratégies en soins primaires etc. Les possibilités de participation des médecins généralistes sont multiples : le niveau et la nature des implications peuvent varier en fonction des capacités et des souhaits de chacun. Au cours de cette plénière, seront abordés les différentes options qui s’offrent aux médecins généralistes, qu’ils soient ou non enseignants cliniciens ambulatoires (maitres de stage) pour participer à la recherche et à l’implémentation des données. La place des médecins généralistes praticiens, qu’ils soient universitaires ou non, des chefs de clinique, des participants à des réseaux de recherche sera abordée. En effet des nombreuses questions se posent ; Comment inscrire la recherche dans la relation avec son patient ? Quel apport personnel ou pour le soin ? Quels sont les différents niveaux d’engagement professionnel ? Les difficultés d’inscription dans la pratique quotidienne, les demandes des praticiens, les avantages et intérêts en particulier en terme de formation personnelle, seront des points de discussion et donneront lieu à intervention des différents participants et à débat avec la salle.
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Thème : Keynotes et Plénières
Titre : Réaliser l’Éducation Thérapeutique du Patient en Médecine Générale.
Co-Auteurs : Keynote : Claude ATTALI, CNGE (Vincennes) , Cécile FOURNIER, Inpes (Saint-Denis) / Intervenants : Isabelle CIBOIS-HONNORAT, MG-Form (Paris), Guillaume de GARDELLE, MG-FORM (Paris), Jean-Jacques DERLON, MG-FORM (Paris), Eric DRAHI, SFDRMG (Montreuil) , Stéphane GIRARDEAU, MG-FORM (Paris), Delphine LE GOFF, SFDRMG (Montreuil), Yves LE NOC, SFDRMG (Montreuil)
Les maladies chroniques touchent plus de 15 millions de personnes en France. L’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) est l’une des réponses aux besoins spécifiques de ces patients, qui vivent 24 heures sur 24 avec leurs maladies que l’on ne sait pas guérir. L’ETP est maintenant inscrite dans la Loi. Malgré de nombreuses thèses en médecine générale ainsi que quelques études qui en attestent la pertinence et l’efficacité, les textes réglementaires laissent peu de place à une ETP en soins primaires et/ou intégrée aux soins. Pourtant, les pratiques d’ETP se développent : dans les maisons et pôles de santé, avec des équipes multiprofessionnelles ambulatoires, ou encore sous forme séquentielle intégrée aux consultations … Sous la forme d’une keynote suivie d’une table ronde, les intervenants veulent susciter l’envie de pratiquer l’ETP en médecine générale. Les objectifs sont de : - décrire les modalités pratiques de réalisation en médecine générale, - d’expliquer les apports à la pratique quotidienne, - d’évaluer les attentes des jeunes médecins, - et de s’organiser pour pouvoir proposer une éducation thérapeutique à chacun de nos patients. Alors que l’ETP est devenue une priorité de santé publique, les médecins généralistes peuvent utiliser leurs compétences spécifiques pour développer une éducation thérapeutique intégrée aux soins.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Plénière du Collège de la Médecine Générale
Titre : Dépistage du Cancer de la prostate : Données de la science, aspects juridiques et « vraie vie
Mots-clés : pharmacovigilance, réseau
Co-Auteurs : Pr Pierre-Louis Druais, Dr Eric Drahi, Dr Dominique Dupagne / Intervenants: Pr Pierre-Louis Druais - Dr Dominique Dupagne - Dr Jean-Pierre Vallée - Dr Jean Pierre Lebeau / Modérateur : Pr. Pierre-Louis Druais
Récemment, une campagne médiatique a prôné le dépistage systématique du cancer de la prostate à l'aide d’images "percutantes". Cette campagne à mis en évidence le mélange des concepts épidémiologiques source de confusion entre diagnostic (patients symptomatiques) et dépistage (patients asymptomatiques). Dans un communiqué, le Collège de la Médecine Générale approuve l'usage de méthodes de communication moderne pour appuyer des campagnes de santé publique, pour autant il n’est pas acceptable des opérations promotionnelles "bruyantes" ne tiennent compte ni des définitions et données scientifiques actuelles, ni des avis de la majorité des sociétés scientifiques ou institutions sanitaires mondiales. En France la Haute Autorité de Santé et de l'Institut National du Cancer déconseillent un dépistage systématique du cancer de la prostate. Le Collège de la Médecine Générale souhaite lors de cet atelier aborder des points fondamentaux pour aider à clarifier un sujet difficile et sensible. - La pertinence du dépistage obéit à des règles simples qu’il est bon de rappeler et de respecter. - Dans le cas du cancer de la prostate, la difficulté vient du fait que si la majorité des hommes de la soixantaine a des cellules cancéreuses dans leur prostate, seul un faible pourcentage d'entre eux verra se développer un véritable cancer, généralement après 80 ans. - Pour le public, la présence de cellules cancéreuses est assimilée à une maladie avérée pouvant mettre en jeu à court terme la vie du patient. Le dépistage du cancer de la prostate aboutit donc à de nombreux surdiagnostics, c'est à dire à considérer comme malades des hommes qui n'ont pas et ne développeront pas de cancer. Sur ce point des éléments scientifiques seront source d’échanges. - La synthèse des nombreuses études disponibles ne permet pas d'affirmer que le dépistage systématique n'augmente pas l'espérance de vie ni même épargne des décès par cancer de la prostate - .Le dépistage aboutit à de nombreuses opérations ou irradiations inutiles, lourdes de conséquences parfois graves. Certaines études semblent montrer une surmortalité chez les patients dépistés et traités. - Les généralistes sont au premier rang pour constater les conséquences du dépistage actuel du cancer de la prostate. La prescription du dosage des PSA obéit parfois à la demande spontanée de leurs patients, le plus souvent influencés par la pression médiatique. Comment gérer au mieux des intérêts des patients et dans l’application des bonnes pratiques une situation aussi complexe ? Tant que des inconnues importantes persistent sur l'intérêt de ce dépistage face aux risques associés d’un surdiagnostic, les médecins généralistes doivent pouvoir informer clairement les hommes de plus de 50 ans à la fois sur les avantages espérés et les inconvénients potentiels du toucher rectal et du dosage des PSA dans le sang. Quelles précautions et quelle démarche pour permettre une information préalable complète et honnête des patients, nécessaire pour aboutir à une décision partagée ? Pourquoi la démarche d'information ayant conduit au choix éclairé du patient doit être traçable, notamment face au risque d'un judiciarisation croissante de notre exercice. Ce délicat problème sera abordé dans une séquence dédiée.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Plénière du Collège de la Médecine Générale
Titre : Pharmacovigilance en soins primaires - Rôle et besoins des médecins généralistes
Mots-clés : pharmacovigilance, réseau
Co-Auteurs : Dr Lacoin François, Dr Cogneau Joel, Pr Druais Pierre-Louis / Intervenants : Dr Muriel Malbezin pour le LEEM ; Pr Laurent Degos Ancien Président de l’HAS ; Pr Pierre Louis Druais Président du Collège de la Médecine Générale ; Dr Thierry Vial Directeur du Centre de Pharmacovigilance de Lyon ; Modérateur : Dr François Lacoin, Vice Président du Collège de la Médecine.
