
Présentation des Abstracts
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- Atelier Français de Médecine Générale (AFMG)
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- Communications Orales
- Cardio-vasculaire
- EffetS d'une intervention Complexe sur les fActeurs de risque des Patients hypErtendus à haut risque en prévention primaire (ESCAPE-Princeps)
- Evaluation des pratiques (EPP) en médecine générale et contrôle du risque cardio-vasculaire chez les hypertendus : quelles pistes d’amélioration peut-on déduire ?
- Facteurs influençant la prise en charge de l’insuffisance cardiaque chronique chez les personnes âgées de plus de 75 ans : une étude qualitative exploratoire par deux focus groups auprès de médecins généralistes franciliens (ICAGE)
- hypertension artérielle et conseil minimum
- INR en ambulatoire, pile ou face ?
- L'automesure tensionnelle chez l'hypertendu en médecine générale : des patients demandeurs et une formation du médecin à améliorer
- Les conseils hygiéno-diététiques dispensés par les généralistes et les inégalités sociales face au risque cardiovasculaire
- Mesure de l’index de pression systolique en Médecine Générale : Analyse des barrières et propositions de stratégies d’implantation
- Quel est l’avis des médecins généralistes sur une sélection d’indicateurs de performance concernant l’HTA ?
- SAS et HTA résistante: connaissances et compétences des MG
- Un dépistage systématique des patients à haut risque cardio-vasculaire (HRCV) suivi d’une prise en charge adaptée est il possible et efficace ?: Programme Prévarance
- Vécu et connaissance de l'HTA par les patients hypertendus: étude qualitative par la méthode de focus groups auprès de 30 patients francs comtois
- Général et non spécifié
- A propos d'une publication : "Un cas rare de cyanose par sulfhémoglobinémie imputable au thiocolchicoside".
- Abord de la sexualité lors de la consultation des adolescents en médecine générale
- Améliorer la securité et la qualité des soins en médecine ambulatoire : une procédure en 3 étapes
- Analyse des contre-indications et des interactions médicamenteuses de séances de patients poly pathologiques en médecine générale
- Analyse sociodémographique et évaluation de la précarité des patients consultant en centres de santé en France en 2009. Premiers résultats de l’étude EPIDAURE-CDS.
- Appropriation de la lecture critique par les ECA et les internes de MG
- Attitudes d'écoute et de mise en pratique, par les patients de 30 à 70 ans, des conseils hygiéno-diététiques donnés par leur médecin traitant.
- Audit des enseignants de médecine générales de Paris 12
- Auto-évaluation des acquisitions des compétences en médecine générale par les internes lors de leur stage pratique en première ligne A Monastir.
- BCG et nourrisson à risque de tuberculose:étude de couverture vaccinale après la levée d'obligation
- CANABIC : CANNnabis et Adolescents : une Intervention Brève pour réduire leur Consommation
- Cancer : essai de modélisation de l’activité du médecin généraliste dans le continuum « Avant, pendant, et après cancer »
- Chefs de clinique de médecine générale: bilans et perspectives.
- Chien d’assistance: de la fonction de compensation d’un handicap à celle de compagnon de vie
- Cohorte Elfe
- Comment améliorer la prise en charge ambulatoire de la méningite aiguë bactérienne ?
- Comment les généralistes envisagent-ils de participer à la recherche dans leur spécialité ? : l’étude DRIM
- COMMUNICATION ENTRE ENSEIGNANTS CLINICIENS AMBULATOIRES ET DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE/COLLEGE REGIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS: MISSION IMPOSSIBLE? NON, PAS EN AUVERGNE!
- Conception d’un séminaire de formation introductif à la recherche en médecine générale
- connaissance et utilisation de6 recommandations; l'avis de 1901 médecins généralistes
- connaître opur reconnaître: expérience de formation interdisciplinaire d'étudiants de santé
- Construction du projet professionnel des internes du DES de médecine générale d'Ile de France
- Construire une intervention pour prévenir le burnout des médecins généralistes libéraux : premiers résultats d'une recherche qualitative
- description des formes ambulatoires du chikungunya et élaboration d'un score d'aide au diagnostic
- Développement professionnel continu : habits neufs pour vieux concepts ?
- Education du patient diabétique en France : rôles, pratiques et attentes des médecins généralistes ayant participé à l’étude ENTRED 2007
- Effets liés au genre du médecin sur la durée de travail en médecine générale en 2009
- Efficacité et tolérance de la bithérapie oseltamivir - zanamivir par rapport aux monothérapies oseltamivir ou zanamivir dans le traitement de la grippe saisonnière : essai randomisé en double aveugle.
- Etat des lieux exploratoire de l’accueil en cabinet de soins primaires dans la région Nord-Pas-de-Calais.
- éthique et dépistage en médecine générale
- Etude prospective des prescriptions futures d'antalgiques de niveau 2 par les médecins génralistes à l'arrêt de la commercialisation du Dextropropoxyphene
- études médicales et critères d'implantation démographiques
- Evaluation de l'impact de Fiches d'Information Patient (FIP) sur le comportement des patients face à des pathologies courantes en médecine générale
- Evaluation de la fragilité de la Personne âgée en Médecine Générale, par deux tests
- Evaluation de la malnutrition dans une population de patients âgés dépendants par questionnaire
- Evaluation de la tenue du dossier patient par les médecins des groupes de pairs®.
- Evaluation de l’activité physique par le médecin généraliste, une étude qualitative.
- Évaluation du référencement aux recommandations institutionnelles par les médecins des groupes de pairs®
- Evaluation d’un outil de coordination et de suivi des soins aux personnes âgées
- Évaluation qualitative d’une formation au bon usage des antibiotiques réalisée dans le cadre de l’étude PAAIR (Prescription Ambulatoire des Antibiotiques dans les Infections Respiratoires) par la méthode du Focus Group
- Existe-t-il une corrélation entre le taux de monoxyde de carbone expiré, mesuré par analyseur de monoxyde de carbone et le taux de réussite d’un sevrage tabagique à court terme (J90) ?
- Facteurs associés à la participation des patients au dépistage organisé du cancer colorectal
- Facteurs individuels déterminant les comportements alimentaires des patients de 30 à 70 ans.
- Facteurs influençant le choix de la Médecine Générale chez les étudiants en médecine. Etude qualitative par focus groups en Picardie.
- Freins et obstacles à l’initiation d’un traitement antalgique opioïde en médecine générale. Que pensent les médecins de leurs patients ?
- Freins et obstacles des médecins généralistes à l’initiation d’un traitement antalgique de palier 3 (opioïde)
- Impact clinique à deux ans d'une infection par le virus chikungunya. Etude comparative d'une cohorte de gendarmes exposés en 2006 sur l'ile de la Réunion.
- Impact de la participation à la Permanence Des Soins sur la durée de travail en médecine générale en 2009
- Impact du stage de second cycle sur la perception de la médecine générale par les étudiants
- Indicateurs de performance de l’HTA – applicabilité au système français.
- Inégalités sociales de santé ? L’articulation du soin et de la prévention en médecine générale
- Influence des caractéristiques des médecins et des patients sur la variabilité des résultats à un indicateur issu des contrats d'amélioration des pratiques individuelles (CAPI)
- Informatisation des Médecins et du Dossier Médical au Maroc
- JUMGA : Journée Universitaire de Médecine Générale d'Auvergne
- L'échographie pour le médecin généraliste militaire en situation isolée.
- La CISP : un outil au service de la qualité des soins, du développement de la recherche et de la transmission des compétences
- La prescription médicamenteuse hors Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en médecine générale : à propos de l’étude G2PM
- La problématique du cannabis en médecine générale: une enquête d’opinion auprès de 95 médecins généralistes du Rhône
- La relation médecin-patient-aidant dans la maladie d’Alzheimer : enquête qualitative réalisée à partir d’entretiens individuels de patients, et de focus groups de médecins généralistes et d’aidants familiaux
- La représentation et la connaissance de la vaccination chez les parents d'enfants de 0 a 10 ans
- Le comportement des MG vis-à-vis du GARDASIL résulte t il d’un choix éclairé : enquête auprès de 518 MG du Rhône
- Le médecin généraliste et son médecin traitant: critères de choix et représentation
- Le phénomène de la régression vers la moyenne : description et conséquences : L’exemple de l’étude IDEAL
- Le site internet du médecin généraliste - Etude sur les attentes des patients.
- Le stéréotype du médecin généraliste dans la littérature de jeunesse depuis 1945
- Les recommandations actualisées de la vaccination par le BCG sont-elles applicables aux médecins généralistes dans leur pratique ?
- Les adolescents ont-il des freins à parler de cannabis avec leur médecin traitant?
- Les cartes conceptuelles: un outil d'évaluation
- Les médecins identifient-ils la iatrogénie dans leurs dossiers médicaux ?
- LES MEDICAMENTS GENERIQUES : QU’EN PENSENT LES PATIENTS EN CABINET DE MEDECINE GENERALE ?
- Les médicaments prescrits dont les patients refusent la délivrance
- Les motivations de choix des internes de médecine générale pour la faculté de médecine de Grenoble lors de l'Examen Classant National de 2009.
- Les personnes en surpoids ou obèses ont-elles plus de croyances alimentaires que les autres ?
- L’intervention brève en soins de santé primaire : une revue de la littérature internationale
- Maladies chroniques : Déterminants de la polyprescription
- Modes d’exercice particulier et diversification de l’exercice en médecine générale : enquête descriptive auprès d’un échantillon représentatif de médecins généralistes en Meurthe et Moselle
- Motivations qui conduisent les médecins généralistes à adresser leurs patients aux urgences hospitalières en fonction de leurs caractéristiques
- Nouvelles recommandations pour la vaccination par le BCG
- Observance thérapeutique à la sortie de l'hôpital
- OFFiiS-GP : Revue. Obstacles et facteurs facilitant l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique.
- Peut-on améliorer nos ordonnances de patients polypathologiques ?
- Pourquoi les parents amènent-ils en consultation leur enfant qui a le nez qui coule ?
- Prendre l'avis des patients pour évaluer les internes en mg
- Prescription ambulatoire des antibiotiques dans les infections respiratoires présumées virale (PAAIR)
- PRISE EN CHARGE DES TROUBLES DU SOMMEIL EN MEDECINE GENERALE : Etude d’impact, chez des médecins généralistes ayant participé à une action de Formation Médicale Continue, organisée par le Collège National des Généralistes Enseignants en 2007 / 2008 en Fra
- Problématiques éthiques soulevées par l’introduction du paiement à la performance en France dans le cadre des Contrats d’Amélioration des Pratiques Individuelles (CAPI)
- Quel est le devenir des patients pris en charge par une consultation de médecine générale libérale implantée au sein d’un service des urgences d'un hôpital ?
- Quel intérêt à analyser les données rares ou absentes dans les dossiers des médecins généralistes ? L'exemple des "problèmes professionnels"
- Quel modèle pour le clinicat de Médecine Générale ?
- Quelles représentations du médecin généraliste ont les professionnels paramédicaux?
- Quels indicateurs de performance concernant l’hypertension artérielle retrouve-t-on dans la littérature internationale ?
- Quels sont les problèmes de santé des patients pris en charge par une consultation de médecine générale libérale implantée au sein d’un service des urgences d'un hôpital ?
- REFONTE D’UN PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT DU III°CYCLE A PARTIR DU REFERENTIEL METIER NATIONAL
- REMPLACT : REMplaçants en France : quelle ACTivité en 2008 ?
- Représentations et pratiques des médecins généralistes face aux comportements d'opposition et de défense des nourrissons de 8 à 24 mois, au cours de l'examen clinique
- Revue des désirs. Que souhaitent les abonnés de la revue exercer ?
- Soutien au développement de l’allaitement maternel par la diffusion du « Guide de l’allaitement maternel » par les professionnels de santé
- Titre : Attentes des patients alcoolo dépendants vis-à-vis de leur médecin généraliste avant et après sevrage
- Traitement médicamenteux de la fièvre de l’enfant : enquête nationale Fébrikid
- Une démarche d’éducation pour la santé en médecine générale : l’évaluation de trois supports d’information
- Une méthode pédagogique originale pour se former à mieux prendre en charge un sujet agé après une chute
- Unité de Santé Universitaire en soins primaires
- Utilisation du score de Mac Isaac et du test de diagnostic rapide dans le diagnostic des angines : étude réalisée du 15/02/2009 au 15/08/2009 auprès de 194 Médecins généralistes exerçant à Marseille
- utilisation du TDR et meconaissance des recommandations
- Grossesse, accouchement et PF
- gestion de l'oubli de pilule par les MG
- Gestion de l’oubli de pilule par les internes de médecine générale
- Internet et l’oubli de pilule contraceptive. Analyse de la qualité de l’information.
- L'IVG médicamenteuse à domicile enquête qualitative auprès des femmes par entretien semidirectif
- Pourquoi tant d'IVG ?
- Prise en charge de la grossesse physiologique par le médecin généraliste - Pour un partenariat sages-femmes - Médecins généralistes en Midi-Pyrénées
- Profil social et comportement des femmes célibataires dans la région de Sousse- Tunisie
- UTILISATION D’UN OUTIL INFORMATIQUE EVOLUTIF POUR FACILITER LE SUIVI DE GROSSESSE
- Métabolisme, nutrition, endocrinien
- Entred 2007 : En France, les médecins généralistes sont les acteurs essentiels des importantes améliorations de la prise en charge des patients diabétiques observées entre 2001 et 2007
- l'influence de l'entourage dans la perte de poids du patient obèse
- Le lecteur de glycémie a-t-il sa place à côté du stéthoscope en médecine générale ?
- Prévalence et facteurs de risque de la carence en vitamine D dans une population adulte masculine qui consulte en Médecine Générale
- Thèse de médecine générale : Conception et réalisation d’une formation concrète d’éducation diététique des patients à destination des internes de médecine générale.
- Neurologique
- Oeil
- Ostéo-articulaire
- Peau
- Psychologique
- Evaluation de la Dépression en Médecine Générale : mesure de l’accord interjuge.
- Le médecin généraliste et l’adolescent consommateur de cannabis. Une étude qualitative par entretiens de groupe.
- le Syndrome de Burnout des internes en médecine générale à Strasbourg.
- NOUVEL OUTIL DE FORMATION :LE CD ROM "UN ADOLESCENT PEUT EN CACHER UN AUTRE
- PEUT-ON RETROUVER DANS LA LITTERATURE LA DESCRIPTION DE PRATIQUES PSYCHOTHERAPEUTIQUES SPECIFIQUES A LA MEDECINE GENERALE ?
- Respiratoire
- Le médecin généraliste et les adolescents face à la consommation de cannabis
- Prescription ambulatoire des antibiotiques dans les infections respiratoires d’origine virale. Etude complémentaire à PAAIR 3
- Prévalence du syndrome d'apnées obstructives du sommeil dans la population francaise
- Prise en charge du syndrome d'apnées obstructives du sommeil en médecine générale
- usage du tabac et stratégies de sevrage chez les internes de médecine générale d'île de France
- Sang, système hématop/immunologique
- Social
- Comment les patients perçoivent-ils le médecin généraliste remplaçant ?
- Comment travailler entre médecins généralistes et travailleurs sociaux avec des personnes en situation de précarité?
- Description et durée de prise en charge au domicile des patients Alzheimer suivis dans un réseau de soin entre 2004 et 2008.
- Etude des symptômes somatiques lors d’un problème professionnel suivi en médecine générale
- Étude et Prévention du Burn Out chez les Médecins Généralistes Marseillais
- Evaluation d’un réseau de coordination d’appui à domicile.
- L’insécurité en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais
- MESURER LES GRADIENTS SOCIAUX DANS L’ACCES AUX SOINS DE PREVENTION Audit clinique auprès de 671 patients d’un cabinet de trois médecins généralistes.
- Vulnérabilité des femmes migrantes en France face aux violences
- Vulnérabilités, accès aux soins des migrants: connaissances des IMG franciliens (Thèse de médecine générale, Paris, 2010)
- Système digestif
- Système génital féminin et sein
- Certificat médical de virginité: validité de l'examen clinique, enjeux juridiques, dimension éthique
- Contraception de l’adolescente : pourquoi les généralistes loupent le coche ?
- Dépistage du cancer du col utérin en médecine générale : qui dépiste qui ?
- Existe-t-il un intérêt à poursuivre le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes de 65 ans et plus ?
- La vaccination des adolescentes contre le papillomavirus : obstacles et solutions
- Le médecin généraliste et la coordination du dépistage du cancer du col de l'utérus. Étude du contenu des dossiers médicaux de 32 médecins généralistes lorrains.
- Système génital masculin et sein
- Système Urinaire
- Cardio-vasculaire
- Posters
- Cardio-vasculaire
- Général et non spécifié
- Aptitude au sport : intérêt du test de ruffier ? A propos d'une revue de la littérature et d'une enquête de pretique auprès des Médecins généralistes Franc-comtois
- Attentes des aidants familiaux de patients déments à domicile, et leur prise en charge par les médecins généralistes : Etude comparée France et Etats-Unis
- Dépistage des cancers colorectal, du sein, du col de l'utérus par des maîtres de stage (MS)franciliens : analyse qualitative des obstacles.
- Déterminants de l’inscription en première année de médecine : la médecine est-elle toujours une vocation ?
- Déterminants qui conduisent les parents à choisir entre un médecin généraliste et pédiatre pour le suivi régulier de leur nourrisson normal gardé en crèche. Etat des lieux et évolution à prévoir.
- Devenir des médecins formés à la gériatrie
- Ecouter les médecins en souffrance grâce à une plate forme téléphonique : bilan à 4 ans
- Elaboration d’un outil de lien entre la liste des problèmes et les contre-indications médicamenteuses dans le dossier informatisé en médecine générale
- Etat fébrile : existe-t-il une surconsommation médicale en médecine générale liée à la médiatisation de la grippe A (H1N1) ?
- Etude préalable à la mise en œuvre d’un dépistage organisé sur un territoire de santé
- études médicales et critères d'implantation démographiques
- Evaluation des critères du Burn Out chez un panel de médecins au Maroc
- Evaluation d’un programme ambulatoire pluridisciplinaire d’éducation thérapeutique des patients (ETP) de patients atteints de maladies chroniques sur 7 sites du Languedoc-Roussillon (LR) : EDUTHEP-LR
- Groupe de lecture critique, formation et analyse des pratiques : exemple de l’épicondylite
- Infection et malnutrition chez l’enfant de moins de 5 ans au Chu de Annaba(Algérie)
- La prise en charge par le médecin généraliste du patient atteint de cancer. Enquête de pratiques dans la région Midi-Pyrénées
- LE RECOURS AUX SOINS EN PREMIERE LIGNE DANS LA REGION SANITAIRE DE SOUSSE (Tunisie)
- Les connaissances scientifiques actuelles portant sur la vaccination papillomavirus humain et en particulier GARDASIL : Revue de la littérature
- Les déterminants de la participation à une étude de prévention de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées de plus de 70 ans
- Limites de l’AUDIT comme méthode de recherche. A propos d’une étude sur les rappels informatisés.
- L’humour, outil de communication dans la consultation de médecine générale : analyse de son utilisation à partir du ressenti des patients et de leur médecin.
- Maladies chroniques : Déterminants de la iatrogénie
- OFFiiS-GP : Enquête. Obstacles et facteurs facilitant l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique.
- Peut-on optimiser la déclaration de la iatrogénie par les médecins généralistes ?
- PLACE DES GENERALISTES ENSEIGNANTS A LA FACULTE DE MEDECINE DE RENNES EN 2010
- Pour oser s'installer et remplacer sans craintes grâce à un séminaire adapté
- Pratiques de vaccination contre la rougeole des médecins généralistes en 2009
- Que préfèrent les malades dans l’approche centrée sur le patient en médecine générale ?
- QUELS LIEUX D’EXERCICE POUR LES UNIVERSITAIRES DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE EN FRANCE ? Revue de la littérature française et internationale - Propositions
- Réalisez vos REvES … (Résultats d'Evaluation critiquE Structurés)
- Réflexion sur la diffusion du Repérage Précoce et Intervention brève en alcoologie en région Champagne-Ardenne
- Remplissage vasculaire du brûlé grave à la phase initiale par voie intra osseuse chez le médecin de l'avant.
- Stratégies et dispositif de dépistage de l’infection par le VIH en France: les recommandations de la Haute Autorité de Santé
- SUJET AGE : ATTENTION FRAGILE!
- UN OUTIL DE COMMUNICATION SECURISE ENTRE PROFESSIONNELS DE SANTE:MEDIMAIL
- Utiliser la nouvelle version de PubMed pour se documenter
- Grossesse, accouchement et PF
- Évaluation des pratiques professionnelles intéressant l’allaitement maternel auprès de médecins de pratique multidisciplinaire
- Interruption volontaire de grossesse et traumatisme psychique : expériences de femmes et enquête d’opinion auprès de médecins généralistes
- Les oublis de pilule chez l’adolescente, le rôle du médecin généraliste
- Métabolisme, nutrition, endocrinien
- Ostéo-articulaire
- Peau
- Psychologique
- Antidépresseurs en soins primaires en dehors des indication psychiatriques : Les utilisations par les médecins généralistes et les recomandations.
- Depistage de la dépression en soins primaires
- La bibliothérapie en médecine générale
- La dépression du sujet âgé : difficultés dans le diagnostic et la prise en charge. Enquête auprès des généralistes des Bouches du Rhône
- Respiratoire
- Sang, système hématop/immunologique
- Social
- Système digestif
- Système génital féminin et sein
- Facteurs individuels influençant les attentes et attitudes des patientes de 30 à 70 ans concernant la mammographie.
- Impact d’une information écrite sur la modification de l’acceptabilité maternelle du vaccin anti-papillomavirus humain
- Le rôle de médecins généralistes en matière de vaccination efficace contre le virus du papillome humain en Roumanie
- Place et rôle du médecin généraliste et des patientes dans le dépistage du cancer du col de l’utérus
- Programme Scientifique
- Atelier
- Données Scientifiques Récentes
- Keynotes et Plénières
- Sessions Francophones
- Session Franco-Belge
- Etude de faisabilité d’un système d’information de la morbidité en médecine générale
- Enquête de satisfaction auprès des patients : une démarche riche en enseignements
- Garde des villes et garde des champs : deux expériences pilotes de poste de garde de Médecine Générale en Belgique
- Les généralistes : de bons acteurs en prévention ?
- Facteurs de satisfaction en médecine générale : enquête auprès des membres de la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG)
- La salle d’attente du généraliste, moyen d’éducation à la santé ?
- Session Franco-Canadienne
- Session Franco-Maghreb
- Dépistage du diabète type2 : expérience d’un généraliste dans une région des oasis Algérienne
- Médecins généralistes de santé publique et formation médicale continue : Opinions et motivations
- Stratégie et gestion de la grippe H1N1 dans la ville d'Oran
- Le Burn Out chez les médecins généralistes des urgences
- Expérience pilote d’adaptation du concept des maisons de santé au Maroc
- Session Franco-Suisse
- Session Franco-Belge
- Sessions Partenaires
- Inserm
- Janssen-Cilag
- Mayoly Spindler
- Novo Nordisk
- Nutrimédia
- Pfizer
- Sanofi-Aventis
- Table-Rondes
Présentation : Programme Scientifique
Atelier
Titre : Consultation pour violence conjugale : la responsabilité du médecin.
Mots-clés : violence,conjugale,responsabilité,médicale
Auteur : Madame Dominique Druais, Juriste criminologue.
Relecteur de la Recommandation pour la pratique clinique (RPC) sur le thème "Certificat médical initial
concernant une personne victime de violences".
La violence conjugale « Grande Cause nationale 2010 » a couté un milliard d’euros en 2006.
Une personne maltraitée est plus susceptible de chercher de l'aide auprès de son médecin de famille qu'auprès de psychiatres, policiers ou avocats et ...de révéler, si on l’interroge, l’existence de la maltraitance conjugale (18% de toutes les morts violentes recensées en France).
Les taux de dépistage de la violence par les médecins sont faibles. Ce dépistage augmente la probabilité que les acteurs médicaux, sociaux et juridiques interviennent avant que la femme ne subisse des blessures plus graves, voire mortelles. 30 % à 40 % des enfants témoins d'agressions conjugales subissent aussi des mauvais traitements.
A partir d’un cas clinique il s’agira de rappeler les différentes formes de maltraitance, les obligations médicales, sociales et juridiques en matière civile, pénale et médico-légale qui s’imposent au médecin généraliste lors de la consultation d’une victime. Seront aussi précisées les règles strictes de la rédaction des certificats médicaux et la notion de l’ITT pénale.
Les participants seront informés des mesures civiles et pénales institutionnellement débattues en février 2010 qui seront mises en œuvre cet été.
Cet atelier interactif doit permettre d’aider le médecin dans cette consultation particulière dont le retentissement fonctionnel et psychologique est majeur, pour une prise en charge médico-sociale adaptée.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Suisse
Titre : Pourquoi être membre de l'UEMO?
Mots-clés : membre,UEMO
Message-clé : Malgré les diversités européennes, l'UEMO peut aider les généralistes d'un pays à affirmer la spécificité de leur spécialité.
Auteur : Docteur Widmer Daniel
Intervenants : Isabelle de Béco, Paris Isabel Caixeiro, présidente de l'UEMO, Portugal, Manuela Santos, UEMO,Portugal Daniel Widmer, chef de la délégation suisse à l'UEMO, chef du groupe de travail Europe de "Médecins de Famille. Suisse"
L'UEMO est le pôle politique de la médecine générale européenne, alors que la WONCA en est le pôle scientifique. La France ne fait pas partie de l'UEMO. C'est l'UEMO qui est en contact avec l'Union Européenne . L'UEMO veut promouvoir un titre européen de spécialiste en médecine générale, ce qui signifie une réforme de l'actuelle directive sur les qualifications professionnelles. Notre communication vise à présenter le rôle que peut jouer l'UEMO dans un pays donné (exemple de la Suisse). Deux cas exemplaires seront développés: une situation de conflit des généralistes avec les autorités de santé publique nationales et un conflit au coeur même de la profession.
Faisant suite à une présentation en plénière de l'UEMO par sa présidente, il s'agira d'illustrer pratiquement le rôle de l'UEMO et de solliciter les participants à imaginer quel rôle pourrait jouer l'UEMO en France.
Présentation : Programme Scientifique
Table-Rondes
Titre : Réseau des GROG - Les médecins généralistes font de l’épidémiologie
Mots-clés : GROG,épidémiologie
Interventions :
Accidents de ski et équipements pour les sports d’hiver - Jean-Dominique LAPORTE (MG, Association Médecin de Montagne)
Virologie ambulatoire et infections respiratoires aiguës - Jean Marie COHEN (médecin épidémiologiste, Réseau des GROG)
Réseau d’Alerte Santé de la Communauté Urbaine de Strasbourg - Claude BRONNER (MG, réseau RAS CUS)
En Europe, depuis les années 1950, il est démontré, notamment par les médecins anglais, que les médecins généralistes sont essentiels dans la surveillance épidémiologique.
En France, de nombreux dispositifs épidémiologiques de terrain ont été mis en place à l’initiative de médecins généralistes. Ils apportent aux soignants, aux Autorités et aux acteurs de la santé des informations précieuses.
Cet atelier fait un point rapide sur la façon dont ces dispositifs fonctionnent grâce à la médecine générale.
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Novo Nordisk
Titre : Diabète de type 2 : nouvelle approche dans la prise en charge
Mots-clés : diabète,type2,
1/ Introduction
En France, la prévalence du diabète de type 2 ne cesse d’augmenter du fait de la transformation des modes de vies et de l’allongement de l’espérance de vie. Le médecin généraliste prend une place de plus en plus importante dans la prise en charge et le suivi des patients diabétiques.
Les publications récentes des études UKPDS (suivi après 10 ans), STENO ou ACCORD mettent en avant l’importance, dès le début de la maladie, d’une prise en charge du DT2 la plus efficiente et la plus globale possible, en prenant en charge efficacement l’ensemble des facteurs de risque et pas seulement la glycémie. Avec la commercialisation des analogues du GPL-1, une nouvelle alternative s’ouvre aujourd’hui aux médecins généralistes.
2 axes de réflexion :
- Quelles sont les données cliniques de ce nouveau traitement ?
- Deux cas cliniques représentatifs des patients DT2 pris en charge en médecine de ville.
2/ Méthodes : Session partenaire – 2 orateurs – 1 modérateur – session de questions/réponses – documents remis.
3/ Résultats attendus : Donner une information complète et axée sur la utilisation en pratique des analogues du GLP-1 destiné aux patients diabétiques de type 2.
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Janssen-Cilag
Titre : Aux frontières des Pathologies digestives : Forum interdisciplinaire
Mots-clés : pathologie,digestive,forum,interdisciplinaire
Orateurs :
Philippe AYGALENQ (Nice), Jean-Philippe BECQ (Toulouse),
Stanislas BRULEY DES VARANNES (Nantes), Philippe DUCROTTÉ (Rouen),
Jean-Paul JACQUES (Toulouse), Alexandre PARIENTE (Pau),
Joël PON (Toulouse), Thierry VALLOT (Paris)
Président : Philippe AYGALENQ
Modérateur : Jean-Philippe BECQ
Résumé :Cas commenté : Philippe Aygalenq et Alexandre Pariente précisent comment interpréter un bilan hépatique perturbé chez un obèse. Ils détaillent les marqueurs, les normes à retenir pour évaluer l’atteinte hépatique et les dysfonctionnements endocrinologiques. La prise en charge correspondante sera rappelée.
Vignette flash : Jean-Paul Jacques rappelle les recommandations sur la prévention du cancer gastrique. Il reprend la démarche pour cibler les patients chez qui il faut rechercher Helicobacter pylori (notamment les sujets apparentés au premier degré à un patient atteint d’un cancer de l’estomac) et quand il faut l’éradiquer. Lorsqu’elle est indiquée l’éradication doit être réalisée précocément avant de voir apparaître les lésions prénéoplasiques comme la gastrite atrophique.
Vignette flash : Stanislas Bruley des Varannes donne les dernières informations marquantes sur la prévention des complications digestives sous aspirine faible dose. Il rappelle que dès les faibles doses, le risque hémorragique augmente avec la dose.
Mise au point : Philippe Ducrotté donne les points essentiels pour reconnaître l’origine musculo-squelettique d’une douleur abdominale. Il en souligne l’origine (au moins partiellement) pariétale souvent méconnue et l’importance de l’examen clinique dans ce contexte (avec la projection du film de FMC GastroCorner). Il indique qu’un traitement simple peut entraîner une amélioration durable.
Cas commenté : Jean-Philippe Becq, médecin généraliste à Toulouse, anime la discussion entre Thierry Vallot, gastroentérologue à Paris, et Joël Pon, psychiatre à Toulouse : comment identifier et accompagner un patient colopathe ? Ils suivent le parcours de cette personne, adressée au gastroentérologue par son MG, et chez qui aucun trouble fonctionnel n’est identifié. La discussion se déroule sur les circonstances et les arguments qui inciteront le MG à orienter son patient vers une consultation psychiatrique.
Présentation : Programme Scientifique
Données Scientifiques Récentes
Titre : Repérage précoce et intervention brève auprès des jeunes en mal être et ou ayant des consommations problématiques.
Mots-clés : souffrance,jeunes,psychotrope,addictions
Auteur : Jean-Philippe JOSEPH, Médecin généraliste Président du Collège des Généralistes Enseignants
Co-Auteurs :
Philippe Castera, Médecin généraliste, coordonnateur du réseau Addictions Gironde (AGIR 33)
Jean-Louis Demeaux, Médecin généraliste, professeur associé de médecine générale Université Bordeaux 2
Gérard Ducos, Médecin généraliste, maître de conférences associé de médecine générale Université Bordeaux 2
Justification : Les consommations de substances psychoactives chez les jeunes restent le plus souvent occasionnelles. Pour quelques-uns cependant, les usages deviennent problématiques et fait nouveau ces dernières années, plus massifs avec des produits fortement dosés. Ces consommations sont souvent associées à un mal-être. L’Aquitaine est une des régions pilotes pour le développement du Repérage Précoce et de l’Intervention Brève (RPIB) en matière d’alcool. Le développement d’une telle démarche auprès des jeunes pour leur consommation de substances psychoactives laisse espérer des résultats intéressants. Des outils de repérage ont été proposés et validés, parmi lesquels le TSTS CAFARD pour le mal être et l’ADOSPA pour les consommations problématiques. Les réseaux Addictions de Gironde et de Chambéry, en lien avec les enseignants de médecine générale de l’Université de Bordeaux 2, ont mis en place le RPIB "jeunes". Il s’agit d’un repérage concernant le mal-être et les consommations problématiques de produits psychoactifs, s’accompagnant d’une procédure d’intervention réalisable au cours de consultations de médecine générale. Une étude en a évalué la faisabilité en médecine générale grâce à un cofinancement INPES, GRSP et FIQCS. Cette étude a été réalisée par 23 médecins ayant vu 319 patients de 13 à 25 ans dont 140 ont été inclus. Le RPIB "jeunes"apparait facile dans sa réalisation avec une note moyenne de 8,71/10 sur une échelle visuelle analogique. Son impact immédiat perçu parait plus limité avec une note moyenne de 5,53/10. Il est d’autant plus facile à réaliser et efficace qu’il est effectué sur des plus jeunes au début de leurs expérimentations et de leur mal être. Les formations au RPIB "jeunes"réunissent des professionnels de la santé et du social intervenant en premier recours auprès des jeunes. Plusieurs formats sont proposés. Plus de 200 professionnels ont déjà été formés.
Objectifs pédagogiques : Etre capable de repérer les jeunes ayant un mal être ou des consommations problématiques de substances psychoactives. Etre capable de proposer et d’instaurer une intervention pour permettre au jeune de prendre conscience de ses difficultés et des risques encourus.
Méthode : Remplissage préalable par les participants d’un auto-questionnaire. Alternance d’apports de connaissances et d’échanges à partir de séquences vidéo et de mises en situation. Synthèse. Nouvel auto-questionnaire à 6 mois.
Résultats : Les participants auront acquis des outils de repérage et d’intervention utilisables dans leur pratique de soins et à même de faciliter leur participation à la future consultation de prévention des jeunes de 16-25 ans.
Conclusion : Les participants à cet atelier issus des différentes régions de France pourraient favoriser le développement du RPIB jeunes sur leurs territoires respectifs
Présentation : Programme Scientifique
Données Scientifiques Récentes
Titre : Au-delà de la clinique, la grippe dans tous ses états
Mots-clés : grippe H1N1,représentations,gestions
Modérateur : Dr Dominique Menard, CRGE du Limousin
"Vécu du Médecin Généraliste de la pandémie grippale et impact sur sa pratique".
Une étude quantitative menée en Haute-Vienne au décours de la pandémie grippale a permis de recueillir le "vécu"des médecins généralistes et de leurs patients pendant cette période. Les principaux résultats permettent de constater que l’information a été estimée par ces professionnels comme trop fréquente et de qualité médiocre, que cette information n’a pas contribué à rassurer les patients et qu’elle a nui à la campagne de vaccination. La mise à l’écart initiale des médecins généralistes a été mal vécue, aussi bien pas ceux-ci, que par les patients interrogés. Il semble, par ailleurs, que les mesures d’hygiène au cabinet aient été nettement renforcées pendant cette pandémie.
Pr A. Daniel Buchon
"Traitement médiatique de la pandémie grippale par un quotidien régional."
Une lecture critique des articles du "Populaire"d’avril 2009 à mars 2010 a été pratiquée à l’aide d'une grille conçue à cette occasion.
Les objectifs de ce travail étaient d’étudier, grâce aux éléments colligés, le parallèle entre l'importance de l'information et la courbe de la pandémie, ainsi que l’aspect scientifique, administratif ou 'étatique' du contenu de l'information.
Dr Martine Prévost, Dr Dominique Menard, Dr Yves Feyfant.
"Analyse de la modification des pratiques en matière d'hygiène en cabinet de médecine générale favorisée par la pandémie grippale."
Nous présentons les résultats d’une enquête de pratique réalisée en mars 2010 au décours de la pandémie grippale H1N1 auprès des médecins généralistes du Limousin. Nous avons étudié leurs pratiques relatives à l’hygiène en cabinet de médecine générale (hygiène des mains, port de masque, équipement et entretien du matériel et des locaux) à l’aide d’un auto-questionnaire anonyme. Puis, nous avons analysé les résultats comparables à ceux obtenus lors d’un travail de thèse mené en 2008 sur le même thème. Par ailleurs, nous avons évalué les modifications d’équipement des salles d’attente. Les données recueillies permettent de dégager des améliorations significatives probablement induites par l’importante communication sur la contagiosité du virus et sur le nécessaire respect des règles d’hygiène pendant la pandémie.
Dr Nathalie Dumoitier, Dr Mathieu Pailler , Dr Dominique Menard.
"Représentations du vaccin antigrippal chez nos patients.»
Etude quantitative et qualitative.
Depuis toujours un nombre significatif de patients refusaient le vaccin antigrippe avec véhémence : nous avions l’impression qu’existaient à son sujet des représentations assez négatives.
La "pandémie"annoncée de grippe H1N1et la campagne de vaccination mise en place, il nous a paru intéressant d’étudier les représentations des patients à propos de ces deux vaccins et de les comparer.
Etude quantitative avec 352 questionnaires récoltés dans les salles d’attente et dans d’autres lieux ;
étude qualitative par l’analyse des types de représentations exprimées.
Pr A. Jean-Gabriel Buisson, Claire de Staute , Interne M.G.
"Mises en place des 'procédures' de gestion de la grippe H1 N1 sur le département de la Creuse : mesures barrières, vaccinations et prise en charge des malades.
En Creuse comme partout en France des procédures organisationnelles ont été mises en œuvre. Procédures nouvelles pour une "crise majeure".
Un travail rétrospectif a été fait pour connaître l’application des plans et les statistiques concernant les mesures barrières et les vaccinations. Ces statistiques seront mises en parallèle avec celles qui correspondent aux malades de la grippe dans leur gestion hospitalière.
Le vécu des mesures préconisées ne sera pas oublié et quelques suggestions d’amélioration de la gestion de futures crises seront proposées.
Dr Claude Landos, Dr Dominique Grevet.
Présentation : Programme Scientifique
Données Scientifiques Récentes
Titre : Le médecin généraliste et la maladie d’Alzheimer
Mots-clés : maladie,Alzheimer
Auteurs :
Dr S. Ané CRGE, Pr JC. Poutrain CRGE, Dr M. Bismuth FMCACTION , Dr M. Bayart MGFOM, Dr P. Boyer URML, Dr S. Bismuth MCA DUMG Toulouse, Pr S. Oustric DUMG Toulouse. Pr S.Andrieu Unité INSERM 558- Dr H. Villard CHR Toulouse Gérontologie
Introduction
Nous envisagerons la place du médecin généraliste (MG) acteur essentiel dans la prise en charge spécifique du sujet âgé en soins primaires et en particulier souffrant de Maladie d’Alzheimer (MA).Ceci est conforme aux concepts reconnus de cette discipline et aux pratiques validées (1).
I - Dr Serge Bismuth MG-Gériatre-MCA, DUMG Toulouse
Le diagnostic précoce est actuellement l’un des enjeux majeurs de la prise en charge de la MA.
La population cible se retrouve le plus souvent dans 4 grandes circonstances de consultation :
- - plainte mnésique spontanée,
- - troubles de la mémoire ou de l’orientation,
- - « ralentissement psychomoteur »,
- - urgence pour confusion et/ou agitation.
II- Pr Stéphane Oustric MG-Coordinateur Département Recherche DUMG Toulouse
Rôle du médecin généraliste :
1-Dans la prévention, de part sa connaissance « globale » du patient en plus des facteurs de risque classiquement admis, il existe un fort rationnel pour considérer que pathologie cardio-vasculaire et MA ont des facteurs de risque commun Nouveauté : Etude MAPT - La prévention cardio vasculaire
2-Dans l’annonce diagnostique
S’il existe un sous-diagnostic de la MA, il existe également une sous-annonce (2) qui devrait être une annonce « répétée » et « concertée » comprenant un temps d’annonce diagnostic ( consultation spécialisée) puis réaffirmation du diagnostic qui pourrait être faite en consultation au cabinet du MG.3-Dans la prise en charge thérapeutique
Au plan pharmacologique, s’il n’est pas le premier prescripteur des Inhibiteurs de la Cholinestérase, ni de la mémantine, le MG est le prescripteur des autres classes thérapeutiques, en particulier les psychotropes .Sur le plan non pharmacologique, le MG doit aider à la mise en place des aides et assurer le suivi.4-Dans le suivi
Les objectifs généraux du suivi sont le dépistage, la prévention , le traitement des complications et la prévention des situations de crise (entrée en institution , hospitalisations en ‘urgence’). Le MG accompagnera également malade et famille dans les soins palliatifs.
Données récentes : marqueurs biochimiques - Imagerie - Place du MG dans le dispositif d'annonce
III- Dr Serge Bismuth MG-Gériatre-MCA, DUMG Toulouse
Le MG et la mise en place des aides
-Le MG a un rôle pivot dans la prise en charge du patient à domicile, il doit dépister le risque de maltraitance, souvent retrouvé dans cette population (3) et s’assurer que l’aidant a bien reçu les informations suffisantes sur les aides et les sources de soutien .Il doit évaluer les stratégies mises en place.
Données récentes: une consultation spécifique de l’aidant d’un patient atteint de la MA
IV- Dr Hélène Villard Service de Gérontologie CHR Toulouse Pr Vellas
Troubles psychocomportementaux, Les mesures non pharmacologiques, environnementales notamment mises en place, le MG pourra être amené à prescrire des traitements psychotropes. Réservés aux symptômes psychotiques ils seront prescrits en cure de courte durée, à faible dose en réévaluant fréquemment le rapport bénéfice risque (4)
Données récentes : Création de nouvelles unités de soins pour les malades atteints de la MA présentant des troubles psycho comportementaux graves ?
V- Pr Sandrine Andrieu Chef de Service Epidémiologie Unité INSERM 558
Le MG se doit de bien connaître les deux enjeux majeurs actuels de la recherche : les thérapeutiques modifiant le cours évolutif de la maladie (« disease modifying treatment » ) et la prévention . De nombreuses molécules, actuellement en cours d’évaluation (anti-corps monoclonaux, inhibiteur des γ et βsecrétases…) donnent un nouveau rôle aux MG dans la recherche clinique et l’évaluation des nouvelles therapeutiques en particulier dans le recrutement des patients dans les essais de prévention. (5)
Données récentes - les recherches thérapeutiques en cours.
Conclusion
Le médecin généraliste a donc un rôle central dans la prise en charge de la MA et des syndromes apparentés. Il doit pouvoir intervenir à tous les niveaux :
prévention chez la personne âgée fragile, détection de la démence débutante, prise en charge diagnostique, traitement et suivi du malade dément et enfin dans la recherche thérapeutique. Tout ceci s’intègre dans le plan Alzheimer .
BIBLIOGRAPHIE
(1) (Allen et al 2002, Schoenmakers et al 2009).
(2) (Wincock et al 2009 ; Cantegreil et al 2004).
(3) (Lachs et al 2004).
(4) (Fitten 2006).
(5) (Etude ACCEPT).
Présentation : Programme Scientifique
Données Scientifiques Récentes
Titre : Tracasseries administratives
Mots-clés : tracasseries,administratives
Auteur : Jean Margaritora
1) qu'est-ce qu'une tracasserie administrative ? quel impact sur le travail médical, sur les rapports avec les patients et sur la vie du médecin généraliste ?
2) le large éventail prescriptif du généraliste augmente ses risques face à la loi administrative: quels sont les éléments conflictuels les plus fréquents?
3) pourquoi le généraliste transgresse-t-il des interdits pour certains de ses patients ?
3) l'arsenal répressif s'étoffe au fil des ans et touche principalement la médecine générale: notion de délit statistique.
4) pourquoi le médecin généraliste admet difficilement qu'il doit se défendre juridiquement et qu'il doit donc se faire assister. Comment sortir de la délinquance présumée, comment sortir d'un système de sanctions auxquelles aucune autre profession n'est soumise.
5) conséquences des conflits avec les caisses sur la démographie
Présentation : Programme Scientifique
Keynotes et Plénières
Titre : La recherche en pratiques : Quels axes de recherche pour la médecine générale ?
Mots-clés : recherche,en,médecine,générale,collège,de,médecine,générale
Auteurs : Isabelle Aubin CNGE, Paul Frappe FayrGP, Caroline Huas (FAYR-GP), Eva Hummer-Pradier (EGPRN), Luc Martinez (VUC Recherche), Paul Frappé (VUC Recherche)
Perspectives françaises et éclairages européens.
La recherche en médecine générale se structure progressivement, parallèlement au développement de notre discipline. Dernier témoin de cette dynamique, le Research Agenda publié en 2009 par l’EGPRN (réseau européen de recherche en médecine générale) : ce document effectue un état des lieux européen et une synthèse des thématiques de recherche à développer en médecine générale.
L’objectif de cette table ronde est d’engager une réflexion à partir du Research Agenda, sur les possibilités de recherche en médecine générale en France. Eva Hummer-Pradier (présidente de l’EGPRN) proposera une synthèse du Research Agenda qui permettra à chacun de se l’approprier. Deux membres de la commission recherche du groupe VUC (« Vers Un Collège de médecine générale ») présenteront pour leur part un état des lieux national, avant d’ouvrir la discussion sur les axes de recherche pertinents en France et les moyens de les développer.
Présentation : Programme Scientifique
Table-Rondes
Titre : Les Outils d’aide à la décision médicale en Médecine Générale
Mots-clés : outils,aide,décision,médicale
Intervenants :
Stéphanie Corpel
Gilles Morel
Pierre Fainsilber
Eric Drahi
CNGE
IFED
SFDRMG
Contexte : la médecine générale du XXI° siècle est une discipline scientifique, dont la pratique est basée sur la médecine fondée sur les preuves. Cette médecine fondée sur les preuves associe la prise en compte simultanée de 3 éléments :
- les données actuelles de la science, prenant en compte notamment les niveaux de preuve,
- les éléments issus de l’analyse de la consultation (état clinique, contexte de soins, …),
- les préférences et agissements du patient.
Pour accéder aux données actuelles de la science, des outils d’analyse des sources scientifiques, de synthèse et d’indexation sont nécessaires.
L’analyse de la consultation doit s’appuyer sur des techniques et des outils d’analyse, qui peuvent être résumés sous le terme d’outils d’aide à la décision, consultables en temps réel ou en décalé.
La décision médicale est aujourd’hui une décision partagée avec le patient, et, au-delà de l’attitude pour mettre en œuvre un tel partage, des outils sont nécessaires pour l’information et l’éducation du patient, pour que ses préférences et agissements soient le plus proche possible de ses intérêts.
Nous voyons que le médecin généraliste du XXI° siècle doit être fortement outillé.
Les structures scientifiques de médecine générale (sociétés savantes, structures de formation et d’évaluation) ont développé de nombreux outils, le plus souvent synergiques, qui peuvent maintenant être mutualisés, dans le contexte d’un collège de médecine générale naissant.
L’objectif principal de cette table ronde qui suivra sera de présenter un panorama structuré de ces outils.
La table-ronde comportera 4 séquences, consacrées chacune à une typologie de ces outils :
- La recherche en médecine générale, ses méthodes, ses moyens, et l’impact sur le développement des outils ;
- Les synthèses d’information (recommandations, articles de synthèse, …), les supports de publication, les bases de données d’accès aux ressources documentaires, les centres de documentation, … ;
- Les outils d’aide à la décision utilisables en temps réel (pendant la consultation) ou en décalé ;
- les outils destinés aux patients.
Présentation : Programme Scientifique
Keynotes et Plénières
Titre : La prise de décision partagée avec le Patient
Mots-clés : décision,partagée,relation,médecin,patient
Auteur : Luc Martinez
La relation entre le patient et le médecin est une relation interpersonnelle parmi les plus complexes. Elle met en présence des individus qui ne sont pas sur un même pied d’égalité, qui abordent souvent des problématiques importantes, parfois vitales, et qui nécessitent une coopération très forte.
Plusieurs modèles existent pour expliquer l’interaction médecin-patient en situation de décision thérapeutique. Le modèle « paternaliste » aussi dénommé modèle du « médecin décideur » où c’est le médecin qui sait et qui présente au patient les avantages et les inconvénients de l’option thérapeutique qu’il a retenue. Ce modèle qui a prévalu jusque dans les années 1970 a été remis en cause par « le modèle du patient décideur ». Dans ce modèle, c’est le patient qui décide après avoir reçu du médecin toutes les informations nécessaires. Ces deux modèles sont à l’évidence radicalement opposés. Aussi, un modèle intermédiaire appelé « modèle de la prise de décision partagée » ou « shared decision making » dans les pays de langue anglaise a vu le jour dans les années 1990. Dans ce modèle, le médecin et le patient s’informent mutuellement et s’accordent pour parvenir à une décision dite partagée. Mais ce qui est partagé, c’est le processus de prise de décision car au final, il n’y a bien qu’une seule personne qui prend la décision.
Pourquoi faut-il comprendre et modéliser l’interaction entre le médecin et son patient ? En premier parce que l’information disponible concernant les options thérapeutiques peut manquer ou être incertaine (un quart à un tiers des situations rencontrées). D’autre part parce que la majorité des patients souhaitent jouer un rôle actif dans la décision thérapeutique. Aussi parce que si les médecins reconnaissent progressivement le droit des patients à participer au processus de prise de décision, ils éprouvent des besoins de formation. Enfin les décideurs et les financeurs sont intéressés par le modèle de la décision partagée car ils y voient un moyen de diminuer les erreurs et les litiges, d’améliorer les pratiques et au final d’améliorer le rapport coût/bénéfice des soins dispensés.
Le regard du philosophe est important à considérer lorsque l’on aborde la relation entre le patient et le médecin. D’une part cette relation a été définie en 2002 par la loi dite loi Kouchner qui reconnaît au patient le droit d’être informé sur son état de santé et les traitements qui lui sont proposés. D’autre part les aspects sociaux des soins « raisonnables » ou « proportionnés » méritent un regard approprié en raison de leur impact sur les droits individuels.
Tous ces aspects seront abordés au cours de la session plénière sur la prise de décision partagée avec le médecin.
Présentation : Programme Scientifique
Keynotes et Plénières
Titre : Le plaisir de soigner. Réussir sa vie professionnelle
Mots-clés : vie,professionnelle,difficultés,exercice,plaisir,soigner
13h30 - 14h00
KEYNOTE - Le plaisir de soigner. Réussir sa vie professionnelle : l'émergence du sujet médecin
Eric GALAM, Paris
14h00 - 15h30
PLENIERE - Le plaisir de soigner. Réussir sa vie professionnelle : difficultés, ressources et spécificités
Modérateur : Eric GALAM, Paris
Intervenants :
- Martine FABRE JAURY, Paris - Philippe JAURY, Paris le plaisir de soigner : points de vue du médecin généraliste et du psychanalyste
- Yves LEOPOLD, Avignon "L'Association pour la Promotion des Soins aux Soignants : un outil nécessaire"
- Anne VEGA, Paris 'Mieux connaître les difficultés d'exercice et les stratégies pour s'épanouir au travail : quelques pistes d'amélioration'
L’émergence du sujet médecin est légitime mais encore sujette à réticences parce qu’elle remet en question le dogme de la non-implication de l’individu médecin dans les soins. Pourtant, non seulement un médecin en bonne santé est un meilleur soignant mais les médecins, jeunes ou moins jeunes, sont aussi des personnes. Et si elles ne le revendiquent pas toujours clairement, elles aspirent aussi à réussir leurs vies personnelles pour lesquelles la vie professionnelle n’est qu’une (importante) partie.
Or les médecins ne vont pas toujours très bien. Du burn out à la crise démographique, en passant par les menaces de « sinistralité » et les doutes sur l’avenir, la médecine est bel et bien en crise et comme c’est souvent le cas, la médecine générale est aux avants postes à la fois dans les difficultés et dans les solutions à mettre en œuvre pour les résoudre.
Pour illustrer la richesse et l’épaisseur du vivant qui parcoure nos journées professionnelles, nous ferons appel à des témoignages des lecteurs du journal IMPACT Médecine.
Par delà la gestion des éléments objectifs (les maladies) et la tentation du négatif (difficultés et plaintes ressenties des soignants que nous sommes) et en respectant l’intimité des personnes, nous essaierons de revendiquer avec sérénité et rigueur notre place de soignants.
Nos intervenants aborderont les difficultés sans complaintes mais aussi sans complexes. Nous nous efforcerons, à partir des ressources qui sont les nôtres de les assumer pour les dépasser et réussir nos vies pour notre plus grand bonheur et l’intérêt de nos patients et de la collectivité.
Présentation : Programme Scientifique
Keynotes et Plénières
Titre : Relation médecin-patient sous influences
Mots-clés : relation,médecin,patient,influences
Intervenants :
Patrick Ouvrard SFTG
Yannick Tricoire fmc ActioN
Catherine Draperi - Philosophe
Christian Houegbe – Médecin hospitalier, Anthropologue
Marc Jamoulle – Médecin généraliste (Belgique)
Jacques Roland- Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins 2005/2007
Brigitte Musnier, Médecin généraliste
Les pressions culturelles, médiatiques (presse, internet, etc...), institutionnelles (HAS, EBM, caisses, etc...) et commerciales, génèrent une pression consumériste et décisionnelle, qui a complètement changé le paradigme de la relation médecin malade.
Quelle indépendance conserve le généraliste dans la prise et dans le partage de la décision ?
A partir d’exemples concrets nous discuterons sur ce que ces pressions, dans leur contexte socio culturel, modifient dans la relation patient/médecin.
Keynote préalable
Présentation de situations où la relation est sous influence (impacts culturels, impacts médiatiques (presse, internet, etc...), rendant la décision partagée complexe...
Quelques exemples :
Puis intervention d’experts suivis de débats avec la salle
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Belge
Titre : Etude de faisabilité d’un système d’information de la morbidité en médecine générale
Mots-clés : dossier,médical,informatisé,base,données,morbidité,qualité,soins
Message-clé : La clinique individuelle de médecine générale peut-elle générer de l'information collective utile?
Auteur : Marc Jamoulle, Leo Pas, Paul Kelchtemans, Koen Thomeer, Marc Frankh, Peter Burgraeve, François Carbonez, Cyril Romain, Dominique Dekeuster, Herwig Von Pottelbergh, Dominique Pestiaux
En Belgique, des pas intéressants ont été faits ces dernières années dans le domaine de l’informatisation des médecins généralistes. Les médecins généralistes utilisateurs de logiciels labélisés sont soutenus financièrement par l’état. La labellisation impose des critères assez précis de standardisation de l’information. Le Projet REGM (Régistre de morbidité), commandité par le Service Fédéral Belge de la Santé Publique pose la question de savoir s’ il est possible aujourd'hui d'envisager la mise en place d'un système qui permettrait de recueillir des données de qualité dans des bonnes conditions de faisabilité et de confidentialité avec l’accord des médecins généralistes et avec comme primum movens une aide à la pratique et à la qualité. Nous présentons le fruit de la première année de recherche, essentiellement un site de formation au codage, une description de l’existant en matière de gestion d'information par les Dossiers médicaux informatisés de médecine générale en Belgique et le résultat d’une enquête Delphi. Des pistes pour 2010 et l'installation d'un système de recueil seront évoquées.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Belge
Titre : Enquête de satisfaction auprès des patients : une démarche riche en enseignements
Mots-clés : patient,satisfaction,enquête
Message-clé : L’impression du médecin est différente de la réalité exprimée par les patients
Auteur : Van der Schueren T., Ruyssen B. et Bollu N.
Introduction : notre cabinet de médecine générale (3 médecins + 1 interne) avait des difficultés à gérer les demandes des patients et était confronté au mécontentement d’un certain nombre de patients. La patientèle est constituée de plus de 5000 patients.
Question : comment modifier le fonctionnement du cabinet afin d’améliorer la satisfaction des patients et des médecins ?
Objectif : évaluer les attentes des patients habituels du cabinet au niveau de l’organisation générale et de l’accueil.
Methode : une enquête par questionnaire anonyme a été distribuée aux patients en salle d’attente. Cette enquête a été maintenue durant 1 mois de forte fréquentation.
Resultats:
103 questionnaires exploitables (2% de la patientèle) ont été recueillis.
Les répondeurs semblent représentatifs des patients habituels du cabinet.
79% des patients souhaitent garder l’organisation génér ale actuelle. La satisfaction des patients est importante pour tous les items de l’enquête sauf un. Il s’agit de la présence d’un stagiaire lors des consultations qui provoque le mécontentement de 10% des patients sondés. Parmi les médecins du cabinet, deux sont généralistes enseignants et accueillent des stagiaires. Une solution spécifique à ce problème a du être trouvée.
Conclusion :
Les résultats de notre enquête nous permettent d’affirmer que l’impression du médecin est différente de la réalité exprimée par les patients. De plus, les solutions pour améliorer la satisfaction et l’accueil des patients sont plus simples et plus faciles à mettre en place que ce que l’équipe médicale craignait.
Pour nos patients, la qualité du processus de soins est aussi importante que sa qualité technique.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Belge
Titre : Facteurs de satisfaction en médecine générale : enquête auprès des membres de la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG)
Mots-clés : médecine,générale,satisfaction,enquête
Message-clé : charge de travail limitée, travail en équipe, aide d'un secrétariat favorisent l’épanouissement des généralistes dans leur travail en 2009
Auteur : Gaie C, Van der Schueren T
Introduction : La désaffection pour la carrière de médecin généraliste est une réalité en Belgique comme en Europe. La satisfaction au travail est de plus en plus recherchée pour continuer à travailler. Il nous a semblé utile de nous attarder aux sources de satisfaction des généralistes en activité.
Objectif : déterminer les facteurs de satisfaction au travail auprès de médecins généralistes en activité.
Méthode : un questionnaire a été établi sur base d’une revue de la littérature. Le questionnaire anonyme a été envoyé par mail aux membres de la SSMG. Les facteurs de satisfaction potentiels ont été classés en fonction de leur importance relative accordée par les répondeurs. Chaque facteur a ensuite été analysé individuellement et un rapport de cote (OR) calculé afin de comparer les groupes satisfaits et non satisfaits. Les intervalles de confiance (IC) ont été calculés grâce au programme MedCalc.
Résultats:
328 questionnaires remplis ont été renvoyés (22% des membres). Plus de deux généralistes sur 5 sont tout à fait ou moyennement satisfaits. Si on analyse les femmes, c’est l’association qui influence le plus leur satisfaction. Du côté des hommes, c’est la charge de travail qui influence le plus leur satisfaction.
Conclusion :
Il est nécessaire de veiller à se constituer une patientèle limitée afin de ne pas souffrir en permanence de la surcharge de travail. Le travail en association ainsi que l’aide d’une secrétaire permettent également un meilleur épanouissement dans la fonction de généraliste.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Belge
Titre : Garde des villes et garde des champs : deux expériences pilotes de poste de garde de Médecine Générale en Belgique
Mots-clés : servie,garde,médecine,générale,Belgique
Auteur : Jean-Luc BELCHE, liège, BEL
L’organisation de la garde populationnelle a débuté en Belgique sous la forme de projets pilotes financés par la sécurité sociale dès 2005.
Ces expériences tentent d’apporter une réponse à plusieurs problèmes rencontrés par le système de garde traditionnel : efficience et accessibilité du système proposé, insécurité des médecins généralistes, encombrement relatif des services des urgences.
Nous présentons et comparons ici l’expérience de 2 postes de garde de médecine générale, l’un implanté en milieu rural (25.000 habitants) et l’autre en milieu urbain (180.000 habitants).
L’analyse s’appuie sur les données de fréquentation des postes de garde. Les comportements d’une population rurale et urbaine en termes de fréquentation les nuits, jours fériés et week-end seront comparés. L’impact de l’installation de ces postes de garde sur la fréquentation des urgences hospitalières a également été approché.
Ces expériences donnent un éclairage nouveau sur l’organisation de la permanence des soins assurée par la médecine de famille au bénéfice de la population.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Belge
Titre : La salle d’attente du généraliste, moyen d’éducation à la santé ?
Mots-clés : éducation,santé,salle,attente
Auteur : Didier Giet, Liège BEL
Contexte
Le médecin généraliste manque souvent de temps et de moyens pour s’investir en matière d’éducation à la santé.
La salle d’attente peut constituer un outil intéressant mais peu d’études concluent à une efficacité des dispositifs éducatifs qui peuvent y être disposés. La présente étude mesure l’impact d’un message audio-visuel diffusé dans la salle d’attente.
Moyens
Dans une pratique associative de 6 généralistes, un message audio-visuel a été diffusé en boucle, véhiculant divers thèmes d’éducation à la santé. Un de ceux-ci, une invitation à demander un rappel de vaccination antitétanique, a fait l’objet d’une évaluation d’impact.
L’analyse a porté sur le nombre de vaccins antitétaniques délivrés dans les officines locales sur prescriptions des médecins de deux groupes : le premier, composé de généralistes dans la salle d’attente desquels le message audio-visuel était diffusé et le second constituant un groupe contrôle.
Résultats
La différence est statistiquement significative si l’on compare la proportion de patients qui ont présenté une ordonnance en officine dans la population intervention par rapport à la population contrôle (p=0.0004).
L’accroissement du nombre de prescriptions est significativement augmenté dans le bras traité (p<0.0001).
Discussion
Une seule étude a été publiée dans le domaine de la vaccination antitétanique : un poster placé dans la salle d’attente du généraliste se montre sans effet. Notre observation plaide en faveur d’un effet positif de la diffusion d’un message audio-visuel : le sujet de la vaccination se prête probablement bien à ce véhicule éducationnel. D’autres études doivent confirmer son intérêt dans d’autres domaines.
Conclusions
La diffusion de messages audio-visuels dans la salle d’attente semble un moyen d’éducation à la santé intéressant.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Belge
Titre : Les généralistes : de bons acteurs en prévention ?
Mots-clés : prévention,attitude,personnel,soignant,médecine,famille
Auteur : Vanmeerbeek Marc
La prévention est le parent pauvre de la médecine : dispersion des acteurs entre agences spécialisées et soignants de terrain, entre niveaux de pouvoir, faibles moyens financiers et faibles résultats objectivés. Les généralistes sont ils des acteurs incontournables ? Entre la prévention opportuniste durant leurs consultations et les grandes campagnes de santé publique, ont-ils envie de créer une troisième voie : opérateurs autonomes organisés pour leur patientèle et relais efficaces d’actions collectives ?
L’avis d’un échantillon de généralistes belges francophones est étudié par une échelle d’attitude. Quarante indicateurs situent les répondants sur trois axes principaux et deux axes secondaires :
1. Des soins à la santé
La globalité de la santé est-elle abordée aussi systématiquement en prévention que dans le domaine curatif où la plainte du patient sert de déclencheur ?
2. De l’individuel au collectif, face aux patients
Les généralistes se sentent-ils responsables de la communauté de leurs patients, prise comme un ensemble ? Sont-ils prêts à intégrer de nouvelles compétences dans les domaines de la gestion des données générées par l’activité clinique ?
• Axe secondaire : l’évaluation de pratique
Les généralistes trouvent-ils de la satisfaction dans leur métier avec des méthodes de travail et des indicateurs provenant du monde de la santé publique ?
3. De l’individuel au collectif, face aux autres acteurs en santé
Les généralistes manquent de temps. Sont ils prêts à déléguer à des tâches à des paramédicaux ou du personnel administratif, à collaborer avec des acteurs en promotion de la santé ?
• Axe secondaire : les généralistes face à l’organisation de la santé publique
Les généralistes voient-ils dans les structures de santé publique des partenaires fiables ?
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Canadienne
Titre : La spécialisation en médecine familiale
Mots-clés : canadian,resident,matching,service,CaRMS,médecine,famille,québec
Auteurs :
Suzanne Gagnon, MD, FCMF, CCMF, MA
Professeure, Département de médecine familiale,
Université Laval, Québec, Canada
Louis Godin, MD
Président-directeur général
Fédération des médecins omnipraticiens du Québec
La pratique de la médecine familiale est devenue de plus en plus complexe et exigeante. En même temps, de plus en plus de généralistes tendent à restreindre leur champ de pratique pour développer des expertises pointues dans des secteurs précis. Cette tendance à la spécialisation rend la prise en charge des patients dans la communauté, particulièrement les malades atteints de problèmes chroniques, de plus en plus difficile.
Au cours de cet atelier, nous vous livrerons l’expérience québécoise face à cette tendance.
Dans un deuxième temps, nous vous décrirons l’évolution des activités des médecins de famille québécois au cours des cinq dernières années. Nous aborderons les conséquences de cette spécialisation de la médecine familiale sur l’organisation des soins en première ligne. Finalement, nous décrirons les mesures mises de l’avant en termes de rémunération et d’organisation médicale afin de faire face à cette tendance. Nous terminerons par une discussion sur les autres pistes de solution.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Maghreb
Titre : Le Burn Out chez les médecins généralistes des urgences
Mots-clés : burn-out,mostaganem
Auteurs : Redouane HADJIJ, Mansoria BELKRAOUANE
Le terme burn-out est d’origine anglo-saxonne. Il est inspiré de l’industrie aérospatiale et désigne l’épuisement de carburant d’une fusée avec comme résultante la surchauffe et le risque d’éclatement de la machine ; le burn-out toucherait ainsi des « individus-fusées » hyperactifs et hyper exigeants, en permanence contraints par une obligation de résultats et qui épuisent leur énergie jusqu’à se faire exploser tels des machines.
Le burn-out se définit par trois dimensions:
- L’épuisement émotionnel
- la dépersonnalisation
- la diminution de l’accomplissement personnel
Faire un état des lieux du burn-out au niveau des médecins généralistes des urgences de la région de Mostaganem. Afin de prévenir les mauvaises relations médecins-malades et/ou permettre une meilleure rotation des médecins dans les lieux à forte sollicitation.
Méthode:
Enquête épidémiologique descriptive au sein de la population des médecins généralistes des urgences et l’utilisation du Maslach Burnout Inventory (MBI) pour quantifier le burn-out.
Un échantillon a été choisi chez les médecins généralistes publics ou libéraux à forte sollicitation, Un questionnaire leurs a été remis.
Analyse des résultats:
Sur 57 questionnaires distribués 42 réponses valable soit 73 %
Sur les nB réponses aux questionnaires.
57 % étaient des médecins généralistes public et 43% de médecins généralistes libéraux.
Moyen d’année d’exercice: 14 ans.
Epuisement émotionnel: bas 20% modérée 22 % élevé 58%
Dépersonnalisation: bas 48 % modérée 33 % élevé 19 %
Accomplissement personnel: bas 11 % modérée 68% élevé 21 %
Le burn out complet est défini par une élévation de l’épuisement émotionnel et la dépersonnalisationassocie a une baisse de l’accomplissement personnel une seul réponse entre dans cette définition donc la prévalence est de 2 %
Donc le Burn out complet touche 2% des médecins généralistes des urgences dans la région de Mostaganem.
Les résultats sont détaillés selon les trois phases du burn-out : score d’épuisement émotionnel, score de dépersonnalisation et score de diminution de l’accomplissement personnel.
La représentativité de la population sera étudiée à partir des caractéristiques des médecins
Mode d’exercice, nombre d’années d’exercice,
Le résultat donne l’estimation du burn-out chez les médecins généralistes des urgences de la région de Mostaganem.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Maghreb
Titre : Médecins généralistes de santé publique et formation médicale continue : Opinions et motivations
Mots-clés : formation,médicale,continue,FMC
Théme : Formation médicale continue
Message-clé : Comprendre les facteurs de motivations et les opinions de médecins généralistes vis à vis de la formation médicale continue
Auteur : Schahrazed Hani
Il s’agit d’une étude transversale et descriptive intéressant les médecins généralistes de santé publique de la wilaya d’Annaba. L’objectif principal étant l’identification des opinions et des facteurs de motivations des MG vis-à-vis de la FMC. Les objectifs secondaires étant une meilleure prise en charge du patient et une réduction des coûts de santé.
Les données sont collectées à travers un questionnaire pré- testé et distribué par un MG aux praticiens généralistes lors d’une visite directe sur leur lieu d’exercice.
Le questionnaire est composé à majorité de questions de type fermé couvrants plusieurs items relatifs aux opinions ainsi que les facteurs de motivation des MG pour la FMC.
Les facteurs de motivations ont été abordés à travers les questions se rapportant à l’autosatisfaction, la meilleure rémunération ainsi que la promotion professionnelle.
Quant aux opinions, elles ont été abordées à travers des questions se rapportant aux objectifs et aux modes ainsi qu’à la nécessité, l’obligation, l’organisation, la pédagogie, le déroulement et enfin le contenu.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Maghreb
Titre : Dépistage du diabète type2 : expérience d’un généraliste dans une région des oasis Algérienne
Mots-clés : dépistage,diabète,type2,généraliste,Algérie
Auteur : Hamdiken Yazid
Comme partout dans le monde, les professionnels algériens de la santé n'ont commencé à s'intéresser de prés au diabète type 2 qu'après les modifications des seuils de diagnostic(OMS1997) c.à.d. glycémie à jeun sup ou égale à 1,26g/l au lieu de 1,40 g/l; ainsi que la croissance inflexible de la prévalence de cette maladie ces 20 dernières années ce qui a conduit à des dépenses colossales en santé publique.
Soucieux de connaître l'état des lieux dans la commune où j'exerce à titre privé depuis l'an 2000,je me suis engagé dans une série de dépistage du diabète type 2 en 2003 avec l'aide technique du prof R. Malek ( méd.interne. CHU Sétif) et Dr N.MALLEM (Endocrinologue BATNA) auxquels je dois reconnaissance et grand respect.
Mon travail se résume en "une initiative d'un généraliste libéral mise à exécution par lui grâce à une collaboration des structures sanitairesétatiquesde base" qui ne disposaient d'aucune donnée statistique fiable concernant le diabète sucré et dont les personnels médical(généralistes) et paramédicaln'ont aucune expérience quant à la prise en charge du diabète qui était l'apanage du spécialiste uniquement.
Mon but était, d'abord, d'attirer l'attention de mes confrères généralistes à propos des nouvelles recommandations diagnostics et ensuite sensibiliser les responsables locaux aux problèmes posés.
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Maghreb
Titre : Expérience pilote d’adaptation du concept des maisons de santé au Maroc
Mots-clés : maisons,santé,Maroc
Le système de santé au Maroc a certaines spécificités:
- Un cloisonnement total entre le secteur public sous la tutelle du Ministère de la Santé et un secteur privé en pleine évolution
- 50 % des médecins sont des généralistes dont la moitié est installée en libéral
- Une couverture médicale basée sur le salariat ne couvrant que le 1/3 de la population
- Une liberté totale de choix du médecin
- Une orientation du système de santé vers un modèle de système de santé de pays industrialisé avec des problématiques sanitaires de pays en voie de développement
Sur le plan académique, la Médecine Générale
- N’est pas reconnue comme spécialité
- N’a pas de cursus spécifique
- N’est pas représentée à la Faculté de Médecine
Quel modèle évolutif à proposer pour la Médecine Générale au Maroc ?
Les maisons de santé (Voir rapport de l’OMS 2008) ont été reconnues comme un modèle dynamique pour optimiser les soins primaires et la médecine générale de première ligne.
L’expérience pilote marocaine tentera de répondre aux questions suivantes:
- Quelle plus-value pour la population par rapport à un exercice classique?
- Quelles modalités d’adaptation du concept international des maisons de santé pour le Maroc?
- Les professionnels de santé sont ils prêts à une réorientation de leur pratique: exercice en groupe, informatisation, évaluation des pratiques?
- Quels liens avec la Faculté de Médecine: stages des étudiants en Médecine?
- Quel soutien des différents intervenants du système de santé: académie, ministère de la santé, agence nationale d’assurance maladie …
Présentation : Programme Scientifique
Session Franco-Maghreb
Titre : STRATEGIE ET GESTION DE LA GRIPPE H1N1 DANS LA VILLE D’ORAN
Mots-clés : grippe H1N1,Oran
Auteur : Dr Houmita, Dr Tabet
Dans le contexte de la pandémie de grippe Ah1n1; la polémique sursonvaccin, et les rumeurs folles véhiculées par des citoyens et même par une partie du personnel de santé; des médecins généralistes ont réagit en proposant des solutions locales aux problèmes-item de la grippe A aux décideurs de la santé; on observant les statistiques des maladies respiratoires de nos consultations de médecine générale des mois de novembre, décembre 2009 et janvier2010, et les données régionales et nationales ; et évaluer l'impacte de notre action et corriger nos défaillances afin gagner la bataille de l'information et de la sensibilisation du citoyen et améliorer la santé communautaire dans le quartier de la ville ou nous exerçons.
IDENTIFICATION DES ITEM PROBLEMES PERTINENTS
PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ADAPTEES AUX ITEM PROBLEMES
1. identification du sujet à risque (grippe) par l’agent d’accueil (qui n’est pas médecin)
1.1mettre à la disposition de cet agent un thermomètre flash manuel (lecture de la température à distance)
1.2se protéger de (masque ffp2; gel hydro-alcoolique; gants)
1.3prevoirla relève ou le renforcement de l’agent d’accueil si nécessaire (avec kit de protection)
2. stopper la chaine de transmission de la grippe
2.1mettre le masque au sujet suspect
2.2inciter le sujet suspect se laver les mains avec l’eau et savon liquide ou avec le gel hydro-alcoolique et ou l’isoler afin de recueillir le maximum d’informations et de rassurer le sujet suspect et ses accompagnateurs éventuels (gants et masques de protection)
2.3avertir le personnel médical et ou soignant pour se préparer (mettre le kit de protection) à prendre en charge le sujet suspect.
2.4avertir le personnel d’hygiène (mettre le kit de protection) pour la désinfection des lieux et destruction des objets contaminés
3. avertir le directeur EPSP; le SEMEP; DSP; SAMU
3.1téléphoner au directeur de EPSP; à la cellule de crise de la DSP; au SAMU
3.2remplire la fiche n 1
4.reprise de l’activité
4.1Après la durée de désinfection d’une demi-heure l’activité de la structure de sante doit reprendre normalement
5.évaluation technique et administrative
5.1 Formation insuffisante du personnel tout corps confondu en hygiène hospitalière
5.2absence de moyens de communication rapide (téléphone)
5.3absence d’eau courante dans les sanitaires mis à la disposition des usagers; et du personnel soignant(PMI)
5.4 les sanitaires doivent obéir à des normes internationales (robinet à poussoir; sèche- mains électrique et ou papier jetable)
5.5insufisance d’approvisionnement en masques; gants; kit de protection; et fiche n1;
CADRE: GRIPPE A H1N1
RECADRAGE: CONDUITE A TENIR DEVANT UN SUSPECT DE GRIPPE A H1N1
LES ACTEURES: PERSONNEL DE SANTE PUBLIQUE DE PROXIMITE
ENVIRONEMENT: HAI CHOUHADA EPSP ESSEDIKIA
TIMING: REUNION DE TRAVAIL LE 16/12/2009 A HAI CHOUHADA
BASE DE DONNEES: DOCUMENTS SEMEP: (FICHE1;algorithme CAT GRIPPE AH1N1)
FACILITATEUR METHODOLOGIQUE: DR HOUMITA (MG:salle de soin makkari 3)
EXPERTS DU SUJET: DR HAMOUDI(RESPONSABLE DU SEMEP ESSEDIKIA), DR OULDKADI(MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION)
LOGISTIQUE: DR DEDDOUCHE (MEDECIN COORDINATRICE A HAI CHOUHADA )
METHODOLOGIE PALO-ALTO
Copie au directeur EPSP.ESSEDIKIA
Responsable du SEMEP.ESSEDIKIA
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Inserm
Titre : Comment les médecins généralistes peuvent-ils participer à la recherche avec l'Inserm ?
Mots-clés : recherche,Inserm
Auteur : Claire Lévy-Marchal, coordinatrice du Pôle recherche clinique, Institut thématique de Santé publique, Inserm, Paris
Bernard Gay, ETHICCAR (Evaluation de l'éducation thérapeutique individuelle et collective des patients à risque cardiovasculaire), Centre de recherche Inserm 897 « Epidémiologie et biostatistique » et CIC-EC7, Bordeaux
Jean-Marc Boivin, HIPPOCRATE (Hypertension persistante post-AVC, intérêt d’une prise en charge à l’aide d’auto-mesures tensionnelles), CIC9501 CHU Nancy / Inserm, Dommartin Les Toul
Pour participer à la recherche, le médecin généraliste chercheur est confronté à des difficultés logistiques (manque de temps, absence de recours à des assistants de recherche clinique, difficultés organisationnelles) et à des connaissances insuffisantes (rédaction de protocole, obligations réglementaires, recherche de financements). Les Centres d'Investigation Cliniques (CIC) sont des infrastructures de recherche implantées dans des centres hospitaliers universitaires ayant une masse critique en recherche fondamentale afin de permettre le développement d’une recherche clinique translationnelle d’excellence sur le site. Les CIC sont des structures ouvertes aux investigateurs de toute origine institutionnelle pour y réaliser des recherches portant sur l’homme sain ou malade, mais aussi sur des domaines de recherche en physiologie, physiopathologie, génétique, recherche thérapeutique, technologique, épidémiologie... L’objectif des CIC est de favoriser la production de données scientifiques nouvelles grâce au développement de la recherche clinique au sein de la communauté hospitalo-universitaire, des laboratoires de recherche de l’Inserm et des autres organismes, ainsi que des universités. Ils permettent aussi l’organisation logistique et technique pour concevoir et réaliser des projets de recherche, et contribuent à la formation des médecins, des pharmaciens et des professions paramédicales. Les CIC sont au nombre de 54 en France: CIC pluri-thématiques, CIC Epidémiologie clinique, CIC Innovations technologiques et CIC intégrés en biothérapies.
Un rapprochement entre les CIC et les chercheurs étudiants et enseignants des Départements universitaires de Médecine générale est envisageable comme le démontrent certaines expériences locales: Bernard Gay, ETHICCAR (Evaluation de l'éducation thérapeutique individuelle et collective des patients à risque cardiovasculaire)et Jean-Marc Boivin, HIPPOCRATE (Hypertension persistante post-AVC, intérêt d’une prise en charge à l’aide d’auto-mesures tensionnelles).
L’Inserm a une politique de formation à la recherche – et par la recherche –, et de renforcement des liens entre recherche fondamentale et recherches clinique, thérapeutique et en santé publique.
L’analyse du potentiel de recherche conduite ces derniers mois par l’institut Santé publique de l’Inserm souligne des faiblesses aujourd’hui bien identifiées car elles sont vécues au quotidien par l’ensemble des chercheurs du champ mais aussi par les utilisateurs de la recherche en santé publique : le relatif émiettement des forces qui nuit à la visibilité nationale et internationale des recherches mais aussi à la capacité de mobilisation des équipes sur des risques sanitaires émergents, des interactions encore insuffisantes entre approches fondamentales, cliniques, en sciences humaines et sociales et en santé publique nécessaires pourtant à une compréhension intégrée des différents facteurs qui interviennent dans l’état de santé de la population.
Les médecins généralistes sont indispensables pour la recherche en santé des populations et leur implication dans la conception et la réalisation de la recherche de plus en plus souhaitée, c’est pourquoi l’Inserm choisit aujourd’hui ce sujet de session pour sa première participation au congrès de la Médecine générale France.
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Mayoly Spindler
Titre : L’insuffisance pancréatique exocrine
Mots-clés : insuffisance,pancréatique,exocrine
RATIONNEL
Les pathologies pancréatiques sont des affections globalement rares, en particulier l’insuffisance pancréatique exocrine. Sa prise en charge est d’autant plus souvent omise que sa symptomatologie est aspécifique. Cependant, une fois suspectée, la mise en évidence de l’insuffisance pancréatique est simple, et à la portée des médecins généralistes.
OBJECTIF GENERAL DE L’ATELIER
Montrer que la recherche du diagnostic d’insuffisance pancréatique exocrine (IPE) par le médecin généraliste est une démarche rentable pour le médecin généraliste et qui apporte un bénéfice au patient, tant en ce qui concerne le pronostic de la maladie qu’en ce qui concerne la qualité de vie du patient.
OBJECTIFS SECONDAIRES
- Reconnaître les signes d’appel d’IPE
- Savoir avancer dans la démarche diagnostique
- Savoir mettre en route la prise en charge thérapeutique
- Savoir évaluer le patient
- Savoir prendre en compte la qualité de vie du patient pour l’adaptation thérapeutique.
METHODES
- Présentation de 3 cas cliniques relatant 3 formes de présentation clinique fréquente
- Trouble fonctionnel intestinal
- Diarrhée chronique
- Découverte fortuite d’une lésion pancréatique à l’imagerie
- Évaluation immédiate des connaissances, des compétences et des savoir-faire à l’aide d’un quizz avec vote électronique. Intervention de l’expert pour commenter les votes et du modérateur pour établir des échanges avec les participants.
- Brève illustration par l’expert d’un message clé par présentation
OBJECTIFS ATTENDUS
Apporter aux participants des outils simples pour améliorer leurs savoir-faire dans le diagnostic, la démarche décisionnelle et la prise en charge du patient atteint d’insuffisance pancréatique exocrine.
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Nutrimédia
Titre : La salle d’attente : un lieu d’information pour nos patients
Mots-clés : salle,attente,information,éducation
Auteur : Dr Paule Nathan-Nutritionniste-Endocrinologue-Diabétologue-Médecin du sport
Un constat: la salle d’attente des médecins est un lieu de passage obligé. Le patient y séjourne toujours un temps trop long pour lui et cette attente peut devenir très anxiogène voir aboutir à une agressivité ou une angoisse qui peut parasiter et gêner la relation médecin-malade. S’il est courant de mettre de journaux, ceux-ci sont souvent anciens, le temps du médecin se consacrant plus au lieu stratégique du soin: le cabinet de consultation. Or la salle d’attente constitue en elle-même un endroit captif où l’on peut mettre à profil ce temps pour commencer un véritable acte de prévention, d’information et d’éducation des patients sur les soucis et les pathologies propres à lui ou pour les siens. Ainsi la salle d’attente devient une valeur ajoutée dans l’exercice du médecin et s’intègre dans la nécessité de prévention et d’information. Le patient est mieux ancré dans son observance, son autonomie du fait de l’acquisition de compétence vis-à-vis de sa maladie. De redoutée du fait du temps d’attente, la salle d’attente devient pour le patient un lieu bénéfique pour sa santé.
Ainsi aménager sa salle d’attente c’est vouloir offrir à ses patients une éducation à sa santé, à sa maladie, et lui donner les moyens de développer l’apprentissage des gestes techniques éventuels vis-à-vis de sa maladie. Ceci s’intègre donc dans la démarche du médecin vis-à-vis des patients porteurs de maladies chroniques pour les rendre plus autonome, participer à limiter la progression de leur maladie et éviter la survenue de complications.
Il sera fait une revue des outils d’éducation thérapeutiques existants et des moyens d’informations des patients dans les salles d’attentes. Comment amener le patient à se responsabiliser?
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Pfizer
Titre : La recherche en médecine générale : une question de méthodes et d’organisation
Mots-clés : recherche,médecine,générale,méthode
Auteur : Laurent Letrilliart1, Paul Frappé2, Luc Martinez3, Denis Pouchain4, David Darmon5
1Université Claude Bernard – Lyon 1,
2Université Jean Monnet, Saint-Etienne,
3Université Pierre et Marie Curie, Paris,
4Université Paris Ile-de-France Ouest,
5Université Nice-Sophia Antipolis
Justification
La recherche en médecine générale a été jusqu’à présent peu développée en France, par comparaison notamment au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas. La reconnaissance récente d’une filière universitaire pour la médecine générale en France impose un investissement conséquent et réfléchi dans la recherche dans le champ de la spécialité.
A l’image de la diversité de la pratique clinique de la discipline, la recherche en médecine générale se fonde sur une grande variété de méthodes relevant de la recherche quantitative et qualitative. Quelle que soit la méthode, tout projet de recherche doit obéir à une démarche protocolisée, depuis la recherche bibliographique et la formulation de l’objectif, en passant par le recueil puis l’analyse des données, et jusqu’à la publication des résultats.
Pour rejoindre les standards internationaux de la recherche, il est indispensable de mieux structurer les efforts. D’une part, certaines études d’envergure nationale peuvent bénéficier d’une approche fédérative, associant des investigateurs et des coordinateurs de différentes régions. D’autre part, il est souhaitable de développer des réseaux de recherche locaux, à l’instar de l’exemple néerlandais.
Objectifs pédagogiques
Faire le point sur les conditions de l’intégration de la recherche dans la pratique clinique
Connaître la diversité des méthodes disponibles pour la recherche en médecine générale
Connaître les principes étapes d’un projet de recherche
Discuter de l’intérêt des projets de recherche fédératifs
Discuter de comment s’inspirer du modèle néerlandais
Résultats attendus
Le nécessaire développement de la recherche en médecine générale doit s’accompagner d’une exigence forte en termes de méthodes et d’organisation.
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Sanofi-Aventis
Titre : Etude de non infériorité Bi-Profénid® 200mg/j versus Bi-Profénid® 300mg/j chez des patients présentant des douleurs liées à des affections aiguës bénignes fermées post-traumatiques de l’appareil locomoteur ou rhumatologiques aiguës non infectieuses.
Mots-clés : douleurs,rhumatologie
Message-clé : Etude montrant la non infériorité du Bi-Profénid® 200mg/j versus Bi-Profénid® 300mg/j chez 409 patients, dans 70 centres, présentant des douleurs liées à des affections aiguës bénignes fermées post-traumatiques de l’appareil locomoteur ou rhumatologiques aiguës non infectieuses.
Auteur : Docteur LECOMTE François, Urgences SMUR UMJ Cochin – Hôtel Dieu/Université Paris Descartes, Paris 14ème.
Introduction: Cette étude évalue l’efficacité et la tolérance par voie orale d’un nouveau comprimé à libération prolongée de kétoprofène à 100 mg, administré à la posologie de 2 comprimés par jour, conformément aux recommandations de l’European MEdical Agency (EMEA) en termes de posologie journalière maximale (200 mg) de kétoprofène.
Patients et méthodes: Etude de non infériorité du Bi-Profénid® 100 mg x 2/jour versus 150 mg x 2/jour, phase IIIb, multicentrique, randomisée en double aveugle, incluant des patients ayant une douleur liée à une affection aiguë bénigne fermée post-traumatique de l'appareil locomoteur ou rhumatologique aiguë non infectieuse, ne nécessitant ni hospitalisation, ni chirurgie, et ne nécessitant pas plus de 5 jours de traitement. Les co-critères principaux étaient: différence d’évolution de l’intensité de la douleur au repos (DIDR) (Echelle Numérique 0-10) entre J1 et J5 et la consommation totale sur 5 jours des antalgiques associés, marge de non infériorité fixé à 0.5 points pour la DIDR et 1.5g équivalent paracétamol. Les critères secondaires étaient : soulagement de la douleur, satisfaction des patients et tolérance des traitements.
Résultats: 70 centres ont inclus 409 patients randomisés en deux groupes comparables. 386 patients évaluables en ITTm et 342 en per-protocole. Une baisse moyenne de la douleur au repos de 2.96 a été observée dans les deux groupes DIDR: 0.0 [-0.43 ; 0.43]. La consommation d'antalgiques était en moyenne de 5g dans chaque groupe avec une différence de -0.6g [-1.85; 0.62]. Les critères secondaires étaient comparables entre les deux groupes, notamment environ 20% d’effets indésirables principalement gastro-intestinaux (14.5%), entraînant 4% d’arrêt de traitement, sans effet indésirable grave.
Présentation : Programme Scientifique
Session Partenaire - Sanofi-Aventis
Titre : Nouveau regard sur la prise en charge de la fibrillation auriculaire
Mots-clés : fibrillation,auriculaire
Message-clé : Le choix du sujet repose sur la prévalence élevée de la FA et sur la nécessaire coordination entre cardiologues et médecins généralistes pour la prise en charge des patients souffrant de FA.
Modérateur :
Pr Pierre-Louis Druais, Médecin Généraliste 78560 Le Port Marly - Président du CNGE - pl.druais@wanadoo.fr
Orateurs :
Dr Nicolas Lamblin, Cardiologue CHU Lille , 59000 Lille
Dr Maxime Guenoun, Cardiologue libéral, 13000 Marseille, Président du CNCF
Pr Jean-Baptiste Sautron, Médecin Généraliste, 83600 Bagnols sur Mer
Dr Philippe Zerr, Médecine Généraliste, 92300 LEVALLOIS-PERRET
Introduction: contexte épidémiologique
En France, 750000 personnes présentent une fibrillation auriculaire (1). L’incidence de la fibrillation auriculaire augmente avec l’âge. La prévalence de la fibrillation auriculaire est inférieure à 1% avant 60 ans et passe à 10% après 80 ans (2). Le nombre d'hospitalisations pour fibrillation auriculaire a augmenté au cours des 20 dernières années de plus de 60 % (3). Les coûts liés à la fibrillation auriculaire augmentent également, ils sont estimés à environ 2.5 milliards d’euros par an en France (4).
Le pronostic de la fibrillation auriculaire est sévère. Dans l’étude FRAMINGHAM la mortalité après 40 ans de suivi est multipliée par 1.5 (95% Intervalle de Confiance [IC] 1.2-1.8) chez les hommes et par 1.9 (95% IC 1.5-2.2) chez les femmes (5).
Méthodes de la session et résultats
La session a pour objectif d’analyser l’impact de la prévalence élevée de la FA sur les pratiques des médecins généralistes pour la prise en charge des patients souffrant de FA.
Les thèmes abordés seront:
1- Risques des patients souffrant de FA: profil des patients en FA, aggravation du pronostic des comorbidités associées telles que AVC, insuffisance cardiaque, hypertension artérielle, insuffisance coronaire. Risque de mortalité cardiovasculaire indépendant des comorbidités et des facteurs de risque associés.
2- Thérapeutiques de la FA d'hier à demain
Dans ce contexte, il s’agira de faire un bilan des traitements anti-arythmiques actuellement disponibles en termes d’efficacité, de tolérance et de résultats sur la morbimortalité cardiovasculaire et de présenter les nouvelles perspectives thérapeutiques.
3- Table ronde: Suite à ces 2 présentations, la table ronde permettra de réunir des cardiologues et des médecins généralistes pour expliquer les circuits de prise en charge des patients atteints de FA, ainsi que les objectifs thérapeutiques communs.
(1)- Le Heuzey JY et al. Fibrillation atriale : le plus fréquent des troubles du rythme. Presse Med 2008 ; 37 : 821-826.
(2)- Go AS, Hylek EM, Phillips KA, Chang Y, Henault LE, Selby JV, Singer DE. Prevalence of diagnosed atrial fibrillation in adults: national implications for rhythm management and stroke prevention: the AnTicoagulation and Risk Factors in Atrial Fibrillation (ATRIA) Study. JAMA. 2001 ;285:2370-5
(3)- Miyasaka Y et al. Changing trends of hospital utilization in patients after their first episode of atrial fibrillation. Am J Cardiol 2008; 102(5): 568-72.
(4)- Le Heuzey JY, Paziaud O, Piot O, Said MA, Copie X, Lavergne T, Guize L. Cost of care distribution in atrial fibrillation patients: the COCAF study. Am Heart J. 2004;147:121-6
(5)- Benjamin EJ, Wolf PA, D'Agostino RB, Silbershatz H, Kannel WB, Levy D. Impact of atrial fibrillation on the risk of death: the Framingham Heart Study.Circulation. 1998 ;98:946-52
Présentation : Programme Scientifique
Table-Rondes
Titre : Informatique de santé et qualité des prises en charge.
Mots-clés : informatique,santé
Programme proposé :
Deux parties consacrées à deux sujets :
1- adaptation des outils informatiques à la médecine générale
2- Freins et obstacles à l’utilisation de l’informatique
4 intervenants : deux institutionnels HAS et CNAM Etienne Caniard , Dominique Polton CNAM
Deux experts généralistes H Falcoff Claude Bronner
La première partie : 45 mn
10 mn de présentation d’E C sur l’état des projets menés par la HAS
10 mn HF sur les TBS
Puis échanges avec les autres intervenants et la salle
La deuxième partie : 45 mn
Introduction EC
Intervention de D Polton 10mn
Intervention de C Bronner 10mn
Echanges avec les autres intervenants et la salle
Présentation : Programme Scientifique
Table-Rondes
Titre : Le DPC du médecin généraliste
Mots-clés : développement,professionnel,continu
Intervenants : Bernard Ortolan – Marie Hélène Certain – Eric Drahi/ Yves LeNoc Invités Xavier Deau (CNOM),
Contexte
La loi HPST a posé des fondements d'un nouveau dispositif appelé DPC (développement professionnel continu). Elle définit de manière assez succincte un début d'architecture possible.
Les décrets doivent donner de l'opérationnalité au dispositif, mais sont aussi source de TOUS les dangers : perversion des intentions, rapports de pouvoir, technocratie, etc.
A travers leurs organisations professionnelles regroupées au sein du futur Collège de médecine générale, animée par le groupe VUC (Vers Un Collège), les médecins généralistes y seront particulièrement attentifs et force de proposition.
Objectifs de la table ronde
1) Rappeler le contexte politique
2) Définir les enjeux du DPC et son rôle structurant et facteur de qualité, imposant des méthodes, outils et programmes diversifiés, adaptés.
- pour la pratique des professionnels
- pour l'organisation des professionnels
- pour l'organisation du système de santé, et notamment la structuration des soins primaires
3) Valider des propositions consensuelles, tant pour la période transitoire que pour la mise en place à moyen terme du DPC, sur les principes suivants :
- préserver le modèle actuel qui a fait ses preuves,
- - réaliser des actions structurantes et INNOVANTES pour le DPC de demain
- un dispositif géré au niveau national, tant pour la période transitoire que pour la montée en charge du dispositif
- préserver le maillage territorial d’associations
- permettre l’adaptation des organismes effecteurs au nouveau dispositif, notamment l’accompagnement des groupes locaux
-l les professionnels doivent être partie prenantes de l'élaboration des cahiers des charges, des décisions et arbitrages scientifiques ET financiers.
La médecine générale, médecine des soins de premier recours, premier étage du système de santé, consacrée par la loi HPST doit être prise en compte de manière significative..
Le dispositif doit être cohérent dans ses objectifs, et garantir transparence et équité des circuits de financement.
Présentation : Programme Scientifique
Table-Rondes
Titre : Du VUC au Collège de médecine générale
Mots-clés : VUC,collège,médecine,générale
Intervenants :
2 coordonnateurs: Pascale Arnould et Marie Hélène Certain
1 ou 2 animateurs d’atelier par groupe
Contexte
Une dynamique institutionnelle et professionnelle vise à la création d'un Collège par discipline, réunissant toutes les composantes scientifique, professionnelle, universitaire et recouvrant les différents modes d'exercice.
La diversité et le nombre des structures œuvrant en médecine générale, les tentatives déjà réalisés rendaient complexe et à risque cette construction.
Les structures scientifiques et professionnelles de médecine générale ont mené au sein du groupe VUC depuis septembre 2008 une démarche progressive et pragmatique, avec des principes simples, de manière à réunir les conditions du succès.
Les conditions sont aujourd'hui réunies pour formaliser le Collège de médecine générale, légitime car réunissant l'ensemble des structures et composantes de la discipline.
Objectifs de la table ronde
Présenter la dynamique en cours animée par le VUC :
- historique+ structuration en 3 composantes : scientifique RSSMG, Professionnelle universitaire+ méthode de travail: présentation par les 2 coordonnateurs 10 mn
Présenter l'esprit, les objectifs et les premiers résultats des travaux des 5 groupes
Groupe recherche
Groupe organisation des soins
Groupe FMI
Groupe Recommandations
Groupe DPC
Un des animateurs des groupes + 1 membre d’une structure participant au travail, différente pour chaque groupe 50 mn
Du VUC au Collège : formalisation statutaire, calendrier, prospective
En fonction soit les 2 coordonnateurs soit les présidents de structure 10 mn
Questions 20mn
Accueil
Chers congressistes,Les 14 structures coorganisatrices ont le plaisir de vous présenter le CD-Rom des abstracts du 4ème Congrès de Médecine Générale France qui se déroule à Nice du 24 au 26 juin 2010.
Voulu et organisé par l’ensemble des structures représentant la Médecine Générale en France, sociétés scientifiques et organismes de formation continue, ce Congrès est l’événement annuel de la spécialité Médecine Générale. Le thème : « Spécialistes en Médecine Générale : spécificités et diversité » abordera les multiples facettes de notre système de soin. Le programme scientifique s’articule autour des 3 valences : soin, formation et recherche et traite de leurs spécificités dans un contexte de forte évolution de la discipline.
Accueillir les médecins généralistes, en ce mois de Juin 2010 à Nice est une aventure formidable. Le Comité d’Organisation et le Comité Scientifique se sont totalement investis pour vous proposer ce programme de haute qualité. Plus de 365 abstracts ont été soumis à partir d’un appel à communications. Après évaluation par les relecteurs utilisant une grille d’évaluation, 255 abstracts ont été acceptés et sont présentés dans ce CD-ROM:
61 Posters
166 Communications orales
28 Ateliers des structures
- Les Données Scientifiques Récentes : une synthèse des données publiées lors de la dernière année sur plusieurs thèmes : le médecin généraliste et la maladie d’Alzheimer, Grippe et Médecine Générale, Repérage précoce des addictions chez les jeunes et Tracasseries administratives.
- Des séances plénières au cours desquelles une note d’ouverture est effectuée par un représentant de la discipline. La table ronde qui suit permet le partage des diverses approches de la Médecine Générale avec des structures institutionnelles et les congressistes présents.
- Des sessions actualité centrées sur la création du Collège de Médecine Générale dont le lancement officiel aura lieu sur le congrès et le Développement Professionnel Continu.
- Des sessions organisées avec nos confrères francophones qui permettent de réfléchir à des problématiques propres à la Médecine Générale à la lumière d’expériences vécues à l’étranger.
Les communications de médecins généralistes et la présentation de projets innovants peuvent conduire à faire évoluer les pratiques professionnelles. Une longue liste de sujets, traduisant là les spécificités et la diversité de la Médecine Générale, permet à chacun de choisir en fonction de ses centres d’intérêts.
Bonne lecture et bon congrès !
Le Comité d’Organisation et le Comité Scientifique
Présentation : Atelier
Thème : Psychologique
Titre : La psychothérapie spécifique du médecin de famille et les équilibres vitaux
Mots-clés : homéostasie,équilibres,psychosomatiques,neuro-sciences,relations,thérapeutiques
Message-clé : les relations tranférentielles individualisées sont susceptibles de modifier les équilibres psychosomatiques des sujets suivis
Auteur : Louis Velluet, Atelier Français de Médecine Générale (AFMG) (l.velluet@free.fr)
Co-Auteurs : Louis Velluet, Annie Catu-Pinault
La découverte empirique des effets spécifiques de la relation médicale proche sur les équilibres vitaux est très ancienne. Depuis les travaux d'Hans Selye (1950) les neuro-sciences ont précisé les différents mécanismes des régulations homéostasiques et les sources de leurs perturbations. Les travaux des dernières décennies ont confirmé que les relations transférentielles individualisées sont susceptibles en toutes circonstances de modifier les équilibres psychosomatiqyes des sujets suivis. La session résumera dans un premier temps les principales avancées des neuro-sciences et de la psychologie dynamique: conséquences de la plasticité cérébrale, rôle des neurones-miroirs dans la pratique quotidienne, effets pare-excitation spécifiques de la relation thérapeutique en médecine de famille. Elle résumera les différentes options thérapeutiques utilisées dans les trois principales situations observables au cours du du suivi selon la théorisation des "trois espaces de la relation thérapeutique. Toutes ces notions scientifiques de base seront, dans un second temps illustrées par des observations choisies dans les différents domaines dela pathologie.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Une condition essentielle de la prévention: connaître le patient
Mots-clés : Diagnostic,global,structures,psychologiques,équilibres,psychosomatiques.