Rationnel : La surveillance du médicament est un sujet d’actualité et de débat. Le système en place actuellement, centralisé au sein de l’Afssaps pour l’évaluation et la communication et décentralisé via les CRPV pour le recueil et la notification spontanée des effets indésirables des médicaments montre ses limites : pour l’année 2008, 22500 notifications ont été faites et seulement 7% l’ont été par des médecins généralistes alors que la médecine générale est la spécialité à l’origine d’environ 80% des prescriptions. Les études mises en place dans le cadre des programmes de gestion de risque ont beaucoup de difficultés à répondre aux questions posées. Parmi les raisons il faut citer la faible qualité des données recueillies et un nombre de dossiers le plus souvent inférieur à celui calculé. Nous ne disposons pas actuellement d’outils logiciels métiers compatibles permettant le recueil et l’exportation de données pertinentes. C’est une perspective sur laquelle la discipline doit travailler. Le recueil des effets indésirables et le suivi post AMM « dans la vraie vie » du médicament ne peut se faire actuellement qu’en mettant en place un réseau d’investigateurs « professionnels ». Un financement indépendant doit être programmé. La place de l’industrie pharmaceutique dans le système doit être posée : quelle responsabilité dans le recueil, dans la mise en place du suivi et dans le financement ? L’accès patient est de plus en plus facile et identifiable, doivent- ils participer au système et si oui, comment ? Enfin un système de pharmacovigilance ne sert à rien si l’information et les décisions qui en découlent ne sont pas efficacement relayées auprès des professionnels. La médecine générale doit participer à la définition des moyens et modes de communication avec les médecins. C’est à l’ensemble de ces questions que cette plénière va apporter des propositions sur lesquelles les participants pourront débattre.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Session Francophone
Titre : Etude de faisabilité de la mise en place d’une base de données de morbidité en médecine générale. Projet REGM. Groupe Wallonie Bruxelles. 2009-2011
Co-Auteurs : Marc Jamoulle, Dominique Pestiaux, Marc Vanmeerbeek, Marc Franckh, Xavier Froidcœur, Michel Roland, François Carbonez, Cyril Romain, Olivier Latignies. (CAMG UCL – DUMG ULB – DUMG ULg – CRISNET)
Intro Le projet REGM (EnREGistrement de données de Morbidité) financé par le Service Public Fédéral Belge de Santé Publique, Direction des Soins Primaires, pose la question de savoir s’il est possible de constituer avec les médecins généralistes un système d’enregistrement de données en provenance de l’exercice professionnel en soins primaires qui puisse aider l’administration de la santé publique dans ses processus informatifs et décisionnels. Méthode Constitution d’une équipe de recherche. Edition sur Internet d’outils de formation à la gestion de données de première ligne. Etude de l’existant dans plusieurs pays, aussi bien du point de vue technologique qu’éthique. Mise à disposition des généralistes belges d’un serveur Internet interactif sous le nom d’ADONIS. Serveur accessible grâce à DECRYRE, un module informatique installé chez le participants et garantissant la confidentialité des échanges. Le serveur doit servir à collecter, avec l’accord des patients, les résumés cliniques standardisés des dossiers médicaux informatisés aux fins d’analyses statistiques et d’assurance de qualité et ce au niveau local, régional ou fédéral. Résultats Edition sur le site Internet www.trix.docpatient.net des rubriques CISP et REGM avec mise en ligne progressive des rapports de recherches intermédiaires et du rapport final. Se référer à www.tinyurl.com/regm-doc. Utilisation en ligne du serveur ADONIS par les médecins généralistes eux-mêmes pour collecter les résumés et analyses critiques des contenus de ces rapports. Emission de recommandations concernant les résumés cliniques, les questions éthiques, les développements terminologiques et l’orientation future vers le web sémantique.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Session Francophone
Titre : Étude en vue du soutien scientifique aux médecins généralistes dans le cadre de l’exécution du plan national de lutte contre la violence entre partenaire
Co-Auteurs : N Kacenelenbogen*, AM Offermans**, M Roland*, M Vanhalewyn*** / * Département de Médecine Générale de l’Université Libre de Bruxelles(ULB); ** Sociologue; *** Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG).
I- Introduction Peu de généralistes ont conscience qu’un grand nombre de leurs patients, sont victimes de violence de la part de leur conjoint et que ceux-ci consultent cinq fois plus souvent leur médecin traitant que le reste de la population. Il existe un ensemble d’attitudes professionnelles validées permettant au praticien de 1ère ligne de détecter précocement ces victimes de violences conjugales. Il existe également un large consensus quant aux attitudes professionnelles conseillées dans l’accompagnement de ces victimes par le médecin de famille. Ainsi le « Plan d’Action Nationale contre les Violences Intrafamiales (PAN) » émanant du Service Publique Fédéral de la Santé belge, s’est donné pour objectif de sensibiliser l’ensemble des professionnels de la santé concernant notamment la violence conjugale. Dans le cadre d’une convention avec ce Ministère, une équipe pluridisciplinaire de chercheur en médecine générale du nord et du sud du pays, a créé et testé un programme de sensibilisation et de formation destiné à l’ensemble des généralistes du pays et adaptable à tout type de rencontre professionnelle ou de séances de formation continue. II- Méthodologie Cette recherche-action s’est déroulée en 2009 selon les étapes suivantes : 1-Une revue de la littérature confrontée à l’avis de différents intervenants : médecins généralistes experts dans le domaine de la formation et des problématiques familiales, sociologue spécialisé en matière des violences familiales, des membres de Sociétés Scientifiques de médecine générale du nord et du sud du pays, des psychiatres, psychologues, médecins légistes et médecins généralistes d’autres universités (Ulg, UCL) et enfin des experts du CEBAM (Centre Belge pour l’Evidence Based Medicine) 2-La création de modules de sensibilisation pour généralistes, dont les objectifs généraux sont la détection précoce des violences conjugales et l’information sur les aspects légaux et déontologiques les plus essentiels. De même un cycle de formation de deux à trois modules a également été crée dans le but de permettre aux médecins déjà sensibilisés et/ou motivés d’acquérir les compétences plus pointues en vue de l’accompagnement de ces situations de violences conjugales et de pouvoir à leur tour, être personnes ressources pour la sensibilisation d’autres confrères. 3-L’implémentation des modules de sensibilisation et formation en phase de test s’effectua auprès de 10 groupes de généralistes (5 côtés francophones et néerlandophones) pour un total de 150 participants. L’évaluation s’opéra au niveau de la satisfaction des participants, des modifications d’attitudes et de l’efficacité en termes de détection. Les moyens utilisés s’inspirèrent des données de la littérature (outil Premis) et préalablement validés par le CEBAM. Par ailleurs, cette évaluation fût complétée grâce par un observateur externe lors des sessions. Les ajustements de ces modules furent effectués en conséquence. III- Conclusion Ces outils de sensibilisation et de formation concernant les violences entre partenaires, ont été testés et adaptés entre septembre et décembre 2009 auprès de généralistes au Nord et au Sud du pays. Depuis, ils sont mis à la disposition des médecins généralistes. Dans le prolongement de ces modules, des séances d’intervision seraient à organiser du côté francophone et à poursuivre du côté néerlandophone. Il serait bénéfique que les généralistes soient informés sur la prise en charge des auteurs de violences et mieux initiés aux aspects éthiques. Il semble nécessaire de créer des outils similaires pour d’autres types de violences domestiques, touchant différentes classes d’âges et qui concernent également les compétences des médecins généralistes.
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Thème : Session Francophone
Titre : L’automesure de la tension artérielle comme validation de nos décisions thérapeutiques en matière d’hypertension artérielle.
Co-Auteurs : Philippe BURETTE
Situation L’hypertension artérielle est le premier motif de consultation en médecine générale. MGA est un Centre de Santé Intégrée depuis 2000. Ce CSI travaille au forfait depuis 2009 et compte 4600 patients inscrits. L’équipe se compose de 8 médecins (6,3ETP), 6 infirmières à temps plein, 3 accueillantes et 1 assistante sociale. La zone de couverture se situe dans un milieu rural à semi rural. Le système de travail au forfait nous a permis de dégager du temps de travail infirmier pouvant être consacré à autre chose que des soins Méthode/intervention Toute l’équipe (médecins, infirmières, accueillantes) a participé à la construction du projet. Chaque fois qu’un médecin observait qu’un patient présentait des chiffres tensionnels trop élevés par rapport aux guidelines, il proposait au patient de rencontrer l’infirmière. Celle-ci se chargeait d’éduquer le patient à la pratique de l’automesure de la TA durant une semaine. Une fois l’appareil rapporté, l’infirmière en extrayait les mesures et les faisait parvenir au médecin traitant. Celui-ci pouvait, alors, prendre une décision thérapeutique documentée. Résultats Une cinquantaine de mesures ont été effectuées en 6 mois. Le projet devant durer un an, les résultats à mi-parcours nous ont fait prendre conscience qu’un certain nombre de patients qui présentaient une TA élevée au cabinet (prise dans de bonnes conditions) se retrouvaient, en fait, avec des résultats d’automesures dans les normes (60%). Une réflexion commune s’en est suivie concernant la pertinence des traitements en ce domaine, leur coût pour la société ainsi que leurs effets secondaires éventuels. Bilan Toute l’équipe est motivée à poursuivre ce projet. Les médecins ont pris la décision d’éviter de débuter un traitement antihypertenseur sans avoir au préalable proposé un exercice d’automesure au patient (sauf urgence). Ce type de décision est à la portée de tout médecin généraliste. L’avantage du travail en équipe est qu’une partie du travail peut être effectuée par les infirmières. Une fois le projet terminé, nous nous pencherons sur l’intérêt de l’automesure de la TA chez le patient hypertendu traité en terme de compliance ou de respect des mesures hygiénodiététiques.