Message-clé : On ne peut pas protéger un patient qu'on ne connaît pas
Auteur : Louis Velluet, Atelier Français de Médecine Générale (AFMG) (l.velluet@free.fr)
Co-Auteurs : Louis Velluet Annie Catu-Pinault
La clinique ne se réduit pas à la connaissance des antécédents somatiques et à l'observation des phénomènes en cours. Pour être efficace dans le domaine de la prévention en médecine de famille, il est indispensable de combler les lacunes de l'anamnèse classique. L'apport des Sciences hunaines est requis pour l'établissement d'un profil psychologique de chaque sujet. La reconstitution de l'histoire du patient doit être un sujet de préoccupation permanent. Elle doit commencer à partir de la naissance en s'appuyant sur les découvertes de la psychanalyse authentifiées par les neuro-sciences. Tous "les évènements de vie" passés et présents, qu'ils ait été traumatiques ou non doivent être pris en considération car ils influent nécessairement sur les équilibres psychosomatiques. Par ailleurs, l'expression spontanée du patient doit être prise en compte globalement et "décryptée". Elle doit être retenue et considérée comme "un témoignage". Le recueil, et l'objectivation, de tous les faits doit s'opérer au fil de la relation en se remaniant tout au long du suivi. Cette démarche est essentielle pour anticiper l'évolution et donc assurer une démarche de prévention au sens scientifique de ce terme. Des observations cliniques illustreront les recherches menées depuis les années 80 dans ce domaine
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : La recherche qualitative pour les nuls
Mots-clés : initiation,recherche,qualitative
Message-clé : la recherche qualitative est particulièrement adaptée aux attentes de la médecine générale mais nécessite une démarche rigoureuse à laquelle il faut se familiariser
Auteur : Isabelle AUBIN-AUGER, CNGE (i.aubin@cnge.fr)
Co-Auteurs : Mercier A, Imbert P, Lehr-Drylewicz AM , Luttsmann M, Baumann L
Justification : Étudier et explorer les soins primaires dans toute leur complexité nécessite de disposer de plusieurs méthodes de recherche et d’une multitude de techniques de recueils de données. La recherche qualitative est particulièrement appropriée lorsque les facteurs observés sont difficiles à mesurer objectivement. Cette approche est utilisée depuis quelques années dans la recherche en médecine générale, mais sa progression est lente. C’est un terme générique qui regroupe des perspectives diverses en termes de bases théoriques, de techniques de recueil et d’analyse des données. La recherche en soins primaires peut combiner les méthodes qualitatives et quantitatives. Quelles que soient les méthodes utilisées, la démarche est pas à pas, rigoureuse et avec des critères fiables de validité interne et externe. Objectif principal : Faire découvrir la méthode qualitative et ses applications pour la recherche en médecine générale Objectifs pédagogiques : Utiliser à bon escient la méthode qualitative Identifier les différentes étapes de la démarche qualitative Informer sur les moyens d’approfondir la formation Méthode pédagogiques : 1h30 d’atelier 30 participants intéressés par la recherche qualitative mais n’ayant pas encore suivi de formation 4 animateurs 5 mn : présentation de l’atelier 30 mn en petits groupes : à partir de questions de recherche apportées par la participation seront discutées la justification de la méthode et les grandes lignes de la démarche 55 mn : mise en commun des débats puis expertise Moyens matériels : une grande salle, un vidéoprojecteur , un paper board et des feutres
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Assurer son développement professionnel continu en recueillant des données pour un réseau de recherche
Mots-clés : DPC,banque,de,données,recherche
Message-clé :
Auteur : Patrick IMBERT, CNGE
Co-Auteurs : Patrick CHEVALLIER Jean Pierre JACQUET
Contexte : Le DPC est inscrit dans la loi Hôpital, Patient, Santé, Territoire(HPST) comme mode de formation et d’évaluation continue des médecins. Au quotidien, le médecin généraliste recueille des données issues de sa pratique de soins. Ces données peuvent être exploitées pour la recherche. La transformation des informations contenues dans les dossiers patients en données utilisables pour la recherche impose de la part du médecin généraliste une rigueur dans le recueil des données qui constitue une démarche qualité et favorise l’amélioration des pratiques inclues dans le DPC. Cet atelier de production propose de travailler les besoins des MG français sur deux axes : 1/ Quel type d’organisation pour un réseau national français de production de données issues des consultations de médecine générale ? 2/ Identifier les liens entre production de données et DPC ? Méthode : 1/Plénière 20 min : Présentation des expériences de recherche en médecine générale comme mode de DPC. 2/Atelier de Production 60 min : Séparation en deux sous-groupes Sur la base du contexte actuel que connait chaque participant, les médecins devront : - élaborer les conditions du processus d’organisation de production de données, - proposer des actions liées au DPC 3/ Plénière 10 min : Synthèse des ateliers, propositions permettant d’intégrer le DPC pour chaque MG au travers d’un réseau fonctionnel de production de données pour un objectif de recherche.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Initiation à la bibliographie, avec un logiciel gratuit : Zotero®
Mots-clés : bibliographie,logiciel,recherche,médecine,générale
Message-clé : L'objectif de cet atelier est de fournir aux participants les outils permettant une utilisation autonome d'un logiciel de bibliographie gratuit
Auteur : Paul FRAPPE, FAYR GP
Co-Auteurs : Paul Frappé, David Darmon
Contexte L' association FAYR GP (French Association of Young Researchers in General Practice) se veut un tremplin pour les jeunes généralistes vers les réseaux et les formations de recherche en médecine générale. Dès leur formation initiale, les médecins généralistes doivent effectuer différents travaux de recherche (exposés de stage, mémoires de DES, thèse). Mais si la qualité d’une étude est indissociable d’une bonne recherche bibliographique, ces méthodes sont peu enseignées à l’université, et souvent acquises par auto-apprentissage. Objectif L’objectif de cet atelier est de fournir aux participants les outils permettant une utilisation autonome d’un logiciel de bibliographie gratuit. Méthode Cet atelier prendra la forme d’un enseignement interactif dans une seule avec équipement informatique, et chaque participant sera appelé à manipuler le logiciel en construisant sa propre bibliographie. Les thèmes abordés seront : - Notions générales de bibliographie - Téléchargement de Zotero® - Présentation de l’interface principale - Comment créer une collection, une référence - Comment détailler un élément d’une collection - Comment gérer ses collections (annoter, copier, rechercher des références) - Editer une bibliographie dans un document Word® Un mémo sera remis à chaque participant en fin d’atelier. Résultat attendu L’ambition de cet atelier est de créer une dynamique collective qui permette à des médecins sans expérience particulière de faire leurs premiers pas avec un logiciel de bibliographie, et qui les incitent ensuite à poursuivre leur apprentissage individuellement.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Portes ouvertes de la recherche en soins primaires pour les internes de médecine générale et jeunes médecins généralistes: Freemarket
Mots-clés : Recherche,Soins,primaires,Jeune
Message-clé : Rencontre entre chercheurs et jeunes intéressés à la recherche
Auteur : Paul FRAPPE, FAYR GP
Co-Auteurs : J.S. Cadwallader
L' association FAYR GP (French Association of Young Researchers in General Practice) a pour but de regrouper les jeunes chercheurs en soins primaires et d'offrir aux internes de médecine générale et jeunes médecins généralistes (jusqu'à 5 ans après l'obtention de la thèse) des informations relatives à la recherche en soins primaires. FAYR GP souhaite faire le lien entre les personnes intéressées par la recherche et les sociétés savantes et autres structures qui ont un intérêt pour la recherche en soins primaires et offrir ainsi un contact unique pour ces deux groupes. Lors de cet atelier FAYR GP invitera des sociétés savantes, des Départements de Médecine Générale, des structures publiques et privées, nationales et internationales, à présenter des projets de recherche, actuellement en cours ou prochainement mis en place, auxquels un jeune chercheur en soins primaires serait souhaité. Une partie de ces propositions sera préparée d'avance par les sociétés, mais il s'agit d'un processus interactif: chaque personne présente dans la salle souhaitant ajouter ad hoc son projet peut avoir un temps de parole. Inversement, un jeune chercheur avec un projet de recherche bien élaboré peut présenter cela, afin d'y intégrer d'autres jeunes chercheurs (par exemple un étudiant en master 2, un chef de clinique souhaitant encadrer un interne en thèse dans le cadre de son projet de recherche) ou de se rapprocher d’une structure ayant une certaine expérience en soins primaires. Les organisateurs conseillent les personnes souhaitant présenter un projet d'adresser une présentation brève (3 diapos maximum) ou de l'apporter sur clé USB. La durée de la séance est d’une heure et quarante minutes à deux heures.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation de la fragilité de la personne âgée en médecine générale
Mots-clés : fragilité,des,personnes,agées-dépistage-outils-tests-marqueurs-médecine,générale
Message-clé : comment reperer en quelques minutes un sujet agé "fragile"
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Daniéla Maury, Michel Bismuth, Serge Bismuth, André Stillmunkes, Bernar Clary, Catherine Dormard, Yannick Tricoire, Michèle Calonne, Hdais Rocle Hassania, Eva de Rouffignac, Pascal Charbonnel, Stéphane Oustric
La forte progression de l’espérance de vie (plus de 2 millions d’individus de 85 ans ou plus, attendus en France en 2020), a fait naître une notion complémentaire, l’espérance de vie sans incapacités. Le Médecin Généraliste est directement impliqué, en ce qu’il est en première ligne pour repérer et prévenir les risques de dépendance. Objectifs Donner au médecin généraliste des outils pertinents à intégrer dans le cadre de son activité quotidienne pour repérer les sujets âgés fragiles. Méthodes Premier temps :Présentation de l’atelier puis travail en groupe sous forme de METAPLAN pour faire émerger les 5 risques majeurs :15mn - la fragilisation du statut cognitif - la fragilité musculaire (motricité, équilibre et marche) - la difficulté à affronter divers problèmes de la vie quotidienne et de la vie relationnelle - les troubles d'incontinence - la dénutrition qui, en cause ou en conséquence, aggrave les autres fragilités Deuxième temps :10 mn lister les tests les plus simples adaptés aux 5 risques majeurs et les plus consensuels Troisième temps :45 mn liste des tests donnés en plénière, puis réalisation pratique de ces tests en ateliers Quatrième temps : 20 mn présentation de synthèse sur le concept de fragilité. Résultats attendus Prise de conscience par le MG : - de la notion de fragilité des sujets âgés , -de la faisabilité de tests de dépistage simple intégrés à son activité Appropriation de ces tests grâce aux ateliers de pratique. Conclusions En soins primaires, le médecin généraliste, formé à l’évaluation gérontologique, est un acteur majeur irremplaçable pour repérer en quelques minutes les patients âgés et les aider à conserver la meilleure santé possible, le plus longtemps possible.
Présentation : Atelier
Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Et si le frottis cervico utérin devenait demain le quotidien du médecin généraliste ?
Mots-clés : frottis,cervico,utérin-dépistage-médecine,générale-geste,technique-gynécologie
Message-clé : le médecin généraliste doit être prêt à prendre en charge la femme dans le domaine de la gynécologie en s'appropriant les gestes techniques de dépistage
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Michel Bismuth, Thierry Brillac, Brigitte Escourrou, Pierre Boyer,Yves Abitteboul,Jean-Christophe Poutrain, Pierre Mesthe, Diane Hernu, Nicole Bornsztein, Catherine Dormard, Catherine Durazzi, Béatrice Lognos, Eric Mener, Pascal Charbonnel, Stéphane Oustric
a.Contexte,Objectifs L’ évolution de la démographie médicale conduit le médecin généraliste à prendre en charge de plus en plus fréquemment le suivi gynécologique de la femme en général et le dépistage par le frottis cervico utérin (FCU) en particulier. Cette situation nécessite la connaissance des recommandations sur le sujet et la maîtrise du geste technique par le médecin généraliste. .Pour cela il doit : - Proposer le geste technique approprié à la situation -Connaitre les bases de sa réalisation : -Interpréter les résultats : -Maîtriser la conduite à tenir b. Méthodes : Plénière: présentation puis rappel sur les recommandations et sur le matériel utilisé,15mn Deux Ateliers tournants 1- sur mannequin (jusqu’à 3 mannequins prévus) avec à disposition le matériel nécessaire (spéculum,spatules, brosses ,fixateurs, lames etc..)25 mn 2- sur comptes rendus de frottis (cas cliniques) avec l’analyse des résultats et la bonne prise de décision 35 mn: Plénière de synthèse 15 mn c. Résultats attendus : Au terme de cet atelier les médecins généralistes / -Maîtriseront la technique de réalisation du FCU -Reconnaîtront les critères de qualité de cet examen pour en faire une bonne interprétation -Sauront prendre la décision adapté au résultat (simple suivi,examen paraclinique,consultation spécialisée,etc.) d. Conclusions : Encadré par des recommandations , le médecin généraliste, bien formé ,prend en charge de plus en plus de femmes sur le plan gynécologique La maîtrise de certains gestes techniques comme le FCU devrait permettre une meilleure prévention individuelle et collective mais aussi un meilleur suivi .
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Docteur, je suis fatigué
Mots-clés : fatigue,asthénie,surmenage,écoute
Message-clé : Fatigue ne signifie pas traitement avant tout mais réflexion
Auteur : Max BUDOWSKI, FormUnof
Co-Auteurs :
Objectif : Les états de fatigue sont des motifs de consultations fréquents. Cela peut aller d’une plainte du patient motivant la consultation à une demande de vitamine en fin de consultation. L’objectif de l’atelier est d’amener les participants à prendre en charge plaintes et demandes du patient qui se dit fatigué. Méthodes : Plusieurs cas cliniques en rapport avec la fatigue, la fatigabilité, le surmenage et l’asthénie. Résultats : Etre en face d’un patient fatigué n’est pas évident pour un médecin de premier recours. Car il ne faut pas méconnaître une maladie somatique latente, ou mésestimer un problème psychologique ou encore éviter de prendre en considération la demande de médicament par le patient qui se dit fatigué lorsque l’ordonnance est rédigée. Faut-il rechercher à tout prix une étiologie ? Une démarche diagnostique rigoureuse selon les cas cliniques présentés permettrait-elle de prescrire de manière raisonnée des examens complémentaires ? Quels sont les moyens disponibles pour le médecin traitant pour répondre à la plainte ou à la demande ? Nous essaierons de proposer avec les participants des éléments de réponse à toutes ces interrogations. Conclusion La fatigue a un coût économique important (examens complémentaires, arrêts de travail). La consultation avec un patient qui se plaint de fatigue requiert une démarche médicale rigoureuse.
Présentation : Atelier
Thème : Social
Titre : que peut faire un médecin généraliste devant un patient se plaignant d'harcèlement moral ?
Mots-clés : harcèlement,moral,dépression,surmenage,troubles,psychosomatiques
Message-clé :
Auteur : Max BUDOWSKI, FormUnof
Co-Auteurs : Dr Elisabeth Rousselot Marche
Justification : Le harcèlement moral a toujours existé en milieu de travail, mais sa dénomination est récente. Il peut prendre des formes diverses, allant du refus de communication aux menaces, en passant par la "mise au placard", ou des conditions de travail dégradantes. Les conséquences pour les victimes sont des troubles psychosomatiques, voire des dépressions pouvant aller jusqu'au suicide. Le législateur est intervenu en janvier 2002 en introduisant la notion de harcèlement moral dans le Code du travail, et sa répression dans le Code pénal (loi de Modernisation sociale). Le rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail de Philippe Nasse, magistrat honoraire et Patrick Légeron, médecin psychiatre remis à Xavier Bertrand Ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité le Mercredi 12 mars 2008, montre l’actualité accrue de ce problème. Objectifs pédagogiques : A l’issue de l’atelier, les participants seront plus à l’aise pour : -> Repérer des signes évoquant le harcèlement chez leurs patients -> Distinguer ce qui est réellement harcèlement -> Conseiller leurs patients sur la conduite à tenir Méthodes pédagogiques : Echange d’expériences entre les participants Travaux en petits groupes sur des cas Jeux de rôles Apports des experts Nombre de participants : 25 maxi Ressources humaines : • Animateurs : deux médecins généralistes • Experts : un psychologue, un juriste Résultats : Les participants oseront aborder ce sujet avec leurs patients Conclusions : Cet atelier peut participer à la prévention des suicides dus au harcèlement au travail.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Dédramatiser et travailler nos erreurs
Mots-clés : Erreur,médicale,sécurité,des,patients
Message-clé : Dédramatiser et travailler nos erreurs
Auteur : Eric Galam, Groupe REPERES (egalam@hotmail.com)
Co-Auteurs : Eric Galam François Gros Jacques Patrice Lamy Fabienne Serrano
Contexte Depuis le rapport "to err is human" (1999), la nécessaire gestion des risques liés aux soins est devenue incontournable. Son corollaire est l'abord pédagogique des évènements indésirables, qu'ils soient ou non évitables et qu'ils s'inscrivent ou non dans une problématique d'erreur médicale. . Objectifs A l'issue de l'atelier, les participants devraient être capables de distinguer les notions d'effets indésirables, d’évitabilité, de reproche et de faute. Ils devraient être capables de raconter une situation où ils ont l'impression que les choses ne sont pas passées comme elles auraient dû, et d'écouter de manière professionnelle, un confrère raconter une de ses erreurs sans le culpabiliser ni le "défendre" coûte que coûte. Méthode Sous la conduite de médecins généralistes, expérimentés à la problématique et à la pédagogie de l'erreur médicale - Présentation des principaux concepts et dispositifs de prise en charge et de prévention des évènements indésirables liés aux soins et de la grille d'analyse (description, mécanisme, retentissement, prévention, enrichissement) - Rédaction individuelle et privée des principaux éléments du cas qu'il souhaite travailler en groupe. - Les participants sont répartis en petits groupes et exposent tour à tour leurs cas cliniques puis chacun écrit sur une feuille "ce que j’ai ressenti en racontant mon histoire" puis au verso "ce que j’ai ressenti en écoutant les histoires des autres" - Mise en commun, synthèse et perspectives Résultats attendus S'acclimater à un abord non culpabilisant et constructif des erreurs médicales est la première étape vers la gestion des risques. C'est à la fois un gage de progrès pour la qualité des soins et de sérénité d'exercice pour les médecins. Cet atelier participe d'une culture en plein développement et consistant à reconnaître la faillibilité médicale pour la travailler.
Présentation : Atelier
Thème : Psychologique
Titre : Le généraliste, les malades psychiatriques et le psychiatre
Mots-clés : malades,psychiatrique
Message-clé : le généraliste est un rouage essentiel dans la prise en charge des malades psychotiques
Auteur : Eric Galam, Groupe REPERES (egalam@hotmail.com)
Co-Auteurs : Fabienne Serrano Yves Püs François Gros Eric Galam
Contexte La prévalence des maladies psychiatriques est estimée à 1 % de la population générale. Alors que le nombre de psychiatres tend à diminuer, le recours aux soins psychiatriques est en augmentation constante. Qu’ils le souhaitent ou pas, les généralistes sont amenés à prendre en charge les patients « psychiatriques ». Objectifs Identifier les spécificités, difficultés et ressources liées à la prise en charge et à l’accompagnement par les généralistes des patients psychiatriques. Faciliter cette prise en charge, conjointement ou pas avec le dispositif psychiatrique disponible. Méthodes. L’expert généraliste présente brièvement le contexte et les problématiques. Puis il est demandé aux participants de répondre à la question suivante : « c’est quoi pour vous un patient psychiatrique ? ». Ensuite, chaque participant note sur une feuille quelques mots clés concernant un patient psychiatrique rencontré dans le cadre de son activité professionnelle. Les participants sont ensuite invités à partager rapidement les situations en petits groupes de 6 à 8 en faisant apparaître les difficultés et modalités de gestion utilisées par eux dans les cas spécifiques rapportés. Un rapporteur pour chaque groupe explicitera à tout l’atelier les difficultés rencontrées d’une part et les ressources utilisées, d’autre part. Bref exposé théorique sur les rapports MG-psychiatres et les perspectives d’optimisation du dispositif de prise en charge commun généralistes-psychiatres. Résultats A l’issue de la formation, les participants devraient être capables d’aborder et d’accompagner les patients psychiatriques de manière adaptée aux pathologies rencontrées comme aux désirs et possibilités du médecin.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : la CISP-2, la classification internationale des soins primaires : un outil au service de la médecine générale
Mots-clés : CISP-2,recherche,classification
Message-clé : L’implémentation de la CISP au sein de la communauté généraliste permettra d’améliorer les pratiques, et de renforcer la discipline
Auteur : alain Mercier, IFED DG (alain.mercier@univ-rouen.fr)
Co-Auteurs : L Letrilliart, M Schuers, J.L Hermil
Justification : Mieux connaître, mieux comprendre, mieux justifier notre activité de soins est une nécessité. Ce constat vaut pour la qualité des soins dispensés à nos patients, pour la discipline et sa crédibilité. Il faut pour cela en décrire les multiples composantes de façon structurée. L’utilisation d’un outil de codage adapté aux pathologies de soins primaires, et à la pratique est un préalable indispensable. Des outils existent, dont la classification internationale des soins primaires (CISP-2). Elle est simple et utilisable en consultation. Elle reflète la diversité, car elle peut prendre en compte le point de vue du patient, ainsi que les procédures utilisées. Les diagnostics et les décisions prises peuvent être bien entendu colligées. Les données issues de cette saisie ont des applications multiples : En pratique médicale pour suivre son activité. En enseignement pour transmettre aux étudiants la compétence, puisque la saisie permet de suivre l’ensemble du processus de consultati on, et ne se centre pas que sur le diagnostic. En évaluation puisque son utilisation permet d'évaluer aussi la façon dont est pris en compte le point de vue du patient, les procédures et les actions. En recherche, où son utilisation permettra de valoriser les consultations de soins primaires, avec des données fiables, et de faciliter la mise en place des études de cohorte. Objectif principal S’approprier les principes de la CISP-2 Objectifs pédagogiques Justifier la structuration de la consultation. Comprendre l’organisation de la CISP. Utiliser la CISP-2 avec des exemples concrets Méthode pédagogique 30 places, 3 animateurs, 1 organisateur, 1 grande salle Exposé puis travail en petits groupes, puis mise en commun. Informer sur les formations. Moyens matériels : Vidéo-projecteur, ordinateur portable. Résultats attendus : L’implémentation de la CISP au sein de la communauté généraliste permettra d’améliorer les pratiques, et de renforcer la discipline.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quelle prévention chez la personne âgée ?
Mots-clés : Prévention,vieillissement,stratégies,de,soins
Message-clé : le vieillissement de la population oblige les généralistes à acquérir des compétences en matière de besoins de prévention d’une personne agées et de hiérarchiser les réponses apportées
Auteur : alain Mercier, IFED DG (alain.mercier@univ-rouen.fr)
Co-Auteurs : B Lepoutre, P Fainsilber, J.L Hermil, Schuers M
contexte: Le vieillissement est souvent associé à un état cumulant maladies et incapacités. Les traitements curatifs prennent alors le pas sur les mesures préventives. Contrairement à des prévisions pessimistes qui redoutaient une pandémie de maladies et d’incapacités après 65 ans, le vieillissement se caractérise par une compression de la morbidité sur le grand âge et une diminution régulière des incapacités. Cette situation est sans doute le résultat positif des politiques de prévention qui doivent se poursuivre bien au delà de 65 ans. Les données disponibles montrent que l’inquiétude des personnes âgées est plus la survenue d’un long état de fragilité et de dépendance, que la mort en elle-même. Objectif principal Repérer en consultation les besoins de prévention d’une personne de plus de 65 ans et structurer les réponses apportées. Objectifs pédagogiques : Mettre à jour ses connaissances sur les adaptations des préventions validées après 65 ans et leurs niveaux de preuve. Repérer les besoins de santé des personnes âgées et les éléments de fragilité Proposer des procédures préventives adaptées. Mettre en œuvre des stratégies susceptibles de retarder les incapacités Identifier un risque de surmédicalisation Eviter les soins médicalement et éthiquement inutiles. Méthode pédagogique Mise en situation par cas cliniques en petits groupes Repérage par les participants des points clés des cas cliniques. Mise en commun des difficultés Exposé sur La prévention des facteurs de risques et leur niveau de preuve L’utilisation des évaluations gérontologiques dans le repérage des risques Les conseils validés du « successfull aging » vers les sujets en bonne santé Résultats attendus : Adapter la mise en oeuvre de la prévention en fonction de l’âge et des besoins des personnes âgés
Présentation : Atelier
Thème : Métabolisme, nutrition, endocrinien
Titre : DIABETE TYPE 2 « Acceptabilité des modifications du mode de vie : entretiens motivationnels»
Mots-clés : chronicité,communication,entretiens,motivationnels
Message-clé : Les techniques de l'entretien motivationnel peuvent aider lesients à modier leur mode de vie
Auteur : Joel COGNEAU, IRMG (j.cogneau@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Isabelle ROUSSARIE Joël COGNEAU François LACOIN
Justification Le diabète de type2 (DT2) est un problème de santé publique majeur. Dans les recommandations de prise en charge, ce que l’on appelle pudiquement « règles hygiéno-diététiques » représente en réalité des changements de mode de vie importants, qui ne peuvent être obtenus avec de simples conseils. Les entretiens motivationnels (EM), développés à l’origine dans la prise en charge des addictions, font maintenant partie des techniques de prise en charge des pathologies chroniques visant à obtenir des changements de comportement. Objectifs généraux Connaître l’impact des changements de mode de vie dans l’équilibre du DT2 Comprendre les bases théoriques des entretiens motivationnels Savoir utiliser les techniques de l’EM dans le suivi des patients DT2 Pédagogie 1- Exposé sur études montrant l’impact des changements de mode de vie sur l’équilibre du DT2 2- Comparer deux dialogues courts de consultation de patients DT2, l’un usuel, l’autre orienté EM 3- Exposé « bases théoriques de l’EM » 4- Analyser un dialogue de type EM, repérer les principales techniques Résultats attendus - Compréhension des niveaux de blocage de la communication avec des patients DT2 - Amélioration de la communication - Amélioration de la prise en charge
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : L'Hospitalisation à Domicile
Mots-clés : Hospitalisation,à,domicile,conditions,projet,thérapeutique
Message-clé : La réussite d'une hospitalisation à domicile nécessite d'analyser les conditions de sa mise en place.
Auteur : Joel COGNEAU, IRMG (j.cogneau@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Sophie SIEGRIEST Joël COGNEAU
L'Hospitalisation A Domicile (HAD) est un mode de prise en charge à part entière, reconnu dans la nouvelle loi Bachelot. L'HAD permet d'assurer au domicile du patient, pour une période limitée mais révisable en fonction de l'évolution de son état,des soins médicaux et paramédicaux continus et nécessairement coordonnés, Qu'il soit ou non le prescripteur de l'HAD, le médecin traitant est le pivot de la prise en charge du patient à domicile et il est le responsable du suivi du malade:sans son accord cet outil de soin à domicile ne peut être mis en place, Objectifs généraux: - Faire connaître la définition et le rôle de l'HAD - Apprendre à repérer les malades éligibles à une prise en charge, - Décrire le protocole de mise en place d'une HAD - Évaluer les besoins de formation afin que les médecins assurent une prise en charge optimale en HAD Méthodes pédagogiques: - Exposé : diaporama avec rappel des bases législatives - Cas cliniques, illustrant trois situations, prenant en compte le contexte, la pathologie, le programme de soins, le projet thérapeutique : o HAD non indiquée o HAD possible o Rehospitalisation nécessaire Résultats attendus; -Etre capable de prescrire ou d'accepter une HAD -Suivre et discuter un protocole thérapeutique d'HAD -Repérer son besoin de formation continue pour être efficient dans l'utilisation de l'outil HAD
Présentation : Atelier
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Désir d'enfant : accompagnement du couple infertile par le MG
Mots-clés : Infertilité,Procréation,médicalement,assistée
Message-clé :
Auteur : Jean-Claude SOULARY, MG Form
Co-Auteurs : JC SOULARY, N BEZ
1. Objectifs : Le médecin généraliste est au côté des femmes durant toute leur période de fécondité. La technologie pousse à croire que la grossesse arrivera dès que le couple la désire et la pression des patients incite les médecins à prescrire des bilans d’infécondité avant que cela ne soit recommandé. 2. Méthodes Durant cet atelier avec la méthode du Philips 6 X 6 les participants pourront envisager la planification du bilan d’infertilité conformément aux recommandations et envisager les techniques de procréation médicalement assistée adaptées à la situation. 3. Résultats A l’issue de l’atelier les participants pourront faire pratiquer des bilans d’infécondité justifiés et conformes aux recommandations. Ils pourront aussi informer le couple sur les techniques de procréation médicalement assistée.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Atelier de fabrication d'un Résultat d'Evaluation critiquE Structuré (REVeS)
Mots-clés : Evidence,Based,Medecine,Développement,Professionnel,Continu
Message-clé : A partir d'un cas clinique, une question structurée en 3 parties est extraite. Une revue systématique de la littérature est réalisée et discutée. Une conclusion pratique est exposée en quelques mots
Auteur : Philippe Desmarchelier, MG Form
Co-Auteurs :
a. Objectifs : Les REvES répondent à deux difficultés de l'exercice de la Médecine Générale : validation des pratiques professionnelles et application en consultation des données validées Pour leur formation continue, de nombreux confrères se réunissent entre pairs pour échanger et analyser leurs pratiques quotidiennes Si l'intérêt de cette technique pédagogique est acquis dans les domaines du savoir scientifique, du savoir faire et du savoir être, sa validation scientifique est plus difficile! Les Médecins Généralistes voulant appliquer concrètement l'EBM sont confrontés à la difficulté d'accès rapide à une information pratique et adaptée. La revue de la littérature est chronophage … Les recommandations ne sont pas exploitables en séance de soins … Les REvES apparaissent comme le maillon intermédiaire. L'atelier permettra d'écrire un REVeS b. Méthodes : A partir d'un cas clinique exposé en Groupe d'Echange et apporté par l'animateur, une question structurée en 3 parties est extraite. Une revue systématique de la littérature est réalisée et discutée par l'auteur. Une conclusion pratique est exposée en quelques mots. c. Résultats : Le résumé est présenté dans une maquette standardisée, avec mention du niveau de preuve. d. Conclusions : Les participants auront acquis, à la fin de l'atelier, les bases pour réaliser un Résultat d'Evaluation Critique Structuré. Ces résultats pourront être déposés dans une bibliothèque permettant à la communauté de profiter de ce travail, et d'y accéder rapidement en consultation.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Écrire une « note de lecture »,Un modèle possible et utile d’analyse critique d’un article médical
Mots-clés : analyse,critique,–,formation,–,expertise
Message-clé : Rédiger une note de lecture à partir de ces articles est l’un des modes de formation continue parmi les plus efficaces.
Auteur : Anne-Claire BENOTEAU, SFDRMG
Co-Auteurs : Jean-Pierre VALLEE
Contexte. La littérature médicale est surabondante et d’intérêt très divers pour la décision médicale, notamment en soins primaires, d’où l’habitude d’utiliser des synthèses didactiques plutôt que des données de « 1er niveau », articles dits « originaux », méta-analyses et revues systématiques. Hypothèse. Rédiger une note de lecture à partir de ces articles est l’un des modes de formation continue parmi les plus efficaces. Cette formation est indispensable à l’acquisition d’expertise en soins primaires comme dans toutes les disciplines. Objectif. Utiliser les principes de l’analyse critique pour rédiger des notes de lecture utilisables pour une recherche de documentation, la rédaction de dossiers de formation, l’expertise dans un groupe de travail, une publication éventuelle… Méthode. Atelier de 90 mn en deux temps destiné à 14 participants au maximum, répartis en binômes. 1/ Après présentation rapide d’une « grille d’écriture », chaque binôme lit un article médical sélectionné à cet effet, en recueille les points clés et les questions qui se posent à ce sujet, en regard des pratiques réelles. 2/ Chaque binôme présente sa note, puis la discussion est ouverte avec l’ensemble des participants pour confirmer les points importants et les questions qui se posent dans le cadre d’une expertise en soins primaires. Conclusion. Cet atelier fait appel à des capacités d’analyse critique de l’information, de mise en perspective et de synthèse nécessaires à tout professionnel « communiquant », que ce soit en situation de formation ou d’expertise.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Réaliser une éducation thérapeutique séquentielle en consultation de médecine générale.
Mots-clés : éducation,thérapeutique
Message-clé : L'éducation Thérapeutique des Patients (ETP), surtout en cas de maladie chronique, fait partie des soins et peut être réalisée en consultation de médecine générale selon la méthode décrite par Assal d’une ETP individuelle séquentielle d’une dizaine de minutes avec évaluation au cours de la consultation suivante.
Auteur : Anne-Claire BENOTEAU, SFDRMG
Co-Auteurs : Eric DRAHI, Anne-Claire BENOTEAU, Jean-Christian GRALL, Anne-Marie BAQUE, Delphine LE GOFF
Objectif: réaliser une ETP individuelle séquentielle en consultation de médecine générale. Méthode pédagogique : - méthode des cas Taille maximum du groupe : 24 participants (atelier sur inscription). 1 expert et 2 animateurs. Déroulement: La session se fera avec l'exemple d'un patient diabétique de type 2 sans complication, au début de sa maladie. - Grand groupe : qu’est-ce que l’ETP ? A propos d’un cas : quelles sont les compétences que doit acquérir ce patient pour prendre en charge sa maladie ? (débat et bref exposé). - Sous-groupes : regroupement de ces compétences en thématiques et découpage en séquences éducatives à réaliser en cours de consultation (croyances et connaissances de la maladie / utilisation d’un lecteur de glycémie / mini enquête alimentaire / construction avec le patient d’une amélioration de ses pratiques alimentaires). - Grand groupe : synthèse et avis de l’expert sur la réalisation séquentielle de ces 3 objectifs. - Sous-groupes : les participants forment des trinômes (médecin-patient-observateur) prenant en charge une des 3 thématiques éducatives (mini-diagnostic / mini-objectif / évaluation lors de la consultation suivante). - Débriefing en grand groupe, et identification des facteurs favorisants et défavorisants de la mise en œuvre de l’ETP Résultat attendu : - dédramatisation de l’ETP - mise en œuvre d’une ETP simple, de base, en médecine générale. Conclusion : l’ETP séquentielle est réalisable en médecine générale. Elle respecte les 4 temps recommandés par le guide méthodologique HAS/INPES.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : La gestion de la polyprescription: déterminants et enjeux
Mots-clés : poly,pathologie,polyprescription,iatrogénie,optimisation,des,ordonnances
Message-clé : La gestion de la polyprescription par le médecin généraliste nécessite l'appréhension des déterminants et des enjeux de cette prescription.
Auteur : Julien Le Breton, SFMG
Co-Auteurs : Pascal Clerc, Gilles Hebbrecht, Julien Mousquès, Gérard de Pouvourville
Objectifs: La gestion de la polyprescription soulève de nombreuses questions pour le médecin généraliste, le système de soins et la relation médecin-malade. Elles sont de plusieurs ordres : cliniques, pharmacologiques, éthiques, économiques, psychosociologiques. Les objectifs de cet atelier sont de : - montrer l’intérêt d’une approche multidisciplinaire pour réfléchir aux déterminants et aux enjeux de la poly prescription - proposer des pistes de réflexion et des outils mobilisables pour le praticien Méthodes : L’équipe pédagogique sera constituée d’un animateur et de deux experts. Les interventions des experts alterneront avec celles des participants et serviront à la fois de support à la discussion et d’éléments de réponse. Présentations de résultats issus de la recherche en soins primaires : - épidémiologiques : déterminants de la poly prescription sur les données de l’observatoire de la médecine générale (médecins, patients, pathologies associées, ordonnances, médicaments associés) - pharmacologiques : analyse des contre-indications et interactions médicamenteuses - pratique clinique : optimisation de la poly prescription, habitudes de poly prescription et implications de cette prescription Résultats attendus : - identifier les problèmes les plus fréquents auxquels le médecin généraliste est confronté - souligner la marge d’amélioration possible - identifier les moyens nécessaires pour parvenir à une amélioration effective de la qualité de la poly prescription Conclusions : L’interactivité de cet atelier favorisant une participation active de l’assemblée permettra l’appropriation individuelle de cette démarche nécessaire à l’appréhension des enjeux de la poly prescription.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Un Observatoire Régional de la Médecine Générale : rêve ou réalité?
Mots-clés : Observatoire,régionalisation,médecine,générale
Message-clé : La participation à un observatoire permet d'avoir une pratique réflexive pour l'investigateur et d'assurer la promotion de la disciplne
Auteur : Julien Le Breton, SFMG
Co-Auteurs : Michel Arnould, Didier Duhot, Philippe Boisnault, Philippe Szidon
Objectif principal : Connaître les objectifs des Observatoires Régionaux de la Médecine Générale, leurs modalités de fonctionnement, et l’intérêt pour les médecins généralistes d’en devenir investigateurs. Objectifs secondaires : Identifier comment ces observatoires assurent la promotion de la médecine générale, ce qu’ils apportent aux Départements de Médecine Générale et aux représentants de la profession. Méthodes : Recueil des attentes et des représentations des médecins concernant les apports des réseaux de recueil en continu au niveau régional (15 minutes) Présentation des ORMG existant et de leur mode de fonctionnement et mise en perspective avec la régionalisation de la santé via les ARS (15 minutes) Présentation des outils de recueil et des données exploitables (10 minutes) Présentation des évolutions : appariement des données de l’OMG avec les données de remboursement de la CNAM (15 minutes) Débat autour des intérêts et des contraintes de participation à un réseau de recueil en continu pour les médecins, leurs mandants et les enseignants : présentation puis discussion avec la salle (20 minutes) Débat avec les participants (15 minutes) Ressources : - Un médecin généraliste expert dans l’animation des réseaux de recueil en continu - Un médecin DIM expert dans les réseaux de recueil en continue - Un animateur Conclusions : A l’issu de l’atelier les médecins participants auront une vision claire des avantages et des contraintes liés à la participation à un réseau de recueil et des avantages pour eux et la discipline Médecine Générale.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Immersion anthropologique: Un nouveau concept de DPC pour améliorer la pratique en médecine générale
Mots-clés : amélioration,pratiques,médecine,générale,anthropologie,médicale
Message-clé :
Auteur : Patrick OUVRARD, SFTG
Co-Auteurs : Patrick OUVRARD, Daniel WIDMER, Valérie MASSON
Immersion anthropologique: Un nouveau concept de DPC pour améliorer la pratique en médecine générale But et objectif. Présenter une grille d’évaluation des consultations de médecine générale utilisable en groupes d’échange de pratiques ou pour l’enseignement des étudiants. L’hypothèse est que les grilles habituelles constituent un parcours obligé trop bien balisé. La situation du médecin face à son patient est analogue à celle de l’anthropologue qui doit accepter de s’immerger dans un monde nouveau avant même d’élaborer ses hypothèses. Ces dernières surgissent à l’écoute des récits de ses interlocuteurs. Méthode pédagogique : •Les animateurs au nombre de 3 joueront une situation clinique, suivie d’une discussion par groupes, autour de quelques questions. •Présentation du travail du GGRAM (Groupe Généraliste de Recherche en Anthropologie Médicale) : Un groupe d’une vingtaine de médecins généralistes se sont mis dans la situation d’un anthropologue pour appréhender les pratiques de santé dans divers pays (Sénégal, Bénin, Inde du Sud (Tamil Nadu et Karnataka) et Hymalaya (Sikkim, Nepal, Tibet)). Ils ont échangé régulièrement leurs expériences lors de leurs voyages en groupe de pairs. Ils ont ensuite évalué les changements induits dans leurs pratiques de généralistes avec la supervision d’un anthropologue professionnel. • Résultats du travail du GGRAM. Les changements induits après 6 voyages se résument en 3 catégories : 1. Acquisition d’une capacité d’écriture d’un récit 2. Modification du mode de questionnement pour explorer les représentations du patient 3. Meilleure attention à soi-même lors de la mise en situation : contre-attitudes, préjugés, émotions. Discussion de la grille d’évaluation des consultations élaborée par le GGRAM Conclusion. L’emploi de cette grille devrait permettre en modifiant l’attitude du médecin de mieux appréhender la dimenson narrative de la consultation.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Maîtrisez vos indicateurs de qualité des soins !
Mots-clés : Indicateurs,de,qualité,des,soins,Outils,informatiques
Message-clé : Les indicateurs sont des instruments puissants d’orientation des pratiques. Ils intéressent les cliniciens, les décideurs, l’assurance maladie et le public. Les médecins généralistes doivent impérativement maîtriser le concept, produire et mesurer leurs propres indicateurs.
Auteur : Hector Falcoff, SFTG (hector.falcoff@sfr.fr)
Co-Auteurs : Hector Falcoff (SFTG et DMG Paris Descartes), Anne-Marie Magnier (SFTG et DMG Paris P&M Curie), Isabelle de Beco (SFTG et DMG Paris P&M Curie).
Contexte. Les indicateurs (de qualité des soins) sont des éléments mesurables d’une pratique, de la survenue d’un événement, ou d’un état de santé, qui permettent d’apprécier de manière valide et fiable la qualité des soins et ses variations dans le temps et dans l’espace. Les indicateurs sont des instruments puissants d’orientation des pratiques. Ils intéressent les cliniciens, les décideurs, l’assurance maladie et le public. Ils présentent des avantages et des risques. Les médecins généralistes doivent impérativement maîtriser le concept, produire et mesurer leurs propres indicateurs. Objectifs pédagogiques Etre capable de : - définir la structure d’un indicateur ; - décrire le processus d’élaboration et de validation des indicateurs ; - produire des indicateurs pour la prévention et le suivi des pathologies chroniques ; - discuter l’intérêt, les difficultés et les risques de l’utilisation d’indicateurs ; - identifier des outils informatiques permettant de produire facilement des indicateurs sans surcroît de travail dans la pratique quotidienne. Méthode pédagogique. La méthode fera alterner deux séquences de travail en groupes (tables de 6 à 8 participants), de 15 minutes chacune, et deux exposés brefs, qui apporteront des clarifications et commenteront la production des groupes. L’atelier se terminera par une démonstration d’un outil informatique générique et l’énoncé de messages clés. Vignettes pour le travail des groupes : 1) « Dans VOTRE cabinet, vous souhaitez évaluer la qualité de VOTRE pratique concernant les patients coronariens. Quels sont les trois indicateurs les plus importants que vous allez mesurer ? Discutez dans votre groupe et mettez en évidence si vous atteignez ou non un consensus .» 2) L’Assurance Maladie vous propose d’être rétribué(e) en partie selon votre performance, mesurée par ces indicateurs. Analysez les avantages, inconvénients et risques de cette proposition.» Résultats attendus Voir objectifs
Présentation : Atelier
Thème : Psychologique
Titre : le médecin généraliste, le patient alcoolique et son entourage
Mots-clés : entourage,patient,alcoolique,représentations
Message-clé : la prise en compte de l'entourage de nos patients est une problématique au coeur de notre métier
Auteur : philippe jaury, Société Médicale Balint (philippe.jaury@parisdescartes.fr)
Co-Auteurs : P Jaury
Le médecin généraliste, le patient alcoolique et son entourage. Quelle que soit la pathologie chronique il n’est pas possible pour un médecin généraliste de faire fi de l’entourage du patient. Celui du patient alcoolique revêt une importance capitale dans un jeu de réciprocité plus ou moins conscient, plus ou moins pervers, qui peut échapper à une observation superficielle, mais qui ne sera pas sans effets sur l’évolution des soins. Les objectifs de cet atelier sont de sensibiliser les médecins : - à repérer ce qu’est l’entourage (de la famille à l’assistante sociale en passant par le médecin lui-même dit « médecin de famille »), - à repérer l’importance de cet entourage dans la prise en charge de ces patients, car l’entourage peut avoir un rôle positif, négatif, passer du négatif au positif ou vice versa mais jamais neutre, - à repérer ses propres représentations, attitudes et contre attitudes, son ressenti et ses émotions par rapport à l’alcool, à ce patient alcoolique et à cet entourage là. La méthode : un exposé théorique tiré de la pratique avec des cas cliniques permettant d’aborder les notions de bénéfice secondaire, transfert et contre transfert et le rôle central et primordial du médecin généraliste. Un temps adéquat sera laissé pour la discussion. Bibliographie : -Caro D. L’entourage du patient en médecine générale, manuel de proximologie. Editions Le Quotidien du Médecin 2006. -Descombey JP. Précis d’alcoologie clinique, Dunod 1994. -Jaury P. in « cas clinique en médecine générale » dir Gilberg S, Partouche H. Flammarion 2004 ; 93-6.
Présentation : Atelier
Thème : Psychologique
Titre : Groupe Balint
Mots-clés : relation,médecin,malade,diagnostic,global,prévention,du,burn-out
Message-clé : travailler sur le savoir être
Auteur : philippe jaury, Société Médicale Balint (philippe.jaury@parisdescartes.fr)
Co-Auteurs : Philippe Jaury
La proposition de cet atelier relève de deux constats : - les médecins sont isolés dans leur pratique. Ils vivent des situations difficiles voire traumatiques et ils ne peuvent s’exprimer sur ce qu’ils ressentent. - le groupe de discussions de cas paraît une méthode de recherche et de réflexion interactive appropriée pour améliorer la compétence relationnelle des médecins. Les objectifs de cet atelier sont de sensibiliser les médecins : - à repérer les attitudes, les contre attitudes et les représentations des patients et des médecins, - à percevoir l’influence des processus psychologiques des patients dans l’approche de la maladie et du traitement pour en améliorer l’observance, - à apprendre à utiliser le domaine émotionnel dans le procédé thérapeutique, - à améliorer leur façon d’écouter et donc « d’entendre », - à repérer ce qu’est un diagnostic global, une des spécificités de la médecine générale. Le tout pour avoir une médecine réflexive conforme avec le troisième volet de la démarche de l’EBM (« evidence based medicine ») : les préférences du malade. La méthode : A partir d’un cas de patient rapporté par un médecin, il s’agira de reconnaître les difficultés relationnelles afin d’améliorer les soins au patient et de rendre plus apparente la façon de travailler du médecin. Le travail s’appuie sur les données de la psychologie de l’inconscient. Le groupe, disposé en cercle, travaille sans notes et laisse libre cours à ses associations d’idées. Bibliographie : Balint M. Le médecin, son malade et la maladie, Payot 1960. Even G. Comment fonctionne un groupe Balint, La Revue du Praticien-Médecine Générale 2001 ; 15 : 531-533. Jaury P. Groupes Balint, Encycl. Med Chir , AKOS Encyclopédie Pratique de Médecine, 1-0015, 2003,3p.
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : Burnout : dépistage et prévention
Mots-clés : Burnout,syndrome
Message-clé :
Auteur : Yves Leopold, URML PACA
Co-Auteurs : Yves Léopold, Eric Galam
Contexte Le stress professionnel des médecins est désormais notoire et ses raisons largement connues. C’est un grave problème de santé publique. A partir d’un instrument de mesure validé, le MBI, plusieurs études récentes ont montré que plus de 40% des médecins libéraux présentent des symptômes d’épuisement professionnel ou Burnout syndrome. En 2006, une vaste étude de l’URML Ile de France a montré que 53% des médecins se sentent concernés par ce problème, à tel point que 12% envisagent de changer de métier. Une étude de l'ORS PACA montre que l'autoprescription d'anxiolytiques augmente significativement le taux de prescription de ces médicaments aux patients. Objectifs : Inciter les participants à décrire leurs sources de stress et les moyens utilisés pour y remédier Aider le soignant à se préserver pour améliorer la qualité des soins qu’il prodigue à ses patients et être plus heureux dans son exercice professionnel. Identifier et aider le confrère en difficulté. Méthodes pédagogiques : Après 1) une brève introduction sur le burnout des médecins 2) les participants rempliront le questionnaire MBI permettant d’apprécier leur degré de burnout. 3) S’ensuivra une discussion sur le ressenti face à l’exercice, les réponses restant confidentielles 4) Puis chaque médecin répondra par écrit à la question : « mes ressources dans mon métier : ce que j’aime et ce qui m’aide » 5) Une mise en commun rapide par énoncé des ressources permettra de continuer l’atelier de manière positive. 6) Comment suggérer ces ressources à un confrère identifié ? Résultats La prise de conscience de sa vulnérabilité et de ses ressources est une étape indispensable à des soins de qualité
Présentation : Atelier
Thème : Général et non spécifié
Titre : De la prévention au signalement de la maltraitance des personnes âgées - Rôle du médecin libéral, approche de réponses
Mots-clés : Prévention,Maltraitance,personnes,agées
Message-clé :
Auteur : Paul Fredenucci, URML PACA
Co-Auteurs : Paul Fredenucci
Face aux douloureux et trop fréquents problèmes de maltraitance, l’URML PACA, sur proposition de la commission communication, a constitué un Copil Maltraitance. Celui-ci a pour objet de sensibiliser le rôle du médecin libéral, observateur privilégié, véritable sentinelle et acteur de la prévention au signalement. La maltraitance peut se manifester à tous les âges de la vie. Cet atelier sera centré sur la maltraitance des personnes âgées à domicile comme en institution. Il se déclinera en 3 parties : 1. Rappel de la classification du Conseil de l’Europe de 1992 qui distingue les violences, qu’elles soient physiques, psychiques ou morales, matérielles et financières, médicales ou médicamenteuses, les négligences actives ou passives ou encore la privation ou la violation des droits. Nous insisterons tout particulièrement sur les signes permettant de suspecter et reconnaitre une micro- maltraitance, la macro-maltraitance étant le plus souvent évidente. 2. A partir de cas cliniques, pour la plupart borderline, dont certains pourront faire l’objet de scénettes, il sera proposé d’apporter 2 types de réponse : - Le médecin aurait-il pu mener une action de prévention ? si oui laquelle ? - Ce cas doit-il faire l’objet d’un signalement ? Si oui à qui et comment ? 3. La synthèse des réponses apportées par les participants sera confrontée à l’expertise déjà faite par différentes personnalités sur ces mêmes cas cliniques. Les participants à cet atelier devraient, tout au moins dans des situations proches ou similaires aux cas présentés, pouvoir prendre avec plus de sérénité certaines décisions, parfois difficiles, en particulier celle de faire un signalement.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : EffetS d'une intervention Complexe sur les fActeurs de risque des Patients hypErtendus à haut risque en prévention primaire (ESCAPE-Princeps)
Mots-clés : Hypertension,Prévention,primaire,Objectifs,thérapeutiques
Message-clé : Les objectifs des recommandations sont inaccessibles en soins primaires
Auteur : Denis Pouchain, Collège National des Généralistes Eneignants (dpouchain@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : D Pouchain, D Huas, J.P Lebeau, V Renard, P.L Druais, et le Collège National des Généralistes Enseignants
Objectif Démontrer qu’une intervention complexe sur les MG améliore l’état de santé des patients hypertendus à haut risque CV en prévention primaire, sans altérer leur qualité de vie. Méthode Essai comparatif randomisé en grappes régionales réalisé par 259 MG. Pour les 128 MG du groupe intervention, cette dernière comprenait : • une journée de formation sur les objectifs préconisés dans les recommandations et les stratégies pour les atteindre, • un « leaflet » résumant les recommandations, • 5 consultations standardisées dédiées à la prévention en 2 ans, • un feedback des donnés patients aux MG à l’inclusion et à 1 an. Le critère de jugement principal de l’intervention était le nombre de patients atteignant tous les objectifs préconisés dans les recommandations. Les critères secondaires étaient le nombre d’objectifs atteints, la variation des valeurs de chaque objectif et les évènements cliniques cardiovasculaires. Résultats Ils portent sur les données à l’inclusion. 1 832 patients hypertendus à haut risque, dont 1 047 diabétiques de type 2 (DT2), ont été inclus puis suivis pendant 2 ans. 95,4 % ont terminé l’étude. A l’inclusion, 25,2 % des patients étaient à leur objectif de PA, 40,5 % à celui de LDL-C, 54,7 % des DT2 à l’objectif d’HbA1c, 30,2 % d’entre eux prenaient de l’aspirine, et 78,2 % étaient non fumeurs. Sur le critère de jugement principal : 7,2 % des patients atteignaient tous leurs objectifs. 11,0 % des hypertendus sans DT2 atteignaient leurs 3 objectifs et 1,7 % des hypertendus avec DT2 atteignaient leurs 5 objectifs. Conclusion Les résultats d’ESCAPE à l’inclusion questionnent la qualité des soins, mais surtout « l’accessibilité » des objectifs recommandés en soins primaires. Les résultats définitifs de l’intervention seront présentés au congrès.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Evaluation des pratiques (EPP) en médecine générale et contrôle du risque cardio-vasculaire chez les hypertendus : quelles pistes d’amélioration peut-on déduire ?
Mots-clés : HTA,risque,cardio-vasculaire
Message-clé : Un audit des pratiques des médecins généralistes permet de déterminer des pistes d'amélioration pratiques.
Auteur : chantal amoudry, acfm
Co-Auteurs : B Ortolan, G Lyon, H Parent, J Raison, C Amoudry
Contexte et objectif : AU cours d’une évaluation des pratiques professionnelles (EPP) en médecine générale, les valeurs tensionnelles et lipidiques ont été comparées au valeurs recommandées (HAS 2005) chez 1718 hypertendus (dont 400 diabétiques). Programme : Les 178 médecins participants ont recherché dans les dossiers de leurs 10 derniers hypertendus vus en consultation (en 2008) les critères d’une grille qu’ils ont saisie par internet. L’ensemble des résultats a été transmis à chaque médecin, ainsi que ses propres données comparées à celles du groupe. Les résultats ont permis de déterminer des pistes d’amélioration des pratiques. Résultats: Chez ces 1718 hypertendus, plus de la moitié (59,42 % des non diabétiques et 57 % des diabétiques) avaient une PAS/PAD < 140/90 mm Hg. Seulement 15,25 % des diabétiques atteignaient l’objectif de PAS/PAD < 130/80. 843 patients (49,04 %) avaient une pression artérielle (PA) conforme aux recommandations. D’après leurs facteurs de risque, 67,8 % avaient une valeur de LDL conforme aux recommandations (942 patients sur 1390 données disponibles). Sur l’ensemble des patients étudiés, Les polythérapies étaient plus fréquentes dans le groupe des patients diabétiques contrôlés. Sur les 855 hypertendus non contrôlés, seulement 214 étaient en trithérapie. 75% n’était pas au maximum thérapeutique. 52 % des 1718 hypertendus recevaient un hypolipidémiant. Parmi les diabétiques, 71% étaient traités par hypolipidémiant, et seulement 46 % parmi les non diabétiques. Conclusion : En retour d’EPP, le message donné aux médecins devrait insister sur la cible tensionnelle plus basse chez les patients diabétiques, simplifier l’objectif pour le LDL cholestérol et appliquer une valeur cible de 1,0 g/l pour tous les hypertendus diabétiques, souligner l’importance des bi et trithérapies lorsque la cible tensionnelle n’est pa
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Facteurs influençant la prise en charge de l’insuffisance cardiaque chronique chez les personnes âgées de plus de 75 ans : une étude qualitative exploratoire par deux focus groups auprès de médecins généralistes franciliens (ICAGE)
Mots-clés : insuffisance-cardiaque,patient-âgé,focus-groups
Message-clé : L’insuffisance cardiaque chronique n’apparaît pas comme une pathologie en soi mais comme une complication d’une pathologie cardio-vasculaire préexistante et associée à la vieillesse. Elle semble imprévisible, à l’origine d’hospitalisations itératives et évoluant inéluctablement vers la mort. La démarche diagnostique n’est pas univoque et le diagnostic souvent tardif.
Auteur : JACQUES CITTEE, FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL PARIS 12 (jccittee@gmail.com)
Co-Auteurs : J. Cittée, S. Cébélieu, S. Rola, V. Renard, C. Piriou, A. Jami, C. Attali, P. Le Corvoisier, O. Montagne
Objectif : Appréhender à partir des discours comment et selon quelles logiques des médecins généralistes franciliens prennent en charge l’insuffisance cardiaque chronique (ICC) chez leurs patients âgés de plus de 75 ans. Comparer les résultats obtenus à ceux obtenus par une autre approche qualitative. Méthode : Etude qualitative exploratoire qui vient compléter une autre étude qualitative par entretiens individuels sur le même thème (ICAGE). Deux entretiens collectifs ont été menés en janvier 2007 avec deux groupes de 4 (Val-de-Marne et Seine-et-Marne) et 6 médecins généralistes (Hauts-de-Seine et Yvelines). Une analyse du contenu thématique a été réalisée par un binôme. Résultats : Cinq axes thématiques ont été identifiés et portent sur les perceptions qu'ont les participants de leurs patients, de l'ICC, de ses traitements et de leur rôle professionnel spécifique. Leurs patients restent peu conscients de la gravité de leur maladie et consultent tardivement. L’ICC n’apparaît pas comme une pathologie en soi mais comme une complication d’une pathologie cardio-vasculaire préexistante et est associée à la vieillesse. Elle semble imprévisible, à l’origine d’hospitalisations itératives et évolue inéluctablement vers la mort. La démarche diagnostique n’est pas univoque et le diagnostic souvent tardif. Le cardiologue est le principal instrument diagnostique et thérapeutique. Les objectifs thérapeutiques et les critères d’utilisation des médicaments n’apparaissent pas clairement, avec un évitement des bêtabloquants. Le rôle professionnel spécifique consiste à surveiller le patient et la survenue de décompensations. La démarche d’éducation thérapeutique est peu investie. Conclusion : Cette étude compréhensive apporte des données concordantes avec celles de l’autre étude qualitative.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : hypertension artérielle et conseil minimum
Mots-clés : observance,mesures,hygieno-diététique,conseil,minimum
Message-clé :
Auteur : Philippe Nguyen-thanh, DUMG rouen
Co-Auteurs : Philippe Nguyen-Thanh, Séverine Betton, Elisabeth Mauviard, Thérèse Thueux
a. Objectifs : Une démarche d’intervention courte d’information auprès des patients concernant l’hypertension artérielle permet –t-elle d’améliorer l’observance et d’avoir un impact positif sur le traitement de la maladie. b. Méthode : Cent vingt et patients, de dix sept médecins généralistes ont participé à l’étude. Au début de la consultation les patients répondaient à un questionnaire pour évaluer leur connaissance de la maladie. Le poids et la tension artérielle initiales sont notés Une fiche d’information comprenant , les valeurs cibles souhaitées, les mesures hygiéno-diététiques et les éléments pour les mettre en œuvre, le retentissement d’une hypertension artérielle non traitée et à contrario le bénéfice d’une thérapeutique efficace est lu par le praticien et remise au patient. Trois mois plus tard la même information et le même recueil ont été fait auprès des mêmes patients c. Résultats : Le nombre de patients connaissant leur l’objectif tensionnel progressent de 13%. Le nombre de patients ayant une activité physique augmente de 8 % L’utilisation de la salière à table passe de 32 % à 16,5 % Lors de la première consultation 65 % des patients avaient une pression artérielle normalisée ce pourcentage passe à 89 % après l’intervention (p<0 ,01) d. Conclusions : La démarche d’information courte a permis d’améliorer les connaissances des patients. L’observance du traitement médicamenteux et des mesures hygiéno-diététiques a progressé et la quantité de patients hypertendus normalisés a également progressé . Cette amélioration a été obtenue grâce a une intervention courte au cours d’une consultation de médecine générale.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : INR en ambulatoire, pile ou face ?
Mots-clés : avk,inr,iatrogénie,pratique,professionelle
Message-clé : les INR en ambulatoire ne sont pas interprétable dans plus de 50 % des cas.
Auteur : jean yves le reste, ubo
Co-Auteurs : Benoît Chiron, Fabien Claux, Malika Bensassi, Sebastien Cadier, Patrice Nabbe, Marie Barais, Pierre Barraine, Bernard Le Floch, Jacques Mansourati, Jean-Yves Le Reste.
CONTEXTE 900.000 personnes sont traitées par antivitamine K en France avec une iatrogénie causant 5000 décès par an. Le contrôle de ce traitement est réalisé par l’International Normalized Ratio (INR). Il atténue les erreurs liées à la variabilité du Temps de prothrombine (TP). L’INR est le résultat de (TP patient/TP témoin)ISI (Index de Sensibilité International élevé à la puissance), un ISI proche de 1 indique une bonne qualité de réactifs. Les prélèvements doivent être fait sur tubes citratés, acheminés à température ambiante et centrifugés dans les 2 heures. Toute erreur modifie la valeur du TP et est amplifiée par un réactif de qualité insuffisante. OBJECTIF Connaitre les conditions de réalisation des prélèvements au domicile du patient, leur temps d’acheminement et la qualité des réactifs utilisés par les laboratoires. METHODE Etude épidémiologique descriptive, de prévalence, transversale, réalisée par questionnaires auprès d’infirmières libérales, de médecins généralistes et de biologistes de Bretagne, en 2008. Elle étudie les pratiques autour des AVK et la coordination entre les professionnels sur la gestion des résultats. RESULTATS 295 généralistes, 255 infirmières libérales, et 46 biologistes ont été inclus. 32,5% des INR sont hors zone thérapeutique. Les prélèvements sont effectués dans des tubes inadaptés dans 5,5% des cas, acheminés au froid dans 9% des cas et 50% des tubes sont acheminés en plus de 2 heures. L'ISI moyen est à 1,62. Ainsi l’INR rendu par les laboratoires n’est pas analysable dans 64,7% des cas pour les prélèvements à domicile. CONCLUSION Prélèvement, acheminement et réactifs sont de qualités insuffisantes rendant plus d’un INR sur deux inanalysable. Est-ce enfin l’explication logique et compréhensible aux trop nombreux accidents sous AVK en ville ?
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : L'automesure tensionnelle chez l'hypertendu en médecine générale : des patients demandeurs et une formation du médecin à améliorer
Mots-clés : Automesure,tensionnelle,Hypertension,Artérielle,Patients,Médecine,Générale
Message-clé : Les hypertendus pratiquent massivement l'automesure, quand les médecins connaissent cette technique les patients sont mieux équilibrés
Auteur : Thibaut Spire, Paris 7 (thibautspire@gmail.com)
Co-Auteurs : Thibaut SPIRE, Philippe ZERR
INTRODUCTION : L'automesure tensionnelle est recommandée dans la prise en charge de l'hypertension artérielle (HTA). Est-elle appliquée en médecine générale ? OBJECTIFS : Évaluer la pratique de l'automesure tensionnelle par les hypertendus suivis régulièrement en médecine générale et l'utilisation qui en est faite par les médecins généralistes. MATERIELS ET METHODE : Questionnaires envoyés à 400 médecins généralistes exerçant en Ile-de-France, comportant une face "médecin" avec 8 questions et une face "patient" avec 4 questions. Le médecin devait inclure 6 patients hypertendus traités depuis au moins 6 mois. Les questions "patient" permettent de recenser les possesseurs de tensiomètre à domicile et l'équilibration de leur traitement. Les questions "médecin" évaluent les connaissances des médecins généralistes sur l’automesure afin de repérer ceux qui savent s’en servir, leur opinion et l’application qu’ils en font pour leurs patients hypertendus. RESULTATS : Il y a eu 243 réponses de patients et 55 réponses de médecins. 72% des hypertendus traités possèdent un appareil d'automesure. 49% des patients interrogés rapportent leur relevé à leur médecin. Parmi les patients possesseurs d'un appareil, 73% sont normotendus versus 57% pour ceux qui n'en ont pas (p<0,02). Concernant les médecins, 9% connaissent les valeurs limites de l'HTA en automesure. 87% des 23 patients vus par ces médecins sont équilibrés contre 66% pour les autres (p=0,07). CONCLUSION : Les patients pratiquent massivement l’automesure. Quand les médecins connaissent cette technique, surtout les valeurs seuils de l’automesure, leurs patients sont mieux équilibrés que les autres. Mots-clés : automesure tensionnelle, hypertension artérielle, patients, médecine générale
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Les conseils hygiéno-diététiques dispensés par les généralistes et les inégalités sociales face au risque cardiovasculaire
Mots-clés : facteurs,socio-économiques,prévention,risque,cardiovasculaire,règles,hygiéno-diététiques,modèle,mixte,médecine,générale.
Message-clé :
Auteur : Laurent RIGAL, Université Paris Descartes - Faculté de médecine (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : Laurent Rigal, Hector Falcoff, Madeleine Favre
Objectif Les inégalités de mortalité cardiovasculaire en défaveur des patients le moins favorisés sont établies et seraient la conséquence de l’accumulation des facteurs de risque (FDR) dans le bas de la hiérarchie sociale. Notre objectif est d’une part de mesurer les différences sociales face aux différents FDR et d’autre part de savoir si les conseils hygiéno-diététiques (CHD) délivrés par les généralistes, le sont de façon à pouvoir réduire les gradients sociaux. Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 50 maîtres de stage qui ont chacun inclus 70 patients âgés de 40 à 74 ans, pris aléatoirement parmi ceux les ayant choisi comme médecin traitant. Des informations médicales et sociodémographiques ont été recueillies par questionnaire postal auprès des patients et extraites des dossiers médicaux. Les FDR et les CHD (exercice physique et régime) ont été analysés à l’aide de modèles logistiques mixtes multivariés comportant différents indicateurs de position sociale des patients (profession, niveau d’études, situation financière perçue). Résultats Des taux de retour excellents (75 % pour les patients et 90 pour les médecins) ont permis d’inclure plus de 3400 patients dans l’analyse. La répartition de tous les FDR (sauf le tabac) est significativement en défaveur du bas de hiérarchie sociale. Les CHD sont eux dispensés sans distinction sociale. Conclusions Ces résultats laissent penser que les CHD des généralistes sont égalitaires au niveau individuel mais ne permettraient pas au niveau populationnel de réduire des inégalités sociales face au risque cardiovasculaire.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Mesure de l’index de pression systolique en Médecine Générale : Analyse des barrières et propositions de stratégies d’implantation
Mots-clés : Index,de,pression,systolique,(IPS),artériopathie,oblitérante,des,membres,inférieurs,risque,cardiovasculaire,barrières
Message-clé : l'IPS est sous utilisé par le médecin généraliste, il est pourtant un outils simple et utile pour le dépistage et l'évaluation du risque cardiovasculaire.
Auteur : emilie zimmermann, DUMG Marseille
Co-Auteurs : Emilie Zimmermann, Antoine Elias, Gaétan Gentile.
Introduction: l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est associée à un risque élevé de morbi-mortalité cardiovasculaire. L’AOMI est détectée par la mesure de l’index de pression systolique (IPS), méthode simple de dépistage que peut utiliser le médecin généraliste. Objectif : connaître la fréquence de l’utilisation de l’IPS en médecine générale, identifier les barrières à son utilisation et proposer des stratégies potentiellement utiles pour en améliorer la pratique. Méthode: enquête de pratique par questionnaire auprès d’un échantillon régional et d’un échantillon national de médecins généralistes sélectionnés au hasard. Résultats : sur les 1218 questionnaires envoyés, 30% soit 359 réponses sont reçues. L’IPS est déclaré être pratiqué par 21,17% des médecins. La pratique de l’IPS est plus fréquente chez les hommes, les médecins ayant eu une formation médicale continue (FMC) sur l’IPS, ceux possédant un tensiomètre automatique, et ceux convaincus de son intérêt. Les facteurs limitants sont la méconnaissance de l’IPS, la contrainte de temps, l’absence de matériel et l’absence de formation. Les obstacles déclarés les plus importants à son utilisation sont par ordre de fréquence le manque de temps (31,75%), la méconnaissance de l’IPS (21,45%), l’absence de formation (14,21%), le manque de matériel (10,03%), la non conviction de son intérêt (8,36%) et sa cotation (3,90%). Les stratégies souvent proposées pour implanter l’IPS sont la mise en place de FMC (35,65%) et une revalorisation de la consultation (13,65%). Conclusion : l’IPS est peu utilisé par le médecin généraliste en raison de la méconnaissance de la technique et de son intérêt en pratique et de l’absence de formation à son utilisation. La mise en place de formations universitaires et post universitaires et la validation de la mesure de l’IPS par des méthodes plus accessibles au plan pratique et financier seraient utiles.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Quel est l’avis des médecins généralistes sur une sélection d’indicateurs de performance concernant l’HTA ?
Mots-clés : HTA,médecine,générale,indicateur,performance,qualité
Message-clé : Les médecins généralistes français ont ils une bonne perception des indicateurs de performance pour l'HTA
Auteur : Didier DUHOT, SFMG (d.duhot@sfmg.org)
Co-Auteurs : D. Duhot, D. Roussel-Lapeyre, G. Hebbrecht, P Szidon, P Boisnault
Objectifs : Recueillir l’avis des médecins généralistes français sur une sélection d’indicateurs de performance concernant l’HTA Méthode : Une étude précédente a réalisé une étude de la littérature internationale et dégagé 18 indicateurs de performance, concernant l’HTA, applicables au contexte d’exercice français. Un questionnaire internet a permis de recueillir l’avis des MG sur ces 18 indicateurs selon la méthode du consensus formalisé d’expert. Les questions ont porté sur le caractère pertinent, réalisable et acceptable de chaque indicateur. Une échelle à neuf niveaux a été choisie permettant de regrouper les réponses en zone de désaccord, zone d’incertitude et zone d’accord. Le lien du questionnaire a été adressé à la base courriel des MG sympathisants SFMG, soit environ 10 000 personnes. Résultats : L’étude étant en cours, les résultats définitifs seront présentés lors du congrès. Conclusions : Au moment où le paiement à la performance est envisagé en France, à l’image de certains pays européens, cette étude nous permettra d’évaluer l’appréciation des MG sur la pertinence, la faisabilité et l’acceptabilité de la mise en œuvre d’indicateurs de performance concernant l’HTA.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : SAS et HTA résistante: connaissances et compétences des MG
Mots-clés : HTA,résistante,apnées,du,sommeil,médecine,générale
Message-clé :
Auteur : Josselin Vachon, Réseau Morphée (médecine du sommeil) (josselinvachon@hotmail.com)
Co-Auteurs : Dr Olivier BENAINOUS Dr Sarah HARTLEY
Introduction Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche au moins 4% des français et 80% des hypertendus résistants à une trithérapie. Plusieurs études ont évalué les connaissances théoriques des MG, mais aucune ne s’est intéressée à leurs compétences pratiques. Objectif Evaluation de la pratique des MG par un cas clinique. Méthode Le cas clinique a été développé, validé et piloté en médecine générale. Réalisé par téléphone, il présente un homme en surpoids souffrant d’HTA résistante. Des informations supplémentaires étaient ajoutées tant que le SAS n’était pas évoqué par les participants. L’entretien a été complété par un questionnaire évaluant leurs connaissances théoriques. Résultats 250 MG ont été tirés au sort en région parisienne. Parmi les 113 volontaires, 100 ont été retenus pour réaliser l’étude. 77% des participants ont résolu le cas clinique rapidement, mais 23% ont eu besoin de deux ou trois informations supplémentaires. Une analyse multivariée à démontré que les MG ayant pu bénéficier d’une formation (faculté, FMC, diplôme universitaire) ont été plus performants. 98% citent au moins deux symptômes, les plus fréquemment donnés étant le ronflement (78%) et la somnolence diurne (84%). 97% évoquent le surpoids comme facteur de risque. Les complications cardiovasculaires (52%), coronariennes (41%) et hypertensives (37%) sont mieux connues. Tous les MG connaissent la méthode diagnostique mais seulement 59% parlent de « polysomnographie ». Une minorité connait le fonctionnement de l’appareil respiratoire. Uniquement 12% des MG s’estiment suffisamment formés concernant le SAS. Conclusion Les connaissances actuelles des MG ne permettent pas un dépistage efficace du SAS chez les sujets hypertendus résistants.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Un dépistage systématique des patients à haut risque cardio-vasculaire (HRCV) suivi d’une prise en charge adaptée est il possible et efficace ?: Programme Prévarance
Mots-clés : prévention,primaire,du,risque,vasculaire,dépistage,éducation,thérapeutique
Message-clé : Optimiser la prise en charge des patients à haut-risque cardio-vasculaire
Auteur : gérard hamonic, RivaRance (hamonic.doc@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Gérard Hamonic,Benoit Camberlein, Thierry Denolle ,Marie.Joséphe Merienne,Hervé Le.Neel
BUT: Un dépistage systématique des patients à haut risque cardio-vasculaire (HRCV) suivi d’une prise en charge adaptée est il possible et efficace ? METHODE: Après information de la population d’un canton ( 25 000 habitants) par courriers, journaux, affiches..., 18/22 médecins généralistes (MG) aidés par 11 pharmaciens ont accepté de dépister le RCV des hommes 50-54 ans et des femmes 60-64 ans et leur proposer en cas de HRCV une prise en charge (éducation par 15 infirmières libérales, 2 diététiciennes et un éducateur physique). Une rémunération forfaitaire était prévue si le MG dépistait au moins 60% de sa clientèle de cet âge en un an. RESULTATS: 685/945 patients (73%) incluables ont été dépistés. 100% des MG ont respecté leur contrat. 171 (25%) étaient à HRCV: 62% en prévention primaire, 19% en prévention secondaire et 19% avaient un diabète à haut RCV. 63 (37%) ont réellement débuté le programme. Après 19 mois en moyenne, 32% des patients n’étaient plus à HRCV. Les patients à la fin du programme étaient mieux équilibrés pour leur HTA (de 35 à 59%) et leur dyslipidémie (de 45 à 88%) mais leur IMC, tabagisme, activité physique et consommation d’alcool n’avaient pas varié significativement. CONCLUSION: Un dépistage systématique du RCV par les médecins généralistes est possible. 25% de la population de cet âge est à HRCV. Après plus d’un an et demi, seulement 37% de ces patients ont démarré cette prise en charge gratuite qui a permis de diminuer de 32% les patients à HRCV en modifiant surtout leur HTA et leur dyslipidémie par une thérapeutique médicamenteuse plutôt que par une modification significative de leur mode de vie.
Présentation : Communication Orale
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Vécu et connaissance de l'HTA par les patients hypertendus: étude qualitative par la méthode de focus groups auprès de 30 patients francs comtois
Mots-clés : Hypertension,artérielle,représentation,de,la,maladie,éducation,thérapeutique,médecine,générale,focu,group
Message-clé : approche incomplète de ce qu'ets l'hypertension et de ses conséquences; place de l'éducation thérapeutique insuffisante
Auteur : François DUMEL, DMG Besançon (francois.dumel@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S Laurent, M Bosment, F Dumel
OBJECTIFS. Comprendre comment les patients hypertendus perçoivent leur maladie et son traitement devrait permettre de mieux adapter la prise en charge. MATÉRIEL ET MÉTHODE. Etude qualitative par la méthode des focus groups. Trois réunions d'une dizaine de patients hypertendus ont été organisées afin d'aborder ensemble leur vécu et leurs connaissances à propos de l'hypertension artérielle. RÉSULTATS. Les patients ont une approche incomplète de ce que sont l'hypertension artérielle, ses conséquences et son traitement, notamment les règles hygiéno-diététiques. Ils n'expriment pas facilement leur anxiété liée à l'hypertension pourtant bien réelle si on en croit leurs propos. La confiance des patients en leur médecin est grande, la relation médecin-malade est encore dans un mode vertical ce qui favorise une certaine passivité de la part des patients dans la prise en charge. DISCUSSION. A travers les propos des patients, l'éducation thérapeutique ne semble pas avoir une place suffisante dans la prise en charge des patients hypertendus artériels, notamment au sein des cabinets de médecine générale. Pourtant diverses études ont prouvé son efficacité en adaptant sa forme au contexte socioculturel des patients auxquels elle s'adresse. CONCLUSION. La mise en place grandissante d'apprentissage de techniques d'éducation thérapeutique en formation initiale et continue devrait améliorer cette situation non satisfaisante et pourvoyeuse d'un taux de morbi-mortalité important.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : A propos d'une publication : "Un cas rare de cyanose par sulfhémoglobinémie imputable au thiocolchicoside".
Mots-clés : méthodologie,sulfhémoglobinémie,thiocolchicoside
Message-clé : présentation méthodologique d'un travail de publication
Auteur : Julie DUPOUY, Faculté de Médecine Toulouse (dupouy.julie@gmail.com)
Co-Auteurs : F Petureau, J.L Montastruc, S Oustric, B Degano
Objectif : Les publications réalisées par des jeunes chercheurs en Médecine Générale sont rares. Pourtant, ils sont en première ligne pour réaliser un travail de recherche. L’objectif est ici de détailler une démarche de publication à partir d’un cas observé en service hospitalier. Méthode : Le parcours réalisé depuis l’observation du cas jusqu’à sa publication a été analysé. Le cas est celui d’une femme de 50 ans, atteinte de Sclérose Latérale Amyotrophique, hospitalisée pour une dyspnée faisant découvrir une cyanose résistante à l’oxygénothérapie. Une sulfhémoglobinémie a été détectée. La patiente suivait un traitement par thiocolchicoside (Miorel®) depuis quelques mois pour des contractures musculaires. Après une recherche bibliographique, le thiocolchicoside a été incriminée en raison de sa structure chimique renfermant un radical thiol. Résultats : Après un premier travail d’écriture, l’aide du Département Universitaire de Médecine Générale de Toulouse et du service de Pharmacologie Clinique a été sollicité pour avis d’expert et relecture. L’imputabilité du thiocolchicoside dans l’apparition de cette sulfhémoglobinémie a été calculée comme plausible. Des interrogations sont survenues quant à la prescription d’un médicament au service médical rendu faible, non dénué d’effets indésirables. L’article a été soumis à la revue des maladies respiratoires et publié en janvier 2010. Conclusion : La iatrogénie est à envisager face à un évènement inexpliqué en Médecine Générale. Publier est accessible à tout jeune chercheur de Médecine Générale pour peu qu’il sollicite des aides de son département et recherche d’autres compétences complémentaires.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Abord de la sexualité lors de la consultation des adolescents en médecine générale
Mots-clés : adlescents.,médecine,générale.,sexualité
Message-clé : il est important d'aborder la problématique de la sexualité avec les adolescents
Auteur : Gérard Ducos, DMG Université Bordeaux2 (gerard.ducos0406@orange.fr)
Co-Auteurs : Hélène Ceglarec Gérard Ducos
Justification : Evoquer ce qui a rapport à la sexualité avec les adolescents n’est pas toujours évident pour les médecins. Les médecins généralistes sont ceux qui voient le plus d’adolescents et ils ont donc un rôle prépondérant dans la prévention et le dépistage des problématiques qui peuvent se rencontrer dans cette période exposée de la vie. Cette étude se propose donc de faire un état des lieux des représentations et pratiques des médecins généralistes, femmes ou hommes, de l’abord de la sexualité avec un adolescent fille ou garçon Méthode : étude qualitative par entretiens semi-directifs en collaboration du département universitaire de sociologie. Les entretiens ont été enregistrés, retranscrits et analysés par extraction de verbatim Résultats : testés auprès de 4 médecins et réalisés auprès de 15 médecins généralistes, 7 femmes et 8 hommes, repartis sur 4 départements, pour atteindre la saturation des données. Durée moyenne des entretiens : 30 minutes (de 12 à 49 minutes). Trois principaux axes d’analyse : les pratiques, les représentations, les différences entre hommes et femmes médecins. Des différences significatives sont mises en évidence, autant entre médecins femmes et hommes qu’en rapport avec le sexe des adolescents, mais avec toujours un sentiment de complexité. Conclusion : cette étude montre les difficultés à intégrer la problématique sexuelle dans une consultation d’adolescent, aussi bien chez les médecins femmes qu’hommes. Une réflexion sur une démarche formative équivalente à celle qui se fait pour les autres facteurs de risque chez l’adolescent (alcool, tabac, drogues, jeux…) pourrait donc être envisagée.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Améliorer la securité et la qualité des soins en médecine ambulatoire : une procédure en 3 étapes
Mots-clés : information,soins,primaires,securité,des,patients
Message-clé : Rédaction d'une procédure d'amélioration de la sécurité en médecine ambulatoire vis à vis de la prescription de traitements antihypertenseurs dans une population de patients âgés
Auteur : Maud KERIEL-GASCOU, Université Claude Bernard Lyon 1 (maud.kerielg@free.fr)
Co-Auteurs : Maud Keriel-Gascou, Laurent Letrilliart, Cyrille Colin, Sophie Figon, Marc Chaneliére
Les médicaments cardiovasculaires sont souvent impliqués dans les événements indésirables médicamenteux chez la personne âgée. Un des facteurs latents souvent répertorié est le manque de communication. En médecine ambulatoire, la sécurité des soins pourrait être améliorée par une participation conjointe du patient et du médecin traitant. Objectif : Rédiger une procédure fiable permettant d’atténuer le risque de survenue d’événements indésirables médicamenteux et d’améliorer la sécurité et la qualité des soins par une meilleure transmission de l’information et une participation active des patients dans les filières de soins. Pour cette étude, la procédure concernera la prescription d’antihypertenseurs par le médecin traitant chez le sujet âgé. Méthode : Pour rédiger la procédure, nous avons réalisé une revue de la littérature médicale à partir des bases de données bibliographique Medline via l’interface Pubmed, la Cochrane Library, la Banque de données de Santé Publique et du moteur de recherche Google scholar. Les mots-clés utilisés en anglais sont : patient safety, information, communication, adverse drug event, elderly, primary care, physician, hypertension, delphi method. Les mots clefs français sont : information, soins primaires, iatrogénie médicamenteuse, personnes âgées, hypertension artérielle, sécurité des patients, méthode Delphi. Nous avons choisi la méthode de consensus Delphi pour définir la procédure par vingt experts compétents sur le thème de l’étude. Résultats attendus : Une procédure validée dont les 3 étapes sont : un schéma d’informations à délivrer par le praticien au patient et à son entourage, une reformulation de l’information par le patient, un plan de soins personnalisé visant à prévenir ou corriger les événements indésirables liés à la prescription médicamenteuse. Perspectives : Tester l’impact de cette procédure par un programme d’évaluation en soins primaires.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Analyse des contre-indications et des interactions médicamenteuses de séances de patients poly pathologiques en médecine générale
Mots-clés : Polypathologie,chronique,-,Médicaments,-,iatrogénie
Message-clé : Ordonnances de polyprescription: quelle iatrogénie?
Auteur : pascal CLERC, SFMG - PIFO (p.clerc@sfmg.org)
Co-Auteurs : Pascal Clerc,Boyer Virginie, Lebreton Julien,Françoise Haramburu, Annie Fourrier-réglat
Objectif : Analyse descriptive rétrospective des contre-indications et des interactions médicamenteuses de 105 séances de médecine générale de patients poly pathologiques, poly médicamentés. Matériel et méthodes : Dans le cadre de l’étude polychrome (analyse des pratiques de poly-prescription en médecine générale, chez les personnes poly pathologiques), 105 séances de patients différents, ont été tirés au sort (sondage stratifié) dans la base « Observatoire de médecine générale » de la SFMG pour les années 2002 à 2004. Pour chaque séance était connu l’âge du patient, le genre, les pathologies, les médicaments, le nombre d’actes par an. La recherche des interactions a été effectué à partir des Dictionnaires Vidal 2002, 2003, 2004, et du livret d’interactions médicamenteuses 2002, 2003. Résultats : La médiane de l’âge des patients est de 75 ans [min : 37 ; max :95],le sex-ratio h/f est de 0.9, le nombre de pathologies traitées de 528 et de médicaments prescrits de 676. Près des 2/3 des patients sont concernés par les interactions médicamenteuses et les contre-indications. Le nombre de pathologies et de médicaments concernés par une interaction « pathologies-médicaments » est de 154 (29%) et le nombre de médicaments concernés par une interaction médicamenteuse est de 394 (58%). Les « contre-indications absolues » et les « associations déconseillées » représentent près de 6% des interactions. La majorité des interactions médicamenteuses sont liés aux médicaments du système cardio-vasculaire et du système nerveux. Les contre-indications sont générées majoritairement par les pathologies du système cardio-vasculaire et les prescriptions cardiologiques. Conclusion : Si la majorité des patients sont concernés par les précautions d’emploi et les mises en gardes, l’originalité de notre étude est de montrer l’importance des interactions intrinsèques au système cardio-vasculaire et au système nerveux.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Analyse sociodémographique et évaluation de la précarité des patients consultant en centres de santé en France en 2009. Premiers résultats de l’étude EPIDAURE-CDS.
Mots-clés : Centres,de,santé,précarité,sociale
Message-clé :
Auteur : Frédéric VILLEBRUN, CMS Champigny sur Marne (frederic.villebrun@gmail.com)
Co-Auteurs : Y. Bourgueil, A. Brémaud, D. Hermann, R. Lopez, A. Michault, J. Mousquès, A. Pierre
L’enquête présentée s’inscrit dans l’étude EPIDAURE-CDS, qui évalue l’accessibilité et l’offre des centres de santé (CDS) ainsi que le recours aux soins des consultants comparativement à un échantillon national de référence. L’objectif de l’enquête est d’estimer la vulnérabilité sociale des consultants par le score EPICES - Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé en Centres d’Examens de Santé (CES), et un ensemble de variables complémentaires (âge, sexe, CSP, ressources, situation par rapport à l’emploi, état de santé déclaré, couverture complémentaire). L’enquête s’est appuyée sur l’administration dans 21 CDS de 23 842 questionnaires correspondant aux consultations en médecine générale ou en omnipratique dentaire de 14 874 patients âgés de 18 ans et plus, entre mars et juin 2009. Le nombre de patients à enquêter a été calculé à partir de la file active de l’année 2007 et du taux moyen de recours par CDS et par type de consultation. La population des CDS sera comparée à la population générale (source ESPS 2008) et à la patientèle des CES (source CETAF 2007). L’analyse globale et par CDS des données pondérées selon le taux de recours des CDS est en cours et l’ensemble des résultats sera présenté au congrès. Après analyse des données brutes, la patientèle des CDS semble présenter des caractéristiques spécifiques et une vulnérabilité sociale plus grande, fortement hétérogène selon les CDS. Les consultants des CDS semblent bien partager comme spécificité commune une forte vulnérabilité sociale en lien avec leur implantation dans ou à proximité des quartiers sensibles.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Appropriation de la lecture critique par les ECA et les internes de MG
Mots-clés : internes,médecine,générale,lecture,critique
Message-clé : la lecture critique doit faire partie de la formation des internes de MG
Auteur : Philippe Wartel, Lille Catho
Co-Auteurs : Ph Wartel, Th Duminil
Objectifs : les externes voient la lecture critique d'articles médicaux comme un pensum nécessaire à la préparation de l'ENC. Il est nécessaire que, devenus internes de médecine générale ils en découvrent l'intérêt pratique pour leur formation continue. Les Enseignants Cliniciens Ambulatoires (ECA) n'ayant que peu de connaissances sur cette lecture doivent y être formés et la pratiquer régulièrement pour pouvoir encadrer les internes dans des groupes de lecture. Un objectif secondaire est de se familiariser avec la lecture d'articles en langue anglaise. Méthode : 11 ECA se sont formés à la lecture critique en utilisant le logiciel d'apprentissage par problème ''infocritique''. La formation ciblait l'étude d'articles traitant de thérapeutique, de test diagnostic, de revue de synthèse et les guides de pratique. Résultat : Deux clubs de lecture critique ont été créés après cette formation. Ils permettent aux ECA, de se retrouver tous les mois pendant un an pour mutualiser leurs acquisitions. Chaque rencontre donne lieu à l'écriture d'un résumé critique. Ces ECA pourront encadrer, à la rentrée universitaire 2010, les internes de DES de médecine générale dans des groupes de lecture critique Conclusion : La lecture critique est une discipline mal connue des ECA et jugée négativement par les étudiants. Une formation sur un logiciel d’apprentissage par problème a permis à un groupe d’ECA d’y prendre goût et de s’y familiariser. Un an de pratique mensuelle de la lecture critique doit leur permettre d’encadrer des groupes de lecture critique pour les internes en DES de médecine générale
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Attitudes d'écoute et de mise en pratique, par les patients de 30 à 70 ans, des conseils hygiéno-diététiques donnés par leur médecin traitant.
Mots-clés : attitudes,patients,médecin,généraliste,conseils,mode,de,vie.
Message-clé : La prise de conscience des patients de la nécessité de modifier certains comportements (alimentation, exercice physique) est parfois accompagnée d'une demande d'aide auprès du médecin généraliste. Il est complexe de répondre aux attentes des patients, de se faire entendre, et de provoquer les changements de mode de vie. Nous avons utilisé les données de l'étude EUROPREVIEW pour étudier les attentes des patients en termes de conseils hygiéno-diététiques en médecine générale, et leurs attitudes d'écoute et de mise en pratique.
Auteur : Marie CHARPENTIER, SFMG
Co-Auteurs : M. Charpentier, D Duhot, G. Hebbrecht, D. Wilde, C. Brotons.
Objectifs : Identifier les attentes et attitudes des patients concernant les conseils donnés en médecine générale, en matière d'alimentation, d'exercice physique, et de gestion du poids. Méthodes : Étude multicentrique européenne, coordonnée par Europrev, dans 24 pays. En France les données ont été recueillies de décembre 2008 à septembre 2009, à l’aide d’un auto-questionnaire, dans 10 cabinets médicaux, auprès de 20 femmes et 20 hommes de 30 à 70 ans par cabinet. 327 questionnaires sur 400 ont été remplis. Les réponses aux questions concernant le comportement alimentaire, le poids, et l'exercice physique, ont été croisées avec les données relatives au type d'aide souhaité, et à la mise en pratique ou non des conseils donnés par le médecin traitant. Analyses statistiques descriptives utilisant le chi-deux et les analyses multivariées. Résultats : Analyses statistiques en cours. Conclusions : La démarche éducative en médecine générale est confrontée à des obstacles, qui peuvent survenir à différents niveaux de la relation de communication entre le patient et le médecin. Il est primordial d'interroger les patients eux-mêmes pour identifier les principales sources d'incompréhension et d'échec éducatif dans la relation médecin-malade, afin d'améliorer le dialogue.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Audit des enseignants de médecine générales de Paris 12
Mots-clés : formation,enseignant,clinicien,ambulatoire,professionalisation
Message-clé : il est important de connaitre l'état de la formation et de la motivation de nos enseignant cliniciens ambulatoires
Auteur : laurence COMPAGNON, DUERMG de Créteil Paris 12 (laurence.compagnon@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Laurence Compagnon,Julien Lebreton, Michel Medioni, Christian Dumay, Vincent Renard, Jacques Cittée, Claude Attali.
Objectifs Dans le cadre de l’évaluation du fonctionnement du département de médecine générale (DMG) il nous a paru important tant de réaliser un audit étudiant le niveau de formation de nos membres enseignants cliniciens ambulatoires ( ECA) et leur implication dans le fonctionnement du DMG. Méthode Nous avons réalisé un questionnaire informatisé, envoyé à tous les membres du DMG, explorant à la fois les formations ( pédagogique , biomédicale, liée à la recherche etc.) et l’implication ( chargé de cours, tuteur, maître de stage etc.) Il leur est demandé aussi d’exprimer leurs projets de formation. Une question explore enfin la représentation des ECA concernant la redevance pédagogique. Résultats attendus Nous pensons qu’une meilleure connaissance du statut de formation de nos ECA peut nous permettre d’organiser des formations internes au DMG ciblées sur leurs besoins exposés. Nous pourrons aussi discuter des forces et faiblesses de chacun et de proposer un éventuel ajustement, les ECA ayant signé une charte les engageant à se former au moins 2 fois par an avec le DMG afin d’harmoniser nos pratiques. La mise au point sur la redevance pédagogique devrait permettre a chacun de se positionner sur ses devoirs vis-à-vis du DMG. Conclusion Il nous apparait important que les DMG fassent le point sur la formation et la motivation de leurs forces vives car la montée en puissance du nombre d’interne à certifier dans leurs compétences va nécessiter une professionnalisation de plus en plus grande de notre corps enseignant.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Auto-évaluation des acquisitions des compétences en médecine générale par les internes lors de leur stage pratique en première ligne A Monastir.
Mots-clés : Médecine,générale,compétences,auto,évaluation,Tunisie
Message-clé : evaluation des compétences en medecine générale
Auteur : Mohamed Soussi Soltani, Faculté de Medecine de Monastir (mohamed.soltani@rns.tn)
Co-Auteurs : Soltani Mohamed soussi; Sriha Asma; Bouanene Ines, El Mhamdi Sana, Letaief Mondher,kamel ben salem
En Tunisie, la formation médicale se fait principalement en milieu hospitalo-universitaire (CHU). La médecine générale n’occupe qu’une place résiduelle. Un seul stage, qui s’effectue au niveau de la première ligne, est dédié à la médecine générale, permettant ainsi l’acquisition des compétences en la matière. Au cours de ce stage, l’interne doit maîtriser les principales fonctions du médecin généraliste : l’approche globale, soins de premier recours, coordination des soins, continuité des soins, réalisation des objectifs de santé publique ainsi que la maîtrise des habilités techniques utiles à la pratique médicale. Ces acquisitions sont consignées dans un carnet de stage. Cette évaluation vise l’amélioration continue du stage (contenu et qualité). Nous avons procédé par une étude quasi expérimentale : avant – après, qui a porté sur 140 internes au cours de leur stage en médecine générale, entre mars 2008 et juin 2009. L’interne évalue, sous le contrôle de son encadreur, l’état de ses connaissances et de ses compétences au début et à la fin du stage, sur une échelle qualitative graduée de 1 à 5 (1 : mauvais ; 5 excellent). Il ressort de cette auto-évaluation que le stage d’internat en première ligne est bénéfique dans le sens qu’il permet aux apprenants de maîtriser les activités contribuant aux soins de premier recours, à l’approche globale, à la continuité des soins et à la réalisation des objectifs de santé publique. Par contre, son apport en terme de maîtrise des habilités techniques et de la coordination des soins est plus faible. Le guide de stage, le plan de formation clinique par le moniteur, l’évaluation et le feed back pour l’apprenant constituent un outil important pour la formation de l’interne.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : BCG et nourrisson à risque de tuberculose:étude de couverture vaccinale après la levée d'obligation
Mots-clés : BCG,couverture,vaccinale,recommandations
Message-clé : couverture vaccinale BCG après la levée d'obligation
Auteur : caroline Danvin , DUMG MARSEILLE
Co-Auteurs : C Danvin, E bosdure , V Brémond , A P Gille ,C Rousset-Rouvière, D A Loundnou , J C Dubus
Introduction et objectifs: L'obligation vaccinale par le BCG, suspendue en juillet 2007, a été remplacée par une vaccination ciblée chez les enfants à risque élevé de tuberculose. Notre étude a pour but d'estimer la couverture vaccinale (CV) de nourrissons habitant Marseille et sa banlieue, d'identifier la proportion d'enfants à risque non repérés et non vaccinés, et d'évaluer le degré d'information de leurs familles. Matériel et méthodes : Etude prospective par questionnaire menée, avec l'aide des médecins urgentistes, auprès des parents d'enfants nés après la suspension de l'obligation vaccinale et consultant dans le Service d'Accueil des Urgences Pédiatriques du CHU Timone-Enfants entre le 01/12/2008 et le 31/0312009. Pour chaque enfant étaient notés les données démographiques, les critères d'éligibilité au BCG, le statut vaccinal, les informations reçues par la famille sur le vaccin. Résultats : Au total, 224 enfants sur 271 éligibles ont été inclus (82,6%; âge moyen 7,1 ± 4,9 mois). On notait 157 nourrissons ayant au moins un critère de vaccination par le BCG, 116 d'entre eux étant vaccinés (73,9%) et 11 devant l'être bientôt (7%). Le nombre de critères pour être vacciné n'influençaient pas la CV. Le BCG n'avait pas été proposé à 30 nourrissons à risque (19,1%), leur famille n'ayant reçu d'information que dans 39% des cas. Conclusion: Dix-huit mois après la levée de l'obligation vaccinale, nos résultats sont encourageants mais soulignent la nécessité d'améliorer l'information des familles concernées par cette nouvelle politique vaccinale.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : CANABIC : CANNnabis et Adolescents : une Intervention Brève pour réduire leur Consommation
Mots-clés : cannabis,intervention,brève,médecine,générale,adolescents
Message-clé :
Auteur : Catherine Laporte, Département Médecine Générale de Clermont-ferrand (catherinelaporte@hotmail.fr)
Co-Auteurs : C Laporte, P Vorilhon, P.M Llorca, C Dubray
Objectif : Le cannabis (THC) est le 1er produit illicite consommé en France. Ses effets néfastes surviennent dès le stade de ‘consommateur occasionnel’ (1 à 10 joints/mois). Le professionnel de santé le plus consulté par les adolescents est le médecin généraliste (MG). L’Intervention Brève (IB) est une mesure validée pour la prise en charge de la consommation excessive d’alcool chez les adultes. L’objectif de CANABIC est de valider une IB adaptée auprès d’adolescent de 15 à 19 ans consommateurs de THC. Méthode : Essai contrôlé randomisé en cluster, comparant un groupe intervention (GI) et un groupe témoin (GT). Le GT réalisera une IB élaborée à partir d’études qualitatives auprès d’adolescents et de MG, qui ont permis d’analyser les difficultés de communication autour du THC. Le critère de jugement est la consommation de THC en Nombre de joints/mois. 250 adolescents seront inclus (5 par MG, 25 MG dans chaque bras), nombre calculé pour mettre en évidence une diminution significative de 30% de la consommation. Le risque a été fixé à 5 %, la puissance à 90 % et le coefficient de corrélation intra-cluster à 0.2. Les consultations de suivi ont lieu à 3, 6 et 12 mois. Une étude de faisabilité est en cours : les résultats permettront d’optimiser l’IB pour l’essai. Résultats : Une diminution de 30% de la consommation de joints par mois est attendue. Conclusion: Valider une IB adaptée aux adolescents consommateurs de THC fournira un outil d’aide à leur prise en charge en MG.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Cancer : essai de modélisation de l’activité du médecin généraliste dans le continuum « Avant, pendant, et après cancer »
Mots-clés : CANCER,ACTIVITE,MEDECIN,GENERALISTE,TRAITANTMODELISATION
Message-clé : LE CONTINUUM AVANT PENDANT APRES CANCER PERMET DE MODELISER LES MISSIONS ET L'ACTIVITÉ DU MÉDECIN GENERALISTE
Auteur : Marie Hélène CERTAIN, MG France/ADESA (mh.certain@medsyn.fr)
Co-Auteurs : MARIE HELENE CERTAIN JEAN GODARD
Contexte Les cancers représentaient fin 2007, en France, par an 145 000 décès (1ère cause décès), 353 000 nouveaux cas + 20% en 20 ans, une prévalence supérieure à 2 Millions de cas. L’élaboration du Plan Cancer 2 était une opportunité pour donner sens, contenu et légitimité à l’action du médecin généraliste traitant (MGT), en lien avec les autres acteurs (soins primaires, médecins correspondants, hôpital), en référence aux missions définies explicitement par l’article 14 de la loi HPST. Objectifs Formaliser le rôle du médecin généraliste et des soins primaires aux différents stades de la « pathologie cancer » : missions et contenu du métier dans un continuum : prévention, dépistage, diagnostic et annonce, traitement curatif et réadaptation post-traitement Méthode Analyse descriptive systématique des activités du généraliste en s’appuyant sur le référentiel métier et compétences publié en 2009. Résultats attendus Objectiver, légitimer et renforcer l’action spécifique des médecins généralistes AVANT – Prévention, dépistage PENDANT – Annonce, entrée dans la maladie, soins curatifs, parfois palliatifs APRES LA MALADIE : « la vie après cancer » Faire émerger les problématiques sanitaires, professionnelles, organisationnelles, et territoriales devant trouver des solutions pour optimiser l’efficience du système et l’engagement des médecins généralistes traitants dans cette démarche. Conclusion La maladie cancéreuse est un modèle permettant de conceptualiser l'ensemble des facettes curatives et thérapeutiques liées au MGT. Cette approche est extrapolable entièrement ou partie à d'autres affections chroniques.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Chefs de clinique de médecine générale: bilans et perspectives.
Mots-clés : clinicat,médecine,générale,recherche,soin
Message-clé : L'activité des chefs de clinique est hétérogène.
Auteur : Hélène VAILLANT,
Co-Auteurs : H Vaillant-Roussel, P Frappé, F Verfailly, C Rat et M Schuers.