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Thème : Session Francophone
Titre : L'alcool chez les patients des maîtres de stage : initiation à la recherche clinique pour les étudiants du 2e cycle
Co-Auteurs : Marco SCHETGEN, Michel ROLAND
Introduction : La description des tâches du médecin généraliste/médecin de famille de la Wonca, référence en la matière, ou celle du Forum de toutes les associations de médecins généralistes francophones belges parle de dispensation de soins, de fonction de communication, de fonction de synthèse, d’acteur central dans un réseau de soins, d’acteur de santé communautaire, de continuité des soins, des gardes, des urgences, et de gestionnaire d’entreprise, mais absolument pas de recherche. La recherche en soins primaires, domaine en pleine expansion, nous semble pourtant devoir être intégrée aux connaissances de base, donc décrite et suscitée, et ce dès le 2e cycle. Méthode : Après avoir introduit les bases de la recherche en soins primaire lors du cours d’introduction à la médecine générale de 2e doctorat (master 2), il a été demandé à l’ensemble des étudiants, à la fois futurs spécialistes et généralistes, de récolter les informations lors de leur stage clinique de 15 jours en médecine générale. Inclusion par chaque étudiant de 10 patients de >18 ans (1/jour), le 1er du matin la 1ère semaine, le 1er de l’après-midi la 2e. Questionnaire court, simple à gérer. L’ensemble des grilles ont été analysées et les résultats discutés en séminaire en fin d’année. L’enquête consistait d’une part en l’évaluation de quelques paramètres épidémiologiques liés à l’alcoolisme (âge et sexe du patient, consommation équivalents alcool/semaine, impression que l’alcool nuit à sa santé; si oui, dans le domaine : hépatique, cardiovasculaire, neurologique, digestif, abord de la consommation d’alcool avec le généraliste, tabagisme, prise d’anxiolytiques) dans la patientèle des maîtres de stage de l’ULB, d’autre part dans le questionnaire CAGE autoadministré. Résultats et discussion : 81 des 149 étudiants ont rentré leurs questionnaires, 68 ne l’ont pas fait dans les délais invoquant essentiellement la difficulté d’entreprendre une démarche connexe de recherche pendant une consultation. Sur les 81 questionnaires rentrés, seuls 56 étaient interprétables et concernaient 525 patients, les autres n’ayant pas suffisamment respecté les consignes de recueil des données. L’important n’est pas les résultats, ni les chiffres, même si ceux-ci, avec de si petits nombres, sont déjà intéressants en soi, mais la sensibilisation des étudiants à l’importance et l’intérêt de la recherche en soins primaires. L’évaluation de toute la démarche a été réalisée auprès des étudiants (satisfaction, intérêt, compréhension, souci de la recherche lors de la future pratique, etc.) et s’est révélée globalement positive (les 6 indicateurs ont été cotés entre 6.52 et 8.01/10). Conclusions : Partant du constat de l’insuffisance de l’enseignement et des activités de recherche clinique en soins primaires, une démarche proactive a été imaginée et menée à bien, intégrée au cours d’introduction à la médecine générale de 2e doctorat (master 2). Cette démarche semble avoir, au moins partiellement, rencontré ses objectifs.
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Thème : Session Francophone
Titre : Projet de promotion de la santé avec un groupe de patients diabétiques
Co-Auteurs : Julien MATHONET
Introduction. Un projet d’éducation à la santé avec des patients diabétiques a été réalisé dans un centre de santé primaire. Le projet, construit avec des patients, comportait deux démarches : des entretiens individuels avec des patients présentant un diabète déséquilibré et des réunions de groupe ouvertes à tous les patients diabétiques. Méthode. Des rencontres ont permis d’explorer les représentations et attentes de patients diabétiques. L’évaluation du projet s’est basée sur l’analyse des taux de fréquentation et sur un focus group et des entretiens individuels avec les patients participants. Résultats. Les patients sélectionnés pour les entretiens individuels n’ont pas été nombreux à participer à cette modalité du projet. Ils ont expliqué avoir peu de demande et d’autres priorités. Les réunions de groupe ont rencontré un bon succès : les patients qui s’y sont inscrits ont participé régulièrement. Ils ont dit les avoir appréciées et avoir trouvé intéressants les échanges entre pairs. Une belle dynamique de groupe s’est installée au cours des rencontres et cela semble avoir donné des résultats en termes de confiance en soi et d’autonomie. Conclusion. L’expérience menée dans notre Centre de médecine générale démontre d’abord l’intérêt d’impliquer précocement les patients dans la construction d’un programme de recherche-action. Il n’est pas aisé de cibler les personnes intéressées par des entretiens individuels, les patients présentant un diabète déséquilibré ayant peu de demande par rapport à l’éducation à la santé. Les réunions de groupe ont montré un grand intérêt, certainement lié à la richesse des échanges entre pairs
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Thème : Session Francophone
Titre : Un gestionnaire de projet de promotion de la santé en centre de santé intégré : vers le développement de la qualité ?
Co-Auteurs : Marc VANMEERBEEK et Christel HAULET
Contexte La maison médicale de Tilleur est implantée dans le bassin postindustriel liégeois habité par une population multiculturelle. L’équipe soignante pluridisciplinaire, active depuis trente-cinq ans dans cette zone, prend en charge une patientèle de plus de 3500 patients. Malgré la richesse et la dimension collective que peut amener une équipe pluridisciplinaire, la pratique de médecine générale reste le plus souvent centrée sur les soins en réponse à une demande et relevant d’une dimension individuelle. Selon l’équipe, cette caractéristique peut s’expliquer par : • Le cadre de référence des soignants : leur formation n’aborde que très peu les concepts de promotion de la santé ou actions collectives. La multiplicité des cadres de référence dans une équipe pluridisciplinaire peut être une difficulté supplémentaire à une vision commune. • La fonction de soignant : la réponse à la demande de soins est toujours prioritaire ! Dès lors, toutes les actions de type prévention et santé communautaire sont reléguées au second plan, faute de temps et de moyens organisationnels. Méthode / intervention Le processus de réflexion initié en 2006 a abouti à la décision d’engager une personne non soignante, dont la fonction serait de soutenir l’équipe pluridisciplinaire dans ses projets de soins, de santé communautaire et de promotion de la santé. Le processus de sélection a abouti à l’engagement en 2008 d’une diplômée en santé publique à mi-temps, sur fonds propres, donc une travailleuse sans formation de base médicale ou paramédicale stricto sensu. Avec l’appui du comité de pilotage redéfini comme un groupe de suivi, la gestionnaire de projets (GP) a pu faire un état des lieux et proposer des pistes de changement pour une amélioration de la qualité des soins. Parallèlement, sa fonction de soutien aux projets existants a abouti à des actions concrètes relevant d’une dimension collective. Depuis juin 2010, un soutien administratif (1/2 ETP) aux secteurs, groupes ou projets menés par la maison médicale a été ajouté. Résultats Depuis son arrivée, la perspective d’actions non curatives paraît moins lourde aux membres de l’équipe. Les patients prennent une nouvelle place, leur avis est pris en compte. Enfin, une action sur les déterminants non médicaux de la santé est en cours de réalisation et se concrétise par des balades ludiques réunissant patients et soignants, la visite d’expositions sur des thèmes de société (changements climatiques, grèves de 1960). Bilan La GP est le lien, le point d’ancrage, entre la gestion du projet et sa réalisation concrète dans la pratique quotidienne. Ce projet n’a été possible que parce l’équipe dispose d’une taille critique, permettant de dégager les moyens humains et financiers nécessaires. Le soutien des autorités régionales aux associations de soins intégrés (ASI) permet l’engagement de personnel non couvert par les honoraires des soignants. Les difficultés usuelles de collaboration dans notre système de santé entre soignants et acteurs de promotion de la santé est un argument qui plaide pour l’intégration de leurs compétences au sein de structures pluridisciplinaires.