Contexte Depuis la nomination des premiers chefs de clinique (CCA) de médecine générale en 2007, la nécessité d’un suivi de leurs parts soin et recherche s’est imposée. L’absence d’un cadre réglementaire concernant leur activité, ainsi que les particularités locales, ne semblaient pas propices à la construction d’un modèle unique. Objectif Décrire l’activité clinique et de recherche des CCA nommés depuis 2007 et identifier les difficultés rencontrées, afin de faciliter l’exercice de leurs successeurs. Méthode Des données concernant les activités de clinique et de recherche des CCA ont été recueillies par voie électronique et analysées. Des groupes de travail au sein de l’association des chefs ont été formés afin d’élaborer des propositions concernant ces deux valences (soins et recherche). Résultats Au 1er Janvier 2009, on dénombrait 32 CCA: 24 étaient collaborateurs libéraux, 7 étaient remplaçants et 1 étaient salariés. Trois CCA ont bénéficié chaque trimestre de la compensation versée par la CNAM, du fait d’honoraires trimestriels inférieurs à 5540 euros. Des données supplémentaires, concernant les lieux d’exercice, ainsi que leur participation à la permanence des soins, seront présentées lors du congrès. Concernant la recherche plusieurs thèmes ont été explorés : la formation et les acquis méthodologiques, la place de la recherche dans leur activité, le lien avec des structures scientifiques, les moyens à disposition, la production scientifique et les obstacles ressentis. Ces résultats seront détaillés lors de la présentation. Conclusion L’activité de recherche et de soin des CCA reste hétérogène. Un groupe de travail sur la valence enseignement est en train de se constituer. Un groupe de réflexion comprenant les représentants des internes, des CCA et du Collège National des Généralistes Enseignants travaille actuellement sur la modélisation du clinicat.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Chien d’assistance: de la fonction de compensation d’un handicap à celle de compagnon de vie
Mots-clés : médecin,généraliste,handicap,chien,d’assistance
Message-clé : Dans la prise en charge par le médecin généraliste d’un patient handicapé, la proposition de recourir au chien d’assistance peut représenter un réel atout grâce à la compensation partielle du handicap mais surtout comme élément d’intégration sociale par le changement du regard et de la relation entre le handicapé et les autres
Auteur : Paolo DI PATRIZIO, DMG Faculté de Médecine de Nancy
Co-Auteurs : P.DI PATRIZIO, S.TRITZ, F. RAPHAEL, J.L. ADAM, A.AUBREGE
En France, il existe 5 millions de personnes handicapées de natures différentes et pour partie d’entre eux, il s’agit d’un handicap moteur. Les répercussions du handicap peuvent être importantes et source d’une souffrance psychique et d’un isolement social. Il existe de nos jours, de multiples façons de compenser un déficit lié au handicap. Les fauteuils roulants et motorisés, les installations dans nos villes, dans les foyers, la médecine et la chirurgie, les ergothérapeutes, les kinésithérapeutes mais aussi l’aide apportée par les animaux. Suite à la prise en charge, depuis sa naissance, d’un jeune garçon atteint de la myopathie de Duchenne et devenu porte parole de l’association Handi’chiens, la question de la relation entre la personne handicapée et le chien d’assistance s’est posée. Cela nous a conduit, au travers d’une revue de la littérature à rechercher des réponses aux interrogations suivantes: Que peut apporter l’animal à une personne en situation de handicap? Son rôle est il seulement limité à compenser un déficit moteur ? Que peut-il également apporter dans le quotidien d’une personne en situation de handicap ? Pour pouvoir comprendre ce que peut apporter l’animal à une personne handicapée, nous étudions dans une première partie les fondements de la relation qui unissent les hommes à l’animal et notamment à son meilleur ami qu’est le chien. Dans un second temps, nous distinguons les différents champs d’intervention de l’animal. Conclusion : Ce travail permet de sensibiliser les médecins généralistes à la mise en place d’une aide animale en complément des aides humaines et techniques
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Cohorte Elfe
Mots-clés : épidémiologie,enfant,santé,environnement,multidisciplinaire
Message-clé : démarrage de la cohorte d'enfants Elfe en 2011 et intérêt dans l’approche globale de la santé par le médecin généraliste
Auteur : Corinne Bois, Unité mixte Inserm-Ined, INED (corinne.bois@ined.fr)
Co-Auteurs : Corinne Bois, Marie-Noëlle Dufourg, Stéphanie Vandentorren, Jean-Louis Lanoé, Henri Leridon et Equipe Elfe
Cohorte Elfe Elfe est la première étude longitudinale française qui abordera les multiples aspects de la vie de l’enfant sous l’angle de la santé, de la santé-environnement et des sciences sociales. Nos objectifs, déclinés dans 80 projets de recherche et testés lors des pilotes 2007, sont d’analyser le développement de l’enfant en étudiant les différents facteurs en interaction. 20 000 enfants seront recrutés dans toutes les maternités de France métropolitaine lors de périodes de quatre jours réparties sur l’année 2011. Après avoir donné leur consentement, les parents répondront à des professionnels enquêteurs par téléphone ou en face à face. S’appuyant sur les données du carnet de santé, notamment pour évaluer la croissance et le recours au soin (consultations, hospitalisations), les questionnaires s’échelonneront chaque année puis tous les deux ans. Dans le domaine de la santé, une attention particulière sera accordée aux données périnatales, aux pratiques alimentaires, aux pathologies respiratoires, à la croissance, au développement pubertaire, et aux inégalités sociales de santé. Les fœtus et les jeunes enfants étant particulièrement sensibles aux caractéristiques de leur environnement, différentes expositions seront étudiées : substances chimiques (pesticides, plomb, mercure…), rayonnements physiques (UV, rayonnements ionisants d’origine médicale), et polluants atmosphériques. Ces différentes observations seront analysées en lien avec le mode de vie et les caractéristiques sociales, permettant de mieux comprendre le sens des relations causales, et l’effet d’expositions ou d’évènements cumulés ou successifs. La cohorte Elfe fournira ainsi un socle de connaissances utile à l’approche globale de la santé de l’enfant par le médecin généraliste.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Comment améliorer la prise en charge ambulatoire de la méningite aiguë bactérienne ?
Mots-clés : méningite,aiguë,bactérienne,recommandations,kit,d'urgence
Message-clé : La prise en charge ambulatoire de la méningite aiguë bactérienne doit être améliorée. Nous proposons la diffusion de notre fiche de recommandations actualisées, adaptée aux médecins généralistes.
Auteur : David ABOUCAYA, Docteur ABOUCAYA
Co-Auteurs : D Aboucaya, D Kaminski, H Lenglet, K Noël, F Compagnon
Introduction : La méningite aiguë bactérienne (MAB) est une affection sévère avec 15% de mortalité et 30% de séquelles. C’est une urgence médicale dont le diagnostic précoce est difficile et le délai avant la première injection d’antibiotique déterminant pour le pronostic. Des références récentes en matière de thérapeutique et de prophylaxie ont été élaborées et diffusées (conférence de consensus de 2008 sur la prise en charge des MAB ; circulaire de la DGS de 2006 sur la prophylaxie des infections invasives à méningocoque). Le but de notre étude est de connaître l’acquisition de ces recommandations par les médecins généralistes. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive par enquête téléphonique auprès de médecins généralistes ambulatoires de Seine-et-Marne et de Paris. Le questionnaire qui leur est soumis concerne leur intention de prise en charge, la composition de leur trousse d’urgence et la prophylaxie à suivre. Résultats : 76 médecins ont été contactés, 52 praticiens ont accepté de répondre au questionnaire. Parmi les 44 médecins inclus : 62% déshabillent tout patient fébrile, 44% connaissent les signes faisant rechercher un purpura chez un patient fébrile, 61% disposent d’une dose valide de ceftriaxone dans leur trousse d’urgence, 82% méconnaissent l’intérêt de la dexaméthasone dans la MAB, 32% méconnaissent les indications à l’antibioprophylaxie antiméningococcique, 48% méconnaissent la vaccination antiméningococciques et 16% ont lu la conférence de consensus. Conclusion : Malgré des référentiels publiés sur la prise en charge et la prophylaxie des MAB, les recommandations officielles ne sont pas suffisamment lues et acquises, car inadaptées aux généralistes. Nous proposons d’optimiser ces pratiques par la création d’un « kit urgence méningite », incluant ceftriaxone, dexaméthasone et la fiche de recommandations actualisées que nous avons rédigé à cet effet.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Comment les généralistes envisagent-ils de participer à la recherche dans leur spécialité ? : l’étude DRIM
Mots-clés : recherche,soins,primaires,attentes
Message-clé : Un tiers des médecins généralistes est prêt à participer à des projets de recherche, mais il faut en diversifier les protocoles et en structurer l'organisation.
Auteur : Irène Supper, DMG Lyon
Co-Auteurs : Irène Supper, René Ecochard, Christophe Bois, Françoise Paumier, Nicole Bez, Laurent Letrilliart
Contexte : Malgré la structuration progressive de la recherche en médecine générale, le recrutement des médecins généralistes dans les études reste souvent difficile. L’objectif principal de l’étude DRIM était d’évaluer la disposition des médecins généralistes à participer à des projets de recherche. L’objectif secondaire était d’identifier les déterminants de leur participation à ces projets. Méthode : Etude transversale réalisée de mars à septembre 2009 par questionnaire auprès de 452 médecins généralistes représentatifs de la région Rhône-Alpes. Résultats : 284 médecins (63%) ont participé à l’étude. Parmi eux, 85 (30%, IC95% : 25-35%) souhaitaient participer comme investigateur et 84 (29%, IC95% : 24-35%) avaient déjà participé à des projets de recherche médicale. En analyse multivariée, être plus jeune (OR=1,89 par 10 ans), être maître de stage (OR=2,31) et avoir déjà participé à des projets de recherche (OR=3,42) étaient associés au souhait de participer à des projets de recherche à l’avenir. Alors que 63% des médecins qui avaient déjà participé à des projets de recherche avaient l’expérience de l’essai thérapeutique, seuls 20% de ceux souhaitant participer à l’avenir étaient intéressés par ce type d’étude, les autres attentes concernant les études descriptives (26%), étiologiques (22%) et d’intervention (20%). Les domaines de recherche jugés les plus attractifs intéressaient les procédures préventives, diagnostiques et thérapeutiques ainsi que la qualité des soins. Les thèmes cliniques spécifiques privilégiés étaient les problèmes cardiovasculaires, métaboliques, ostéo-articulaires et respiratoires. Conclusion : Près d’un tiers des médecins généralistes souhaitent participer à des projets de recherche en soins primaires. Afin de répondre à leurs attentes, il est nécessaire notamment de diversifier les études dans leurs types, leurs thèmes, leurs domaines, et probablement leurs sources de financement.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : COMMUNICATION ENTRE ENSEIGNANTS CLINICIENS AMBULATOIRES ET DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE/COLLEGE REGIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS: MISSION IMPOSSIBLE? NON, PAS EN AUVERGNE!
Mots-clés : ENSEIGNANT,GENERALISTE,COMMUNICATION,DEPARTEMENT,DE,MEDECINE,GENERALE
Message-clé : Amélioration de la communication entre Enseignants Cliniciens Ambulatoires et les institutions (Collège et Faculté)
Auteur : Marie Dolores MATHONNAT, DMG/CRGE Auvergne
Co-Auteurs : M.D. MATHONNAT, Anne BOTTET, Gilles CLEMENT
Contexte: L’Enseignant Clinicien Ambulatoire (ECA) « de terrain », ne sait trop où se situe sa place exacte au sein de l’Université d’Auvergne. Il communique peu avec le Département de Médecine Générale (DMG) et le Collège Régional des Généralistes Enseignants (CRGE), jusqu’à ignorer l’identité des membres qui constituent ces deux structures et leurs fonctions respectives. Objectif: Optimiser la communication entre DMG/CRGE et ECA « de terrain » Méthode: Création le 1/12/08 d'une « Brève du DMG/CRGE » mensuelle envoyée par voie électronique, rédigée par le référent formation, relue par le directeur du DMG et la responsable des ECA. Plus de cinquante échanges mails entre le référent formation et les ECA. Un questionnaire de satisfaction a ensuite été envoyé aux 145 ECA et 14 futurs ECA. Quatre envois mail se sont échelonnés de décembre à début janvier, dont un personnalisé. Résultats et discussion : Obtention de 40% de réponses au questionnaire. Les médecins s’estiment pour 98% d’entre eux mieux informés sur les activités du DMG/CRGE, 90% sur les formations. 91% trouvent que les brèves sont agréables à parcourir. Elles augmentent le sentiment d’appartenance au groupe des ECA pour 75% des médecins et renforcent pour 64% d’entre eux le lien entre ECA. Conclusion : Les brèves répondent à un besoin. Les commentaires du questionnaire confirment la satisfaction générale, et révèlent des points améliorables comme un effort de concision supplémentaire à réaliser. Elles ont facilité le rapprochement entre ECA et DMG/CRGE, faisant naître un dialogue constructif. Elles révèlent toutefois le nécessaire maintien des rencontres entre ECA.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Conception d’un séminaire de formation introductif à la recherche en médecine générale
Mots-clés : recherche,séminaire,interne
Message-clé :
Auteur : JS CADWALLADER,
Co-Auteurs : Berkhout Christophe, Deneuville Benjamin
Contexte : En France, des besoins de valorisation universitaire de la médecine générale (MG), de diffusion des travaux de recherche et de formation des internes en médecine générale (IMG) se font sentir. Même si des travaux sont publiés , l’intérêt que les médecins généralistes et les IMG leur portent est réduit, par déficit de culture en recherche en MG, contrairement aux pays anglo-saxons. Ainsi un séminaire de formation introductif à la recherche en MG est nécessaire à Lille. Objectif : Concevoir un séminaire de formation introductif à la recherche en MG à Lille à l’attention des IMG, en fonction de leurs lacunes, attentes, besoins et des objectifs d’apprentissage des référents. Méthode : Enquête descriptive transversale auprès des IMG de Lille portant sur leur souhait d’exercice, leur connaissance de la recherche en MG, leurs attentes d’un tel séminaire, couplée à des entretiens semi directifs des référents du séminaire (MG, documentaliste, biostatisticien, épidémiologiste, anthropologue). Résultats : 54,7% de participation au questionnaire toutes promotions confondues. 60% des IMG souhaitent s’installer en ambulatoire, 60% se destinent à des formations complémentaires. 70% n’ont jamais lu d’articles de recherche en MG, 3% ont produit des articles. 60% souhaitent un séminaire, 90% optionnel, conçu pour les aider dans leur thèse d’exercice (70% des IMG). 4 entretiens ont été réalisés permettant de déterminer les objectifs institutionnels, pédagogiques, la structure et le déroulement. Conclusion : Ce séminaire réunit une équipe multidisciplinaire autour de la problématique de la recherche en MG à Lille. Il est adapté aux attentes des IMG dans la réalisation de la thèse d’exercice, a comme finalité d’augmenter leur investissement en recherche, le niveau des thèses et le nombre de publications, s’inscrivant dans une démarche nationale d’excellence en MG.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : connaissance et utilisation de6 recommandations; l'avis de 1901 médecins généralistes
Mots-clés : médecine,générale,recommandation,amélioration,des,pratiques
Message-clé : necessaire adaptation des recommandations debonne pratique
Auteur : catherine aubry, URML Bourgogne +MGFORM (cataubry@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : DR Catherine aubry URML Bourgogne
Connaissance et utilisation de 6 recommandations de bonne pratique : l’avis de 1901 médecins généralistes Contexte : en 2007 s’est mis en place, a l initiative de la DRESS(direction de la recherche des études et évaluation des statistiques) et de 5 Unions Régionales des Médecins Libéraux un outil appelé « Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale regroupant 5 régions : Basse Normandie, Bourgogne, Bretagne, Pays de Loire, et PACA .Un échantillon représentatif au niveau statistique (age,sexe, lieu d installation) de 1901 médecins généralistes a été constitué. Objectifs : savoir si les médecins connaissaient ou non les recommandations de bonne pratique (RBP), savoir pourquoi ils les utilisaient ou non Méthode : exploitation de 1901 questionnaires d enquêtes téléphoniques réalisées entre avril et mai 2008) Six recommandations de bonne pratique ont été explorée : Asthme, Hypertension artérielle, Dysleptiques, Migraine, Dépression, Obésité du sujet jeune Résultats :il apparaît que -la connaissance des recommandations varie nettement selon la pathologie - il existe une heterogeneicité régionale selon les RBP -3 profils de médecins sont mis en évidence : adhérents convaincus, adhérents critiques et réfractaires qui se distinguent par des caractéristiques sociodémographiques et professionnelles -les recommandations ne sont pas toujours compatibles avec les préférences du patient - l opinion des médecins sur les recommandations n’a pas de lien avec leur participation à une FMCEPP Conclusion : ce travail met en évidence l’opinion des médecins interrogés sur la réalité de l’utilisation des RBP, pointe les limites et les freins à leur intégration, propose des pistes d’amélioration en fonction de la diversité des profils de généralistes . Mots clés exercice,:médecine générale,recommandation, amélioration des pratiques,,
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : connaître opur reconnaître: expérience de formation interdisciplinaire d'étudiants de santé
Mots-clés : représentations,professionnelles,étudiants,paramédicaux,et,médicaux,pédagogie
Message-clé : connaître l'autre et le reconnaître pour mieux travailler ensemble
Auteur : sandrine Hugé, département de médecine générale rennes
Co-Auteurs : Sandrine Hugé ( département de médecine générale), Françoise Annézo ( réseau diabète 35)
Alors que l’on avance la coopération et la promotion des structures pluridisciplinaires, les étudiants se rencontrent trop rarement, à travers le prisme déformant de l’hôpital et n’ont pas de formation commune. Objectifs : Faire se connaître les futurs professionnels: internes en médecine générale, étudiants en pharmacie , élèves infirmiers, kiné, podologues, ergothérapeutes, sages-femmes et diététiciennes, afin de pouvoir travailler ensemble , notamment dans l’éducation thérapeutique et la prise en charge de pathologies chroniques. Méthode : organisation d’un séminaire pour « connaître pour reconnaître ». Ils se retrouvent entre pairs la première matinée, afin d’établir une carte d’identité de chaque professionnel, en laissant parler ses représentations et émotions. Les étudiants ont ensuite participé à un speed dating afin de répondre à la question « qu’est ce qui donne rait envie de travailler ensemble ? » Le lendemain, des saynètes théâtrales se sont basées sur les travaux de la veille et mis en évidence les représentations, des situations d’échec et de blocages dans le travail quotidien. Une discussion s’est engagée ensuite pour prévenir ces situations et voir quels sont les blocages à travailler ensemble. Résultats : Les étudiants se sont heurtés aux représentations qu’ont les « zautres » de leur métier et de leur vie, parfois les choquant voire les blessant. Ils se sont rendus compte qu’il y avait encore des non dits et des présentations à faire pour tomber les préjugés et les barrières qui sont finalement les principaux obstacles au travail commun.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Construction du projet professionnel des internes du DES de médecine générale d'Ile de France
Mots-clés : internes,projet,professionnel,stage,origine,sociodémographique
Message-clé :
Auteur : gauthier constant, faculte Paris descartes
Co-Auteurs : RIGAL Laurent, CONSTANT Gauthier
Contexte et objectifs Le faible renouvellement des médecins généralistes laisse présager une période de pénurie. On sait qu’une part importante des internes de médecine générale (MG) n’exerceront jamais cette discipline. Favoriser au sein des départements, l’émergence d’un projet d’exercice de la MG chez une large majorité d’internes est donc indispensable. L’objectif de ce travail est d’avoir une meilleure connaissance (1) des projets professionnels des internes, (2) de leur dynamique de construction et (3) des facteurs en lien avec leur parcours universitaire ou leur vie personnelle influençant leur élaboration. Méthode Un questionnaire électronique a été adressé aux 1124 internes franciliens inscrits en DES. Il comportait des questions relatives à leur cursus universitaire, leur projet de vie personnelle, leur origine sociodémographique et à leur projet professionnel. Des modèles logistiques multivariés ont été utilisés avec comme variable expliquée le projet professionnel. Résultats 43% des internes ont participés .Les internes ont un projet professionnel plus ou moins clair dès l’entrée en TCEM (45% en TCEM1) qui s’élabore au cours de l’internat (66% en TCEM3). 70% déclarent avoir un projet comportant plus de 50% de MG. On retrouve les associations habituelles entre le choix de carrière des internes et leur cursus universitaires (le stage chez le praticien vient par exemple confirmer leur choix professionnel). Mais on observe également une influence de la vie personnelle des internes et de leur origine sociodémographique Conclusion Les choix professionnels des internes se cristallisent précocement aux cours du DES. Les facteurs non universitaires semblent y tenir une place aussi importante que les universitaires. Quelles réflexions cela suggère-t-il en termes d’enseignement et de sélection des futurs internes de MG ?
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Construire une intervention pour prévenir le burnout des médecins généralistes libéraux : premiers résultats d'une recherche qualitative
Mots-clés : burnout,épuisement
Message-clé : Construire une intervention spécifique de prévention du burnout
Auteur : Rosy Tsopra, interne paris 7
Co-Auteurs : Dr Caroline Huas, Dr Eric Galam
Contexte Le syndrome d’épuisement professionnel a trois composantes : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation, la baisse de l’accomplissement personnel. Sa prévalence est de 43% chez les médecins généralistes européens et 40% chez les français. Il retentit sur le médecin (dépression, reconversion, suicide), sur le patient (altération de la qualité des soins), sur la société (augmentation des dépenses de santé). Les interventions ont permis une diminution de l’épuisement émotionnel mais leur effet n’a jamais été comparé à un groupe contrôle. On ne retrouve aucune description de construction méthodique du contenu de l’intervention. Objectif : Construire une intervention spécifique de prévention du burnout grâce à deux étapes distinctes : 1/ déterminer, selon des médecins généralistes libéraux, quelle serait la meilleure intervention possible 2 / Groupes nominaux d’experts (partie du travail non présentée) A terme le projet est d’évaluer cette intervention dans un essai contrôlé randomisé Méthode Entretiens qualitatifs semi directifs de médecins généralistes libéraux de la région parisienne. Des entretiens d’un échantillon diversifié de médecins généralistes seront réalisés jusqu’à saturation des données. Les rapports entre les causes, les conséquences et les stratégies à mettre en place pour diminuer le burnout des médecins seront analysés. Le codage sera réalisé par 2 chercheurs indépendants. Résultats : Les entretiens ont été réalisés et sont en cours d'analyse. Les résultats obtenus (ainsi que les résultats des groupes nominaux) permettront d’élaborer une intervention efficace sur le burnout des médecins.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : description des formes ambulatoires du chikungunya et élaboration d'un score d'aide au diagnostic
Mots-clés : chikungunya,score,d'aide,au,diagnostic,forme,ambulatoire
Message-clé : élaboration d'un score d'aide au diagnostic utilisable en médecine générale
Auteur : djamel thiberville, DUMG Marseille (djamt@yahoo.fr)
Co-Auteurs : simon-djamel Thiberville, jean Gaudart, fabrice Simon, xavier de Lamballerie
Avec 0,9% de patients hospitalisés, le chikungunya est une maladie essentiellement ambulatoire, or la plupart des études ont été effectuées à partir de patients hospitalisés. Nous avons voulu réaliser la description clinique des formes ambulatoires de chikungunya et proposer un score d’aide au diagnostic utilisable en médecine générale. L’essai thérapeutique Curachik a été réalisé auprès de médecins généralistes de la Réunion (mai 2006-février 2007) et a inclus 54 patients chikungunya positifs et 22 patients chikungunya négatifs. Aucun patient n’a été hospitalisé. Ces patients ont été suivis de manière prospective pendant 14 jours puis ont répondu à des questionnaires à 100 et 200 jours d’évolution. En se basant sur cet essai nous avons voulu décrire la forme ambulatoire du chikungunya. En comparant, à la phase aiguë, les patients chikungunya positifs des patients chikungunya négatifs nous avons abouti à un score d’aide au diagnostic utilisable en médecine générale, que nous avons évalué sur une autre cohorte de patients chikungunya positifs de l’Hôpital Laveran. La forme ambulatoire aiguë du chikungunya peut être représentée comme une polyarthralgie fébrile atteignant essentiellement les petites articulations, de manière symétrique et avec des conséquences importantes sur la qualité de vie. La lymphopénie est quasi-constante. L’âge avancé et le sexe féminin ont été retrouvés comme étant des facteurs favorisants de formes sévères. L’évolution vers une forme chronique semble moins fréquente dans notre cohorte (23%) que dans les dernières données de la littérature (> 50%). Notre score dont les critères sont : douleur au poignet, à une métacarpo-phalangienne, myalgie absente ou minime et lymphopénie (<1G/l), testé sur notre cohorte, bénéficie d’une Se de 90%, d’une Sp de 85%, d’une VPP de 94% et d’une VPN de 77%. D’autres évaluations sur des témoins positifs et négatifs sont maintenant nécessaires afin de confirmer ces premiers résultats.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Développement professionnel continu : habits neufs pour vieux concepts ?
Mots-clés : DPC,FMC,EPP
Message-clé : Le DPC, un atout dans la démarche qualité et pour un exercice sécurisé
Auteur : Yves Le Noc,
Co-Auteurs : LE NOC Yves, DRAHI Eric, BENOTEAU Anne Claire
Contexte : La loi HPST prévoit la mise en œuvre obligatoire d’un « développement professionnel continu » (DPC). Cette évolution a été envisagée dans de nombreux autres pays, notamment anglo-saxons, dans différents modèles de systèmes de santé. Objectif : Définir les règles d’un DPC ayant pour objectif la mise en cohérence des besoins sociétaux (collectifs et individuels) et des besoins des médecins. Méthode : Analyse de la littérature internationale ; réflexion d’un groupe de professionnels engagés dans les démarches de FMC et EPP ; analyse de 4 dossiers déjà réalisés avec ce nouvel éclairage (en quoi s’agit-il de DPC ? que faudrait-il y ajouter ?). Résultats : Cette double approche conceptuelle et pragmatique a permis l’élaboration d’une première ébauche d’un « cahier des charges du DPC ». Pour l’une des 4 actions analysées, une étude de fai-sabilité a été programmée dans le groupe (recueil de données en continu sur ce thème) permettant la mise en place d’une action d’évaluation à distance. Discussion : Il s’agit d’une contribution pratique parmi d’autres à la réflexion en cours au sein de toutes les composantes actives de la profession. Quels que soient les aspects réglementaires ulté-rieurs de la loi HPST, le DPC apparaît bien comme un atout majeur dans la démarche de qualité et de sécurité du service médical rendu, garantissant par ailleurs au professionnel un cadre d’exercice mieux sécurisé. Ce n’est pas une « révolution » mais l’évolution logique d’un système (FMC et EPP, séparés ou non) qui était déjà en soi démarche de qualité. Conclusion : Le concept de DPC s’inscrit naturellement dans le contexte d’une redéfinition des con-tenus métiers. Il implique pour les généralistes une réflexion en profondeur sur la spécificité du soin primaire, l’expertise nécessaire et les modalités de transmission de cette expertise.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Education du patient diabétique en France : rôles, pratiques et attentes des médecins généralistes ayant participé à l’étude ENTRED 2007
Mots-clés : Education,du,patient,/,Diabète,/,Pratiques,médicales,/,Attentes,des,médecins
Message-clé : La majorité des médecins généralistes souhaitent coordonner l'éducation de leurs patients diabétiques, un quart d'entre eux mettent en place des activités éducatives.
Auteur : Cécile Fournier, INPES
Co-Auteurs : Claude Attali Guillaume Charpentier Pierre Lecomte Anne Fagot-Campagna Arnaud Gautier
L’étude ENTRED 2007-2010 explore le rôle, les pratiques et les attentes des médecins en matière d’éducation des patients diabétiques. En 2007, parmi un échantillon aléatoire de 8 926 personnes diabétiques traitées en métropole, 4 277 ont répondu à un questionnaire postal et 4 037 ont en plus donné l’autorisation de contacter leur médecin ; 2 232 médecins, parmi lesquels 1 702 généralistes, ont complété un auto-questionnaire de 24 questions sur leur mode d’exercice et sur la démarche éducative qu’ils proposent aux personnes diabétiques. Les principales difficultés des médecins généralistes dans le suivi des personnes diabétiques concernent l’adhésion des patients aux recommandations sur l’alimentation (64%) et l’activité physique (62%), puis la possibilité de faire bénéficier à leurs patients des compétences d’un diététicien (43%). Les généralistes revendiquent principalement un rôle de coordination dans la démarche éducative (66%) et de suivi des acquis des patients (54%). Dans leur pratique, 28% déclarent donner des rendez-vous pour des temps d’éducation thérapeutique et 87% orientent les patients. Les principaux freins évoqués à la démarche éducative sont le manque de temps (76%) et la difficulté de contacter des professionnels et structures relais (39%) en éducation thérapeutique. La moitié des généralistes souhaiterait se former pour proposer et négocier des objectifs (52%) et pour apporter une information adaptée (48%). Certains attendent des supports d’information pour les patients (40%) et des outils d’aide à la consultation pour eux-mêmes (32%) et pour les patients (28%). L’offre locale d’éducation thérapeutique gagnerait à être davantage promue auprès des médecins généralistes. Pour les médecins qui le souhaitent, des expériences montrent que l’éducation thérapeutique intégrée à la pratique quotidienne de médecine générale n’est pas forcément chronophage.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Effets liés au genre du médecin sur la durée de travail en médecine générale en 2009
Mots-clés : femme,médecin,temps,travail
Message-clé : la réduction du temps de travail associée à l'exercice féminin de la médecine générale est une variable importante de l'évolution de l'organisation des soins primaires.
Auteur : Jean luc Gallais, SFMG (jl.gallais@sfmg.org)
Co-Auteurs : JL.Gallais, F.Dumont, G.Urbejtel, C.Leicher
Contexte : Le temps de travail et ses contraintes sont déterminants dans les choix initiaux d'exercice médical, mais également dans l'évolution et durée des carrières professionnelles. Objectif : Décrire en fonction du genre du médecin la durée du travail soignant et non soignant habituel en médecine générale Matériel - Méthode : Étude descriptive dans un échantillon national de MG volontaires avec une grille d'indicateurs d'activités et d'organisation professionnelles. Analyse statistique avec le logiciel SAS selon les critères principaux de genre, d'âge, d'exercice libéral exclusif ou mixte, seul ou en groupe, de niveau d'activité soignante, de participation à la Permanence Des Soins (PDS). Résultats : Analyse de 519 journées en juin 2009 par un échantillon de MG représentatifs pour l'âge et le genre. Les MG femmes se différencient significativement (p <0001) des hommes par moins de demi-journées de travail par semaine, et moins de semaines de travail par an : temps de travail hebdomadaire total hors PDS (F=50h37mn H=58h49mn) et avec PDS (F=55h14mn H=63h34mn). Leur nombre d'actes est inférieur en consultations (P=0.0367) et en visites (p = 0.0084) . Ces actes sont également de plus longue durée (en consultation p=0.0004 et en visite p=0.0008). Pas de différence observée pour la participation à la PDS, les astreintes, l'exercice en groupe ou les scores ressenti de difficultés professionnelles. Conclusion : Cette étude actualise et complète les données sur la charge de travail en médecine générale. La féminisation actuelle du métier s'accompagne d'abord par une présence moindre dans la semaine et l'année. Pour les autres variables étudiées, l'exercice féminin apparaît comparable à celui des hommes.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Efficacité et tolérance de la bithérapie oseltamivir - zanamivir par rapport aux monothérapies oseltamivir ou zanamivir dans le traitement de la grippe saisonnière : essai randomisé en double aveugle.
Mots-clés : Grippe,A,saisonnière,Oseltamivir,Zanamivir,Efficacité,Tolérance
Message-clé : Contrairement à toute attente, l’association oseltamivir- zanamivir semblerait moins efficace qu'une monothérapie d’oseltamivir.
Auteur : Cécile Charlois, Faculté de Médecine Xavier Bichat
Co-Auteurs : C.Charlois-Ou, A. Mosnier, Q.Dornic, A.Tibi, F.Tubach, F.Mentré, V.Enouf, B.Lina, X.Duval, M.Bouscambert-Duchamp, S. van der Werf, C.Leport. T.Blanchon, et le groupe Bivir. Paris, Lyon, France. Thierry Blanchon - Inserm UPMC UMR-S 707- Faculté de médecine Pierre et Marie Curie - Paris Maud Bouscambert - CNR CBPE - Laboratoire de virologie – Lyon Bron Cécile CHARLOIS-OU - Laboratoire de Recherche en Pathologie Infectieuse - Université Paris-Diderot-Paris7 – UFR de Médecine Bichat - Paris Xavier DUVAL - CIC - CHU Bichat-Claude Bernard - Paris Vincent ENOUF - CNR du Virus Influenzae - Institut Pasteur - Paris Catherine LEPORT Laboratoire de Recherche en Pathologie Infectieuse - Université Paris-Diderot-Paris7 – UFR de Médecine Bichat - Paris Bruno LINA - CNR CBPE - Laboratoire de virologie – Lyon Bron France MENTRE - UMR 738 INSERM - Université Paris-Diderot-Paris7 – UFR de Médecine Bichat - Paris Anne MOSNIER - Réseau des GROG - Paris Annick TIBI – AGEPS - Assistance Publique-Hôpitaux de Paris – Université Paris Descartes - Paris Sylvie Van der WERF - CNR du Virus Influenzae - Institut Pasteur - Paris Quentin DORNIC- UMR 738 INSERM - Université Paris-Diderot-Paris7 – UFR de Médecine Bichat - Paris
Objet de l'étude: Dans un contexte de prépandémie grippale, nous avons comparé chez des adultes présentant une grippe A la réponse virologique (Jour 2) et clinique de la bithérapie oseltamivir-zanamivir par rapport aux monothérapies d’oseltamivir et de zanamivir, afin d’en évaluer l’efficacité et la tolérance. Méthodes: Durant l'épidémie de grippe saisonnière 2009, les adultes présentant un syndrome grippal de moins de 36 heures et un TDR positif pour la grippe A ont été randomisés pour recevoir en double insu : 75 mg 2 fois /jour d'oseltamivir oral plus zanamivir 10 mg par inhalation 2 fois /jour (OZ), ou oseltamivir plus placebo inhalé (O) ou zanamivir plus placebo oral (Z). Le succès virologique a été défini par une charge virale nasale (RT- PCR) à J2 inférieure à 200 copies équivalent génome (cgeq) / ml. La réponse clinique a été évaluée par la durée des symptômes. Résultats 145 médecins généralistes ont inclus 541 patients (OZ, n = 173; O, n = 192; Z, n = 176). Dans l’analyse en ITT, pour 447 patients ayant une grippe A virologiquement confirmée, la réponse virologique était de 46%, 59% et 34% respectivement pour les bras OZ, O et Z. La diminution moyenne de charge virale entre le jour 0 et jour 2 était de 2.14, 2.49 et 1.68 log10 cgeq / ml. Les délais médians de disparition des symptômes étaient respectivement de 4, 3 et 4 jours. L'association a été bien tolérée. Conclusion : Chez les adultes atteints de grippe A l’association oseltamivir- zanamivir semblerait moins efficace qu'une monothérapie d’oseltamivir.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Etat des lieux exploratoire de l’accueil en cabinet de soins primaires dans la région Nord-Pas-de-Calais.
Mots-clés : Soins,primaires,Gate,keeping,Organisation,du,système,de,soins
Message-clé : Cette enquête exploratoire constitue un travail préliminaire d’étude de l’organisation du système de soins. Identifier les rôles et fonctions de l’interface de ce système est un bon point de départ. La conceptualisation des représentations de ses acteurs ouvrira-t-elle d’autres perspectives d’organisation du système de santé ?
Auteur : alexis chudy, département de médecine générale Lille 2
Co-Auteurs :
Contexte : L’évolution actuelle des sociétés occidentales amène à reconsidérer l’organisation du système de soins. Une meilleure connaissance du fonctionnement global de la dynamique médicale passe par l’étude des déterminants qui la composent. Cette étude identifie les rôles et fonctions du premier contact d’un patient avec le système de soins. Méthode : Enquête exploratoire de personnels d’accueil, recrutés dans le Nord-Pas-de-Calais, dans des structures de soins primaires aux modes d’exercice différents. Quatorze entretiens compréhensifs individuels avec analyse qualitative par théorisation ancrée (grounded theory) ont été réalisés. L’analyse a été effectuée en parallèle de la retranscription des données. Résultats : La saturation des données a été atteinte. Les personnels d’accueil sont des femmes, mariées, originaires du canton géographique où elles exercent. Elles refusent leur identité socialement assignée de secrétaire médicale. Elles représentent l’interface du système de soins. Leur tâche explicite principale est la gestion des appels téléphoniques. Le médecin partage sa fonction de régulateur primaire de l’offre de soins avec ces acteurs. Elles assurent un rôle de confidente double et ont ainsi accès à un mode de connaissance spécifique des patients et des médecins. L’évolution de leurs fonctions constitue un reflet des pratiques de soins. Elles peuvent alors jouer le rôle d’analyseur de l’évolution du système. Leurs modes d’entrée dans ce métier sont fortuits. Les savoirs et savoir-faire qu’elles mobilisent sont issus d’un savoir informel, essentiellement basé sur un apprentissage par la pratique. Conclusion : Cette enquête exploratoire constitue un travail préliminaire d’étude de l’organisation du système de soins. Identifier les rôles et fonctions de l’interface de ce système est un bon point de départ. La conceptualisation des représentations de ses acteurs ouvrira-t-elle d’autres perspectives d’organisation du système de santé ?
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : éthique et dépistage en médecine générale
Mots-clés : éthique,dépistage,généralistes
Message-clé : le dépistage est une part de plus en plus importante de la consultation de médecine générale: avons-nous conscience des enjeux éthiques qu'il implique?
Auteur : delphine delattre-slim, DUMG MARSEILLE (delphinedelattre@yahoo.fr)
Co-Auteurs : delphine delattre.slim, gaétan gentile, alain.philippe gille, françoise laurent, monique husson, sarath houn, sebastien adnot, simon filippi, pierre.françois chevallier, pierre.andré bonnet, jean.robert harlé
Le dépistage est un sujet classique de réflexion éthique : faut-il dépister la trisomie 21 pour l’ensemble des grossesses ? Faut-il dépister l’ensemble des sujets d’une même famille dans le cadre d’une pathologie génétique ? Dépistage prénatal, dépistage pré implantatoire font aujourd’hui débat à l’occasion du réexamen des lois de bioéthique. Le dépistage en médecine générale a certaines particularités : c’est un domaine très vaste avec des dépistages collectifs (ARCADES) mais surtout des dépistages individuels recommandés par différentes sociétés savantes sans avoir toujours une justification sur un bénéfice à long terme. Ces dépistages recouvrent de nombreux gestes quotidiens effectués en routine. Le MG est le mieux placé pour assurer à ses patients ces deux types de dépistage. Ce travail a pour but de décrire le ressenti des MG face aux multiples possibilités de dépistage,décrire leurs éventuelles difficultés, analyser d’un point de vue éthique leur pratique à travers une enquête réalisée auprès des ECA de la faculté de médecine de Marseille. Pour que cette pratique se fasse dans les meilleures conditions possibles, le patient doit pouvoir comprendre les enjeux de l’examen auquel il se soumet et donner son consentement de façon éclairée. Or comme le montre cette enquête la pratique de chaque MG varie en fonction de ses domaines de prédilection et des influences extérieures (médias). Ce travail soulève également le problème de la part de plus en plus importante que prend le dépistage dans la consultation et de la définition de la norme qui peut parfois être très restrictive.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Etude prospective des prescriptions futures d'antalgiques de niveau 2 par les médecins génralistes à l'arrêt de la commercialisation du Dextropropoxyphene
Mots-clés : Médecine,générale,–,Dextropropoxyphène,–,Antalgiques,-,Substitution
Message-clé : L'évaluation des futures prescriptions d’antalgiques de niveau 2 en médecine générale semble se dessiner, dans plus de 50% des cas vers une prescription de Tramadol.
Auteur : Serge Bismuth, Département de Médecine Générale de Midi Pyrénées (dr-bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S.Bismuth*, M. Lapeyre Mestre**, E. Leng*, P. Arlet*, S. Oustric.* * DUMG midi pyrénées **Laboratoire de pharmacologie - Toulouse
L’Agence Européenne du Médicament a recommandé, le 25 Juin 2009, l’arrêt de la commercialisation de l’association Dextropropoxyphène-Paracétamol (DXP-P) dans les pays membres. Le motif invoqué est l’observation, dans plusieurs pays de la Communauté, d’intoxications graves, voire mortelles, dans des conditions d’utilisation illicites, marginales, non thérapeutiques. Objectif : évaluer le ou les antalgiques de niveau 2, par lesquels les médecins généralistes (MG) envisagent de remplacer, l’association DXP-P, à l’arrêt de sa commercialisation. Méthode : Etude transversale, auprès d’un échantillon recruté de façon aléatoire de 350 MG de Midi Pyrénées (10% de l’ensemble des MG), par auto-questionnaire anonyme envoyé par courrier avec enveloppe T pour la réponse, suivi de 2 relances téléphoniques auprès des non répondeurs. Résultats : 184 questionnaires retournés (taux de participation des MG de 52,6%) dont 181 analysables. Plus de 90% des médecins ont répondu que l’association DXP-P faisait partie de leur prescription. Dans les douleurs aigües, les médecins pensent remplacer DXP-P essentiellement par l’association Paracétamol-Codéine (59,1%) et Paracétamol-Tramadol (55,8%). Dans les douleurs chroniques, les deux principaux remplaçants seraient le Paracétamol « forte dose » seul (54,7%) et Paracétamol-Tramadol (49,2%). Discussion : L’arrêt de la commercialisation de l’association DXP-P va entrainer des modifications dans la prescription des antalgiques, notamment en ce qui concerne les produits de niveau 2. 90% des médecins généralistes interrogés en 2009, en Midi Pyrénées, prescrivent l(association DXP-P. L’association Paracétamol-Tramadol, actuellement prescrite dans plus de 50% des douleurs, aussi bien aigues, que chroniques, pourrait prendre une plus large place dans la prescription d’antalgiques de niveau deux.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : études médicales et critères d'implantation démographiques
Mots-clés : démographie,médicale,formation,médicale,initiale,SASPAS,maîtrise,de,stage,disparités,régionales,désertification,médicale,répartition,médicale
Message-clé : La maitrise de stage et le SASPAS, une réponse a un probleme de démographie médicale
Auteur : luc benezech, faculte marseille
Co-Auteurs : L Bénézech, S Filippi, N Mssiot, L Anderson, DUMG MArseille
En matière de démographie médicale, on nous annonce de sombres lendemains. Les départements à majorité rurales seront les plus touchés, y compris au sein de la région PACA. Comment la formation initiale peut limiter la désertification médicale et limiter les disparités régionales de repartions des praticiens de premiers recours ? Objectif : établir un lien entre le passage d’un interne au cours des études médicales en zones éloignées d’un CHU et son installation dans cet endroit. Méthode : Réalisation d’une étude épidémiologique descriptive. Questionnaires envoyés à des médecins installés dans le département des Alpes de Hautes Provence (04) et Hautes Alpes (05). Comparaison de différents sous groupes. Evaluation du nombre de médecin ayant fait un cursus universitaire avant installation. Résultats : 192 réponses sur 276 médecins interrogés. 62% des médecins installés sont passés au cours de leur cursus universitaire. Existence d’une différence statistiquement significative (p=0,003) entre le nombre de médecins installés ayant accès au département au cours de leurs stages pendant leur cursus universitaire par rapport à ceux n’ayant pas accès. Equivalence en valeur absolue du nombre de médecins natifs de leur lieu de travail et du nombre de médecins (non natifs) ayant fait leur cursus dans leur lieu d’exercice. Conclusion : si le lien ne peut être formellement établi entre passage d’un interne et son installation (faiblesse de la puissance statistique), en matière de sante publique, favoriser le passage des internes en zones éloignées semble être une mesure particulièrement efficiente. Associé à la littérature internationale, cela semble prometteur et les dernières études réalisées auprès d’internes soulignent l’importance de leurs stages dans leur choix d’installation.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation de l'impact de Fiches d'Information Patient (FIP) sur le comportement des patients face à des pathologies courantes en médecine générale
Mots-clés : information,patient,médecine,générale
Message-clé : etude cherchant à montrer l'impact de fiches d'informations sur le comportement des patients
Auteur : Aurélia Meneau, grenoble
Co-Auteurs : L Cozon-Rein, E Jeannet, J.L Bosson, A Meneau, M Sustersic
L’information écrite est un complément indispensable à l’information orale dispensée par le médecin et permet d’améliorer la qualité des soins. Un premier travail, en 2007, avait consisté à élaborer, suivant des critères définis au préalable, 125 Fiches d’Information Patient (FIP) concernant des motifs fréquents de consultation en médecine générale. Un deuxième travail avait évalué la compréhension et la satisfaction des patients pour six d’entres elles. Il s’agissait maintenant d’étudier l’impact des FIP sur le comportement des patients, l’hypothèse étant qu’une FIP a un effet positif sur celui-ci. Méthode : étude randomisée comparative prospective multicentrique en cluster. Quatre fiches correspondant à des pathologies aigües ont été sélectionnées. Si un patient venait pour une pathologie correspondant à une des FIP testée, et après accord de sa part, son médecin lui remettait ou non une fiche lors de la consultation, selon que le médecin investigateur appartenait au groupe FIP ou au groupe témoin (déterminé aléatoirement au début de l'étude). Une enquête téléphonique réalisée 15 jours après la consultation permettait d’évaluer les modifications de comportement du patient, ainsi que la compréhension qu’il avait de la pathologie l’ayant amené à consulter. Le résultat principal portera sur la comparaison du score de modification comportementale entre le groupe FIP et le groupe témoin. Le score de compréhension sera également comparé entre les deux groupes. Résultats : l’analyse portera sur 600 patients (150 inclusion par FIP). Conclusion : le résultat attendu est de montrer que les FIP permettent de changer le comportement des patients et d’améliorer la compréhension de leur pathologie.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation de la fragilité de la Personne âgée en Médecine Générale, par deux tests
Mots-clés : Fragilité,dépistage
Message-clé : Dépister la fragilité des personnes âgées permet de mettre en oeure une prévention adaptée
Auteur : Claude RODIER, MG Form (c.autran@medsyn.fr)
Co-Auteurs : C RODIER
Justificatif Les Médecins généralistes sont amenés à prendre en charge de plus en plus de personnes âgées dans leur pratique quotidienne, du fait du vieillissement de la population. Or, la prise en charge des personnes âgées présente des spécificités qu’ils ont à intégrer dans leur exercice, notamment la fragilité. La plupart des patients âgés ont plusieurs pathologies chroniques. Et un jour, apparaît un évènement clinique traduisant la décompensation de l’une de ces pathologies. Depuis les années 1990, plusieurs auteurs ont émis l’hypothèse que cette décompensation est favorisée par la plus ou moins grande fragilité qui ne peut être considérée comme le simple vieillissement de l’individu, et qu’il était possible de mettre en œuvre une prévention adaptée En Médecine Générale, l’évaluation globale de la fragilité est complexe, il y a plusieurs méthodes, plusieurs approches selon les auteurs. Cependant, deux d’entre elles sont plus adaptées à notre exercice, donc plus aptes à nous aider à faire un diagnostic de fragilité, ce sont les critères de fragilité selon WINOGRAD et les 7 I de SWINE. Objectif Savoir reconnaître la fragilité de la personne, et mettre en œuvre une prévention adaptée Méthode Exposer les 15 Critères de WINOGRAD et les 7 I de SWINE, et leurs avantages et inconvénients respectifs dans la facilité et la rapidité d’utilisation pour une attitude thérapeutique adaptée au contexte du patient dans son environnement Résultats attendus Utiliser ces critères permet aux Médecins Généralistes de faire un diagnostic de situation plus rapide, afin de mettre en place la prescription et la prévention les plus adaptées à l’état de leurs patients âgés. .
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation de la malnutrition dans une population de patients âgés dépendants par questionnaire
Mots-clés : malnutrion,personne,âgée
Message-clé : Il faut penser à rechercher une malnutrition chez toute personne âgée dépendante
Auteur : Claude RODIER, MG Form (c.autran@medsyn.fr)
Co-Auteurs : C RODIER
A domicile ou en EHPAD, la personne âgée restreint son alimentation, Il en résulte une dénutrition dans 3 à 10 % des cas à domicile, et 30 à 50 % des cas en EHPAD. Or, c’est le facteur principal de mauvais pronostic au regard de la mortalité, morbidité et perte d’autonomie, facteur souvent pris en compte tardivement. Justification Il existe des outils de dépistage, MNA, ainsi que des tests biologiques qui sont peu utilisés en Médecine Générale. Or, à domicile et en EHPAD, ce sont les médecins généralistes qui ont en charge les patients âgés dépendants. Objectifs Evaluation de la malnutrition et étude de corrélation entre malnutrition, environnement et pathologie grâce à un questionnaire rapide compatible avec l’exercice de la médecine générale. Méthode Etude par questionnaire réalisé auprès d’un échantillonnage de 300 personnes âgées dépendantes de plus de 70 ans, avec inclusion sur critères de soins à domicile, portage de repas, ou résidents en EHPAD. Recueil de données portant sur la taille, le poids et un suivi de poids, taux d’albumine et de pré albumine, CRP, fonction rénale, circonférence de membre, et notion de pathologie en cours, environnement. Résultats attendus L’analyse des questionnaires exploitables pourrait révéler un certain pourcentage de malnutrition et certains niveaux de corrélations de la malnutrition avec la situation des patients au regard de la pathologie, du contexte environnemental. Conclusion Le dépistage de la malnutrition chez la personne âgée dépendante par le médecin généraliste pourrait être amélioré par un test simple et facilement réalisable dans sa pratique, particulièrement selon l’environnement et certaines pathologies. C’est ce que devrait démontrer cette étude.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation de la tenue du dossier patient par les médecins des groupes de pairs®.
Mots-clés : évaluation,groupes,de,pairs®,dossier,médical
Message-clé : L'utilisation d'une base de données des groupes de pairs® permet d'évaluer la tenue du dossier médical.
Auteur : François Raineri, SFMG
Co-Auteurs : Pascale Arnould, François Raineri, Didier Duhot, Gilles Hebbrecht
Objectif : Comparer la qualité rapportée de tenue du dossier médical chez des médecins inscrits dans une démarche d’EPP au sein d’un groupe de pairs®. Méthode : Enquête transversale sur les données issues des grilles d’évaluation de la tenue du dossier médical adressées à la Société Française de médecine Générale (SFMG) par les médecins inscrits dans une démarche d’EPP au sein d’un groupe de pairs® pour les 3 années 2007, 2008 et 2009. Le médecin notait dans la grille la mention de la présence ou de l’absence dans le dossier d’une allergie, d’une addiction, de facteurs de risque personnel et d’antécédents familiaux. Ces 4 critères ont été regroupés en un score global de qualité calculé par simple sommation. L’étude portera sur la comparaison du score global pour les années 2007, 2008 et 2009. Nous utiliserons pour cette comparaison avant-après un test statistique pondéré sur séries appariées. L’influence de la fréquence de participation aux réunions des groupes de pairs® et des 4 critères sur la qualité de tenue du dossier sera testée par une analyse multivariée-multiniveaux. Résultats : L’analyse porte sur les données envoyées par 100 médecins issus de 41 groupes de pairs, Le travail est en cours ; au 31 décembre 2009 1930 grilles ont été envoyées. L’ensemble des résultats, prenant en compte toute l’année 2009, sera présenté lors du congrès. Conclusion : Le résultat attendu est que l’engagement dans un processus d’EPP au sein d’un groupe de pairs® améliore la tenue du dossier médical.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation de l’activité physique par le médecin généraliste, une étude qualitative.