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Thème : Session Francophone
Titre : Les groupes de médecine familiale (GMF) au Québec : état de la situation après une décade
Message-clé : Les groupes de médecine familiale sont une solution pour augmenter l'accès à la médecine de première ligne
Co-Auteurs : Louis Godin, MD et Suzanne Gagnon, MD, FCMF, CCMF, MA
Les groupes de médecine familiale sont une solution pour augmenter l'accès à la médecine de première ligne Contenu de l'abstract (300 mots maxi) : Objectifs : - Décrire le modèle d’organisation GMF, les avantages et les obligations - Faire état de la situation actuelle - Décrire les enjeux et les solutions mises de l’avant Méthode : Le développement de GMF a été utilisé comme modèle d’organisation de soins pour permettre la prise en charge de patients, principalement ceux souffrant de maladies chroniques, tout en assurant une accessibilité aux patients inscrits pour les épisodes aigus. S’inspirant de recommandations faites à la fin des années 90, il est devenu le principal modèle d’organisation pour la médecine de 1ière ligne au Québec. On compte actuellement plus de 200 groupes de médecine de famille sur le territoire québécois. Suite à l’inscription des patients à un médecin du groupe; les médecins du groupe reçoivent le support d’infirmières et du support informatique. En contrepartie, les médecins du GMF doivent fournir une offre de services préalablement convenue à l’ensemble de la clientèle inscrite. Résultats : Après 10 ans, nous pouvons voir l’impact des GMF sur différents paramètres. Nous en analyserons les résultats. Conclusions : Les GMF ont facilité la prise en charge des malades chroniques et ont permis de mieux supporter les médecins de famille dans la communauté. Il persiste des difficultés liées surtout aux exigences demandées aux groupes et à la dimension du territoire. Il existe aussi des difficultés d’inscription et de prise en charge de certains malades chroniques. Bien que des modifications soient nécessaires; il demeure le modèle retenu pour permettre l’accès à un médecin de famille aux 2 millions de Québécois qui n’en n’ont pas
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Thème : Session Francophone
Titre : Stage interdisciplinaire en santé des réfugiés pour les étudiants du 1er cycle en médecine de l’université Laval en collaboration avec un organisme communautaire : innover pour sensibiliser les futurs médecins à la réalité des réfugiés nouvellement arriv
Message-clé : Une exposition précoce aux soins aux minorités ethnoculturelles aide aux développements de compétences pour travailler avec ces populations dans un contexte d'immigration croissante
Co-Auteurs : Louis Godin, MD et Suzanne Gagnon, MD, FCMF, CCMF, MA
Objectifs Reconnaître la diversité culturelle de notre société et l’influence des facteurs sociaux et culturels sur la santé et la maladie afin de développer chez le futur médecin des attitudes, des habiletés et des comportements de soins respectueux des différentes cultures Participants Étudiants du 1er cycle en médecine de l’université Laval dans le cadre d’un stage optionnel Méthode Conception d’un stage interdisciplinaire avec le médecin de la clinique santé des immigrants-réfugiés en collaboration avec l’organisme communautaire responsable de l’accueil des réfugiés et l’infirmière pivot de la clinique. Le stage est sur un modèle de suivi longitudinal d’une ou de 2 familles de réfugiés nouvellement arrivés dans la ville de Québec. Le stage débute avec l’accueil des réfugiés par l’organisme communautaire, le triage sur place par les professionnels de la santé de la clinique, les consultations à la clinique avec l’infirmière dont le rôle a été élargi puis avec le médecin et éventuellement les autres professionnels de la santé demandés en consultation et ce, toujours avec les interprètes culturels et linguistiques Un portfolio, un travail écrit de réflexion et une présentation après le stage sont demandés. Conclusions Les étudiants participants ont mentionné un haut niveau de satisfaction .La collaboration interdisciplinaire a permis aux étudiants de vivre les différentes étapes de l’accueil des réfugiés.
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Thème : Session Francophone
Titre : Diarrhée aigüe chez les enfants de moins de 5 ans : Attitudes et pratiques des mères de la région de Kairouan
Co-Auteurs : Bouanene I (1), Elmhamdi S(1), Sriha A(1),Chahed M(2), Hadri H(3),
Buts : La diarrhée aigüe demeure l’une des principales causes de morbi-mortalité infantile en Tunisie .Cette étude vise à évaluer les attitudes et les pratiques des mères concernant le recours au système de soins et les traitements face à la diarrhée aigüe. Méthodes : Nous avons mené une enquête transversale au mois d’Août 2009, auprès de 284 femmes ayant au moins un enfant âgé de moins de 5 ans, sélectionnées par un échantillonnage en grappe parmi les ménages du gouvernorat de Kairouan. Un questionnaire basé sur le protocole générique proposé par l’OMS a servi à recueillir les données durant les visites domicilières. Résultats : La prévalence de la diarrhée dans le mois précédant l'enquête était de 19,6 %. Cette diarrhée a touché de façon plus fréquente les enfants de moins de 3 ans (72,6%). Plus de la moitié (53%) des enfants diarrhéiques ont été pris en charge à domicile. Environ 26% des mères ont évoqué l’automédication. En cas de présence d’un épisode diarrhéique chez l’enfant, 42% des mères préféraient le recours au centre de santé de base comme premier itinéraire thérapeutique. Conclusion : L’education des mères sur la nécessité de la prise en charge précoce de la diarrhée aigüe est de nature à les inciter a utiliser d’avantage le système de soins
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Thème : Session Francophone
Titre : Expérience pilote d’adaptation du concept des maisons de santé au Maroc
Mots-clés : Maison,de,Santé,Maroc
Message-clé : Quelle (s) orientations pour la pratique de la Médecine Générale au Maroc
Co-Auteurs : Sanaa MERIMI
Le système de santé au Maroc a certaines spécificités : - Un cloisonnement total entre le secteur public sous la tutelle du Ministère de la Santé et un secteur privé en pleine évolution - 50 % des médecins sont des généralistes dont la moitié est installée en libéral - Une couverture médicale basée sur le salariat ne couvrant que le 1/3 de la population - Une liberté totale de choix du médecin - Une orientation du système de santé vers un modèle de système de santé de pays industrialisé avec des problématiques sanitaires de pays en voie de développement Sur le plan académique, la Médecine Générale - N’est pas reconnue comme spécialité - N’a pas de cursus spécifique - N’est pas représentée à la Faculté de Médecine Quel modèle évolutif à proposer pour la Médecine Générale au Maroc ? Les maisons de santé (Voir rapport de l’OMS 2008) ont été reconnues comme un modèle dynamique pour optimiser les soins primaires et la médecine générale de première ligne. L’expérience pilote marocaine tentera de répondre aux questions suivantes - Quelle plus-value pour la population par rapport à un exercice classique ? - Quelles modalités d’adaptation du concept international des maisons de santé pour le Maroc ? - Les professionnels de santé sont ils prêts à une réorientation de leur pratique : exercice en groupe, informatisation, évaluation des pratiques ? - Quels liens avec la Faculté de Médecine : stages des étudiants en Médecine ? - Quel soutien des différents intervenants du système de santé : académie, ministère de la santé, agence nationale d’assurance maladie …
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Thème : Session Francophone
Titre : Informatisation des Médecins et du Dossier Médical
Mots-clés : Dossier,médical,Informatisation,médecins,Maroc
Message-clé : Que représente la tenue du dossier médical pour les médecins au Maroc et quelles perspectives pour son informatisation?
Co-Auteurs : Sanaa MERIMI
Au Maroc, la tendance et la pression des nouveaux défis, à relever le système de santé (transition épidémiologique, démographique et socio-économique), ont engendré un processus de réforme sanitaire, ciblée sur une meilleure réactivité de ce système. Des progrès non négligeables ont été réalisés ces dernières décades dans le développement du système National de l’Information Sanitaire et des Nouvelles Technologies de l’Informatique Courante (SNIS-NTIC). L’information devient donc, une ressource stratégique au service d’une meilleure utilisation des ressources sanitaires et une étape incontournable dans le processus de structuration et de mise à niveau et lui permettre de jouer le rôle d’outil d’aide à une meilleure décision. Le recueil de l’information sanitaire est donc tributaire de la tenue du dossier médical par les professionnels de santé et de l’accessibilité de cette information aux différents intervenants s de santé intéressés. Une enquête menée auprès d’un échantillon de médecins marocains a révélé : • L’influence déterminante des caractéristiques du professionnel de santé (ancienneté, secteur, du mode et de la zone d’exercice sur l’utilisation du dossier médical et le niveau d’informatisation) • La réalité de perception des médecins quant aux fonctions du dossier médical • Les formats adoptés du dossier médical • Les modalités de tenue du dossier médical quand il est utilisé • Le niveau d’informatisation des lieux de travail • Les besoins exprimés en formation en techniques d’information et de communication
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Thème : Session Francophone
Titre : La Formation Médicale Continue du Médecin Généraliste marocain : « Expérience de l’association MG MAROC en partenariat avec la Faculté de Médecine et de pharmacie de Rabat »
Mots-clés : medecine,générale,fmc,spécialité,co-animation,MG/Sp
Message-clé : Le médecin généraliste doit etre impliqué dans sa FMC
Co-Auteurs : F. AZIZI 1 ; H. DARNOUNI 1 ; R. CHERKAOUI 1 ; M. KABIRI 2 ; A. BARKAT 2,3 ; H.IRAQI 4,5 1 : Médecin Généraliste privé. Rabat. Maroc ; 2 : Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition. Hôpital d’enfants. Rabat ; 3 : Coordinatrice de la Commission de la Formation Continue. Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat ; 4 : Service d’Endocrinologie. Diabétologie. CHU Ibn Sina . Rabat ; 5 : Centre de Recherche en Epidémiologie Clinique et Essais Thérapeutique CRECET ;
OBJECTIF : Il n’existe pas actuellement de spécialité en médecine générale(Med Gen) au Maroc, ni d’obligation de formation médicale continue(FMC)et les formations proposées aux médecins généralistes ne répondent pas aux spécificités de la Med Gen. . Pour palier à cette lacune, l’association MG Maroc a planifié, en partenariat avec la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat une FMC impliquant le médecin généraliste dans sa propre formation. METHODE : Organisation de séminaires de FMC par et pour les MG :Chaque séminaire est co- animé par un enseignant spécialiste d’organe et un médecin généraliste formateur MG Maroc. La périodicité est d’un séminaire par mois.La méthode d’enseignement choisie est sousforme : de deux conférenceset d’une séance de discussion à propos de cas cliniques La CFC assure la liaison avec la Faculté et procède à une enquête de satisfaction. RESULTATS : Un atelier par mois a été organisé depuis octobre 2010. Nous avons choisi de vous rapporter l’exemple d’un séminaire sur « La place du MG dans l’instauration de l’insuline bed time dans le diabète de type 2 ». CONCLUSION :La satisfaction des participants a pu faire augmenter non seulement de nombre de participants aux séminaires, mais aussi le nombre d’adhérents à MG Maroc. Cette initiative avec l’implication du MG dans sa FMC valorise la médecine générale, avec l’espoir d’élargir ce type de formation au niveau des autres facultés de médecine au Maroc et d’œuvrer pour faire reconnaitre la Med Gen en tant que spécialité.
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Thème : Session Francophone
Titre : Le médecin généraliste face aux états de stress post traumatiques lors de tremblement de terre
Message-clé : Lors de tremblement de terre une prise en charge immédiate par le médecin généraliste et les équipes de terrain permet de prévenir le stress post traumatique
Co-Auteurs : Kouider BENHOUIDGA
Notre travail a consisté à mettre en place, en Algérie, lors de récents tremblement de terre, et selon les travaux de la société algérienne de psychiatrie, des lieux d’accueil des rescapés. Les médecins généralistes exerçant sur les lieux, ont organisé avec les équipes et moyens disponibles, un accueil des personnes survivantes avec une phase de prévention primaire: accueil le plus tôt possible et au plus près de la catastrophe, permettant aux patients de parler et d’avoir une écoute empathique. Prévention secondaire : « débriefing psychologique », pour prévenir l’installation de désordre psychiques au long cours . Cette étude montre qu’une telle réalisation est possible, il faudrait en cas de nouvelle catastrophe mettre en place une cellule d’évaluation de ces centres d’accueil. Référence : Pr CROCQ LOUIS : les névroses traumatiques, le précis du Pr kacha 2005, 19eme congrès Franco-Maghrébine de psychiatrie ,LEHMANN H.E affective disoders Noth Am.1982,5.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Session Francophone
Titre : Prévalence de la micro et de la macro-angiopathie chez les diabétiques de type 2 suivis en première ligne
Message-clé : Identifier le taux de complications vasculaires chez une population de diabétiques de type 2
Co-Auteurs : Schahrazed HANI
Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive intéressant les patients DT2 suivis en première ligne par les médecins généralistes de santé publique au sein de la maison du diabète de la wilaya d’Annaba. L’objectif principal est l’identification des complications micro et macro vasculaires, les objectifs secondaires sont l’évaluation de la prise en charge des patients DT2 suivis en première ligne, mais aussi l’amélioration de leur prise en charge. Les critères d’inclusion : Etre DT 2 sous traitement oral et / ou insuline, avoir au moins une complication vasculaire. Les critères de non inclusion : Etre DT1 ou avoir un autre type de diabète qui ne soit pas un type 2, avoir un DT2 non compliqué sur le plan vasculaire. Les informations sont collectées à travers un questionnaire rempli par les médecins traitants, avec comme support les dossiers des patients. Le questionnaire est composé à majorité de questions de type fermé se rapportant entre autres à : la date et les circonstances de découverte du diabète, l’observance thérapeutique, la pratique de l’auto surveillance glycémique et de l’activité physique, le respect des règles diététiques, les antécédents familiaux de pathologies cardio- vasculaire. Les paramètres suivants ont été rapportés : le poids, l’IMC, le tour de taille, le tour de hanche, la TA, la valeur de HbA1c, ainsi que les résultats du bilan de retentissement : FO, ECG, bilan rénal, dopplers artériels. Les données sont en cours de traitement.
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Thème : Session Francophone
Titre : Prise en charge des situations médicales complexes dans différents pays.
Co-Auteurs : Dr Daniel Widmer - Suisse - IUMG, Institut Universitaire de Médecine Générale, Lausanne (Prof. Th. Bischoff) / Dr Patrick OUVRARD – France - Médecin généraliste à Angers
1. Objectifs : comparer les pratiques médicales autour de la complexité définie par les affections multiples, les co-morbidités psychiatriques et la présence de problèmes et d'intervenants médico-sociaux. 2. Méthode : 3 cas cliniques sont discutés en petits groupes de praticiens avec une attention particulière à la prise en charge de la complexité, selon une grille d'évaluation(INTERMED). 3. Résultats : sont analysés pour chaque pays comment les cas présentés sont pris en charge et comment les variations liées à la structure et au financement du système de soins influent sur cette prise en charge. 4. Conclusions : le groupe élabore des recommandations sur la base du travail réalisé et de la littérature.
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Thème : Session Transdisciplinaire
Titre : L’Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs (AOMI) en question .
Co-Auteurs : Pr Pierre-Louis Druais : Médecine Générale , Versailles / Dr Jean-Pierre Laroche : Médecin Vasculaire , Avignon / Pr Gilles Pernod : Médecin Vasculaire , Grenoble /
Cet atelier interactif a pour but de faire le point sur l’AOMI, son dépistage précoce et ses résultats, son traitement et surtout le maniement des antiplaquettaires dans des situations éminemment pratiques. Deux cas clinques autour de cette thématique de l’AOMI essaieront de se rapprocher de la « vraie vie ». Enfin nous en ferons une synthèse pratique, directement applicable en médecine générale. Pourquoi l’AOMI ? De toutes les localisations de l’athérothrombose, c’est la plus péjorative en termes de risque de décès à 5 ans et 10 ans. L’AOMI est synonyme de poly vasculaire (3 fois sur 4) plus que les lésions coronariennes, plus que les lésions carotidiennes et cérébrales. Autre point, s’il on fait référence à l’AOMI symptomatique et l’AOMI asymptomatique, 1 patients sur 5 de plus de 65 ans qui franchit la porte d’un cabinet de Médecine Générale en 2011 est porteur d’une AOMI ! Qu’est ce que l’AOMI asymptomatique ? - Pas d’ischémie d’effort = absence de claudication - IPS < 0.90 ou > 1.30 - Signal Doppler à la cheville non tri phasique - Risque Cardio Vasculaire : le même que l’AOMI symptomatique - Le dépistage de l’AOMI asymptomatique : non organisé, ne doit pas être systématique, non recommandé. - Le dépistage doit être ciblé : en fonction de la tranche d’âge et des facteurs de risque cardio-vasculaires. La découverte d’une AOMI asymptomatique a pour conséquence la correction des facteurs de risques cardio vasculaires. Faut-il envisager des mesures hygiéno-diététiques et thérapeutiques spécifiques ? A quoi sert l’Index de Pression à la Cheville (IPS) ? A porter le diagnostic de l’AOMI asymptomatique et symptomatique, à évaluer la tolérance de l’AOMI sur le plan hémodynamique. L’IPS c’est un marqueur de sur risque cardio vasculaire, à utiliser largement en Médecine Générale. Nous profiterons de cet atelier pour rappeler comment se mesure l’IPS et ainsi dédramatiser cet acte clinique simple et utile. Quels sont les résultats des dépistages de l’AOMI ? Les résultats de l’Opération DES PAS POUR LA VIE qui en 3 ans a permis le dépistage de plus de 12 000 patients, et les résultats des expériences européennes en matière de dépistage seront présentés. Traitement de l’AOMI et la place des antiplaquettaires au quotidien : Quels anti plaquettaires ? Peut-on ou doit-on les associer ? Antiplaquettaires et autres traitements médicaux : interactions ? Antiplaquettaires et soins dentaires ? Antiplaquettaires et fibroscopie ? Antiplaquettaire et chirurgie ? Antiplaquettaires et radiologie vasculaire interventionnelle ? En pratique, cet atelier a pour but, et pour ambition de modifier nos pratiques, en restant toujours proche de la « vraie vie », ligne jaune à ne pas dépasser. Référence : Prise en charge de l’artériopathie chronique oblitérante athéroscléreuse des membres inférieurs (indications médicamenteuses, de revascularisation et de rééducation) Avril 2006, http://www.has-sante.fr Diehm c, Trampisch HJ, Haberl R, Darius H, Mahn M, Pittrow D, Tepohl G, Holland-Letz t, Allenberg JR1. Prognosis of patients with asymptomatic versus symptomatic peripheral arterial disease (PAD): 3-year results of the get ABI study. VASCULAR MEDICINE 12(2): 141-141 8 2007 Ramos R, Quesada M, Solanas P, Subirana I, Sala J, Vila J, Masia R, Cerezo C, Elosua R, M Grau, Cordon F, D Juvinyà, Fito M, Isabel Covas M, Clara a, Angel Muñoz M, Marrugat J; enquêteurs REGICOR. Prévalence des maladies périphériques symptomatiques et asymptomatiques des artères et la valeur de l'indice cheville-bras pour stratifier le risque cardiovasculaire. Eur J Vasc Endovasc Surg. 2009 Sep; 38 (3) :305-11.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Partenaires
Titre : Infections cutanées, Pénicillines M : du neuf en 2011 !