Mots-clés : exercice,physique,médecine,de,famille,recherche,qualitative
Message-clé : L'évaluation de l’activité physique trouve difficilement place dans le temps d’une consultation
Auteur : Anne-sophie Tardy, Faculté de médecine Reims
Co-Auteurs : A.S TARDY-BROUCQSAULT, A HURTAUD
Objectifs : Une des missions des médecins généralistes est de promouvoir auprès de leurs patients une activité physique dont les bénéfices sont largement démontrés. Peu d’outils sont à leur disposition, notamment concernant l’évaluation du niveau d’activité physique. Comment les médecins généralistes réalisent-ils en pratique cette évaluation ? Méthode : Cette étude qualitative comportait sept entretiens individuels semi structurés de médecins généralistes marnais, choisis pour leur diversité d’exercice, enregistrés fin 2009 puis transcrits, codés et analysés. Résultats : La promotion de l’activité physique intervenait en prévention secondaire essentiellement, ou sur demande des patients (certificats d’aptitude sportive, régime). Les médecins évaluaient le niveau d’activité physique de manière subjective, se fondant sur la connaissance du mode de vie des patients, sans interrogatoire spécifique. L’intensité et la durée de l’activité physique étaient rarement quantifiées. L’intérêt des médecins portait surtout sur les activités sportives et de loisirs, plus rarement sur celles liées aux déplacements ou au travail. La distinction entre activité physique et sport n’était pas toujours faite. Très peu connaissait l’existence de questionnaires d’évaluation, aucun n’en utilisait et tous jugeaient leur utilisation peu pertinente. Discussion : La promotion de l’activité physique trouve difficilement place dans le temps d’une consultation. D’autres axes de prise en charge des patients, à risque cardio-vasculaire notamment, semblent prioritaires (diététique, observance). L’importance relative des bénéfices de l’activité physique mériterait d’être mieux connue des médecins généralistes. Un guide d’évaluation avec quelques questions simples pourrait être utile.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Évaluation du référencement aux recommandations institutionnelles par les médecins des groupes de pairs®
Mots-clés : valuation,groupes,de,pairs®,EBM
Message-clé : L'utilisation d'une base de données des groupes de pairs® permet d'évaluer le réferencement à la science pour la décision médicale.
Auteur : François Raineri, SFMG
Co-Auteurs : François Raineri, Pascale Arnould Didier Duhot, Gilles Hebbrecht
Objectif : Comparer le référencement rapportée aux recommandations institutionnelles chez des médecins généralistes inscrits dans une démarche d’EPP au sein d’un groupe de pairs® pour les années 2007, 2008 et 2009. Méthode : Enquête transversale sur les données issues des grilles d’évaluation de la tenue du dossier médical apportées adressées à la Société Française de médecine Générale (SFMG) par les médecins inscrits dans une démarche d’EPP au sein d’un groupe de pairs® pour les 3 années 2007, 2008 et 2009. Le médecin notait dans la grille s’il connaissait, au moment de la décision, une ou plusieurs recommandations institutionnelles correspondant au(x) problème(x) pris en charge. Le résultat principal portera sur la comparaison du pourcentage de dossier avec référencement connu entre les années 2007, 2008 et 2009. Nous utiliserons pour cette comparaison avant-après un test statistique pondéré sur séries appariées. L’influence de la fréquence de participation aux réunions des groupes de pairs® sera testée par une analyse multivariée-multiniveaux. Résultats : L’analyse porte sur les données envoyées par 100 médecins issus de 41 groupes de pairs, Le travail est en cours ; au 31 décembre 2009 1930 grilles ont été envoyées. L’ensemble des résultats, prenant en compte toute l’année 2009, sera présenté lors du congrès. Conclusion : Le résultat attendu est que la participation régulière à un groupe de pairs® comportant un temps de recherche de recommandation et références scientifiques, améliore la connaissance des recommandations.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation d’un outil de coordination et de suivi des soins aux personnes âgées
Mots-clés : soins,suivi,coordination,réseau,santé,personne,âgée
Message-clé :
Auteur : Patricia MERCIER, MG Form Bourgogne (p.mercier@medsyn.fr)
Co-Auteurs : Cécile LEFEBVRE
Contexte : Le Groupement des Professionnels de Santé du Pays Beaunois (GPSPB) est un reseau territorial de santé couvrant une population de 65000 habitants. L’un des objectifs du réseau est d’améliorer la coordination des soins, entre autres, aux personnes âgées à domicile. Dans ce but, un outil de coordination a été conçu par une équipe pluridisciplinaire de professionnels de santé. Il s’agit d’un classeur qui rassemble les informations nécessaires à la prise en charge et au suivi du patient à domicile. En service sur le territoire depuis 2004, il est plébiscité par les professionnels qui ont eu à l’utiliser mais encore mal connu. C’est ce qui ressort de l’audit dont le GPSPB a fait l’objet en 2009. Objectifs : Evaluer l’intérêt de cet outil de coordination, tant pour les professionnels de santé que pour les patients ou leur famille et de savoir comment ils en ont eu connaissance. Méthode : Exploitation de questionnaires adressés aux professionnels de santé et aux patients utilisateurs ou ayant utilisé le classeur. Analyse d’entretiens semi-directifs auprès d’un échantillon de professionnels, patients ou familles utilisateurs ou ayant utilisé le classeur. Résultats : Nous ne disposons pas encore des résultats, les questionnaires ayant été envoyés mi-janvier 2010 et les entretiens devant débuter en février. Conclusion : Cette étude devrait permettre au GPSPB d’améliorer encore cet outil de coordination déjà salué par les professionnels et d’en assurer une meilleure diffusion à la population concernée.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Évaluation qualitative d’une formation au bon usage des antibiotiques réalisée dans le cadre de l’étude PAAIR (Prescription Ambulatoire des Antibiotiques dans les Infections Respiratoires) par la méthode du Focus Group
Mots-clés : Focus,group,évaluation,formation,continue
Message-clé : La méthode du Focus Group peut permettre d’évaluer qualitativement l'impact de formations en mettant notamment en exergue les différences liées au type même de formation
Auteur : Anne MOSNIER, Réseau des GROG (anne.mosnier@grog.org)
Co-Auteurs : B Doré, A Mosnier, J Cittée
Objectif : Evaluer à distance le vécu, la perception et les attitudes de médecins généralistes formés à la prescription des antibiotiques dans le cadre de l’étude PAAIR (Prescription Ambulatoire des Antibiotiques dans les Infections Respiratoires). Méthode : Etude qualitative par 3 entretiens collectifs (Focus Groups) composés de médecins formés à des temps différents et par des méthodes différentes : l’un composé de 6 médecins formés en 2004 par une méthode classique, l’un avec 6 médecins formés la même année par une formation identique mais complétée d’une journée de formation dite de Mise en Situation de Pratique Réflexive (MSPR) dans le cadre de l’étude et le dernier avec 7 médecins formés en 2008 par une formation classique intégrant les premiers résultats de PAAIR. Une analyse de contenu thématique a été réalisée de façon indépendante par 2 analystes. Résultats : L’analyse a permis d’identifier 6 axes thématiques : le vécu de la formation, la prescription d’antibiotiques, les autres prescriptions, la relation avec le patient, l’évolution des patients et l’environnement informationnel. Ce travail tend à confirmer que les médecins formés perçoivent les changements dans leur prescription et les attribuent principalement à la formation dont ils ont un vécu positif, particulièrement pour le groupe de MSPR. Conclusion : La méthode du Focus Group a permis d’évaluer qualitativement la formation en mettant notamment en exergue les différences liées au type même de formation. On constate un impact majeur et une influence durable liés au mode de formation particulier qu’est la MSPR.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Existe-t-il une corrélation entre le taux de monoxyde de carbone expiré, mesuré par analyseur de monoxyde de carbone et le taux de réussite d’un sevrage tabagique à court terme (J90) ?
Mots-clés : sevrage,tabagique,taux,de,monoxyde,de,carbone,echec,réussite
Message-clé : Aucune valeur du taux de monoxyde de carbone expiré mesuré à la première consultation d'arrêt du tabac n'est prédictive de réussite ou d'echec du sevrage à 3 mois
Auteur : Francis RAPHAEL, DMG Nancy (raphael.fr@infonie.fr)
Co-Auteurs : E Emmel, F Raphaël, JL. Adam, P di Patrizio, M Mbengue, A Aubrège.
Objectif: Etablir si la mesure du taux de monoxyde de carbone (CO) expiré à la première consultation de sevrage tabagique possède une valeur prédictive du taux de réussite à court terme (3 mois). Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 137 des 268 dossiers standardisés du réseau Lorraine Stop Tabac entre février 2006 et février 2009 (57% de femmes, 43% d’hommes, âge moyen 43 ans), indiquant le taux de CO, mesuré par un analyseur de CO à J0 et J90, ( l’analyseur de CO est utilisé comme outil d’évaluation de l’intoxication tabagique, et de motivation de l’abstinence tabagique). Les moyennes des taux de CO à la première consultation, mesurés dans les 6 heures après une dernière cigarette, sont comparées dans les deux sous-groupes réussite et échec. Les taux de réussite et d’échec sont évalués pour des seuils discriminants de 20, 30 et 40 parties par millions (ppm) de CO. Résultats : 137 dossiers sur 268 sont inclus dans l’étude. Le taux de CO moyen est de 26,37 ± 12,90 ppm sur l’échantillon total (n=137), de 26,25 ± 13,43 ppm pour le groupe réussite (n=49) et de 26,44 ± 12,68 ppm pour le groupe échec (n=88). Aucun des taux étudiés, inférieurs ou supérieurs à 20 ppm CO, à 30 ppm CO, à 40 ppm CO ne se révèle significativement discriminant. Conclusion : Cette étude ne met pas en évidence de valeur de taux de CO prédictive de la réussite d’un sevrage tabagique, ce qui peut s’expliquer par la pharmacocinétique du marqueur et par la dimension poly-factorielle de la dépendance tabagique.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Facteurs associés à la participation des patients au dépistage organisé du cancer colorectal
Mots-clés : participation,dépistage,cancer,colorectal
Message-clé : il existe un effet important du médecin traitant sur la participation des patients au dépistage organisé du cancer colorectal
Auteur : Julien Le Breton, SFMG
Co-Auteurs : J LE BRETON, A PRIGENT, N JOURNY, Z BRIXI, K CHEVREUL
Objectif : identifier les facteurs associés à la participation des patients au dépistage organisé du cancer colorectal et estimer la part de variation attribuable au médecin traitant. Méthode : A partir des données de la structure responsable du dépistage organisé, étude descriptive et modélisation de la participation des patients éligibles du val de marne : patients de 50-74 ans ayant un médecin traitant. En raison de la structure emboîtée des données, utilisation d’un modèle hiérarchique multiniveau pour évaluer l’influence de caractéristiques des patients et des médecins et évaluer la part de la variabilité due à des différences entre médecins. Résultats : Le taux de participation au programme des 158 620 patients de 959 médecins est 28,5%. Il varie entre 4 et 58% selon les médecins. 14% des variations sont liées à des comportements différents entre médecins, le reste est imputable au cas particulier du patient. La probabilité de participer augmente lorsque le patient est une femme (+27%) et est plus âgé (+4% par année) et lorsque le médecin est en secteur 1 (+39%), pratique seul (+24%), reçoit sur rendez vous (+92%) et prend en charge un nombre de patients éligibles plus faible (+9% pour 100 patients de moins). L’ancienneté d’installation et la disponibilité d’un secrétariat sont sans effet. Conclusion : il existe un effet important du médecin traitant sur la participation des patients au dépistage organisé du cancer colorectal. La variabilité inter-médecin suggère qu’une intervention ciblée sur le médecin généraliste permettrait d’augmenter le taux de participation au programme.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Facteurs individuels déterminant les comportements alimentaires des patients de 30 à 70 ans.
Mots-clés : alimentation,comportements,facteurs,individuels,patients,éducation,médecine,générale.
Message-clé : Dans une dynamique de promotion de la santé, s’interroger sur les facteurs individuels influençant les comportements alimentaires permet d'adapter les messages et actions de prévention et d'éducation délivrés en médecine générale.
Auteur : Marie CHARPENTIER, SFMG
Co-Auteurs : M Charpentier, D Duhot, G Hebbrecht, C Brotons, D Wilde
Contexte : A l'heure de la lutte contre l'obésité, malgré des recommandations (PNNS) facilement accessibles (messages audiovisuels de l'INPES et du Ministère de la Santé), les patients rencontrent des difficultés pour les mettre en pratique. Objectif : Identifier les facteurs individuels déterminant les comportements alimentaires des patients, et la place qu'ils attribuent à leur médecin traitant en termes d'éducation et de conseils. Méthodes : Étude multicentrique européenne, coordonnée par Europrev, dans 24 pays. En France les données ont été recueillies de décembre 2008 à septembre 2009, à l’aide d’un auto-questionnaire, dans 10 cabinets médicaux, auprès de20 femmes et 20 hommes de 30 à 70 ans par cabinet. 327 questionnaires sur 400 ont été remplis. Les réponses traitant des caractéristiques démographiques , socioprofessionnelles , et médicales , ont été croisées avec les données relatives aux attitudes et attentes des patients (comportement alimentaire, besoin ressenti de le modifier, degré de motivation, type d'aide recherchée...). Analyses statistiques descriptives utilisant le chi-deux et les analyses multivariées. Résultats : Analyses en cours. Conclusion : L'étude des facteurs individuels influençant les comportements alimentaires est une aide à l'optimisation de l'attitude éducative en médecine générale en termes de prévention des désordres alimentaires et de leurs complications, notamment cardiovasculaires. PS : cet abstract remplace l'abstract 281. Nous avons modifié le présentateur, et demandé une communication orale. Merci.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Facteurs influençant le choix de la Médecine Générale chez les étudiants en médecine. Etude qualitative par focus groups en Picardie.
Mots-clés : Médecine,Générale,Etudiants,en,Médecine,Choix,de,carrière
Message-clé : Les étudiants ont une vision très positive du rôle du médecin généraliste. Toutefois, beaucoup de peurs existent chez eux autour de ce métier qu'ils connaissent mal. Une meilleure connaissance de cette spécialité par les étudiants serait un élément favorisant un choix éclairé de la Médecine Générale.
Auteur : Amélie SELLIER-PETITPREZ, Université Picardie Jules Verne
Co-Auteurs :
INTRODUCTION : Depuis 2004 et la création des ECN, la Médecine Générale (MG) est proposée au choix des étudiants au même titre que les autres spécialités. Chaque année, pourtant, des postes de MG restent vacants à l’issue des choix des futurs internes. OBJECTIF : rechercher les facteurs influençant le choix de la MG. METHODE : J’ai réalisé une étude qualitative par focus groups auprès d’étudiants en médecine picards de DCEM 3 et DCEM 4. Les résultats ont été analysés selon la méthodologie de la grounded theory. RESULTATS : Vingt trois étudiants ont participé à 4 focus groups. Les facteurs encourageant les étudiants vers le choix de la MG étaient : la représentation de la MG comme un métier intéressant, la liberté d’organiser sa pratique, le stage en MG durant le deuxième cycle et le développement de maisons de santé pluridisciplinaires. Par ailleurs, certains facteurs décourageaient le choix de la MG et notamment les conditions d’exercice (isolement, manque de plateau technique, pression de l’Assurance Maladie, tâches administratives), la tendance de certains hospitaliers à la critique de la MG, l’absence de formation à cette spécialité en deuxième cycle. CONCLUSION : Les facteurs qui influencent le choix de la MG sont complexes et ambivalents. Les étudiants ont une vision très positive du rôle du médecin généraliste mais ont certaines idées sur les conditions d’exercice de la MG qui ne paraissent pas toujours correspondre à la réalité. Il leur manque un modèle de médecin généraliste auquel s’identifier et une meilleure connaissance de cette spécialité pour faire un choix éclairé de la MG.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Freins et obstacles à l’initiation d’un traitement antalgique opioïde en médecine générale. Que pensent les médecins de leurs patients ?
Mots-clés : Douleur,opiacés,relation,médecin-patient
Message-clé : 7 médecins sur 10 estiment que les représentations socio-culturelles des patients sont pour ces derniers un frein ou un obstacle à la prescription des opioïdes, notamment l’idée d’une mort proche ou la dépendance à un produit.
Auteur : Michel ARNOULD, Société Française de Médecine Générale (m.arnould@sfmg.org)
Co-Auteurs : F Raineri, M Arnould
OBJECTIF: Identifier les freins et obstacles des patients perçus par les médecins généralistes quant à la prescription d’antalgiques de palier 3. METHODE: Un questionnaire a été construit à partir d’une revue de la littérature et mis en ligne pendant 15 jours. Un courriel d’invitation a été envoyé à 10 000 sympathisants d’une société savante de médecine générale. 609 MG ont répondu et 496 questionnaires ont été entièrement remplis RESULTATS : Pour une majorité de médecins (70% à 74%) les principaux freins ressentis par les patients sont la crainte des effets secondaires des produits (somnolence – nausée) et les représentations socioculturelles des opioïdes (associations à l’idée de mort proche ou de dépendance). Les difficultés de communication ne sont en jeu, chez les patients que pour 28% des médecins. Les craintes médico-légales sont marginales (15% des médecins) CONCLUSION : Selon les représentations des MG, les principaux freins des patients à la prescription d’un antalgique de palier 3 concernent les effets indésirables et les représentations socioculturelles de ces médicaments. En cas de recours à de tels médicaments, les médecins doivent aborder ces thèmes ouvertement en cas d’hésitation des patients afin de réduire leurs craintes.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Freins et obstacles des médecins généralistes à l’initiation d’un traitement antalgique de palier 3 (opioïde)
Mots-clés : Douleur,opiacés,médecin,généraliste
Message-clé : 58% des médecins généralistes interrogés ne ressentent aucun frein à l’initiation d’un traitement antalgique opioïde
Auteur : Michel ARNOULD, Société Française de Médecine Générale (m.arnould@sfmg.org)
Co-Auteurs : M Arnould, F Raineri
OBJECTIF: Identifier les freins et obstacles rencontrés par les médecins généralistes dans l’initiation d’une prescription d’antalgiques opioïdes METHODE: Étude prospective sur 15 jours utilisant un questionnaire informatisé accessible en ligne. Un tri à plat des réponses a été effectué et pour certaines questions les réponses ont été croisées avec les caractéristiques des répondants. RESULTATS : 609 médecins généralistes aux caractéristiques très proches de la population professionnelle ont répondu à l’enquête et 496 questionnaires entièrement remplis ont été analysés La majorité (58%) des médecins déclare ne ressentir aucun frein à l’initiation d’un traitement antalgique opioïde. Les principaux obstacles recensés sont liés pour 70% des médecins aux effets indésirables des opioïdes, essentiellement somnolence, nausée, vomissement et de façon marginale tolérance et dépendance. Viennent ensuite pour 53% des médecins les caractéristiques du patient, enfant, comorbidité, coprescrition, plus freinantes pour les médecins femmes (63%) que pour les hommes (45%), notamment s’il s’agit d’enfants. CONCLUSION : 58% des médecins déclare ne ressentir aucun frein à l’initiation d’un traitement antalgique opioïde, pour les autres, les principaux obstacles recensés semblent surtout liés aux effets adverses du produit et au terrain du patient.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Impact clinique à deux ans d'une infection par le virus chikungunya. Etude comparative d'une cohorte de gendarmes exposés en 2006 sur l'ile de la Réunion.
Mots-clés : Chikungunya,rhumatisme,arthralgies,chronique,qualité,de,vie,armée
Message-clé : A deux ans d'une infection par le virus Chikungunya il existe une surmorbidité chronique articulaire et thymique avec dégradation de la santé et de la qualité de vie privée et professionnelle
Auteur : élodie vivier, DUMG Marseille/ HIA Laveran
Co-Auteurs : E Vivier, C Marimoutou, F Simon
Introduction: Le chikungunya (CHIK) induit souvent des arthralgies persistantes. En juin 2006, une enquête chez 662 gendarmes de la Réunion montrait 18,8% de séropositifs pour le CHIK. Objectif : Evaluer les aspects cliniques et la qualité de vie dans la même cohorte en 2008. Méthodologie : Enquête rétrospective par auto-questionnaire. Résultats : Taux de réponse 65,6%. Un quart des répondeurs (âge médian : 42,8 ans) déclarait être victime du CHIK (CHIK+), avec une durée de la maladie> 1 mois pour 45,5%. Les symptômes de 2006 à 2008 étaient (ordre décroissant): douleur et raideur articulaires, fatigue, douleur du rachis, syndrome canalaire, raideur du rachis, gonflement articulaire, fièvre, céphalée, dépression, acrosyndrome. A 2 ans (juin 2008), 29,0% présentaient encore au moins un symptôme articulaire et 36,6% ne s'estimaient pas guéris. L'intensité des douleurs était assez ou très importante pour 61,8% des CHIK+, avec une impotence fonctionnelle, y compris chez les sujets s'estimant guéris : > 33% avaient limité les efforts importants, >25% arrêté certaines activités et >60% ressentaient une gêne sociale. La consommation de soins avait été plus importante chez les CHIK+. Discussion : Cette étude montre une surmorbidité chronique articulaire et thymique liée au CHIK avec dégradation de la santé et de la qualité de vie privée et professionnelle. Tout praticien doit assurer une prise en charge somatique et psychologique précoce et prolongée de chaque patient CHIK+et l'informer sur le potentiel évolutif du CHIK. Dans les armées, cette prise en charge globale est indispensable d'autant que l'infection a pu être contractée en service et peut avoir des conséquences sur l'aptitude à servir.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Impact de la participation à la Permanence Des Soins sur la durée de travail en médecine générale en 2009
Mots-clés : temps,travail,permanence,des,soins
Message-clé : La participation des médecins généralistes à la permanence des soins est associée à un temps de travail plus élevé, un âge moindre du médecin et un exercice rural.
Auteur : Francois Dumont, ADESA
Co-Auteurs : F. DUMONT, JL. GALLAIS, G. URBEJTEL, C. LEICHER
Contexte La permanence des soins (PDS) est un devoir collectif des médecins, une mission de service publique qui peut être décliné individuellement sur la base du volontariat. La loi HPST inclus cette activité dans les missions des médecins généralistes Objectif Analyser le temps de travail des médecins généralistes selon leur participation à la permanence des soins. Matériel – Méthode Étude déclarative et descriptive détaillée d'une journée de travail auprès d’un échantillon national de médecins généralistes volontaires. Analyse avec le logiciel SAS des temps de travail en fonction des critères de participation à la PDS, de genre, d’âge, d’exercice libéral exclusif ou mixte, seul ou en groupe, de niveau d’activité soignante. Résultats L’échantillon de 519 médecins était comparable aux données nationales pour l’âge et le genre. 466 (66%) déclaraient participer à la PDS sous forme d’astreintes ou de régulations libérales. Leur temps de travail hebdomadaire était 64 heures, significativement plus élevé que pour les non participants et ils consacraient en moyenne 6h27 min à la PDS. Ils se distinguaient par un plus jeune âge, un exercice plus souvent rural et un volume d’actes plus important. Le temps dédié à la gestion du cabinet était plus important et le score ressenti de difficultés professionnelles plus élevé. Conclusion Cette étude permet de mieux appréhender les possibilités et limites d'implication dans la PDS des médecins généralistes en fonction de leur emploi du temps professionnel et contexte d'exercice.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Impact du stage de second cycle sur la perception de la médecine générale par les étudiants
Mots-clés : stage,second,cycle,-,influence,-,médecine,générale
Message-clé : Un stage long de second cycle en médecine générale favorise l'attrait pour la médecine générale
Auteur : olivier marchand, CNGE (omarchand001@lerss.fr)
Co-Auteurs : Elodie CATTIN (IMG) Séverine FACCHINETTI (IMG) Dr Olivier MARCHAND (directeur de thèse) Dr Alexandre MOREAU-GAUDRY (statisticien)
La médecine générale représente la moitié des postes disponibles à l’examen national classant. Depuis 1997, le stage en médecine générale est indispensable à la validation du second cycle des études médicales. Nous cherchons à mettre en évidence l’influence de ce stage et de ses modalités sur la vision de l’externe au sujet de la médecine générale. Nous avons réalisé une étude prospective « avant-après » par le biais d’une enquête par questionnaires auprès d’étudiants en DCEM2 et DCEM3 appartenant aux facultés de la division « Rhône-Alpes-Auvergne » qui réalisent leur stage en médecine générale au cours de l’année universitaire 2008-2009. Notre population compte 364 étudiants. 287 réponses ont été obtenues pour le premier questionnaire (taux de réponse : 78.8%), 282 ont pu être analysés. Nous collectons jusqu’au 25 janvier 2010 le second questionnaire. Résultats provisoires : Les étudiants ayant participé à des séminaires de MG sont plus attirés (25.5%) par cette spécialité que ceux qui ne l’ont pas fait (10%), p<0.05. Les étudiants ayant déjà réalisé un stage en MG envisagent plus d’être généralistes (27.3%) que ceux ne l’ayant pas fait (10.9%) ; p<0.05. Les externes provenant de milieux ruraux ou semi–ruraux s’orientent plus vers cette spécialité (72%) que ceux issus des milieux urbains (59.8%) p<0.05. Le stage en médecine générale : - a donné satisfaction, quelle que soit la faculté d’origine, - a été trouvé trop court, - serait idéalement réalisé en DCEM3, - modifierait l’attrait de la médecine générale, - Mais aussi l’ENVIE d’être généraliste. La réalisation du stage en médecine générale lors du second cycle semble modifier positivement la vision de la médecine générale… mais aura-t’il une influence sur le choix à l’ECN ?
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Indicateurs de performance de l’HTA – applicabilité au système français.
Mots-clés : soins,primaires,indicateurs,de,performance,hypertension,artérielle
Message-clé :
Auteur : Delphine Lapeyre, SFMG
Co-Auteurs : D roussel-Lapeyre, D Duhot, G Hebbrecht, P Szidon, P Boisnault, O Saint Lary
Objectifs : Analyser l’applicabilité au système de soins primaires français des indicateurs de performance de l’HTA retrouvés dans la littérature internationale. Méthode : Une étude précédente à permis d’identifier 18 indicateurs de performance issus d’une revue non systématique de la littérature internationale. Nous avons analysé et critiqué, en nous référant chaque fois que possible aux recommandations françaises, au système de soins français et aux données présentes dans les logiciels médicaux des médecins généralistes ces indicateurs afin d’estimer leur applicabilité aux pratiques des médecins généralistes et leur utilisation dans un réseau de recueil en continu de médecine générale. Résultats : L’étude étant en cours, les résultats seront présentés lors du congrès. Conclusion Les résultats de cette étude nous permettrons d’envisager quels indicateurs de performance pourront être retenus dans le système de soins primaires français et quels indicateurs pourront être utilisés de façon systématique dans un réseau de recueil en continu de médecins généralistes.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Inégalités sociales de santé ? L’articulation du soin et de la prévention en médecine générale
Mots-clés : Inégalités,de,santé,consultation,expertise,médicale
Message-clé : Projet Intermede - Interactions médecin-patient
Auteur : Roxane Roca, laboratoire SOI - Inserm 558 (roxane.roca@laposte.net)
Co-Auteurs : R Roca, J.P Génolini, G Neyrand, T Lang
Les travaux en sociologie de la santé ont montré que la distance culturelle médecins-patients abordée principalement par le statut socio-économique des malades avait une incidence sur la reproduction d’inégalités sociales de santé. En revanche, dans l’expertise médicale, ils ont peu traité des processus à l’œuvre dans la production de décisions contrastées selon les milieux sociaux. L’objectif de ce travail vise à comprendre par comparaison des activités diagnostiques/ prescriptives et des pratiques dites « préventives » au cours des consultations, la structure des ajustements à l’origine d’une différenciation sociale. L’analyse porte sur les interactions médecins-patients dans 50 consultations médicales qui conjuguent les examens cliniques et des interventions visant l’hygiène de vie. Les consultations sont réalisées par 11 médecins généralistes auprès de 25 hommes et de 25 femmes présentant au moins un facteur de risque cardio-vasculaire. L’âge moyen des patients est de 58,3 ans. L’analyse de contenu de l’ensemble des consultations permet de dégager des séquences qui servent d’appui au déroulement chronologique des activités de soin et de prévention en lien avec la position sociale des patients. Elle détermine la structure de la négociation suivant une double rationalité, scientifique médicale et profane épicurienne, dont la combinaison varie selon le statut social du patient mais également selon « le type ou le statut de malade », que le médecin va attribuer au patient.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Influence des caractéristiques des médecins et des patients sur la variabilité des résultats à un indicateur issu des contrats d'amélioration des pratiques individuelles (CAPI)
Mots-clés : Pay-for-performance,incentives,Physician's,Practice,Patterns,Quality,Indicators,Health,Care
Message-clé : L’influence des caractéristiques des patients concernant le résultat à un des indicateurs CAPI est réelle. Mais une grande variabilité entre médecins persiste et s’explique en partie.Ces éléments méritent probablement d’être considérés dans le cadre du paiement à la performance.
Auteur : nicolas chauvel, Université Rennes 1
Co-Auteurs : N Chauvel, M Le Vaillant, N Pelletier-Fleury
En France, le « Contrat d’Amélioration des Pratiques Individuelles » (CAPI) est instauré depuis le 21 avril 2009. Quand l’assurance maladie y voit une incitation à plus de qualité et d’efficience, les médecins généralistes libéraux s’interrogent sur la pertinence des indicateurs retenus et sur l’absence de prise en compte de l’hétérogénéité des patientèles. Objectif : Déterminer s’il existe, après ajustement sur les caractéristiques patients, une variation significative de ces indicateurs entre les médecins, et, si oui, mettre en évidence les caractéristiques médecin permettant d’expliquer la source de ces variations. Méthode : Nous mobilisons une base de données régionale de la Caisse d’Assurance Maladie portant sur l’année 2008 et un modèle de régression logistique multi-niveaux pour analyser la variabilité inter-médecins du taux annuel de réalisation d’hémoglobine glyquée-HbA1c, un indicateur de suivi des patients diabétiques parmi les moins polémiques. L’analyse porte sur 35986 patients diabétiques suivis par 2534 médecins généralistes libéraux. Résultats : On constate que 36% des patients diabétiques ont eu 3 ou 4 dosages d’HbA1c en 2008. Un patient âgé (Odd-Ratio ajusté (ORa)=1.13), sans couverture maladie universelle (ORa=1.2), à forte morbidité (ORa=1.43) et indemne de pathologie psychiatrique (ORa=1.16) a plus de chance d’avoir eu 3 ou 4 dosages d’HbA1c en 2008 . Après ajustement sur les variables patients, une grande variabilité inter-médecins persiste. Un praticien de sexe féminin (ORa=1.23), jeune (ORa=1.24), suivant plus de patients diabétiques (ORa=1.1), exerçant en groupe (ORa=1.09) et participant à un groupe qualité (ORa=1.23) obtient un meilleur résultat pour l’indicateur retenu. Conclusion : L’influence des caractéristiques des patients est réelle. Mais une grande variabilité entre médecins persiste et s’explique en partie. Ces éléments méritent probablement d’être considérés dans le cadre du paiement à la performance.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Informatisation des Médecins et du Dossier Médical au Maroc
Mots-clés : Dossier,médical,-,Qualité,de,la,décision,médical,-,Informatisation,-,Technologies,informatique,courante,-
Message-clé : Place du dossier médical dans le système d'information sanitaire au Maroc
Auteur : Sanaa MERIMI, Centre de recherche de la Fcaulté de Médecine de Rabat (sanaamerimi@menara.ma)
Co-Auteurs : Nawfal Merimi, Amina Barkat, Meryem Kabiri, Houda Merimi
Au Maroc, la tendance et la pression des nouveaux défis, à relever le système de santé (transition épidémiologique, démographique et socio-économique), ont engendré un processus de réforme sanitaire, ciblée sur une meilleure réactivité de ce système. Des progrès non négligeables ont été réalisés ces dernières décades dans le développement du système National de l’Information Sanitaire et des Nouvelles Technologies de l’Informatique Courante (SNIS-NTIC). L’information devient donc, une ressource stratégique au service d’une meilleure utilisation des ressources sanitaires et une étape incontournable dans le processus de structuration et de mise à niveau et lui permettre de jouer le rôle d’outil d’aide à une meilleure décision. Le recueil de l’information sanitaire est donc tributaire de la tenue du dossier médical par les professionnels de santé et de l’accessibilité de cette information aux différents intervenants s de santé intéressés. Une enquête menée auprès d’un échantillon de médecins marocains a révélé : • L’influence déterminante des caractéristiques du professionnel de santé (ancienneté, secteur, du mode et de la zone d’exercice sur l’utilisation du dossier médical et le niveau d’informatisation) • La réalité de perception des médecins quant aux fonctions du dossier médical • Les formats adoptés du dossier médical • Les modalités de tenue du dossier médical quand il est utilisé • Le niveau d’informatisation des lieux de travail • Les besoins exprimés en formation en techniques d’information et de communication
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : JUMGA : Journée Universitaire de Médecine Générale d'Auvergne
Mots-clés : formation,recherche,congrès
Message-clé : Une journée universitaire organisée par le département de médecine générale pour donner de l'attractivité à la médecine générale
Auteur : Catherine Laporte, Département Médecine Générale de Clermont-ferrand (catherinelaporte@hotmail.fr)
Co-Auteurs : C Laporte, H Vaillant-Roussel, P Vorilhon, B Cambon
Objectifs L’actualité démographique et l’évolution de la Filière Universitaire sont propices à des initiatives pour valoriser notre profession. Le département de médecine générale organise une Journée Universitaire de Médecine Générale (MG), vitrine de l’enseignement et de la recherche. Méthode Un comité d’organisation (Enseignants Cliniciens Associés (ECA), chefs de clinique, anciens membres des syndicats d’internes régional et national) et un comité scientifique (ECA, PUPH) ont organisé la journée : trois sessions de trois communications (un PUPH, un ECA, un interne) consacrées aux thèmes d’enseignements et une session « jeunes chercheurs ». Des partenariats ont été développés avec le CRGE, l’Université, le CHU, les associations des internes et des remplaçants, le CDOM et l’industrie pharmaceutique. La journée a été inscrite dans le cursus de formation des internes. Les externes ont été invités. Résultats : Près de 250 participants en 2008 et 2009 : 2/3 d’internes, et 1/3 de médecins. Un parc des exposants a été organisé au sein de la faculté de médecine. 15 abstracts d’internes ont été recueillis pour la session « Jeunes chercheurs », dont 3 retenus. Les évaluations ont montré l’intérêt des participants pour les contenus scientifiques et pédagogiques, et pour la convivialité de la rencontre. Conclusion : Ce congrès est un carrefour entre discipline et profession, entre générations, entre spécialités d’organe et médecine générale. La valorisation des travaux des internes est modélisante et participe à l’attractivité de la MG. PUPH : Professeur Universitaire - Praticien Hospitalier CHU : Centre Hospitalier Universitaire CRGE : Collège Régional des Généralistes Enseignants CDOM : Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : L'échographie pour le médecin généraliste militaire en situation isolée.
Mots-clés : Echographie,Médecin,isolé,Formation,continue.
Message-clé : L'échographie est utile aux médecins généralistes militaires en situation isolée dans leur prise de décisions.
Auteur : olga Maurin, Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne. Toulon
Co-Auteurs : O. MAURIN, S. de REGLOIX, G. GENTILE, G. DELORT, F. CARSUZAA, B. PALMIER.
Introduction : L’échographie est une technique d’imagerie permettant l’exploration de multiples organes du corps humains. Les progrès technologiques ont permis la conception d’échographes portatifs permettant leur mise à disposition sur les bâtiments de la marine ou dans les hôpitaux militaires de campagne. Le médecin généraliste militaire embarqué ou en opération extérieure est isolé de tout avis spécialisé et peut être confronté à diverses urgences médicales ou chirurgicales nécessitant une confirmation para-clinique de l’examen clinique. Matériels et Méthodes : Notre étude, observationnelle rétrospective et prospectives sur 6 mois, a porté sur les 147 médecins généralistes militaires dépendant de la Direction Régionale du Service de Santé des Armées de Toulon et ayant été en situation isolée. Résultats : 52% des médecins interrogés ont répondu à l’enquête. 42% d’entre eux sont formés à l’échographie et 25% ont une pratique régulière de l’échographie. Elle a corrigé un diagnostic dans 21% des cas et évité une EVAcuation SANitaire dans 4% des cas, motivé une EVASAN dans 7% des cas. 65% des médecins ont eu recours à la télétransmission qui les a aidés dans 85% des cas. Discussion : Même si l’échantillon de population est faible, les résultats restent informatifs. Une formation délivrée par le Service de Santé des Armées semble la plus appropriée. Néanmoins elle devrait être systématique et surtout entretenue. Conclusion : La comparaison de résultats de notre étude avec la littérature a permis d’isoler des objectifs à acquérir par les médecins généralistes militaires : exploration de l’arbre urinaire, des plèvres, du réseau vasculaire, de la volémie d’un sujet, des organes génitaux internes et externes, du système locomoteur, d’évaluer la gravité d’un traumatisme crânien, de guider les gestes techniques.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : La CISP : un outil au service de la qualité des soins, du développement de la recherche et de la transmission des compétences
Mots-clés : CISP,qualité,soins,enseignement,recherche,outil
Message-clé : La CISP joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité des soins, le développement de la recherche et la transmission des compétences.
Auteur : Matthieu SCHUERS,
Co-Auteurs : M Schuers, A Mercier, E Mauviard, T Thueux, JL Hermil
Contexte La Classification Internationale des Soins Primaires (CISP) est un outil de codage et de description de l’activité de soins, adapté à la médecine générale. Elle joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la qualité des soins, le développement de la recherche et la transmission des compétences. Elle est adaptée aussi bien à une utilisation lors du soin, dans un objectif d’amélioration de leur qualité, que pour l’enseignement ou la recherche. La CISP est peu utilisée en France. Les raisons tiennent notamment à l’organisation des soins, à l’hétérogénéité de l’offre logicielle et au développement insuffisant d’une culture de l’évaluation. Objectifs - Utiliser la CISP pour décrire l’activité des médecins généralistes enseignants de la région. - Identifier les freins à l’utilisation de la CISP, évaluer son apport potentiel dans l’enseignement pour favoriser sa diffusion. Méthode 140 médecins généralistes enseignants ont recueilli tous les résultats diagnostiques des patients les consultant au cours d’une journée, avec l’aide de leur stagiaire. Ceux-ci ont reçu une formation spécifique pour s’approprier l’outil. Parmi les généralistes, 15 ont participé à une session de formation d’une journée. Le recueil des informations a consisté tout d’abord en un recueil brut de tous les résultats diagnostiques et des données démographiques par enregistrement informatique. Celles-ci ont été ensuite regroupées et analysées. Un recueil des difficultés et des avis sur l’utilisation de l’outil a ensuite été effectué. Une évaluation des difficultés des étudiants et des médecins a été effectuée à l’aide d’un questionnaire comprenant des questions ouvertes et fermées. Résultats attendus Cette étude est actuellement en cours. La description des données diagnostiques sera disponible lors du congrès, ainsi que la première analyse par questionnaire, recensant les difficultés des praticiens.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : La prescription médicamenteuse hors Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en médecine générale : à propos de l’étude G2PM
Mots-clés : autorisation,de,mise,sur,le,marché,d'un,médicament,ordonnance,médicale,médicament,médecine,générale
Message-clé : Le nombre de lignes de prescription hors AMM en médecine générale parait plus faible que les données habituellement publiées
Auteur : MARILYNE GEFFROY-PLASQUI, Université Paris Sud Kremlin Bicêtre (filip.marilyne@free.fr)
Co-Auteurs : M. Geffroy-Plasqui, F. Raineri, G. Hebbrecht, P. Arnould
Contexte La prescription médicamenteuse, présente dans 83% des consultations en médecine générale, s’effectue habituellement en France pour des indications et des conditions d’utilisation autorisées par l’Agence Européenne du Médicament ou l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé. Les rares publications sur ce sujet font état d'une prescription hors AMM de l'ordre de 15 à 20% des prescriptions en médecine de ville. Objectifs Evaluer l’importance et la nature de la prescription hors AMM pour une activité de prescription habituelle de médecine générale. Méthode Étude transversale menée en 2006 auprès de 175 médecins généralistes de plein exercice (hors MEP) informatisés, volontaires et rémunérés. L’évaluation a porté sur les ordonnances prescrites de façon informatisées dans 11 situations cliniques pendant 6 jours. Les AMM ont fait l’objet d’une évaluation de conformité en mettant en relation les AMM présentes dans le VIDAL et les pathologies recensées par les praticiens. L’importance sera évaluée sur le nombre d’ordonnances où figure au moins une ligne de prescription hors AMM, et sur le nombre de lignes hors AMM, total et par ordonnance. La nature sera évaluée par l’identification des classes thérapeutiques concernées. Résultats Un total de 8383 ordonnances et 36178 lignes de prescription (soit 4,3 lignes par ordonnance en moyenne) sont en cours d’analyses. Les résultats définitifs seront présentés lors du congrès. Les premiers traitements partiels montrent une prescription hors AMM qui avoisinerait 7,5% des lignes. Conclusion Le nombre de lignes de prescription hors AMM en médecine générale parait plus faible que les données habituellement publiées.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : La problématique du cannabis en médecine générale: une enquête d’opinion auprès de 95 médecins généralistes du Rhône
Mots-clés : cannabis,prévention,enquête
Message-clé : La problématique du cannabis est mal connue des médecins et sa place en consultation de médecine générale reste faible
Auteur : Byeul-A KIM, Département de Médecine Générale
Co-Auteurs : M Flori, C Dupraz, JP Dubois, S Erpeldinger
La problématique du cannabis est complexe ; Elle est influencée par le contexte politique, juridique et médical. Il existe une augmentation régulière de la consommation de cannabis chez les adolescents et jeunes adultes en France sur les dernières années, avec une tendance à la stabilisation depuis 2004. Ces données épidémiologiques, associées à des effets sur la santé désormais mieux connus placent le médecin généraliste au cœur du dispositif de prévention et de dépistage. Nous avons interrogé 95 médecins généralistes du département du Rhône afin de caractériser la place accordée à la problématique du cannabis durant leurs consultations. Les médecins généralistes interrogés ont majoritairement déclaré, évoquer régulièrement le sujet du cannabis durant leurs consultations et en rechercher la consommation chez leurs patients de façon systématique ou non. Si les médecins généralistes interrogés identifient assez justement les populations susceptibles de consommer du cannabis, leurs connaissances sur la problématique du cannabis se sont avérées limitées. La place accordée au cannabis en consultation de médecine générale reste faible. Les principaux obstacles à la prise en charge adaptée de la problématique du cannabis nous sont apparus de plusieurs ordres : · la prévalence moindre de ces addictions au regard des consommations d’alcool et de tabac en médecine générale · les connaissances limitées des médecins · les éléments liés aux patients consommateurs de cannabis
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : La relation médecin-patient-aidant dans la maladie d’Alzheimer : enquête qualitative réalisée à partir d’entretiens individuels de patients, et de focus groups de médecins généralistes et d’aidants familiaux
Mots-clés : maladie,d'Alzheimer,relation,médecin-patient,relation,médecin-aidant,aidant,familial,éthique,secret,médical,consentement,recherche,qualitative
Message-clé : l’amélioration de la prise en charge passe par la mise en évidence des difficultés rencontrées sur le terrain et par la proposition de solutions applicables dans la pratique quotidienne
Auteur : Cédric Bornes, Médecin Généraliste (dr.cedric.bornes@gmail.com)
Co-Auteurs : C Bornes, N Kerschen, J Brami
Objectifs : La maladie d’Alzheimer entraîne une perte d’autonomie et une dépendance. L’aide qui se met alors en place, souvent familiale, provoque un glissement de la communication entre le médecin et le patient, du patient vers l’aidant. Quelles sont les difficultés que soulève cette relation triangulaire ? Méthode : Notre approche a été qualitative, organisant à Paris un focus group de médecins généralistes, un autre d’aidants et dix entretiens individuels de patients. L’enquête réalisée visait à mettre en évidence les difficultés rencontrées sur le terrain par chacun des trois protagonistes. Résultats : La confrontation entre les points de vue des uns et des autres a mis en lumière des difficultés concernant le déroulement de la consultation, la gestion du temps, l’identification et l’évaluation de l’aidant, la gestion des conflits, le respect du secret médical, le droit du patient à l’information et au respect de son consentement. Conclusion : L’amélioration de la prise en charge du patient et de son entourage par le médecin généraliste passe par la mise en évidence des difficultés propres à la relation médecin-patient-aidant et par la prise en compte dans leur résolution des réalités concrètes de l’exercice de la médecine générale au quotidien. Le médecin doit aussi veiller à replacer cette relation dans son contexte éthique, déontologique et juridique.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : La représentation et la connaissance de la vaccination chez les parents d'enfants de 0 a 10 ans
Mots-clés : vaccination,santé,publique,éducation,à,la,santé
Message-clé :
Auteur : aude le navenant, interne en médecine général
Co-Auteurs : Sébastien Adnot
La vaccination, en particulier celle des enfants en bas âge, est un enjeu majeur mondial de santé publique. En France, le calendrier vaccinal est régulièrement mis à jour par le ministère chargé de la santé sur avis du Haut conseil de la santé publique. La vaccination est une part importante de l’activité du médecin généraliste, notamment chez les nourrissons et jeunes enfants. Il semble que la majorité des médecins adhère au principe de la vaccination mais le résultat reste décevant, hors vaccinations obligatoires. L’expérience quotidienne semble montrer que les parents connaissent mal les différents vaccins, leur intérêt et leur rôle, et que les idées reçues sont nombreuses. L’hypothèse principale est que le manque d’information éclairée des parents est un obstacle aux objectifs vaccinaux. Ce travail a pour objectif principal de mettre en évidence les freins à la vaccination pouvant provenir de la part des parents, et l’importance du manque d’information reçue par ces derniers dans ce phénomène. L’utilisation d’un questionnaire d’une vingtaine d’items remis aux parents dans les crèches et une école primaire de 500 élèves du comtat Venaissin (Région nord Vaucluse) va permettre d’apprécier les connaissances et représentations de la vaccination par les parents de ces jeunes enfants : vaccinations obligatoires, recommandations, utilité, surveillance , effets secondaires, réticences à la vaccination, information reçue de la part des professionnels de santé, implication pour la décision d’administrer un vaccin ou pour sa mise à jour. Les résultats pourront permettre d’orienter l’information à donner aux parents pour améliorer la couverture vaccinale.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Le comportement des MG vis-à-vis du GARDASIL résulte t il d’un choix éclairé : enquête auprès de 518 MG du Rhône
Mots-clés : vaccin,papillomavirus,HPV,cancer,du,col,de,l’utérus
Message-clé : le mode de formation des médecins influe fortement sur les connaissances et l’attitude des médecins : la formation par visite médicale limite les connaissances et favorise la surestimation des qualités du GARDASIL.
Auteur : sylvie erpeldinger, département de médecine générale lyon (erpeldinger.sylvie@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : V Roddier-Herlant , C Dupraz , M Flori, P Girier ,T Bejan Angoulvant
Depuis 2006, les médecins sont submergés d’informations concernant le Gardasil. L’objectif principal de notre étude était de savoir si les médecins généralistes ont une connaissance claire des données scientifiques actuelles portant sur le Gardasil. Notre objectif secondaire était de connaître l’impact de la formation des médecins sur les connaissances et leur attitude vis-à-vis de ce vaccin. 518 (43%) sur les 1193 médecins généralistes du Rhône invités à participer à l’étude par téléphone, ont répondus. Les MG de notre étude connaissent bien les infections à papillomavirus et les indications du GARDASIL. Par contre, ils surestiment le risque représenté par les infections à HPV en terme de fréquence et de rapidité d’évolution vers le cancer du col de l’utérus. Ce dernier leur semble un problème de santé publique en France : 61% d’entre eux le mettent au deuxième rang des cancers de la femme alors que dans notre pays, il n’est que le dixième en fréquence et le quinzième en terme de décès avec environ 1 000 décès par an. De plus, 77% d’entre eux sont convaincus, à tort, que l’efficacité du GARDASIL sur le cancer du col est prouvée. Cette surestimation est liée d’une part à la campagne marketing intense effectuée par l’industrie pharmaceutique mais aussi à la caution apportée par les agences de santé. Le mode de formation influe fortement sur les connaissances et l’attitude des médecins généralistes de l’étude. Parmi tous les modes de formation, les médecins formés par la visite médicale ont un score de connaissance significativement plus faible (p<0.01) sur-estimant le risque lié au HPV. Ils correspondent aussi à la catégorie la plus enthousiaste vis-à-vis du vaccin avec là aussi une sur-estimation des qualités du vaccin.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Le médecin généraliste et son médecin traitant: critères de choix et représentation
Mots-clés : médecin,traitant,médecin,généraliste,santé
Message-clé : Difficultés de prise en charge de la santé des médecins généralistes
Auteur : Jean-Philippe JOSEPH, Collège des Généralistes Enseignants d'Aquitaine (jejoseph@modulonet.fr)
Co-Auteurs : Jean.philippe Joseph,Damien Bertrand,Jean.Louis Demeaux
Objectifs : Depuis la réforme de l’assurance maladie de 2004, 62 % des médecins généralistes girondins ont choisi un médecin traitant (MT) dont 26% était un confrère en 2007, en dépit de problèmes de santé proches de ceux de la population générale. Pourquoi si peu de médecins généralistes désignent un confrère comme médecin traitant ? Méthode : Enquête qualitative par entretiens semi dirigés auprès de 20 médecins généralistes, dont 8 ayant choisi un MT hors de leur cabinet. Entretiens portant sur l’expérience et les représentations concernant leur santé, enregistrés et analysés avec la collaboration du département universitaire de sociologie. Résultats : La plupart des médecins gèrent seuls leur santé par manque de temps mais aussi dans la croyance en leur capacité à prendre en charge correctement leur santé. Ils reconnaissent des négligences dans cette prise en charge, sont déçus par le dispositif du MT et trouvent difficile d’instaurer une relation médecin- patient entre médecins. Ceux qui ont désigné un confrère le choisissent le plus souvent pour des problèmes de santé complexes et selon les mêmes critères que les patients habituels : compétence, qualité de l’écoute, personnalité et proximité. Ils reconnaissent tous une amélioration de leur prise en charge et un suivi plus rigoureux. Conclusion : Ces résultats confortent les suggestions du Conseil National de l’Ordre des médecins : faciliter l’acceptation et le passage du statut de médecin traitant à celui de médecin malade, sans mesure contraignante, avec la possibilité de faire appel à une médecine du travail dédiée aux libéraux.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Le phénomène de la régression vers la moyenne : description et conséquences : L’exemple de l’étude IDEAL
Mots-clés : hypertension,régression,vers,la,moyenne,modélisation
Message-clé : la regression vers la moyenne doit être prise en compte lors de la formulation d’un plan expérimental afin de ne pas surestimer l’impact de l’intervention
Auteur : sylvie erpeldinger, département de médecine générale lyon (erpeldinger.sylvie@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : T Bejan Angoulvant² ,S Fahrat1 ,A Richet1,M Flori 1, Y Zerbib 1, N Roojee 1, C Humbert-Gimeno1, MF Le Goaziou1, F Gueyffier² 1:Département de médecine générale Université Claude Bernard LYON1 8 avenue Rockefeller 69008 LYON ² Service de Pharmacologie Clinique -CIC 201 - UMR 5558 Hôpital Louis Pradel28 Avenue du Doyen Lépine 69677 BRON CEDEX
Nous décrirons la régression vers la moyenne (RVM) et discuterons ses conséquences lors de la formulation d’un plan expérimental. La nature purement statistique du phénomène de RVM permet de le simuler aisément et d’en prédire l’intensité. Méthodes : L'impact du phénomène est illustré sur les données de pression artérielle (PA) de sélection des patients de l’étude IDEAL, ayant pour objectifs d’identifier les marqueurs des profils de réponse pressionnelle à deux classes d'antihypertenseurs (diurétiques et IEC). La première visite sélectionnait les patients, la seconde initiait un traitement par placebo de 2 semaines, la troisième correspondait à la randomisation et l’inclusion dans l’étude. Résultats : Les 66 hommes et les 37 femmes inclus dans l’étude en novembre 2009 sont âgés de 25 à 70 ans (moyenne : 52 ans) et présentent une hypertension artérielle modérée, [PAS >= 140 ou PAD >= 90] et [PAS < 180] à la visite de sélection (moyenne : 152/94+/-10/9 mm Hg). La baisse de PAS/PAD observée à la mesure suivante, attribuable uniquement à la RVM, était de 4,2/2,5 mm Hg. La baisse de PAS/PAD observée à la troisième mesure qui répondait au mélange de la RVM résiduelle et de l’effet placebo était de 4,2/2,6 mm Hg. Conclusion : La RVM est de même ordre de grandeur que la réponse aux médicaments antihypertenseurs et doit être prise en compte lors de la formulation d’un plan expérimental afin de ne pas surestimer l’impact de l’intervention
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Le site internet du médecin généraliste - Etude sur les attentes des patients.