Co-Auteurs : Dr Garraffo, pharmacologue, Nice - Dr Del Giudice, dermatologue-vénérologue infectiologue, Fréjus
Les pénicillines du groupe M, antibiotiques appartenant à la famille des Bêta-lactamines viennent d’être réévaluées par l’Afssaps (1) qui a rendu ses conclusions le 23 mai 2011. L’évaluation de toutes les spécialités à base d’oxacilline et de cloxacilline a aboutit au maintien sur le marché de certaines spécialités avec actualisation de leur posologie et de leur schéma d’administration tandis que d’autres spécialités ont fait l’objet d’un retrait de marché. Dans ce contexte, les stratégies thérapeutiques de prise en charge des infections à staphylocoques et/ou streptocoques, en ville et à l’hôpital, fondées sur l’usage des pénicillines M ont été modifiées. En ville, ces deux germes infectieux - staphylocoques et/ ou streptocoques(2) – sont reconnus comme étant responsables de 95% des infections primitives de la peau. En période estivale ces pathologies se présentent plus fréquemment sous la forme d’infections cutanées peu sévères telles que panaris, furoncles, abcès cutanés etc. Les pénicillines M, bénéficiant d’un spectre ciblé, agissent spécifiquement sur ces deux types de germes permettant ainsi de préserver l’écologie bactérienne et de limiter l’émergence de résistance dans le respect du Bon Usage des Antibiotiques. Autour de trois experts, pharmacologue, dermato-vénérologue / infectiologue et médecin généraliste, le symposium d’Astellas Pharma s’inscrit au cœur de cette actualité avec pour thématiques : • Pénicillines M par voies orale et intraveineuse (IV) : le rationnel des nouvelles recommandations de l’Afssaps Par le Docteur Rodolphe Garraffo, pharmacologue à l’Hôpital Pasteur, Nice • Infections cutanées peu sévères : intérêt d’une antibiothérapie au spectre ciblé Par le Dr Pascal del Giudice, dermato-vénérologue et infectiologue Centre Hospitalier Intercommunal Fréjus Saint Raphaël • Les infections cutanées en pratique de ville : Témoignage d’un médecin généraliste
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Partenaires
Titre : L’ETUDE D’EFFICACITE PATRICIA : ANALYSE FINALE
Co-Auteurs : Françoise Mousteou, Présidente du Collège de Gynécologie du Sud Est, Cagnes sur Mer
Rationnel : Il existe deux moyens de prévention complémentaires pour lutter contre le cancer du col : la prévention secondaire par le dépistage et la prévention primaire par la vaccination. En France, deux vaccins sont commercialisés et les recommandations vaccinales ont récemment été modifiées par le Haut Conseil de Santé Publique. Objectif : Présenter les données ayant conduit à la modification des recommandations vaccinales anti-HPV en France. Ces données sont celles de l’étude de phase III du vaccin Cervarix® - étude PATRICIA (HPV 008) – dont les résultats de l’analyse finale à 39 mois ont montré que l’efficacité de Cervarix® en prévention des lésions pré-cancéreuses CIN2+ et cancéreuses du col de l’utérus s’étendait au delà de l’efficacité attendue. Méthode : 18 644 femmes de 15-25 ans ont été randomisées pour recevoir le vaccin Cervarix® ou un contrôle (vaccin hépatite A) selon le schéma 0, 1, 6 mois. L’efficacité vaccinale (EV) est présentée dans la population ATP (N= 16162, 3 doses, respect du protocole, cytologie normale ou de bas grade à l’inclusion, séronégatives pour HPV 16 & 18) et dans la population TVC naïve proche de la cible principale de la vaccination en France (N= 11 641, jeunes filles n’ayant pas débuté une activité sexuelle, séronégatives pour HPV 16/18, DNA négatives pour 14 HPV oncogènes et au moins 1 dose de vaccin). Résultats : A 39 mois (environ 3 ans de suivi), Cervarix® confirme son efficacité de 92,9% ([IC à 96,1% :79.9 ; 98.3]) contre les CIN2+ liés aux HPV 16/18 dans la cohorte ATP. Dans la TVC naïve représentative de la population cible de la vaccination anti-HPV en France, l’EV globale en prévention des CIN2+, quelque soit le type HPV contenu dans la lésion était de 70.2% ([IC à 96.1% : 54.7 ; 80.9]). En regard, la réduction des conisations était de 68,8% ([IC à 96.1% : 50.0 ; 81.2]). Une protection croisée élevée a été démontrée contre les infections persistantes à 6 mois (marqueur reconnu par l’Agence Européenne du Médicament - EMA) liées aux HPV oncogènes non vaccinaux 31, 33 et 45. La tolérance du vaccin a été jugée satisfaisante. Conclusion : En France, les deux vaccins recommandés par les autorités de santé ont montré leur efficacité en prévention des lésions dues aux types HPV 16/18 responsables de la majorité des cancers du col, ainsi qu’un bon profil de tolérance. Le vaccin Cervarix®, grâce à sa protection croisée, apporte un bénéfice additionnel contre les CIN2+ et le cancer du col et réduit de façon significative les procédures d’excision sur le col.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Partenaires
Titre : Mieux vacciner l’adolescent et l’adulte, un besoin incontestable
Message-clé : Vaccination à l’adolescence : état des lieux
Co-Auteurs : Telma Lery, Responsable Médicale, GSK
OBJECTIF : Présenter les résultats de l’observatoire Vaccinoscopie concernant la couverture vaccinale des adolescents et des adultes vis-à-vis des principales vaccinations METHODE : Du 16 Septembre au 10 Novembre 2010 ont été relevés par internet les carnets de santé auprès d’un échantillon représentatif de 10 000 mères, réparties en 3 strates d’âge: 6750 mères d’enfants de 0-35 mois, 1 000 mères d’enfants de 6 ans et 2250 mères d’adolescents de 14-16 ans. Le recrutement d’un échantillon représentatif de la population interrogée a été effectué au sein du panel de l’Institut des Mamans. La représentativité de l’échantillon est assurée grâce à un redressement effectué sur la base des données du recensement INSEE 2006 à partir des critères tels que la catégorie socioprofessionnelle, le nombre d’enfants (primipares/multipares) et la zone géographique d’habitation selon le découpage de la DREES RESULTATS : Si à l’âge de 15 ans, la plupart des vaccinations sont initiées, en revanche, les schémas vaccinaux ne sont pas toujours complétés et des écarts importants par rapport aux objectifs du Plan de Santé Publique sont constatés. L’insuffisance de la couverture vaccinale est avant tout marquée pour la coqueluche (78% des adolescents à jour), l’hépatite B (50% des adolescents à jour), le méningo C (11% des adolescents à jour), et, dans une moindre mesure, pour la rougeole, la rubéole et les oreillons (86% des adolescents à jour), … mais avec des conséquences sur les épidémies compte-tenu de l’extrême contagiosité de la rougeole. CONCLUSION : Si les vaccinations sont généralement bien respectées dans la petite enfance, ces résultats montrent qu’à l’adolescence, le suivi du calendrier vaccinal doit être amélioré puisque seuls 3 adolescents sur 10 sont à jour pour l’ensemble de leurs vaccinations.
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Thème : Sessions Partenaires
Titre : Plus de deux français sur trois sur Internet : quel impact pour vous, généralistes ?
Co-Auteurs : Hervé Nabarette, HAS – Saint Denis La Plaine / Jean Brami, HAS, Saint Denis La Plaine et Faculté Paris Descartes / Denise Silber, Basil Strategies – Paris / Géraldine Bloy, sociologue – Université Bourgogne à Dijon / Deux médecins généralistes
Introduction : Plus de deux français sur trois sont internautes. La recherche et le partage d’informations dans le domaine de la santé représentent une partie importante de la pratique du net. Ces informations sont utiles pour le patient, elles peuvent aussi être une source d’anxiété. Les patients ne parlent pas systématiquement à leur médecin de ce qu’ils ont trouvé. Comment les médecins ressentent-ils les discussions où les patients font état de leurs recherches ? Le fait que les patients consultent le net représente-t-il une opportunité d’ouverture de dialogue ou bien une mise en difficulté du médecin ? Méthode : Un échantillon représentatif de 200 médecins généralistes français, exerçant en France métropolitaine hors Corse et DOM-TOM, a été interrogé par téléphone entre avril et juillet 2010*. Résultats : 93% des médecins généralistes n’interrogent pas leurs patients à propos de leurs recherches sur Internet. 69% mentionnent que le patient peut évoquer Internet de lui-même. L’analyse des réponses permet d’identifier 5 catégories de médecins : les « déconnectés », les engagés, ceux pour qui Internet représente une menace, ceux qui se remettent en cause et ceux qui considèrent qu’internet est avant tout « l’affaire du patient ». Conclusion : La recherche d’informations sur le net est incontournable et les médecins doivent prendre en compte cet aspect dans la prise en charge du patient. Les résultats de l’enquête permettent d’éclairer les perceptions différenciées des médecins. Au-delà de l’analyse, la table ronde pourra faire émerger les besoins engendrés par ce nouvel outil. * Les médecins ont été interrogés dans le cadre d’une thèse pour l’obtention du doctorat en médecine soutenue le 27 octobre 2010 par Mme Berthet Lavallé Sandrine : Internet et la relation médecin-patient
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Thème : Sessions Partenaires
Titre : « Stress au travail et santé, situation chez les indépendants » - Synthèse et recommandations de l’expertise collective de l’Inserm
Co-Auteurs : I. Comprendre le stress d’origine professionnelle chez les travailleurs indépendants : Marc LORIOL, sociologue, chargé de recherche à l'IDHE, UMR 8533 (CNRS - Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne), Spécialiste de la fatigue et du stress au travail, de la protection sociale et des professionnels de la santé, il s'est intéressé plus particulièrement aux métiers des services de la fonction publique (médecins, infirmières, aides-soignantes, travailleurs sociaux, conducteurs de bus, policiers…). II. Les conséquences pathologiques du stress : Marie-Pierre MOISAN, directrice de recherche du laboratoire « Nutrition et Neurobiologie Intégrative » (Inra/Cnrs, Bordeaux). III. Les dispositifs de prévention et la participation de médecins généralistes formés : Valérie PEZET-LANGEVIN, psychologue du travail, expert d'assistance conseil sur les risques psychosociaux. / Modérateur : Dr René DEMEULEMEESTER, ancien médecin inspecteur de santé publique.
La santé au travail, thème largement médiatisé en 2010 en France, fait l’objet de publications et rapports nationaux et internationaux qui concernent essentiellement les travailleurs salariés. Dans de nombreux secteurs d’activité, le stress au travail, et plus globalement les risques psychosociaux sont considérés comme faisant partie des risques pour la santé auxquels peuvent être confrontés les travailleurs. Pour la communauté scientifique, le stress professionnel renvoie à un concept qui distingue les « stresseurs », l’état de stress et les conséquences de cet état de tension sur la santé. Le Régime social des indépendants (RSI) qui assure la couverture maladie et retraite des artisans et des commerçants, des professions libérales et des chefs d’entreprise indépendants, a sollicité l’Inserm dans le but de disposer d’un bilan des connaissances scientifiques sur le stress d’origine professionnelle chez les travailleurs indépendants et ses répercussions sur la santé. L’Inserm a ainsi mis en place un groupe pluridisciplinaire d’experts (sociologie du travail, statistiques, santé au travail, santé publique, épidémiologie, économie de la santé, psychosociologie, santé mentale et neurosciences). À travers la procédure d’expertise collective, le groupe d’experts a réalisé un bilan des données concernant les principaux troubles associés au stress au travail chez les travailleurs et en particulier chez les indépendants, les modèles explicatifs intégrant les différents concepts mettant en relation stress et travail, et les stratégies de prévention individuelles et collectives. Le groupe d’experts préconise notamment la participation du RSI au dispositif de consultations de pathologies professionnelles ainsi qu’aux consultations « souffrances au travail » pour les indépendants. Une des recommandations vise également à tester la participation à ces dispositifs de médecins généralistes formés à la prévention secondaire et tertiaire des risques psychosociaux. Justification de la pertinence du sujet - Le sujet proposé pour la conférence plénière sera pleinement d’actualité pour le congrès car lié à la sortie de la nouvelle expertise collective de l’Inserm. Les intervenants de la conférence font partie du groupe d’experts. Le sujet touche de manière directe les médecins généralistes car ils peuvent eux-mêmes être confrontés à des situations à forts risques psychosociaux en tant que profession libérale dans le secteur de la santé. De plus, ils sont également concernés dans la perspective de la mise en place de dispositifs de prévention pour lesquels ils seraient formés et dont ils seraient l’un des acteurs.
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Thème : Sessions Partenaires
Titre : Analyse des usages des restaurants McDonald’s France par les Français et présentation des engagements nutritionnels de l’enseigne.
Co-Auteurs : Guillaume Klossa, Vice Président McDonald’s France en charge de la communication, des affaires publiques et du développement durable / Estelle Masson, Psychosociologue, Maître de conférences en psychologie sociale, Université de Brest, co-auteur du livre "Manger. Français, Européens et Américains face à l’alimentation". Modérateur : Jean-Sébastien CADWALDER, Chef de clinique en médecine générale, université de Lille, membre de l'équipe recherche du CNGE
Avec 1,7 millions de repas servis par jour, l’engouement des Français pour les restaurants McDonald’s n’est plus à démontrer. Or derrière ce chiffre évocateur se cachent de nombreuses idées reçues. Dans l’imaginaire commun beaucoup pensent que les Français se sont mis au rythme de consommation américain en affectionnant les enseignes de restauration rapide. Alors que la réalité de la consommation hors repas en France est en fait deux fois moins importante qu’aux Etats-Unis . L’analyse des comportements alimentaires des Français par les experts vient ainsi rappeler que les particularités du modèle alimentaire français restent la norme et vont bien au-delà de ce qu’il se passe dans l’assiette. L’environnement des prises alimentaires compte tout autant et participe à la construction de ce qui fait la spécificité du repas à la française jusqu’à la vision parfois caricaturée par nos voisins de nos marathons culinaires du dimanche en famille. Lorsque nous analysons les usages des Français au sein des restaurants McDonald’s en France, la question des spécificités du modèle alimentaire se pose évidemment avec une certaine acuité. Quelles sont donc les habitudes des consommateurs allant dans nos restaurants ? Par exemple, viennent-ils à toutes heures pour manger sur le pouce de façon souvent isolée comme cela est coutume dans les pays anglo-saxons ? Après avoir passé au crible les chiffres de référence des 1 196 restaurants McDonald’s en France un constat peut être posé : c’est bien McDonald’s qui s’est intégré aux habitudes de consommation des Français et non l’inverse. Parmi les chiffres clés, nous pouvons constater qu’avec près de 70 % des ventes réalisées durant les heures de repas au déjeuner (11h-14h) et au dîner (18h-21h) et un coût de plateau moyen pouvant correspondre à une addition pour deux personnes, que les codes de la prise alimentaire des Français sont largement reproduits par les consommateurs lorsqu’ils fréquentent les restaurants McDonald’s. Manger en France reste un vrai rituel malgré les contraintes liées au monde du travail, à la crise du modèle familial traditionnel et à la simplification des repas. Selon de nombreux experts en sciences humaines et de récentes conclusions de Crédoc , le modèle alimentaire français apparaîtrait même comme l’un des principaux garants d’un équilibre qui préserverait de l’obésité. Les prises alimentaires effectuées majoritairement à plusieurs favoriseraient en effet une discipline collective qui réduirait le risque de comportement compulsif. Au-delà de l’environnement des repas, les Français sont également aujourd’hui très attachés à la notion de « bien manger » et à la qualité de ce qui se trouve dans leur assiette. C’est pourquoi goût, qualité et nutrition sont des priorités au cœur de l’offre et des engagements de l’enseigne McDonald’s. Cette première session et participation au Congrès de la Médecine Générale France sera donc aussi l’occasion pour McDonald’s France de présenter des exemples concrets de ses engagements et des progrès réalisés depuis plus de vingt ans en matière de nutrition.
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Thème : Sessions Partenaires
Titre : La Gestion du patient hyperuricémique : Pourquoi, quand et comment traiter ?