Mots-clés : internet,cabinet,médecine-générale
Message-clé : attentes des patients concernant les services dont ils bénéficieraient via le site internet de leur médecin généraliste
Auteur : Romain TROALEN, UPMC (romain.troalen@gmail.com)
Co-Auteurs : R. TROALEN, J. LAFORTUNE
OBJECTIFS : L’usage d’Internet se développe progressivement dans les métiers de la santé. Le médecin généraliste va devoir envisager les possibilités d’amélioration de la prise en charge de ses patients grâce à ce nouvel outil. L’ouverture de sites Internet destinés à leurs patients et au public en est une. L’objectif de ce travail est de cerner les sentiments et attentes des patients concernant les services dont ils bénéficieraient via le site internet de leur médecin généraliste. METHODE : Une enquête a été réalisée auprès des patients de deux cabinets de médecine générale de la région parisienne afin de cerner leurs attentes concernant les services dont ils pourraient bénéficier via ce site Internet. RESULTATS Les 208 questionnaires recueillis mettent en évidence l’intérêt suscité par le Site Internet du Médecin Généraliste et la mise à disposition de services en ligne : informations pratiques concernant l’organisation du cabinet, informations-santé, accès à certains éléments du dossier médical ou encore interaction (prise de rendez-vous, e-mail, renouvellement d’ordonnance, données de suivi médical) par voie électronique avec le médecin généraliste. Les patients montrent, pour la plupart, un intérêt très net pour les services qu’un tel site Internet pourrait leur rendre. Ils sont d’ailleurs 70% à se déclarer prêts à payer pour en bénéficier. CONCLUSION : L’intérêt suscité est tel que plus d’un tiers des patients pourrait faire de l’existence de ce site Internet un des critères de choix de leur médecin traitant. Cependant, de nombreuses questions, notamment sur les plans de l’éthique, de la responsabilité médicale, de la sécurité informatique ou encore du coût restent en partie posées.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Le stéréotype du médecin généraliste dans la littérature de jeunesse depuis 1945
Mots-clés : méthode,qualitative,quantitative,médecin,généraliste,stéréotype
Message-clé : L’image du médecin généraliste s’est simplifiée et appauvrie dans la littérature de jeunesse, de 1945 à 2008
Auteur : emmanuelle oreal, Faculté de Médecine de Créteil Paris 12 (emmanuelle.oreal@laposte.net)
Co-Auteurs : Emmanuelle Oréal, Jacques Cittée, Jean-Pierre Wainsten
Objectifs : Appréhender les stéréotypes du médecin généraliste dans la littérature jeunesse depuis 1945. Méthode : Etude de type qualitatif quantitatif par analyse de contenu d’un corpus de 312 ouvrages de littérature jeunesse publiés de 1945 à 2008. Chaque ouvrage a été analysé à l’aide d’une grille retenant 184 items recouvrant des domaines comme le médecin et son image, sa pratique et la consultation. Résultats : Le médecin de l’après-guerre est un héros sauveur, désintéressé, altruiste, aimé et admiré de ses patients. Sa vie de famille elle-même est exemplaire, quand veuf, il élève seul ses enfants. Son stéréotype se simplifie avec le temps vers une représentation édulcorée et réduite à ses seuls actes médicaux de base. La femme médecin parce qu’elle représente encore une singularité, personnifie la sainte laïque, archétype du parfait médecin de famille. La description de la pratique en milieu rural, dans les ouvrages jeunesse, illustre la pérennité du stéréotype du médecin de campagne, fleuron de la médecine générale. Certaines pathologies traitées, comme la tuberculose ou la poliomyélite disparaissent, dans la littérature jeunesse. D’autres apparaissent comme l’angine ou l’otite. Les attributs fondamentaux du médecin sont le stéthoscope, la trousse et la blouse blanche qui semble suppléer la perte d’aura du praticien. Le médecin généraliste est rassurant, chaleureux, gentil et bon. Consciencieux dans son travail, il possède la confiance des patients. Des portraits d’enfants délaissés par leurs parents médecins, troublent cependant cette image positive. Conclusion : L’image du médecin généraliste s’est simplifiée et appauvrie au cours de cette période.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les recommandations actualisées de la vaccination par le BCG sont-elles applicables aux médecins généralistes dans leur pratique ?
Mots-clés : BCG,Evaluation,des,Pratiques,Professionnelles,médecins,généralistes,recommandations.
Message-clé : necessité d'une codification de la pratique vaccinale du BCG et d'une nouvelle campagne d'information
Auteur : florence Besnard, DUMG marseille-(Gaétan Gentile) (florencebesnard@hotmail.com)
Co-Auteurs :
Introduction : La vaccination par le BCG a connu deux changements importants au cours des quatre dernières années. Début 2006 la vaccination par la multipuncture (technique la plus utilisée en pratique) a été supprimée par la disparition du Monovax® ; puis en juillet 2007, l’obligation vaccinale des enfants fût levée. Afin d’éviter une recrudescence de cas de tuberculose de l’enfant, ces changements ont été encadrés par des recommandations de pratiques. Matériel et méthodes : Ce travail a pour but (au moyen d’un questionnaire anonyme auprès de 122 généralistes du Vaucluse) d’apprécier les connaissances, les pratiques professionnelles mais aussi les difficultés rencontrées lors de la vaccination par le BCG depuis l’actualisation des recommandations. Résultats : La grande majorité des médecins (85,2%) a pris connaissance des recommandations, mais l’étude montre qu’une nouvelle campagne d’information détaillée et d’accès facile reste nécessaire afin d’améliorer les pratiques. En effet, même si la majorité des médecins (56%) affirme appliquer les recommandations, ce chiffre reste faible et doit être nuancé avec la réalité de terrain (difficulté technique, prise en compte des effets indésirables…). L’amélioration de la couverture vaccinale des enfants à risque passe non seulement par l’information des familles, mais surtout par l’intégration de cette pratique dans l’exercice médical de terrain. Beaucoup de médecins restent volontaires (68,1%) pour effectuer cette vaccination, mais l’optimisation de la formation n’est pas le critère majeur pour améliorer les chiffres vaccinaux, beaucoup souhaitant revenir à une technique plus simple gage pour eux d’une extension de vaccination. Conclusion : Une nécessaire codification de la pratique vaccinale semble s’imposer: désignation du vaccinateur et au besoin de circuits alternatifs de vaccination qui s’érigeront en relais indispensables de la maîtrise d’une couverture vaccinale effective sur le territoire.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les adolescents ont-il des freins à parler de cannabis avec leur médecin traitant?
Mots-clés : adolescence,cannabis
Message-clé :
Auteur : morgane rude, Département Médecine Générale de Clermont-ferrand
Co-Auteurs : M. Rude, K. Bahadoor, V. Picard-Bernard, P. Vorilhon, L. Marty, C. Laporte
Objectif L’adolescence est une période de construction physique et psychique, d’où une perception de leur santé particulière et une prise en charge complexe. Les effets sur la santé de la consommation de cannabis ne sont pas toujours connus des adolescents. L’objectif de cette étude est d’analyser les difficultés de communication autour de la consommation de cannabis entre adolescents et médecin traitant. Méthode Enquête qualitative menée par entretiens semi-structurés auprès de 13 adolescents consommateurs de cannabis âgés de 16 à 25 ans. Les entretiens ont été enregistrés et littéralement retranscrits. Une analyse thématique a été réalisée. Résultats Les adolescents n’avaient pas conscience de ce qu’est être en mauvaise santé : notion abstraite et liée à un stade de gravité. Le médecin généraliste était perçu comme moralisateur et représentant de l’autorité. Des sentiments d’incompréhension, de manque d’empathie et de jugement étaient ressentis, responsables d’une méfiance. Au cœur d’une période d’incertitude et de pulsions, les adolescents semblaient accablés par les injonctions contradictoires sociétales, notamment de consommation. La primo-consommation de cannabis s’inscrivait comme une expérience inévitable, sa poursuite était auto-thérapeutique. La justice, un besoin complexe de sanction légale et le manque d’argent étaient des moteurs majeurs à l’arrêt de la consommation. Mais l’élément fondamental restait l’idée de décision personnelle. Conclusion Le médecin, en optimisant l’écoute, l’empathie et la tolérance peut aider l’adolescent à mieux discerner les dangers du cannabis sur la santé. Ces résultats ont servi à la construction d’une intervention brève (IB) en médecine générale pour la prise en charge de la consommation de cannabis. Cette IB va faire l’objet d’un essai contrôlé pour être validée.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les cartes conceptuelles: un outil d'évaluation
Mots-clés : Carte,conceptuelle,Evaluation,des,compétences,Mobilisation,de,ressources
Message-clé : Les cartes conceptuelles sont un outil permettant de rendre compte des ressources mobilisées pour démontrer la compétence
Auteur : José GOMES, Faculté de Médecine de Poitiers (jose.gomes.mornac@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : J GOMES,C BORNERT-ESTRADE,M JOURDAIN,P PARTHENAY,S GIRARDEAU,B FRECHE,P ARCHAMBAULT,P BINDER,F BIRAULT,T VALETTE.
Objectifs Les cartes conceptuelles sont, comme l’affirme Jacques Tardif, « …l’instrument idéal pour que l’élève et l’étudiant rendent compte de leurs apprentissages en matière de ressources pouvant être mobilisées et combinées au service des compétences ». Cependant peu d’enseignants les utilisent. L’implantation de cette méthode devrait permettre aux enseignants de médecine générale d’ajouter un outil à leur panoplie d’évaluation d’acquisition de compétences par les internes de la discipline. Auparavant, et c’est le but de ce travail, il faut tester l’acceptabilité de cet outil auprès des étudiants comme auprès des enseignants. Méthode Il est proposé à un groupe volontaire d’internes de médecine générale de faire une carte conceptuelle pour chacun des écrits évoquant les compétences développées au cours des différents stages de troisième cycle. Parallèlement il est demandé aux maîtres de stage correspondants de s’approprier cet outil. Un logiciel spécifique leur sera proposé. A chacun, internes comme enseignants, il sera demandé son avis sur la difficulté à s’approprier le concept et le logiciel, et sur la difficulté à l’interpréter. Résultats La description de cet outil ainsi que les résultats de l’observation ainsi faite seront présentés lors du congrès. Conclusions Les cartes conceptuelles, si elles sont acceptables par les internes comme par les enseignants, pourraient devenir un outil d’évaluation de l’acquisition des compétences par les internes de troisième cycle de médecine générale. Un travail d’évaluation pourra être fait dans un deuxième temps pour démontrer l’intérêt de l’outil dans la formation à la médecine générale.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les médecins identifient-ils la iatrogénie dans leurs dossiers médicaux ?
Mots-clés : Iatrogénie,dossier,médical,médecine,générale
Message-clé :
Auteur : Julie CHOUILLY, SFMG/DMG Poitiers
Co-Auteurs : O Kandel, D Duhot, G Hebbrecht
Objectif : Les données sur la iatrogénie extra hospitalière sont rares. Elles soulignent toutes sa fréquence et sa sous-déclaration. Les médecins généralistes l’identifient-ils dans leurs dossiers et les informations recueillies sont-elles suffisantes pour la décrire ? Méthodes : Étude descriptive transversale sur une période de 35 mois (10-2005, 08-2008) au sein d’un réseau de recueil en continu de 112 médecins généralistes (âge moyen de 50,8 ans et exercice urbain à 59%) utilisant un dictionnaire de diagnostics avec critères. Outre le diagnostic de iatrogénie, les 15 variables étudiées ont porté sur les caractéristiques : médecins, patients, consultations, effets indésirables et traitements (ATC). Résultats : Au moins un diagnostic de iatrogénie a été retrouvé chez 42% des médecins, avec en moyenne 17 cas de iatrogénie par an (0, 81). Les 1899 patients concernés ont présenté 2380 cas de iatrogénie et sont majoritairement des femmes (sex ratio : 0,7). La tranche d’âge la plus représentée est celle des 50 à 59 ans. Les effets indésirables concernent le plus souvent : la gastro-entérologie (26,9%), la neurologie (14,6%) puis la dermatologie (14,2%). Les 1762 traitements incriminés concernent le système cardio-vasculaire (28,2%), neurologique, (23,3%) et les traitements anti-infectieux (2,3%). Les médecins sont eux-mêmes les prescripteurs des traitements suspectés dans 2/3 des cas et l’automédication est de 1,7%. Conclusion : Un médecin sur 2 recueille la iatrogénie. L’utilisation d’un dictionnaire de diagnostics avec critères au sein d’un dossier médical structuré en permet une analyse. Les résultats retrouvés sont voisins des données de la littérature.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : LES MEDICAMENTS GENERIQUES : QU’EN PENSENT LES PATIENTS EN CABINET DE MEDECINE GENERALE ?
Mots-clés : Générique,perception,du,patient,généraliste
Message-clé :
Auteur : Julien PELZER, Faculté Libre de Médecine de Lille (julienpelzer@hotmail.com)
Co-Auteurs : J PELZER, B MOTTE, M. A DECOSTER
Contexte : Les génériques représentent 4 boîtes de médicaments génériqués délivrées sur 5, permettant ainsi près d’1 milliard d’euros d’économie en 2008. Mais il existe encore de nombreuses réticences. L’objectif de l’étude est de faire un état des lieux de ce que pensent les patients des génériques afin d’en améliorer la prescription en médecine générale. Méthodes : Etude prospective descriptive utilisant un questionnaire adressé aux patients et placés en salles d’attente de 7 médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. Il est constitué d’une partie descriptive (âge, sexe, profession, couverture sociale) et de 10 questions fermées portant sur leurs habitudes de consommation, l’information reçue, leur satisfaction vis-à-vis des génériques et sur l’impact de leur généraliste. Résultats : Sur les 302 patients interrogés, 92% affirment connaître complètement ou partiellement les génériques et 96% en avaient déjà pris. Les moins de 25 ans, les bénéficiaires d’une CMU et les personnes sans activité professionnelle connaissaient moins bien les génériques. 79,1% des consommateurs de générique en étaient satisfaits, hormis les sans emplois et les bénéficiaires d’une CMU, plus difficile à convaincre. Le médecin généraliste est le 2e à les proposer derrière le pharmacien mais loin devant les spécialistes. 60% des patients sont demandeurs d’information, actuellement considérée comme convaincante dans seulement 47,3% des cas. Conclusion : Les génériques sont bien connus et acceptés par la majorité des patients de l’étude, sauf pour les populations plus défavorisées qu’il faudra donc cibler. Le médecin généraliste est au centre de cette acceptation par sa prescription et son rôle informatif.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Les médicaments prescrits dont les patients refusent la délivrance
Mots-clés : observance,refus,délivrance,dispensation
Message-clé : intérêr d'adapter la quantité de médicaments délivrée aux besoins du patient
Auteur : François DUMEL, DMG Besançon (francois.dumel@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : M Zardet, F Dumel
Obiectifs: Estimer le taux d'ordonnances dont le patient refuse la délivrance complète, lister les médicaments refusés, analyser les motifs de refus. Méthodes: Réalisation d'une enquête prospective descriptive transversale dans les officines de Besançon. Un questionnaire a été rempli par l'équipe officinale pour chaque patient refusant la délivrance de médicaments prescrits par son médecin. Résultats: 518 patients ont été inclus. Le taux d'ordonnances avec refus était de 2,0%. 78,8% des refus survenaient dès la présentation de l'ordonnance, 77,2% concernaient des traitements renouvelés et 79,9% des médicaments importants dans la prise en charge thérapeutique. Le nombre de médicaments refusés augmentait avec le nombre de médicaments prescrits. Le principal motif invoqué était que les patients possédaient déjà le médicament, le second était l'inobservance. Chez les jeunes et les bénéficiaires de la CMU complémentaire, le motif économique prenait une place plus importante, concernant plus volontiers des médicaments sans intérêt démontré dans la prise en charge thérapeutique. Conclusion: Ces résultats soulignent l'intérêt d'adapter la quantité de médicaments délivrée aux besoins du patient. De plus, ils laissent supposer que le patient a une représentation de sa maladie et de son traitement différente de celle du prescripteur. L'amélioration de la relation médecin-malade, en insistant sur l'écoute et l'information, permettrait au patient de mieux adhérer à son traitement. Il serait intéressant d'étudier plus largement les refus de délivrance, et un éventuel lien entre ces refus et les relations que le médecin et le pharmacien entretiennent avec le patient.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Les motivations de choix des internes de médecine générale pour la faculté de médecine de Grenoble lors de l'Examen Classant National de 2009.
Mots-clés : Etude,qualitative,pédagogie
Message-clé :
Auteur : Violaine Cheilan, Interne en médecine (cheilanviolaine@yahoo.fr)
Co-Auteurs : V Cheilan, P Imbert
Contexte : Lors des ECN 2009, Grenoble a été la première ville de faculté choisie pour le DES de médecine générale. L’objectif de notre étude est de mettre en évidence les motivations des internes de médecine générale à choisir de réaliser leur cursus de troisième cycle dans la subdivision de Grenoble. Population et méthode : -Critères d’inclusion : Les internes de médecine générale issus de la promotion 2009-2010 -Méthode utilisée : Etude qualitative Des entretiens collectifs (focus groupes) ont été réalisés pour effectuer cette étude : Cinq focus groupes représentant 50% de la promotion. Résultats : Les résultats sont en cours d’analyse. Cependant, les premiers éléments retrouvés montrent que la qualité de la formation pédagogique au sein de la faculté ainsi que le cadre géographique de la ville de Grenoble sont deux éléments prépondérants dans le choix des étudiants. Concernant la formation pratique, la qualité, la proximité des stages dans les hôpitaux périphériques, et la réalisation de la maquette du DES en 2 ans sont des caractéristiques évoquées à de nombreuses reprises par les étudiants. Par ailleurs d’autres critères ont été mis en évidence comme l’absence de dévalorisation des internes de médecine générale, ou encore des raisons personnelles ou familiales (conjoint).
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Les personnes en surpoids ou obèses ont-elles plus de croyances alimentaires que les autres ?
Mots-clés : croyances,régime,surpoids,obésité,nutrition,comportement
Message-clé : les personnes en surpoids ou obèses ayant déjà suivi plusieurs régimes auraient plus de croyances alimentaires que les autres
Auteur : estelle lhospital, Paris VI
Co-Auteurs : Estelle Lhospital médecin remplaçant inscrite en année de thèse à Paris VI Dr Saint-Lary Olivier chef de clinique assistant en médecine générale à Paris Ouest.
Introduction : Au cours d’un régime «classique» le patient se met, ou est mis par son médecin, en «restriction cognitive»: il cesse de s’en remettre à ses sensations de faim. Son comportement alimentaire est alors soumis à des règles. Malgré l’absence de fondement scientifique pour certaines d'entre elles, le patient les remet rarement en cause lors d’un échec mais doute plutôt de sa capacité à s’y conformer. Les patients en surpoids ont souvent suivi plusieurs programmes de restriction alimentaire qui ont contribué à majorer leurs croyances en matière d’alimentation et ainsi, développer des troubles du comportement appelés Troubles de la Régulation des Apports Caloriques. Ces derniers ont été décrits par des nutritionnistes et des psycho-comportementalistes comme étant à l’origine du surpoids. En se basant sur ce modèle, les personnes en surpoids ou obèses ayant déjà suivi plusieurs régimes auraient plus de croyances alimentaires que les autres. Cette étude se propose donc de tester cette hypothèse. Méthode: Après avoir effectué revue de la littérature non exhaustive pour faire ressortir les croyances alimentaires (fausses) les plus répandues en France, une enquête par auto-questionnaires sera menée dans des cabinets de médecine générale sélectionnés au hasard sur Paris. Critère principal de jugement: Existe-t-il une différence significative entre le taux d'adhésion aux croyances alimentaires des patients obèses ou en surpoids par rapport à celui des patients avec un BMI dit normal? Critères secondaires: D'autres facteurs: âge, sexe, niveau socioculturel, antécédents de régimes influencent ils ce taux d'adhésion? Lors du congrès de Nice en 2009, nous avions présenté la méthode et la revue de littérature, nous seront en mesure de présenter les résultats et la synthèse de cette étude en juin 2010.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : L’intervention brève en soins de santé primaire : une revue de la littérature internationale
Mots-clés : promotion,de,la,santé,intervention,brève
Message-clé :
Auteur : diane wery, département de médecine Lyon1
Co-Auteurs : D Wéry, A Siméone, J Fabry, J.L Terra, A Moreau, L Letrilliart
Contexte. L’éducation sanitaire appartient au champ d’action de la promotion de la santé, et l’intervention brève constitue l’une des approches à la disposition des acteurs de soins primaires. L’objectif de cette étude était de déterminer l’efficacité des différentes applications de l’intervention brève dans le contexte des soins primaires. Méthodes. Revue systématique de la littérature par interrogation de cinq bases de données : Pub Med, Librairie Cochrane, Web of Science, Francis, Pascal. Résultats. Les équations de recherches ont fournis 279 références, parmi lesquelles deux méta-analyses, une revue de la littérature et 29 essais cliniques randomisés, répartis dans dix domaines d’application, ont été analysés. L’intervention brève était efficace pour modifier un comportement sanitaire dans les domaines de la consommation d’alcool à risque et du sevrage tabagique. Discussion. L’intervention brève recouvre trois formes principales : le counseling, le conseil directif et l’entretien motivationnel. Si son objectif est la prise en charge des comportements à risque, Il n’existe pas de définition univoque de l’intervention brève. Lorsqu’elle est couplée à une procédure de dépistage dans le cadre de la médecine préventive, son impact en santé publique est lié à la proportion de patients qui en bénéficient. Il existe des obstacles à la généralisation de son utilisation. Conclusion. L’intervention brève est coût-efficace dans les domaines de l’alcoologie et du tabagisme. Néanmoins, la démarche de dépistage préalable pourrait être confiée à d’autres professionnels de soins primaires.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Maladies chroniques : Déterminants de la polyprescription
Mots-clés : MALADIES,CHRONIQUES,-,POLYPRESCRIPTION,-,ANALYSE,QUALITATIVE
Message-clé : Gestion des patients âgés et complexes dans des conditions d’organisation des soins obsolètes
Auteur : pascal CLERC, SFMG - PIFO (p.clerc@sfmg.org)
Co-Auteurs : Céline GUILLEBAUD, Pascal CLERC, Julien LEBRETON
Objectif : Comprendre les déterminants de la poly prescription chronique par les médecins généralistes. Matériel et méthodes : Sélection de 60 médecins généralistes sur les critères suivants : 30 médecins n’était pas adhérant de la SFMG, la répartition par classes d’âge, et par genre devaient être superposable aux données du Conseil National de l’Ordre des Médecins. L’activité des médecins et leur territoire d’exercice devaient être superposable aux données du SNIR 3. Les médecins étaient réunis par groupes de 30 pendant une journée, et répartis en cinq ateliers de six participants. Nous avons recueilli 50 heures d’enregistrement audio. L'analyse de contenu, a été réalisée par un trinôme de chercheurs à l’aide du logiciel d'analyse Nvivo 8 et les résultats ont été exprimés sous forme de modèle explicatif. Résultats : Six thématiques émergent : les effets liés au médecin généraliste, à la communication entre médecins, aux référentiels de bonne pratique, aux pathologies et comportement des patients, à la société et au rôle de l’industrie pharmaceutique. Les médecins généralistes mettent en exergue leurs difficultés d’organisation du cabinet médical peu adaptée à la gestion de la pathologie chronique, les facteurs humains individuels notamment la solitude, la fatigue, les pressions incessantes des patients ou des institutions, l’incertitude diagnostique, enfin la routine aggravée par les facteurs cités plus haut. Conclusion : Les médecins généralistes rappellent non sans humour qu’il y a poly prescription…. parce qu’il existe des malades poly pathologiques, et qu’il faut gérer ces patients de plus en plus complexes et âgés dans des conditions d’organisation des soins obsolètes.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Modes d’exercice particulier et diversification de l’exercice en médecine générale : enquête descriptive auprès d’un échantillon représentatif de médecins généralistes en Meurthe et Moselle
Mots-clés : diversification,exercice,professionnel,MEP,médecine,générale,enquête
Message-clé : Une majorité de médecins généralistes diversifient leur activité.
Auteur : marc leroux, DUMG Nancy
Co-Auteurs : Ziegler O., Berbé C.
Dans les années 2000, plusieurs enquêtes d’opinion ont mis en évidence les aspirations croissantes des jeunes générations à une activité libérale variée. Les sources d’information de la démographie médicale ne permettent pas d’apprécier la diversité réelle de l’exercice des médecins généralistes. L’objectif de notre étude a été de répertorier l’intégralité des pratiques complémentaires des généralistes, à savoir les MEP, les activités médicales exercées en dehors du cabinet et les activités paraprofessionnelles, et d’en connaitre la fréquence d’exercice. 224 généralistes tirés au sort ont été contactés par téléphone et 89% d'entre eux ont répondu à notre questionnaire. 68% des généralistes de Meurthe-et-Moselle présentaient au moins une activité diversifiée. 42% des généralistes ont déclaré la pratique de MEP de médecine alternative. 28,50% ont fait part de la pratique d’autres MEP. Le taux d’exercice d’activité médicale hors cabinet, dont salariée a atteint 29% et le taux d’activité paraprofessionnelle s’est porté à 20%. La diversification a concerné toutes les catégories de généralistes quels que soient leur âge, leur sexe et leur zone d’exercice. Les médecins évoluant en milieu urbain ont consacré une part plus importante de leur exercice aux activités diversifiées que leurs confrères ruraux. Le besoin de varier l’activité, la complémentarité des médecines alternatives, et l’attrait intellectuel de certaines disciplines ont été évoqués par une majorité de généralistes pour expliquer les raisons de leur diversification. Cette étude a révélé la grande variété et la fréquence de pratique des activités diversifiées. Pour la plupart des généralistes, la diversification de l’exercice médical ne les a pas détournés de leur mission de soins de premier recours ; ne constitue-t-elle pas au contraire un remède au syndrome d’épuisement professionnel des médecins généralistes?
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Motivations qui conduisent les médecins généralistes à adresser leurs patients aux urgences hospitalières en fonction de leurs caractéristiques
Mots-clés : Motivations,Médecine,Générale,Urgences
Message-clé :
Auteur : Yveline SEVRIN, DUMG Rouen
Co-Auteurs :
Contexte : L’activité des urgences hospitalières a doublé entre 1990 et 2005. 16% des patients se présentant aux urgences sont adressés par le médecin traitant. Or, un certain nombre de patients, adressés par leur médecin généraliste, présentent un ou des problèmes de santé qui rentrent dans le champ de compétences des spécialistes de soins primaires. 75% des patients se présentant aux urgences avec ou sans lettre de leur médecin traitant ne sont pas hospitalisés. Objectif : Identifier et analyser les raisons qui conduisent le médecin généraliste à adresser ses patients aux urgences hospitalières. Méthode: Un questionnaire a été envoyé aux médecins généralistes installés et remplaçants de Seine-Maritime par mail via internet entre janvier 2010 et mars 2010. Ce questionnaire était basé sur la dernière consultation du médecin ayant nécessité l’envoi du patient aux urgences hospitalières. Résultats attendus : Nous établirons les motivations des médecins généralistes de Seine-Maritime pour l'envoi des patients aux urgences hospitalières (temps, disponibilité des cabinets de radiologie et de biologie, rentabilité de certains actes, problème social, manque de connaissance) ainsi que les caractéristiques des médecins généralistes de Seine-Maritime (lieu d'exercice, mode d'exercice, âge, sexe, durée d'installation, nombres d'actes par semaine). L’analyse (en cours) des résultats de cette étude rétrospective et analytique permettra d’identifier certains déterminants de l’envoi des patients aux urgences hospitalières. Nous comptabiliserons les motivations qui se présentent de façon récurrente ou significative. Nous analyserons les caractéristiques des médecins pour déterminer quelle est leur influence sur l'envoi des patients aux urgences. Enfin, nous essayerons de chercher des solutions à proposer aux médecins généralistes afin d'éviter un recours inadapté aux urgences hospitalières. Le but est de permettre une meilleure prise en charge ambulatoire pour le bien du patient et la satisfaction du médecin généraliste.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Nouvelles recommandations pour la vaccination par le BCG
Mots-clés : recommandation,vacciantion,BCG
Message-clé : L’amélioration de l’application de cette politique vaccinale sélective devrait passer par des actions favorisant la diffusion simplifiée des nouvelles recommandations
Auteur : anne-marie lehr-drylewicz, cnge (am.lehrdrylewicz@medsyn.fr)
Co-Auteurs :
Introduction. L’obligation de vaccination par le BCG a fait place en 2007 à une nouvelle politique vaccinale sélective pour les groupes à risque. Dans le même temps, le BCG intradermique est devenu le seul vaccin disponible. L’objectif du présent travail était d’étudier, à partir de deux recueils menés dans la région Centre, l’évolution de la pratique de la vaccination BCG au regard des nouvelles recommandations. Méthode. Deux études ont été menées. Une étude quantitative par questionnaire auprès des médecins généralistes du Loir-et-Cher pour déterminer le taux d’indications de vaccination des futurs nouveau-nés et leurs justifications. Une étude qualitative par entretiens semi-directifs, pour préciser les points de vue des médecins sur la pratique de la vaccination, l’identification des sujets à risque, et les recommandations. Résultats. L’étude quantitative a analysé 603 questionnaires, renseignés par 51 médecins. 21,9 % des femmes incluses étaient concernées par la recommandation de vaccination par le BCG pour un futur enfant. Une origine ou un séjour prolongé en zone de haute endémicité en était la cause dans 53,3 % des indications. L’étude qualitative a été menée auprès de 11 médecins. Tous ont émis des doutes à la fois sur la politique vaccinale, les critères de sélection et la maniabilité du vaccin actuellement disponible. Conclusion. Cette étude en région Centre montre une forte proportion de nouveau-nés répondant aux nouvelles recommandations de vaccination par le BCG malgré la faible incidence de la tuberculose. Les conditions techniques de recueil des données justifiant la vaccination et de vaccination elle-même doivent être améliorées.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Observance thérapeutique à la sortie de l'hôpital
Mots-clés : observance,connaissance,ordonnance,prescription,information
Message-clé : la carte de traitement explicative et descriptive améliore l' observance thérapeutique à la sortie de l'hôpital.
Auteur : karin dambielle, jeunes enseignants médecins de paris 7 (karin.dambielle@hotmail.fr)
Co-Auteurs : Docteur Robert NIZOU, Chef de service de médecine interne, Centre Hospitalier de GONESSE 25 rue Pierre de Theilley BP 30071 95503 GONESSE Cedex
Les patients rencontrent des difficultés dans la prise en charge de leur traitement au domicile après être sortie d’hospitalisation. Nous montrons que l’entretien médical avec la remise d’une carte de traitement à la sortie d’une hospitalisation améliore l’observance thérapeutique. Cette étude Française prospective, contrôlée, randomisée, ouverte est menée dans un service de médecine interne à l’hôpital de Gonesse en Ile de France dans le Val D’Oise. Les critères d’inclusion sont les sujets âgés de plus de 19 ans, hospitalisés dans le service après passage au niveau des urgences et ayant pour mode de sortie un retour au domicile avec un traitement médicamenteux. Les critères de non inclusion sont une hospitalisation programmée, le transfert dans un autre service, le retour en institution, les patients non francophones. Lors de l’entretien de sortie, les patients du groupe test ont reçu la carte de traitement avec la remise de l’ordonnance. Nous évaluons l'observance au domicile un mois après la sortie des patients selon le décompte de comprimés restants, et la connaissance du traitement à l’aide d’un questionnaire. Soixante six patients ont participé à l’étude. Un mois après le retour au domicile, on dénombre neuf perdus de vus dont 4 dans le groupe test et 5 dans le groupe témoin. La carte de traitement a un effet sur l’observance avec un degré de signification p = 0,01. La carte de traitement influence la connaissance du traitement: objectif du traitement (p=0,025), nom des médicaments (p = 0,05), posologies (p = 0,04), durée (p = 0,01), horaires de prise (p = 0,025), effets indésirables (p = 0,04). la carte de traitement remise au patient lors d'un entretien de sortie d’une hospitalisation améliore l’observance thérapeutique.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : OFFiiS-GP : Revue. Obstacles et facteurs facilitant l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique.
Mots-clés : Internet,Médecin,généraliste,Recherche,d’information
Message-clé : De nombreux obstacles s'opposent à l'utilisation de l'Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique. D’autres facteurs peuvent faciliter son utilisation.
Auteur : Erik BERNARD, UFR médicale Paris Ile-de-France Ouest
Co-Auteurs : E Bernard, M Arnould
En médecine générale, les problèmes pris en charge sont variés, et les besoins d’informations particulièrement vastes. Obtenir des informations de bon niveau de preuve pour appuyer les décisions cliniques est souvent difficile pour le praticien. L’Internet est un outil de recherche documentaire pertinent. Son usage et son appropriation par les médecins généralistes restent pourtant limités. Objectif : Identifier les obstacles et les facteurs facilitant l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique. Méthode : Revue méthodique de la littérature. Analyse de 19 publications. Résultats : Les obstacles ou facteurs facilitant pouvaient être liés au médecin, aux conditions d’exercice, à la technologie, ou aux informations accessibles. La préférence des praticiens pour d’autres sources d’informations, le manque de connaissances ou de compétences spécifiques, le manque de temps, un défaut d’accès à l’Internet, des craintes liées à la technologie, un excès d’informations à trier, leur manque de pertinence, ou des inquiétudes concernant leur qualité ou leur fiabilité étaient les principaux obstacles à cette utilisation de l’Internet. Une formation à l’utilisation de l’Internet et à la recherche documentaire, une activité clinique modérée, une accessibilité immédiate en consultation, un exercice en groupe, une simplification des modalités de recherche, l’utilisation de signets, des sites proposant des ressources sélectionnées ou des synthèses pour la pratique clinique, étaient les principaux facteurs facilitant. Conclusions : Ces résultats pourraient être utiles pour développer l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire, et aider les médecins généralistes à mieux satisfaire leurs besoins d’informations.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Peut-on améliorer nos ordonnances de patients polypathologiques ?
Mots-clés : Polyprescription,-,Groupes,de,pairs,-,analyse,qualitative
Message-clé : Amélioration des polyprescriptions en Groupes de pairs
Auteur : pascal CLERC, SFMG - PIFO (p.clerc@sfmg.org)
Co-Auteurs : Pascal CLERC Julien LEBRETON
Objectif : Savoir s’il était possible d’améliorer les poly prescriptions de patients chroniques, en utilisant d’une part une méthode d’analyse par un groupe de cliniciens spécialisés et d’autre part la méthode des groupes de pairs. Matériel et méthodes : Les deux groupes ont travaillés sur 11 cas cliniques. Ces cas sont constitués de l’âge et du genre du patient, des pathologies chroniques, des médicaments prescrits et de leur posologie. L’expertise spécialisée était effectuée par 5 cliniciens spécialistes hospitaliers, une pharmacologue et un médecin généraliste universitaire. Il s’agissait d’une analyse individuelle systématique de chaque vignette à l’aide d’une grille issue du Medication appropriateness index, puis d’une mise en commun au cours d’une journée de travail. Les 10 groupes de pairs de 6 médecins ont été réunis une journée et ont travaillé sur 4 à 5 cas cliniques par groupes. Ce travail a été enregistré, retranscris et traité sous NVIVO 8. Résultats : L’expertise spécialisée a permis de diminuer le nombre de médicaments par ordonnance d’un tiers. La réduction du nombre de médicaments est due à un remplacement par une prescription non médicamenteuse dans un tiers des cas, et par un arrêt de médicament dans les deux tiers. Les contre-indications ont diminué de 46 %, et les interactions médicamenteuses de 66 %. La médiane de l’accord «Groupes de pairs vs Expert » est de 76% pour l’ensemble des propositions (médicamenteuses et non médicamenteuses). Pour les seules propositions médicamenteuses la médiane de l’accord «Groupes de pairs vs Expert » est de 86%. Conclusion : Le résultat de cette étude expérimentale suggère qu’il est possible d’améliorer nos ordonnances de patients poly pathologiques et de le faire en Groupes de pairs.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Pourquoi les parents amènent-ils en consultation leur enfant qui a le nez qui coule ?
Mots-clés : enfant,virose,consultation
Message-clé : analyse des attentes des parents consultant pour leur enfant avec un symptome ORL benin
Auteur : Benoit Cambon, DMG Clermont Fd (benoit-cambon@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : P Vorilhon , H Vaillant-Roussel , C Laporte
Les symptômes ORL bénins, comme la rhinorrhée, la toux, l’otalgie, la fièvre ou le mal de gorge ont une forte prévalence chez l’enfant, particulièrement en période hivernale. Les parents consultent souvent leur médecin généraliste (MG) dès qu’apparaissent les premiers symptômes. En cas de fièvre isolée, un diagnostic est difficile à établir. Ces symptômes sont fréquemment liés à une virose dont l’évolution est spontanément favorable. En période hivernale, l’augmentation de la demande de soins raccourcit la durée des consultations des MG. Une demande des parents restée sans réponse risque de conduire à d’autres consultations. La re-consultation pour des symptômes ORL expose au risque de se voir prescrire des antibiotiques à tort. Le but de ce travail est d’analyser les attentes des parents consultant pour un symptôme ORL infectieux aigu de leur enfant. Méthode : recherche qualitative avec triangulation des données par entretien individuel semi directif, et focus group de parents d’enfants de 1 à 10 ans, analyse de forums de discussion sur le web. L’échantillonnage raisonné pour les entretiens s’est fait à partir de patients de cabinets de médecins généralistes et d’association de parents d’élèves en milieu rural, semi rural et urbain en Auvergne. Les entretiens sont enregistrés, retranscrits intégralement, puis codés et analysés. Résultats attendus : Les attentes des parents consultants pour un symptôme ORL bénin de leur enfants ont diverses : peur de la méningite, peur de mal soigner leur enfant, demande d’antibiotique… Connaître ces représentations peut permettre aux MG d’être plus à l’écoute pour ces consultations et d’avoir un message éducatif adapté pour limiter le nombre de consultation pour virose.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Prendre l'avis des patients pour évaluer les internes en mg
Mots-clés : patient,interne,évaluation,360°
Message-clé : l'avis du patient est dans une approche holistique de l'évaluation de
Auteur : jean-pierre jacquet, cnge (jp.jacquet@cnge.fr)
Co-Auteurs : Jean-Pierre Jacquet, Patrick Imbert, Martine Brin, Stewart Mercer, Anne-Claire Zipper
L'évaluation au cours du DES de MG se structure, les outils à la disposition des enseignants se multiplient. Stephan Mercer du royal collége Ecossais a developpé pour l'évaluation de l'ensemble des post gradués de médecine générale du royaume-uni, un questionnaire destiné aux patients. Ce questionnaire, court , s'intéresse au ressenti du patient à l'issue de la consultation, et la façon dont l'interne s'est comporté vis a vis de lui. Chaque interne anglais doit pouvoir fournir au moins 40 questionnaires remplis pour son évaluation. Nous avons traduit ce questionnaire, cette traduction a été validée par nos collègues anglais. Notre travail en cours consiste à tester ce questionnaire auprès d'internes et de patients volontaires avec pour objectifs de tester sa validité interne et externe. Parallélement ce questionnaire est testé au canada francophone. A l'issue de cette phase nous apporterons les modifications nécessaires , puis nous le proposerons a l'ensemble des médecins généralistes enseignants comme un outil supplémentaire pour une évaluation à 360°
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Prescription ambulatoire des antibiotiques dans les infections respiratoires présumées virale (PAAIR)
Mots-clés : Antibiothérapie,formation,médicale,continue,impact,sur,les,pratiques
Message-clé : L'étude randomisée contrôlée PAAIR montre l'impact d'une action de formation médicale sur les pratiques en diminuant la prescription d'antibiotiques dans le groupe formé après une durée de plus de 4 ans.
Auteur : Vincent RENARD, CNGE (v.renard@cnge.fr)
Co-Auteurs : V Renard V, J Le Breton, S Bercier, C Dumay, L Compagnon, J Cittée, M Médioni, C
Vu l’importance de la prescription des antibiotiques en France, un plan national d’action a été mis en œuvre depuis 2002. Pour autant, les antibiotiques restent plus prescrits que dans la plupart des pays. L’objectif principal de notre étude randomisée contrôlée était de montrer qu’une formation concernant les infections respiratoires aiguës destinée aux médecins généralistes peut réduire significativement et durablement leur prescription ambulatoire globale d’antibiotiques. Cette étude a été conduite de 2004 à 2009 dans le Val de Marne, l’Essonne et la Seine et Marne. Le critère principal était l’évolution du taux d’ordonnance contenant une prescription d’antibiotiques dans le groupe contrôle I (n = 100) et dans le groupe formation II (n = 72). Le groupe II a été randomisé en deux sous-groupes, le premier ayant bénéficié de deux journées de formation (FMC) et le deuxième d’une journée supplémentaire avec mise en situation de pratique réflexive (MSPR). La diminution significative de prescription d’antibiotiques observée dès 2005 dans le groupe formé vs groupe contrôle s’est maintenue jusqu’en 2009 malgré les fluctuations de prescription liées notamment aux épidémies grippales. La persistance de l’efficacité d’une intervention unique après un délai de 4,5 ans est inédite. La différence 2004-2009 d’évolution du coût moyen des prescriptions concernées pour 3 mois était, par médecin, de 472 € entre le groupe intervention et le groupe contrôle, soit -393 € dans le groupe formé vs +79 € dans le groupe contrôle. Le sous-groupe MSPR prescrit moins d’antibiotiques que le groupe FMC mais la différence entre ces deux groupes n’est pas significative. L’étude PAAIR montre qu’il est possible de modifier très durablement les pratiques grâce à des formations interactives uniques et reproductibles à grande échelle.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : PRISE EN CHARGE DES TROUBLES DU SOMMEIL EN MEDECINE GENERALE : Etude d’impact, chez des médecins généralistes ayant participé à une action de Formation Médicale Continue, organisée par le Collège National des Généralistes Enseignants en 2007 / 2008 en Fra
Mots-clés : troubles,du,sommeil,Formation,Médicale,Continue,évaluation,du,comportement,des,médecins.
Message-clé : (travail de thèse de médecine générale)
Auteur : Nadège VOLCLER, medecin généraliste remplacant (nvolcler@free.fr)
Co-Auteurs : N Volcler, F Paumier
OBJECTIFS : Les troubles du sommeil constituent un véritable problème de santé publique et la démographie médicale diminue. L’optimisation des connaissances et des pratiques des médecins généralistes est primordiale. Cette étude se propose d’évaluer l’efficacité de soirées interactives de Formation médicale continue (FMC), organisées par le Collège National des Enseignants Généralistes, « Comment améliorer la prise en charge du patient qui dort mal ? », en France, en 2007-2008. METHODOLOGIE : Etude déclarative observationnelle comparative, entre deux groupes : 152 médecins formés et 152 médecins témoins, dans 17 départements en France, à l’aide d’un questionnaire évaluant 10 items issus des recommandations de la Haute Autorité de Santé. RESULTATS : Le score était de 59,235 pour les médecins formés, et de 52,083 pour les médecins témoins (p<0,001). L’utilisation d’un Agenda du sommeil, l’utilisation de méthodes non médicamenteuses et de moyens psychothérapeutiques, en cas d’insomnie chronique, étaient plus souvent utilisés par les médecins formés. DISCUSSION : Cette étude montre l’efficacité de cette action de FMC. Le niveau d’évaluation correspond au changement de comportement des médecins, mais ne permet pas d’extrapoler au retentissement sur la santé. Le statut d’enseignant clinicien ambulatoire est également un facteur de meilleure pratique médicale, dont l’effet bénéfique se cumule avec la participation à cette action de FMC. CONCLUSION : Cette étude confirme que la FMC sous sa forme interactive est efficace, en accord avec les travaux de la littérature internationale. Néanmoins peu de travaux d’évaluation de FMC existent en France. Ces résultats mériteraient d’être enrichis par d’autres études.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Problématiques éthiques soulevées par l’introduction du paiement à la performance en France dans le cadre des Contrats d’Amélioration des Pratiques Individuelles (CAPI)
Mots-clés : Ethique,paiement,à,la,performance,indicateurs
Message-clé : La modification du mode de paiement des médecins généralistes avec l'introduction du paiement à la performance nécéssite une réflexion d'ordre éthique.
Auteur : Olivier Saint-Lary, CNGE/ SFMG/ Prospere (oliviersaintlary@hotmail.com)
Co-Auteurs : M Naiditch, Y Bourgueil et l'équipe PROSPERE
Introduction : Introduits en 2009 en France, les CAPI constituent un nouveau mode de rémunération des médecins généralistes. Plus de 12 600 contrats étaient signés au niveau national en décembre 2009. La légitimité économique des activités ayant pour finalité d’améliorer la santé publique se réfère nécessairement à une réflexion éthique. Ce travail a pour but de recenser et d’analyser les problématiques éthiques soulevées par l’introduction en France d’un mode de rémunération à la performance. Méthode : Revue de la littérature suivie d’une enquête qualitative menée par entretiens semi directifs. Résultats : La revue de littérature est terminée et a permis d’isoler trois axes principaux de réflexion 1/ Le paiement à la performance se donne pour objectif (principal) d’améliorer la qualité des soins. Cet objectif éthique suppose donc que les médecins peuvent « mieux faire » en échange de rétribution financière. Cependant l’efficacité de ce mode de paiement est débattue et les données actuelles de la littérature (peut être faute de recul) témoignent de résultats peu concluant. 2 / Les résultats d’indicateurs de performance peuvent être influencés par des paramètres indépendant du médecin tels que le niveau socio économique des patients ou certaines de leurs co-morbidités. Un risque de sélection de patients dans le but d’améliorer leur rétribution financière existe. 3/ Une modification de la relation médecin/patient est possible. Dans le but d’obtenir les meilleurs indicateurs possibles, l’information délivrée aux patients risque d’être orientée et l’autonomie à laquelle ils peuvent prétendre abaissée. L’étude qualitative est en cours et doit permettre de faire ressortir d'autres problématiques. Conclusion : Les risques inhérent à la mise en place d’un tel système seront ici répertoriés et analysés pour permettre une éventuelle adaptation précoce de ce type de contrats.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quel est le devenir des patients pris en charge par une consultation de médecine générale libérale implantée au sein d’un service des urgences d'un hôpital ?
Mots-clés : Médecine,générale,urgences,Permanence,des,soins,maison,médicale,de,garde
Message-clé : la consultation de médecine générale répond à deux objectifs : elle optimise le flux des patients aux urgences désengorgeant celles-ci et permet la participation des médecins libéraux à la permanence des soins.
Auteur : sebastien Sarrat, S.U.M.O (sarrat.sebastien@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S. Sarrat, S. Cini, P. Gerbeaux
Objectif Décrire le devenir des patients vus en urgence par une consultation de médecine générale libérale au sein d'un hôpital. Méthode Étude transversale sur le mois de novembre 2009. Inclusion de tous les patients qui se présentent par leurs propres moyens. Pour chaque patient ont été notés dans le dossier médical les problèmes de santé, leur prise en charge, le devenir à l’issue de la consultation en termes de retour à domicile ou d’orientation vers un médecin de second recours et les raisons de l’orientation vers les soins secondaires. Résultat Parmi les patients se présentant aux urgences de l’hôpital au mois de novembre 2009, 961 ont été pris en charge par la consultation de médecine générale libérale. Parmi ces derniers, 107 (10%) ont été orientés vers un médecin de second recours. Ils ont été transférés aux urgences pour des douleurs non calmées par les antalgiques, des pathologies nécessitant des avis spécialisés ou des pathologies nécessitant l’accès à un plateau technique de type hospitalier. Au total, 90% des patients qui se présentaient aux urgences par leurs propres moyens relevaient d’une consultation de médecine générale. Dans 75% des cas, un courrier a été rédigé à l’attention du médecin traitant ou d’un correspondant. Conclusion Une consultation de médecine générale adossée à un service d’urgence prenant en charge les patients se présentant par leurs propres moyens permet de mieux gérer le flux des patients en désengorgeant les urgences de 40% des consultants.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quel intérêt à analyser les données rares ou absentes dans les dossiers des médecins généralistes ? L'exemple des "problèmes professionnels"
Mots-clés : dossier,médical,exposition,professionnelle/effets,indésirables,évaluation,des,pratiques,professionnelles,qualité,des,soins,soins,primaires,médecins,généralistes
Message-clé : L'étude des données rares ou pas enregistrées dans les dossier médicaux est un axe d'analyse des pratiques professionnelles et de la qualité des soins.