Co-Auteurs : Professeur Pierre Lafforgue, Rhumatologue, Marseille / Docteur Luc Martinez, MG, Bois d’Arcy / Docteur Jean-Yves Le Goff, MG, Saint Brieuc / Modérateur : Docteur Jean Pierre Lebeau, MG, Vendôme
Introduction : L’hyperuricémie est : - une anomalie biologique qui touche plus de 15% de la population, - responsable de pathologies symptomatiques, notamment arthrite goutteuse et lithiase rénale - en augmentation en raison de l’allongement de l’espérance de vie et du style de vie occidental Objectifs : Sensibiliser les professionnels de santé au bon usage des traitements chez des patients à risque de complications. Méthode : Réalisation d’une session jointe associant 3 intervenants experts, un modérateur et une discussion. - Un Rhumatologue décrira la maladie, sa physiopathologique et les modalités thérapeutiques, dans le cadre des récentes recommandations européennes. - Un expert généraliste abordera adhérence, observance et inertie à la prescription et l’utilisation des traitements disponibles ayant fait la preuve de leur efficacité. - Le 3ème expert recentrera la prise en charge dans la réalité quotidienne, chez des patients atteints de multi morbidités et fournira des aides à la décision. Bénéfices attendus : Permettre aux MG d’utiliser de façon concrète les traitements disponibles dans le cadre du bon usage du médicament. Améliorer la prise en charge d’une pathologie très fréquente et le bénéfice potentiel attendu pour les patients et la collectivité
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Partenaires
Titre : Un Mont Blanc pour y croire
Co-Auteurs : Alain Olympie – directeur de l’association François Aupetit – Paris / Eric Balez – représentant régional PACA de l’association François Aupetit – Nice / Pr. Xavier Hébuterne – chef du service de gastroentérologie et nutrition clinique du CHU L’Archet – Nice / Un médecin généraliste
Cette année encore plus de 6 000 personnes, dont 1200 enfants, en France vont voir leur vie bouleversée par le diagnostic d’une MICI (Maladie Inflammatoire Chronique Intestinale), maladie de Crohn et recto-colite hémorragique. Ce sont des maladies incurables dont on parle peu car elles touchent aux intestins et mènent souvent au repli sur soi et à l’isolement. Aussi douloureuses qu’invisibles, elles sont souvent un frein à une vie sociale normale. Pourtant, malgré la maladie, il est possible d’aller au delà de son handicap, de gravir des sommets, de soulever des montagnes ! Tel est le message qu’Eric et ses compagnons atteints de la maladie de Crohn et de la RCH ont voulu faire passer en formant une cordée solidaire associant malades, médecins, proches et guide de haute montagne chevronné. Décidés à se battre envers et contre tout, quitte à se priver de nourriture s'il le faut, ils ont décidé de faire connaître la réalité de la vie avec une MICI en filmant leur aventure, s’appuyant sur un réalisateur spécialiste des films d’altitude. A la fois pédagogique et émouvant, le documentaire Un Mont Blanc pour y croire donne à voir le quotidien, mais aussi l’exceptionnelle combativité des malades. Le film sera suivi d’un débat en présence de plusieurs aventuriers. Il s’agira notamment de discuter de la relation patient-médecin, profondément modifiée par cet exploit commun. Nous élargirons à partir du film et de ces témoignages vers le rôle que peut jouer le médecin généraliste pour accompagner le malade de MICI – et plus largement le malade chronique – dans son quotidien avec la maladie. Nous envisageons la présence d’un médecin généraliste à la tribune. Le débat sera animé par le directeur de l’association François Aupetit.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Partenaires
Titre : Etat des lieux, enjeux et perspectives de la réorganisation des soins de premier recours. Place des maisons de santé.
Co-Auteurs : Docteur Pierre De Haas, Président de la Fédération Française des Maisons et Pôles de santé; Modérateur : Professeur Jean-Noël Beis, Médecin généraliste, DMG Dijon.
Les soins de premier recours subissent en France une évolution marquée. Comme si les acteurs de terrain désiraient soudain se mettre en phase avec les réflexions menées depuis plusieurs dizaines d’années à travers les publications internationales sur le sujet. Le nombre d’équipe de soins de premier recours en réorganisation augmente de jour en jour. L’enjeu majeur de cette réorganisation est celui du passage de la seule prise en compte du soin à la personne, à la prise en compte de la santé des populations sur les territoires. Cet enjeu se décline de manière multiple : accessibilité aux soins pour la population, amélioration de la qualité des soins par une approche en équipe, intégration des jeunes générations de professionnels. Cette réorganisation passe par plusieurs nécessités : modernisation des systèmes d’information, création et appropriation de référentiels pluri-professionnels par l’équipe de soins, nouveaux modes de rémunération. Si la maison de santé n’est pas la seule issue à cette réorganisation des équipes de soins de premier recours, elle semble cependant être l’une des réponses les plus adaptées à ce jour.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Partenaires
Titre : Surpoids, obésité de l’enfant & de l’adolescent : du discours de prévention à la prise en charge personnalisée
Co-Auteurs : Dr Sophie TREPPOZ Pédiatre – Lyon, Présidente du réseau REPOP 69 (Réseaux pour la Prise en charge et la Prévention de L’Obésité en Pédiatrie) / Berangère RUBIO Docteur en psychologie et Chercheur – Paris, Spécialiste de la construction du goût Université de Paris X - Nanterre / Isabelle DARNIS Diététicienne Nutritionniste – Lyon, Spécialiste des comportements alimentaires / Dr Xavier COPIN MG – Paris (Candide – Animateur)
Les messages du Programme National Nutrition Santé diffusés depuis 2001 ont probablement un impact très positif, puisque nous sommes passés en France de 18 à 16% d’enfants et d’adolescents en surpoids ou obèses, entre 2000 et 2007. Mais cependant, nous savons aussi que ces chiffres masquent des inégalités sociales, culturelles, géographiques et… génétiques ! Il semble donc important à présent de diagnostiquer plus précocément les enfants à risque et de leur proposer une prise en charge adaptée. Car plus précoce sera cette prise en charge, moins le surpoids et l’obésité auront le temps d’installer des réflexes comportementaux délétères et d’avoir des conséquences sur leur future vie relationnelle, sans évoquer même les complications et les risques liés au surpoids et à l’obésité. Pour cela, intégrer des outils et données d’alerte dans nos pratiques quotidiennes, connaître certaines règles pour les aider, eux et leur famille, à changer leur comportement, et revenir sur quelques notions de diététique semblent nécessaires. C’est ce que propose cette session.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Partenaires
Titre : Comment délivrer des conseils diététiques efficaces et applicables au patient hypercholestérolémique, en un temps limité ?
Co-Auteurs : Boris Hansel, médecin dans le Service d’endocrinologie-Métabolisme et prévention cardiovasculaire de la Pitié-Salpêtrière, Paris ; Fabienne Delestre, diététicienne dans ce même service.
1) Les maladies cardiovasculaires constituent une des premières causes de mortalité en France. L’hypercholestérolémie est l’un des principaux facteurs de risque de ces maladies. Tous les sujets ayant un taux de LDL cholestérol supérieur à 1,6 g/l doivent bénéficier de la prise en charge diététique. En outre, tout patient à risque cardiovasculaire doit également suivre les recommandations quel que soit son niveau de LDL cholestérol et même si un médicament hypolipémiant est prescrit 2) Les recommandations diététiques émises par l’Afssaps en 2005 sont les suivantes : - Une limitation des acides gras saturés (beurre, viandes grasses, charcuteries, fromages, fritures, viennoiseries…) au profit des acides gras insaturés (margarines, huiles…) - Une augmentation de la consommation d’oméga 3 (poissons gras, huiles de noix, de colza, produits enrichis en oméga 3…). Si les oméga 3 ne réduisent pas le taux de LDL cholestérol, ils participent au bon fonctionnement cardiovasculaire en régulant la coagulation sanguine et l’agrégation plaquettaire. - Une augmentation de la consommation de fibres et de micronutriments présents dans les fruits, légumes et produits céréaliers - Une limitation du cholestérol alimentaire (foie d’animaux, jaune d’œufs…), voire envisager la consommation d’aliments enrichis en stérols végétaux 3) De nombreuses études d’observation et d’intervention ont démontré qu’en diminuant le niveau de LDL cholestérol de 10% cela pourrait faire baisser l’incidence des maladies cardiovasculaires de 12% à 20% en 5 ans (Katan & al, 2003). 4) Une modification du comportement alimentaire et une augmentation du niveau d’activité physique réduisent significativement le taux de LDL cholestérol. Or le médecin généraliste est le pilier de la détection et de la prise en charge de l’hypercholestérolémie, car il connait le mode de vie de son patient et peut donc lui donner des conseils en langage simple et réaliste. // - L’hypercholestérolémie est l’un des principaux facteurs du risque cardiovasculaire et toucherait 10 millions de personnes en France (source : FFC) - Dans les recommandations « Prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique » (2005), l’AFSSAPS précise que « Tout sujet ayant un LDL-cholestérol > 1.60 g/l, ainsi que tout sujet ayant au moins un facteur de risque, doit bénéficier d’une prise en charge diététique » - Le médecin généraliste a un rôle majeur dans le traitement diététique et médicamenteux de cette maladie, mais n’est pas toujours armé, en particulier car il manque de temps lors de la consultation, pour prodiguer des conseils alimentaires personnalisés aux patients. - Nous proposons donc dans cet atelier pratique de : Présenter les conseils diététiques issus des recommandations officielles (AFSSAPS 2005) Travailler en 2 sous-groupes, pour montrer aux médecins de façon interactive comment il est possible de transmettre au patients, en quelque minutes de consultation, des conseils pratiques immédiatement applicables concernant les quatre recommandations de l’AFSSAPS : 1/ choisir correctement les matières grasses 2/ Consommer des fibres de façon optimale 3/ consommer des phytostérols de façon optimale 4/ consommer des amandes et autre noix