Auteur : Jean luc Gallais, SFMG (jl.gallais@sfmg.org)
Co-Auteurs : JL.Gallais, D Duhot, G Hebbrecht,
Contexte Les pathologies liées à l'exercice professionnel sont croissantes avec une expression somatique et psychiques. Objectif Analyser la fréquence et ses variations selon les années de l'enregistrement de marqueurs liés aux problèmes professionnels dans les dossiers des médecins généralistes Méthode Analyse transversale des dossiers médicaux en 1999, 2004 et 2008 dans un observatoire national permanent de médecine générale. Sélection des dossiers sur 2 indicateurs diagnostics "Réaction à situation éprouvante lié au travail" et/ou "Problèmes liés au travail". Analyse statistique avec le logiciel SAS selon le genre, l'âge des patients et le nombre de cas enregistrés par les médecins. Résultats Le nombre total de dossiers étudiés en 1999, 2004 et 2008 était par année respectivement de 94.991, 104.913 et de 61.817. Seuls 0.78% [IC0.73-0.84], 1.22% [1.12-1.30] et 1.20% [1,10-1,30] patients répondaient aux critères et 4 médecins généralistes sur 5 utilisaient ces diagnostics. La médiane des patients identifiés était minime variant de 7.5 à 16 par médecin.S Pour les 3 années les femmes étaient significativement majoritaires avec un sex-ratio = 0.88. Avant 20 ans et après 60 ans, ces marqueurs étaient peu utilisés. Discussion Les deux marqueurs étudiés correspondent à la tranche d'âge des activités professionnelles. Leur usage apparait rare compte tenu des données de santé et sociales connues. Des solutions seront proposées. Conclusion L'analyse des données rares ou absentes des dossiers médicaux participe à l'approche descriptive des pratiques professionnelles et des besoins. Pour les problèmes liés au travail, Il apparait ici un sous-enregistrement de l'impact du travail et un risque possible d'une prise en compte insuffisante de solutions professionnelles envisageables.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quel modèle pour le clinicat de Médecine Générale ?
Mots-clés : Filière,Universitaire,Médecine,Générale,Chef,de,Clinique,Modélisation,Activité
Message-clé : La modélisation du clinicat de médecine générale devrait constituer un élément dynamisant pour la filière universitaire.
Auteur : Matthieu SCHUERS,
Co-Auteurs : M Schuers, C Rat, D Darmon, H Vaillant Roussel, F Verfaillie, O Saint Lary, V Renard, I Aubin Auger, A Mercier, B Balouet
Contexte : Depuis 2007, quarante quatre chefs de clinique de médecine générale ont été nommés au sein des facultés de médecine françaises. L’étude réalisée en 2008 et 2009 par l’association des chefs de clinique montre que leur activité reste très hétérogène. Objectif : Modéliser l’activité des chefs de clinique de médecine générale dans leurs trois valences : soins, enseignement et recherche. Méthode : Un atelier de réflexion sur la modélisation du clinicat s’est déroulé à Toulouse en novembre 2009, lors du congrès du CNGE. Cet atelier a réuni des chefs de clinique, des internes, ainsi que des représentants des DMG. Un groupe de travail comprenant les représentants des internes, des chefs et du CNGE a ensuite élaboré, à partir de la synthèse des données issues de l’atelier, un document de modélisation du clinicat. Résultats : Les objectifs à atteindre au cours du clinicat seront les suivants : - exercer au sein d’une (ou deux) structure(s) ambulatoire(s) de soins primaires, deux à trois jours par semaine, - s’installer (en collaboration ou association) le plus tôt possible, afin de justifier d’une file active de patients, - participer à la PDS, - contribuer à la formation délivrée par son DMG, en respectant une autonomisation progressive cohérente avec son niveau de formation, - encadrer des étudiants sur son lieu d’exercice, - valider un Master 2 et se former aux différentes méthodes de recherche, - soumettre au moins 1 publication en 1er auteur, effectuer au moins 1 communication orale par an, et diriger au moins 1 thèse. Conclusion Ce document devrait permettre de dynamiser la FUMG en fixant aux DMG et aux chefs de clinique des objectifs pertinents à atteindre.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quelles représentations du médecin généraliste ont les professionnels paramédicaux?
Mots-clés : Médecine,générale,et,représentations,professionnelles
Message-clé :
Auteur : Laure FIQUET, DMG Rennes (laure.fiquet@gmail.com)
Co-Auteurs : Laure FIQUET, Sandrine HUGE
Contexte : Le système de soins primaire s’oriente vers des coopérations interprofessionnelles, notamment entre médecins généralistes et auxiliaires médicaux. Quelles représentations du médecin généraliste et de la médecine générale ont les professionnels paramédicaux? Objectif : Etudier les représentations professionnelles des infirmiers et des kinésithérapeutes à l’égard du médecin généraliste. Méthode : Recherche qualitative utilisant la méthode du focus group, organisée en quatre groupes : deux groupes d’étudiants, un regroupant des étudiants infirmiers et l’autre des étudiants masseurs-kinésithérapeutes, deux groupes de professionnels exerçant en libéral, des infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes. Grille d’entretien élaborée à partir d’entretiens exploratoires et de revue de littérature. Enregistrement et analyse thématique à partir du guide d’entretien. Résultats : Les représentations du médecin généraliste et de la médecine générale par les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes sont issues des représentations de la société et des représentations propres à leur profession. Le sentiment d’être sous contrôle médical et de ne pas être reconnu est fort pour ces professionnels. Le médecin généraliste est souvent vu comme prescripteur. Cependant les représentations évoluent en fonction de la situation professionnelle et des relations personnelles avec un médecin généraliste, la médecine générale s’incarnant alors dans le professionnel qu’ils connaissent et avec lequel ils travaillent. Conclusion : L’analyse des représentations professionnelles du médecin généraliste par les infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes montre leur importance dans la manière d’envisager les coopérations interprofessionnelles. Une connaissance mutuelle des professionnels et des représentations est un préalable nécessaire à un réel travail coopératif.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quels indicateurs de performance concernant l’hypertension artérielle retrouve-t-on dans la littérature internationale ?
Mots-clés : soins,primaires,indicateurs,de,performance,hypertension,artérielle
Message-clé :
Auteur : Delphine Lapeyre, SFMG
Co-Auteurs : D Roussel-Lapeyre, D Duhot, G Hebbrecht
Objectif : Identifier et classer les différents indicateurs de performance, retrouvés dans la littérature, concernant la prise en charge des patients hypertendus en soins primaires Méthode : Revue non systématique de la littérature internationale. La recherche documentaire a été effectuée par l’intermédiaire de Medline et d’un moteur de recherche grand public. Elle a été restreinte aux indicateurs relatifs aux soins primaires et nous avons exclu ceux concernant le dépistage de HTA. Pour plus de clarté, les indicateurs retrouvés ont été classés en 3 catégories : diagnostic, traitement et suivi, puis regroupés par thèmes à l’intérieur de ces catégories. Résultats : La revue de littérature a permis de mettre en évidence 66 indicateurs de performance. Leur regroupement par thème à fait apparaître 14 types d’indicateurs, dont 6 concernent le diagnostic [définition de l’HTA, identification claire du diagnostic dans le dossier, relevé des comorbidités, antécédents et habitudes de vie, évaluation du risque cardio-vasculaire et délai de remesure en cas de PA (pression artérielle) élevée], 4 le traitement (mesures hygiéno-diététiques, initiation du traitement médicamenteux, drogues de première intention et contre-indications médicamenteuses) et 4 le suivi (contrôle de la PA, atteinte des cibles, conduite à tenir en cas de PA élevée persistante et répétition des mesures hygiéno-diététiques). Quelques indicateurs ne trouvent leur place que dans une catégorie « autres ». Conclusion : Ce classement a mis en évidence un nombre élevé d’indicateurs concernant l’HTA et une grande hétérogénéité de ces indicateurs. Ce travail va permettre de tester ces indicateurs auprès des médecins généralistes dans des études ultérieures.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Quels sont les problèmes de santé des patients pris en charge par une consultation de médecine générale libérale implantée au sein d’un service des urgences d'un hôpital ?
Mots-clés : Médecine,générale,urgences,permancence,des,soins,maison,médicale,de,garde
Message-clé : Une consultation de Médecine générale prenant en charge en première intention les patients se présentant par leurs propres moyens peut répondre à la grande majorité des problèmes de santé de ces patients et cela en désengorgeant les urgences.
Auteur : sebastien Sarrat, S.U.M.O (sarrat.sebastien@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S. Sarrat, S. Cini, P. Gerbeaux
Objectif Décrire la prise en charge des patients par une consultation de médecine générale libérale adossée à un service d'urgence. Méthode Étude transversale menée sur le mois de novembre 2009. Recueil structuré des problèmes de santé pris en charge grâce à un logiciel médical équipé du dictionnaire de résultat de consultation. L’analyse a porté sur la part des patients pris en charge par la consultation de médecine générale et sur ceux orientés vers les urgences, l’âge et le genre des consultants en médecine générale, la répartition des diagnostics et des modalités de prise en charge. Résultats 50% du flux total des patients se présentant aux urgences a été vu en première intention par la consultation de médecine générale libérale. 40% des patients vus en médecine générale appartenaient à la tranche d’âge 20-39 ans. Traumatologie et petite chirurgie ont concerné 368 patients sur 961 (42%), l’infectieux 150 patients (17%) puis des manifestations générales pour 111 patients (12%). 40% des patients ont bénéficié d’examens paracliniques. 10% des patients ont nécessité un transfert au service des urgences. Au total, 90 % des patients qui se présentaient aux urgences par leurs propres moyens relevaient d’une consultation de médecine générale. Conclusion Les 90% des patients pris en charge par la consultation d’urgence de médecine générale libérale sont retournés à domicile. Seul 10% d’entre eux a été adressé en soins secondaires. D’autres études, en particulier médico-économiques, seraient nécessaires pour étudier la faisabilité d’une extension de ce type d’organisation des soins d’urgence.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : REFONTE D’UN PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT DU III°CYCLE A PARTIR DU REFERENTIEL METIER NATIONAL
Mots-clés : médecine,générale,pédagogie,référentiel,métier,compétences,révision,de,programme
Message-clé : Le référentiel métier national est un outil opérationnel pour faire évoluer de façon cohérente les programmes d’enseignement du III° cycle de médecine générale.
Auteur : Pascal PARTHENAY, Département de Médecine Générale de Poitiers
Co-Auteurs : Philippe BINDER, François BIRAULT, Pascal PARTHENAY, Pierrick ARCHAMBAULT, Célia BORNERT-ESTRADE, Stéphane GIRARDEAU, Maud JOURDAIN, Bernard FRECHE, Thierry VALETTE, José GOMES
a. Objectifs : En 2009, sous l’égide du CNGE, l’ensemble des organismes formateurs en médecine générale s’est accordé sur un référentiel métier national. Au Département de Médecine Générale de Poitiers nous avons depuis plusieurs années fait le choix d’une approche par compétences. C’est pourquoi , dès sa parution en novembre au congrès de Toulouse, nous nous sommes saisis de ce travail pour l’adapter et finaliser notre « révision » du programme du III° cycle. b. Méthode : Le référentiel métier national listant l’ensemble des ressources spécifiques à la spécialité de médecine générale, nous avons procédé au codage de toutes ces propositions. Celles-ci ont pu ensuite être ventilées et regroupées sur un développement cohérent de 6 séminaires et 21 séances d’analyse de la pratique. Les situations de soins retenues par le référentiel ont pu y être incluses. Un séminaire régional suivi de plusieurs séances d’explicitations départementales ont permis aux responsables de s’approprier le nouveau programme. c. Résultats : Grâce à une réactivité rapide et coordonnée, puis un travail d’explicitation et de lien avec l’ancien programme ayant permis de prévenir les résistances au changement, le nouveau programme d’enseignement pour les internes en III° cycle a pu intégrer le référentiel national et démarrer dès cette année. Par ce référencement, il assure une approche complète des compétences spécifiques requises par la spécialité de médecine générale. d. Conclusions. La révision du programme d’enseignement de III°cycle des études de médecine générale a pu bénéficier de l’apport d’un référentiel métier national dès sa parution.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : REMPLACT : REMplaçants en France : quelle ACTivité en 2008 ?
Mots-clés : soins,primaires,remplacement,activité,libérale
Message-clé :
Auteur : Yannick Ruelle, REAGIR (president@reagjir.com)
Co-Auteurs : C Laporte, F Verfaillie, A Hurtaud, Y Ruelle.
Objectifs L’activité des remplaçants en médecine générale n’est pas documentée. La pénurie démographique de médecins généralistes encourage à mieux connaître l’exercice des 10000 remplaçants français. REMPLACT avait pour objectif d’évaluer l’activité des remplaçants en 2008. Méthode Etude descriptive rétrospective comportant un questionnaire en ligne. 405 remplaçants issus des listings d’adhérents de 12 structures régionales d’un syndicat de remplaçants, étaient invités par mail à le remplir. Seules les réponses indiquant une activité libérale étaient exploitées. Résultats Sur 265 réponses analysables (65,4%), 149 (56,2%) étaient des femmes. L’âge moyen était de 31,5 ans. Les répondants remplaçaient depuis en moyenne 2,5 ans. Leur activité était principalement semi-rurale pour les tranches d’âge 25-30 (36,1%), 30-35 (37,2%) et 35-40 ans (39,9%), et rurale pour les 40-70 ans (51,7%). Deux tiers des remplaçants interrogés avaient une activité exclusivement libérale. La part d’activité libérale moyenne des remplaçants à activité mixte (libérale et salariée) était de 47,2%. Les répondants ont remplacé 165,5 jours en libéral (moyenne ajustée par rapport au taux d’activité des remplaçants à activité mixte). Ils ont effectué en moyenne 7,2 gardes de semaine et 4,2 gardes de week-end. Environ un quart des remplaçants auraient souhaité travailler plus et deux tiers auraient accepté de le faire. Conclusion Les remplaçants de médecine générale avaient en 2008 une activité ambulatoire non négligeable, et étaient prêts à l’augmenter si besoin. Améliorer le statut des remplaçants pourrait permettre de mieux connaître leur activité et d’optimiser leur participation au système de soins.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Représentations et pratiques des médecins généralistes face aux comportements d'opposition et de défense des nourrissons de 8 à 24 mois, au cours de l'examen clinique
Mots-clés : Nourrissons.,examen,clinique.,médecine,générale.,pleurs
Message-clé : la consultation des nourrissons en médecine générale demande des pratiques souvent spécifiques
Auteur : Gérard Ducos, DMG Université Bordeaux2 (gerard.ducos0406@orange.fr)
Co-Auteurs : Gérard Ducos Guenaëlle Mesthé.
Justification : La pédiatrie représente une part de plus en plus importante de l’activité des médecins généralistes. La qualité du suivi médical des enfants dépend souvent des premiers échanges avec son médecin. Cette étude se propose d’étudier les pratiques et les difficultés au cours de l’examen clinique des nourrissons de 8 à 24mois, et de mettre en évidence des pistes d’amélioration. Méthode : étude qualitative. Entretiens semi-directifs auprès de 20 médecins généralistes de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine. Tous les entretiens ont été enregistrés, retranscrits et analysés avec la collaboration du département de sociologie de notre université. Résultats : 12 hommes et 8 femmes interviewés, âgés de 30 à 59ans. Durée moyenne de l'entretien : 27,30 minutes (de 18minutes à 50minutes). Les thèmes abordés (conditions organisationnelles et matérielles, intérêt pour ces consultations, représentations et pratiques face aux pleurs et mouvements d'opposition du nourrisson, communication médecin-nourrisson, place des accompagnants, moyens de faciliter l'examen, avis sur la présence de musique au cours de l'examen) ont rencontré un grand intérêt de tous. La très grande majorité des médecins ont dit leur plaisir à consulter les nourrissons. Les pleurs sont une difficulté pour la moitié d’entre eux et quasiment tous tentent de les limiter en insistant sur la communication avec les bébés et la participation de l’entourage. L’idée d’introduire de la musique lors de l’examen leurs semblent à creuser, certains l’ayant déjà expérimentée. Conclusion : cette étude a permis de mieux comprendre les particularités des consultations de nourrisson en médecine générale et d’envisager des pistes d’amélioration.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Revue des désirs. Que souhaitent les abonnés de la revue exercer ?
Mots-clés : Médecine,générale,Journal,Questionnaire
Message-clé : Que cherchent les médecins dans une revue scientifique de médecine générale, en France ?
Auteur : Olivier Saint-Lary, CNGE/ SFMG/ Prospere (oliviersaintlary@hotmail.com)
Co-Auteurs : E. Bernard, O. Saint-Lary, D. Pouchain
Introduction : Diffuser et promouvoir la recherche en soins primaires est nécessaire. Une revue de médecine générale est un outil indispensable à la discipline. Exercer, la revue française de médecine générale, a été créée en 1988. Elle est diffusée essentiellement auprès des enseignants de médecine générale. Afin de proposer un contenu pertinent sous une forme adaptée, il était important de mieux identifier les attentes des médecins généralistes. Objectifs : Connaître les attentes des médecins généralistes vis-à-vis d’une revue française de médecine générale. Guider un développement pertinent de la revue exercer. Méthode : Etude transversale d’opinion. Tous les abonnés à la revue exercer ont été sollicités par courrier électronique pour répondre à un questionnaire en ligne. Une enquête pilote, menée auprès des enseignants cliniciens ambulatoires de la faculté de Paris Ile-de-France Ouest, a servi à l’élaboration de ce questionnaire. Analyse statistique quantitative des réponses. Résultats attendus : Les attentes des médecins généralistes sont nombreuses et variées. Elles concernent les trois champs de la discipline : la recherche, l’enseignement et la pédagogie, le soin. Un contenu de type formation médicale continue plus proche de la pratique quotidienne pourrait être souhaité. Conclusions : Les résultats permettront de faire évoluer le contenu de la revue exercer, de façon à mieux rencontrer les attentes des lecteurs. Cela pourrait faciliter une diffusion plus large, et faire de la revue exercer, une revue médicale scientifique de référence pour l’ensemble des médecins généralistes.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Soutien au développement de l’allaitement maternel par la diffusion du « Guide de l’allaitement maternel » par les professionnels de santé
Mots-clés : allaitement,maternel,soutien,à,l’allaitement,maternel,outil,d’information,guide,allaitement
Message-clé : Nutrition, Allaitement maternel
Auteur : Carolina Belomo de Souza, INPES
Co-Auteurs : Carolina Belomo de Souza, INPES Marie José Moquet, INPES
Contexte : En France, le taux de l’allaitement maternel est un des plus bas d’Europe et sa durée est en général très courte. Cette situation est le plus souvent liée au manque de confiance, de connaissance, d’information et de soutien. L’objectif de promotion de l’allaitement maternel du PNNS est d’en augmenter la fréquence et la durée. Cela implique une diffusion de l’information et un soutien auprès des femmes. Objectif : Élaboration pluri-professionnelle et avec des femmes allaitantes d’un guide de l’allaitement maternel qui sera diffusé essentiellement par les professionnels de santé. Méthode : Le guide a été élaboré à partir de l’analyse de 18 brochures ou guides étrangers, des données scientifiques et de la pratique d’intervenants associatifs en lactation. Le guide est le résultat d’un travail pluri-professionnel au sein d’un groupe de travail et de relecture. Il a été pré-testé auprès de femmes de toutes catégories socioprofessionnelles. Sa diffusion gratuite sera assurée par les professionnels de santé lors du suivi des femmes enceintes. Résultat : Un guide qui contient des informations simples, illustrées, des conseils et des informations pratiques pour l’allaitement maternel au quotidien. Ce guide est édité, en 2010, à 1,7 million d’exemplaires et fera l’objet d’un plan de communication spécifique au premier trimestre auprès du grand public et des professionnels. Conclusion : Ce guide, accessible aux femmes quel que soit leur niveau socio-économique, servira aussi d’aide aux professionnels concernés pour mieux communiquer avec les femmes et les accompagner. Il permettra de travailler à la promotion de l’allaitement maternel.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Titre : Attentes des patients alcoolo dépendants vis-à-vis de leur médecin généraliste avant et après sevrage
Mots-clés : Alcoolisme,-,Dépendance,-,Dépistage,-,Médecine,générale,-Sevrage.
Message-clé : il ya une place pour le médecin généraliste dans la prise en charge de la dépendance àl'alcool
Auteur : pierre TERRADE, Dr pierre Terrade
Co-Auteurs : Auteurs Terrade Pierre*, Kandel Olivier**, Gavid Bernard*** * Médecin généraliste ** Médecin généraliste – Société Française de Médecine Générale  Médecin généraliste – Département de Médecine Générale de Poitiers
Objectif : Face aux réticences des médecins vis-à-vis des patients alcoolodépendants nous avons voulu savoir ce que les patients attendent d'eux. Méthode : Nous avons mené en 2008, une enquête qualitative, auprès de 200 patients pris en charge pour sevrage dans quatre centres de référence en Poitou-Charentes. Le travail a été complété par des focus-groups auprès d’anciens malades. Résultats : Plus de 8 patients sur 10 ont eu une discussion sur le thème avec leur médecin traitant. Mais, un patient sur quatre attribue l’initiative de la discussion à son médecin. Seuls 3% des patients ont fuit la discussion lorsqu'elle était abordée. L’information délivrée était complète. Plus de 78% ont été invitées à en reparler. 28% ont reçu uniquement un conseil de tempérance. 2% des patients n’attribuent aucun rôle au généraliste. Aux yeux des patients le médecin parait souvent désemparé. Les principales attentes sont l'évocation du sujet (85%), les risques somatiques (88%), les possibilités thérapeutiques (89%). La plupart des patients font confiance à leur médecin pour assurer l’après sevrage, en particulier le suivi thérapeutique (79%) et le soutien psychologique (75%). 85% pensent garder le même médecin à l'issu des soins. Conclusion : Le médecin généraliste est identifié comme une ressource pour les patients alcooliques. Les patients attendent que le médecin leur parle de leurs difficultés avec l'alcool. Il est souhaitable que le médecin aborde sans préjugé, plus régulièrement le sujet, comme il le fait pour le tabac.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Traitement médicamenteux de la fièvre de l’enfant : enquête nationale Fébrikid
Mots-clés : fièvre,enfant,antipyrétiques
Message-clé : La prise en charge médicamenteuse de la fièvre de l’enfant est dans l’ensemble conforme aux recommandations de l’Afssaps même si les mères doivent être sensibilisées sur le nombre de prises quotidiennes recommandées.
Auteur : Nadjette Mourdi, Hôpital Saint-Vincent-de-Paul
Co-Auteurs : N. Mourdi1, M. Chalumeau1,2, E. Fournier Charrière3, G. Pons2,4 1Laboratoire d’Epidémiologie Clinique – Pédiatrie Générale, Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, APHP ; 2Université Paris Descartes et Réseau RIPPS ; 3Unité Douleur, Hôpital Bicêtre, APHP ; 4Pharmacologie Clinique, GH Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, APHP ; Paris et Bicêtre, France.
Objectifs Etudier les pratiques des parents, médecins généralistes, pédiatres et pharmaciens concernant le traitement médicamenteux de la fièvre de l’enfant et leur conformité aux recommandations de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Matériels et méthodes Cette étude observationnelle, nationale, prospective a été réalisée en 2007-2008 auprès de médecins généralistes, pédiatres libéraux et pharmaciens qui devaient inclure chacun 5 patients consécutifs âgés de 1 mois à 12 ans, amenés par leurs parents pour une fièvre < 48h. Les parents, médecins et pharmaciens étaient interrogés sur leurs pratiques en matière de prise en charge médicamenteuse de la fièvre de l’enfant. Afin d’assurer une meilleure représentativité de l’échantillon, un redressement des données suivant la catégorie socioprofessionnelle et le diplôme de la mère a été réalisé. Résultats principaux L’analyse concernait 4871 enfants vus par 753 médecins généralistes, 372 pédiatres et 401 pharmaciens. Spontanément les mères avaient donné un traitement médicamenteux dans 92% des cas. Le paracétamol était le traitement utilisé en première intention par 81% des mères, 89% des médecins généralistes, 93% des pédiatres et 82% des pharmaciens. Conformément aux recommandations, un seul médicament a été administré, prescrit ou conseillé dans respectivement 72%, 95%, 88% et 92% des cas, et ce, en 3 à 6 prises par jour dans respectivement 11%, 84%, 80% et 81% des cas. Conclusions La prise en charge médicamenteuse de la fièvre de l’enfant est dans l’ensemble conforme aux recommandations de l’Afssaps même si les mères doivent être sensibilisées sur le nombre de prises quotidiennes recommandées.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Une démarche d’éducation pour la santé en médecine générale : l’évaluation de trois supports d’information
Mots-clés : éducation,information,cabinet,médical
Message-clé : la salle d’attente peut être un lieu privilégié d’éducation et de promotion de la santé
Auteur : Jean-Loup HERMIL,
Co-Auteurs : Mouterde H, Dupuis C, Lefebvre F, Bourez T, Tavolacci MP, Ladner J, Hermil JL
Objectif : Évaluer l’impact d’une intervention d’éducation pour la santé dans une salle d’attente en médecine générale en recourant à différents supports de diffusion des informations. Méthode : Une étude semi-expérimentale de type « avant-après » a été conduite dans la salle d’attente commune d’une maison médicale (7 médecins). Le thème d’éducation choisi était le sommeil. Aucune intervention avant la phase «avant» (comparaison, groupe G1). Trois interventions différentes évaluées : brochures et affiches (G2) ; une vidéo sur écran plat (G3) ; le cumul des brochures, affiches et vidéo (G4). Un auto-questionnaire anonyme recueillait des informations socio-démographiques, le niveau de connaissances des patients, leur intention d’arrêter la consommation d’hypnotiques et leur satisfaction de la démarche (notée sur 5). Résultats : Dans les quatre groupes, 1016 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 42,8 ans (écart type=15,8), le sexe ratio H:F était de 0,58. Les connaissances sur la qualité du sommeil des patients étaient significativement meilleures dans le G2 par rapport au G1 et dans le G3 par rapport au G2. Elles étaient aussi meilleures dans le G3 par rapport aux G4 (=0,28). Respectivement de G2 à G4, 53,2%, 83,3% et 47,1% ont décidé d’interrompre leur consommation d’hypnotiques (p=0,01). La satisfaction de la démarche a été jugée bonne (G2=3,9/5 ; G3=3,8 ; G4=3,7 ; p=0,71). Conclusion : En médecine générale, la salle d’attente peut être un lieu privilégié d’éducation et de promotion de la santé, d’autant plus que le vecteur visuel est dynamique. L’impact de l’intervention, l’intention de diminuer la consommation d’hypnotiques, est démontré. Les nouvelles technologies favorisent la promotion et l’éducation pour la santé en médecine générale.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Une méthode pédagogique originale pour se former à mieux prendre en charge un sujet agé après une chute
Mots-clés : chute-formation,professionnelle-médecine,générale-gériatrie-recommandations,HAS
Message-clé : Une méthode ludique de formation professionnelle afin d'améliorer la prise en charge des chutes chez la personne agée
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Yannick Tricoire,Michel Bismuth,Nicole Bornsztein,Brigitte Escourrou, ,Hdais Rocle Hassiana; Patrick Charbit ,Daniéla Maury,Pascal Charbonnel,Catherine Dormard
Introduction : Au delà de 65 ans, 12 000 décès par an en France imputables aux chutes et 40% des sujets hospitalisés pour chute orienté en institution. Les plans gouvernementaux en cours préconisent l’actualisation de la formation des professionnels de santé et la HAS a réactualisé ses recommandations. Une méthode interactive et ludique de formation, a été proposée aux médecins. Méthode : Jeu de l’oie pédagogique : -les joueurs (6 à 12 participants) tirent au dé parmi 6 situations cliniques complexes de risque ou de chute de sujet âgé. Chaque case énonce un problème que les participants doivent résoudre avant d’avancer à une autre case indiquée etc. -présence d’un expert dans l’atelier. Durée de la séance 2 à 3 h Résultats : Méthode de balayage des différentes prises en charge sur le sujet: -repérer les situations à risque -apprendre en les mimant les tests d’équilibre validés et recommandés -énoncer le bilan clinique et para-clinique après une chute -prescrire une rééducation adaptée -connaître les différents intervenants des réseaux de gérontologie et les mobiliser de façon adaptée Discussion : Les aspects interactifs, ludique et pragmatique, l’amélioration des connaissances utiles en soins primaires, en coordination des soins, pour le travail en réseau, et en EHPAD ont été plébiscitées par 100 médecins participants, répartis en 5 séminaires. Conclusion : Cette méthode ludique a permis l’appropriation des recommandations HAS récentes et favorisé leur applicabilité, en tenant compte de la complexité et de la pluralité des prises en charge personnalisées recommandées.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Unité de Santé Universitaire en soins primaires
Mots-clés : soins,primaires,université,recherche
Message-clé : Comment réaliser une inovation en matière de délivrance de soins primaires et en adéquation avec la mise en place de la filière de MG
Auteur : Jean-Noël BEIS, cnge (jn.beis@cnge.fr)
Co-Auteurs : Pr JN Beis Pr G Morel Dr P Mercier Dr F Morlon Dr V Landre
Unité de Santé Universitaire en soins primaires où le lieu d’exercice des membres de la filière universitaire de médecine générale Le projet de création d'une Unité de Santé Universitaire (USU) de soins primaires à Dijon s'adosse sur plusieurs constats : le défi de la démographie médicale en générale, le manque de professionnels de santé dans le quartier des Grésilles, et le besoin de développer des lieux de recherche et de formation en soins primaires dans un cadre ambulatoire au service de la discipline médecine générale. Les objectifs de la structure sont les suivants : - améliorer l'offre de soins dans le quartier des Grésilles ; - être un lieu d'expérimentation des nouveaux modes d'exercice et de rémunération des professionnels de santé ; - développer une structure de formation en secteur ambulatoire pour les étudiants ; - créer une unité de recherche en soins primaires en secteur ambulatoire ; - développer un lieu d’exercice propre aux chefs de clinique de médecine générale et des futurs membres de la filière universitaire de médecine générale - fédérer les différents centres en soins primaires de la région ; - contribuer directement, ou par l'intermédiaire d'autres structures, à la promotion de la santé, à l'éducation et à la prévention ; - développer la coordination des professionnels de santé internes à la structure (protocoles de prise en charge, recours à une coordinatrice pour organiser les actions de prévention et de santé publique, système d’information partagé, réunions de coordination régulières…) ainsi que la coordination avec les professionnels de santé du quartier des Grésilles (réunions d’échanges, organisation concertée d’actions de santé publique…) ; Nous présenteront : - les différents temps forts de la réalisation de ce projet ambitieux et unique en France . - la méthodologie employée - les résultats au terme du congrès
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : Utilisation du score de Mac Isaac et du test de diagnostic rapide dans le diagnostic des angines : étude réalisée du 15/02/2009 au 15/08/2009 auprès de 194 Médecins généralistes exerçant à Marseille
Mots-clés : Score,de,Mac,Isaac,Test,de,diagnostique,rapide,angine,streptococcique,antibiothérapie
Message-clé : Pour des Médecins généralistes marseillais, pour le traitement des angines, la décision thérapeutique s'appuie plus sur le sens clinique que sur des outils diagnostiques et la prescritpion des antibiotiques augmente.
Auteur : Sarath HOUN, DUMG Marseille (sarath.houn@free.fr)
Co-Auteurs : Dr S. Adnot Dr PA Bonnet Dr PF Chevallier Dr D. Delattre Dr S. Filippi Dr G. Gentile Pr AP Gille Dr M. Husson Dr S. Houn Dr F. Laurent Dr JP Termine
Introduction : Depuis 2002, l’Assurance Maladie agit pour faire baisser la consommation inappropriée d’antibiotiques avec la mise à disposition auprès des médecins généralistes (MG) du test de diagnostic rapide (TDR) pour le diagnostic des angines streptococciques. Parallèlement à la baisse de 23,4% de la consommation des antibiotiques, différentes études ont mis en évidence une diminution progressive de l’utilisation du TDR. Notre travail avait pour objectif principal d’évaluer l’utilisation du score de Mac Isaac (SMI) et du TDR par des MG exerçant à Marseille au regard des recommandations actuelles. Les objectifs secondaires étaient d'explorer les freins à l’utilisation du TDR et de calculer le taux de prescription d’antibiotiques. Matériels et méthode : Il s’agit d’une enquête prospective réalisée par questionnaire téléphonique entre février 2009 et août 2009 auprès de 194 MG marseillais choisis au hasard (tirage au sort aléatoire via logiciel développé par EPIConcept). Le médecin interrogé devait se remémorer le dernier patient ayant présenté un mal de gorge ou une dysphagie avec une modification de l’oropharynx (selon les critères validés). 194 patients ont été inclus. Résultats et analyse : Aucun n’a utilisé le SMI. L’étude a confirmé, comme d’autres études françaises, la baisse depuis 3 ans de l’utilisation du TDR : - 26,3% ont réalisés un TDR - 78% ont répondu ne pas avoir l’habitude d’utiliser le TDR - 67% estiment le TDR inutile - 25% déclarent ne pas avoir le temps de réaliser le TDR - 72% ont prescrit une antibiothérapie Discussion: Cette étude a confirmé les résultats des travaux réalisés en 2005 et 2007 : la décision thérapeutique repose plus sur le sens clinique que sur des outils diagnostiques, le TDR est de moins en moins utilisé et la prescription des antibiotiques a augmenté.
Présentation : Communication Orale
Thème : Général et non spécifié
Titre : utilisation du TDR et meconaissance des recommandations
Mots-clés : TDR,score,infectieux,ORL,antibiotherapie
Message-clé : des croyances subsistent sur le possible diagnostic clinique des angines
Auteur : jean-michel perrot, crge franche comte (jean-michel.perrot@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : A.L BRENOT MARCHAL,M. BOSMENT,J.M PERROT*
Au début des années 1990, l’angine était l’infection des voies respiratoires hautes à l’origine de la plus importante prescription d’antibiotiques : 90% des angines étaient traitées, bien que virales dans 80 % des cas. Le TDR (test de diagnostic rapide) permet de démasquer les angines à SGA (streptocoque du groupe A) avec une très bonne sensibilité et spécificité. Notre étude (quantitative, descriptive, déclarative portant sur 163 médecins généralistes, soit 70% des 230 tirés au sort parmi 1152 conventionnés franc-comtois) évalue en 2008 leur attitude face au TDR, six ans après la mise à disposition. Il persiste des croyances : la clinique pourrait suffire seule à poser le diagnostic d’angine à SGA. Le TDR est intégré : 76% des médecins l’utilisent ; 73% ont suivi une formation ; 78% des médecins formés l’utilisent contre 58% des médecins non formés. Les médecins font confiance aux résultats du TDR surtout en cas de positivité, en effet 93% prescrivent un antibiotique en cas de TDR positif. Les dernières recommandations de 2005 ne sont pas intégrées : le score clinique (Mac Isaac) chez les adultes n’est pas utilisé (pour 73% des médecins, utilisateurs et non utilisateurs de TDR), essentiellement par non connaissance. Il faut rappeler la fiabilité du TDR, intégrer l’utilisation du score clinique même si il n’existe pas de corrélation totale entre les résultats du score clinique et ceux du TDR, dire que ces deux outils diagnostiques sont complémentaires et non antagonistes ; distinguer la prise en charge entre enfants et adultes. Redire que la prescription différée n’a pas réellement de raison d’être dans l’angine du fait de l’existence d’un test fiable, et qu’il n’y a pas d’urgence à instaurer un traitement antibiotique ici.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : gestion de l'oubli de pilule par les MG
Mots-clés : pilule,oubli,medecine,generale
Message-clé : établir un diagnostic de risque, comprendre pour éduquer
Auteur : Eric Cailliez, CGEMS de l'UFR d'Angers (eric.cailliez@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Valérie Bertin-Steunou Eric Cailliez
Objectif Repérer au travers de l’exploration des pratiques de médecins généralistes dans la prévention et la gestion des oublis de pilules oestro-progestatives, des pistes d’amélioration possible afin de réduire le nombre encore trop élevé de grossesses non prévues et d’IVG. Méthode utilisée Il s’agit d’une méthode qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 25 médecins généralistes sarthois. Après recueil de données démographiques et un court rappel sur la thématique, la grille d’entretien abordait 6 thèmes : - leur confrontation au motif « oubli de pilule » - la prévention de l’oubli de pilule - la conduite à tenir en cas d’oubli - leurs stratégies en cas d’oublis à répétition - leur connaissance de la problématique - leur connaissance des campagnes de santé publique Principaux résultats Si la majorité des médecins informaient sur les moyens d’éviter l’oubli et la conduite à tenir en cas de besoin, en primo-prescription, seul 2 médecins sur 25 avaient une pratique conforme aux recommandations lors de la gestion d’un oubli. L’oubli de pilule malgré les risques motivait rarement une consultation ou un appel de la part des femmes. Lors d’un renouvellement, une minorité interrogeait sur l’inobservance et cherchait à la prévenir. Conclusion L’établissement d’un diagnostic de risque de grossesse par rapport à l’oubli de pilule paraît être un préalable à une prise en charge adaptée. Une bonne compréhension des mécanismes d’action de la pilule favoriserait une prise en charge adaptée. Une harmonisation des différentes recommandations internationales paraît nécessaire à une simplification de la prise en charge.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Gestion de l’oubli de pilule par les internes de médecine générale
Mots-clés : contraceptifs,oraux,pilule,observance
Message-clé : l'amélioration de la gestion de l'oubli de pilule par les médecins, passera par une approche par compétence en formation initiale
Auteur : patrice nabbe, DUMG de Brest (nabbe.patrice@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Barais Marie, Barraine Pierre, Le Floch Bernard, Chiron Benoit, Cadier ou liée Sébastien, Collet Michel, Le Reste Jean Yves
Contexte : Dans un nombre d’IVG total constant, les IVG augmentent pour les femmes de moins de 20 ans depuis 2002. Cette étude a pour hypothèse qu’il existe une mauvaise gestion de l’oubli du contraceptif oral par les médecins généralistes, liée à une formation initiale non adaptée. Comment des internes de fin de 2ème semestre gèrent-ils l’oubli de contraceptif oral ? Méthode : Etude quantitative auprès d’internes de médecine générale de 2ème semestre en séminaire de formation. Les internes décrivent librement par écrit leur prise en charge face à une patiente de 22 ans qui a oublié sa pilule depuis plus de 48 heures, au moyen d’une situation clinique proposée sous forme de question ouverte. La question est posée en fin de journée, afin de bénéficier d’un effet de stress. Résultats : Nombre d’internes présents : 63 ; 99.7% de réponses ; 21% recherchent à quel moment la pilule est oubliée par rapport à la plaquette; 24% expliquent la règle des 12 heures ; 69% proposent une contraception d’urgence ; 56% recommandent des rapports protégés jusqu’à la fin de la plaquette ; 56% prescrivent un diagnostic biologique de la grossesse Conclusion : la majorité des internes de fin de 1ère année ne savent pas gérer l’oubli de pilule. Il existe un manque de connaissance théorique, mais aussi un défaut d’approche par compétence. Le développement d’un enseignement intégrant l’approche par compétences : communication, approche centrée sur le patient, globale et holistique, peut améliorer la prise en charge de cette problématique de soin primaire.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Internet et l’oubli de pilule contraceptive. Analyse de la qualité de l’information.
Mots-clés : Contraceptifs,oraux,Internet,Information,en,santé,des,patients,et,des,usagers
Message-clé : En cas d'oubli de pilule contraceptive, les informations présentées par Google® sont insuffisantes pour garantir l’absence de risque de grossesses.
Auteur : Florent Verfaillie, Département de Médecine Générale - Amiens
Co-Auteurs : F Verfaillie, C Guteville
Introduction : L’efficacité de la contraception orale nécessite une bonne éducation des patientes concernant la conduite à tenir en cas d’oubli de pilule. De quelle information dispose une femme recherchant sur Internet la conduite à tenir en cas d’oubli de pilule ? Objectifs : Mesurer la qualité des sites et de leurs contenus lors d’une telle recherche sur Google®. Etudier la corrélation entre qualité et rang de classement sur Google® (RC). Méthode : Les 100 premiers liens recensés par le moteur de recherche Google® France lors d’une recherche sur « oubli pilule » ont été analysés à l’aide des principes du Health on the Net (HON)code. Les informations délivrées ont été comparées aux recommandations françaises de 2004. Résultats : Les premiers sites classés par Google® étaient ceux citant le plus d’éléments des recommandations (p=0,001). La moyenne du nombre d’éléments conformes aux recommandations françaises était de 3,84/10 pour l’ensemble des sites et de 5,75/10 pour les 20 premiers sites. Le nombre de principes du HONcode présents n’était pas significativement corrélé au rang de classement (p=0,556). Les sites labellisés par la fondation HON étaient plus présents parmi les premiers sites du classement. Conclusion : Le classement effectué par Google® est pertinent. Les internautes consultant les premiers résultats accèdent aux informations les plus fiables disponibles sur Internet. Cependant, en cas d'oubli de pilule contraceptive, ces informations sont insuffisantes pour garantir l’absence de risque de grossesses.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : L'IVG médicamenteuse à domicile enquête qualitative auprès des femmes par entretien semidirectif
Mots-clés : iVG,IVG,médicamenteuse,à,domicile,vécu,des,femmes,étude,qualitative
Message-clé :
Auteur : François DUMEL, DMG Besançon (francois.dumel@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : C Boulay, F Gayet, F Dumel
Objectifs Auprès des femmes ayant bénéficié d’une IVG médicamenteuse à domicile: 1. évaluer l’acceptabilité de la méthode 2. appréhender le ressenti et le vécu de cette intervention Matériel et méthodes Enquête qualitative auprès de 20 femmes ayant bénéficié d’une IVG médicamenteuse à domicile par entretien semi-directif Résultats Les femmes se sentent en sécurité dans l'intimité de leur foyer accompagnées de leurs proches, sans regards extérieurs comme en milieu hospitalier. La disponibilité et l'écoute du médecin sont également des points clés d'un vécu serein. D’autres ont ressenti une inquiétude plus ou moins grande souvent associé à un sentiment de culpabilité Elles parlent de l’appréhension de ce qui allait se passer. Un sentiment d’évoluer vers l’inconnu prédominait au début malgré une information apparemment suffisante et bien claire. L’appréhension et la culpabilité souvent pour des raisons religieuses semblent être des éléments importants à prendre en compte. Certaines ont clairement évoqué leur souffrance morale pendant l’acte et les semaines qui ont suivi. A distance elles disent aller mieux moralement mails disent y penser encore régulièrement. Elles s'accordent à reconnaite qu'il s'agit d'un geste traumatisant physiquement et moralement La contraception, souvent absente avant l'IVG, est adoptée par la majorité des femmes après l'IVG. Elles remercient de cet entretien, car c'est souvent la première fois qu'elles en reparlent depuis l'acte.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Pourquoi tant d'IVG ?
Mots-clés : féminité,maternité,souffrance
Message-clé : Il faut renforcer les suivis post-IVG.
Auteur : Danielle ADORIAN, SFTG (deadorian@aol.com)
Co-Auteurs :
PROBLEMATIQUE En dépit des multiples moyens de contraception proposés, le taux d’IVG reste fixe depuis 30 ans. Pourquoi? Les justifications sociales ne l’expliquent pas! Passer du social à l’intime est alors l’objet de mon travail. MÉTHODOLOGIE Que disent les femmes de l’IVG dans leur intimité? Trois patientes parlent de leur vécu. Mon analyse porte sur quatre axes de lecture, des chaînons de la féminité : la contraception, la sexualité, le lien à la mère et la maternité RÉSULTATS Les raisons qui poussent à pratiquer des IVG ont plus à voir avec l’intime du sexuel et du générationnel qu’avec les raisons de société habituellement évoquées. Cet acte, lourd de conséquences psychologiques, est bien plus qu’un simple dernier maillon dans la chaîne des différents moyens de contraception. Le taux d’IVG peut-il dès lors diminuer ? Et si oui, comment ? Cela peut très certainement se réaliser par une réflexion post IVG. En parler permet de mieux se comprendre et de compléter un ou des chaînons faibles de sa féminité, de son histoire de femme et de mère. ENJEU Au niveau personnel, cela permettrait éviter les cas d’IVG multiples, qui sont de véritables traumatismes à répétition. La dissémination des prises de conscience individuelles devrait aboutir à une diminution globale du nombre des IVG. Enfin, il s’agit de relier les problématiques liées à la recherche d’un équilibre personnel aux enjeux de santé publique.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Prise en charge de la grossesse physiologique par le médecin généraliste - Pour un partenariat sages-femmes - Médecins généralistes en Midi-Pyrénées
Mots-clés : Médecin,généraliste,sage-femme,grossesse,physiologique
Message-clé : outils de partenariat sages-femmes et médecins généralistes
Auteur : Frederic Pozzobon, URML Midi-Pyrénées (f.pozzobon@urmlmp.org)
Co-Auteurs : Arlette GUIZES, Cathy JARROUS, Tawa RICCI, Bernard BROS, Frédéric POZZOBON, Michel BISMUTH
Introduction : C’est une étude action sur les compétences et la complémentarité des médecins généralistes et des sages-femmes libérales dans la prise en charge de la grossesse physiologique. Contexte : Les contraintes démographiques médicales, particulièrement pour les gynécologues obstétriciens, l’exigence d’apporter un égal accès aux soins sur le territoire, le développement de la profession de sage-femme libérale, les recommandations de l’HAS du suivi de la grossesse physiologique, le rôle du médecin généraliste ont amené le collège généraliste de l’URML – MP et le conseil de l’ordre des sages-femmes à un rapprochement professionnel et géographique. Méthodologie Un groupe de travail, composé de 6 médecins et 12 sages-femmes, a établi les compétences et champs d’activité des deux professions médicales selon les recommandations de la HAS. Résultats 3 documents ont été rédigés : Une charte de fonctionnement établissant les fondements d’un partenariat suivant les règles déontologiques des deux professions, une plaquette clarifiant les champs d’intervention des sages-femmes et des médecins généralistes en périnatalité et une cartographie accessible depuis le site de l’URML-MP qui aide le médecin généraliste à trouver la sage-femme de proximité et connaître ses diverses compétences (les sages-femmes en établissement et PMI sont associées). Discussion Ce rapprochement incite à une reconnaissance mutuelle dans la prise en charge de la grossesse avec la découverte des spécificités et complémentarité de chaque profession et un accès facilité aux informations pour les deux professions. Conclusion Cette action crée des outils d’information, de communication et de collaboration pour permettre à toute parturiente un égal accès aux soins sur un territoire.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Profil social et comportement des femmes célibataires dans la région de Sousse- Tunisie
Mots-clés : grossesse,arrêtée,facteur,de,risque
Message-clé :
Auteur : Thouraya Ajmi Nabli, Faculté de Médecine de Sousse
Co-Auteurs : T Ajmi, M El Gahardallou, R Gataa, I Bougmiza, Ali Mtiraoui.
Objectif : Décrire l’ampleur les attitudes et les comportements à risque chez les femmes célibataires. Méthodologie : Il s’agit d’une étude descriptive, exhaustive menée durant une année dans le centre régional de planification familiale (CREPF) de Sousse (Tunisie) auprès des femmes célibataires (jeunes filles) qui se sont présentées pour une interruption volontaire de grossesse. L’information a été recueillie en utilisant un questionnaire pré-testé remplit avant l’acte de l’interruption volontaire de grossesse. Résultats : Au total 438 demandeuses d’interruption volontaire de grossesse ont participé à ce travail sur un total de 1261 consultations pour interruption volontaire de grossesse enregistrées au cours de cette période regroupant des femmes mariées et célibataires, soit 34.7% du total. L’âge moyen de la population étudiée est de 23.7 ans avec un IC à 95% de [23.3 – 24.2]. La population étudiée est caractérisée par un niveau d’instruction qui a atteint les niveaux secondaire dans 42.0% et supérieur dans 22.4%. Prés de la moitié des femmes qui ont eu une interruption volontaire de grossesse (48.1%) vivent seules et seulement 27.1% vivent avec leurs deux parents. Les facteurs de risque tels le tabagisme est retrouvé dans 47.5% des cas, l’alcoolisme dans 20.8% des cas et la consommation de la drogue illicite dans 4.1% des cas. L’attitude envers la sexualité : Dans 13% des cas les femmes considèrent que le préservatif est difficile à utiliser et 36% ont avoué que la décision de son utilisation revient au partenaire sexuel seul. Conclusion Cette population de femmes célibataires et sexuellement actives constitue une population à haut risque et nécessite des interventions ciblées pour la prévention des grossesses non désirées et répondre aussi à leurs besoins spécifiques.
Présentation : Communication Orale
Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : UTILISATION D’UN OUTIL INFORMATIQUE EVOLUTIF POUR FACILITER LE SUIVI DE GROSSESSE
Mots-clés : suivi,de,grossesse,outil,informatique,.recommandationsHAS-médecine,générale-
Message-clé : fAIRE TENIR EN UNE PAGE LES RECOMMANDATIONS DE L HAS SUR LE SUIVI DE LA GROSSESSE A BAS RISQUE TOUT EN FACILITANT L UTILISATION
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Nicole Bornsztein,Michel Bismuth,Brigitte Escourrou, Yves Abitteboul,Pierre Boyer,Yannick Tricoire,Veronique Tack , Marc De Bettignies, Hdais Rocle Hassiana; Jean Margaritora , Henri Preti , Marc Mondan , Sylvie.Chincia, nguyen thang , Dr Zacconi , Catherine Durazzi , Patrick Charbit ,Bernard Clary,Pascal Charbonnel,
Introduction Les recommandations HAS sur le suivi des grossesses ont été synthétisées a plusieurs reprises à l aide de grilles informatiques mais aucune à ce jour ne tenait sur une page tout en concentrant tous les items des dites recommandations. Cet outil informatique a été élaboré puis évalué Méthodes A partir des recommandations HAS un tableau de synthèse du suivi de grossesse actualisé à chaque consultation a été élaboré sous excel, format A4. La saisie de la date de début de grossesse précise le calendrier des examens , calcule la date d’accouchement et les dates de congés pré et postnataux. Ce tableur a été testé auprès de médecins généralistes contactés par Internet impliqués dans la FMC.qui devaient coter 3 items de 0 à 10 :la maniabilité,la faisabilité,l’intérêt facilitateur dans le suivi Résultats 22 réponses exploitables : Sur la maniabilité de ce tableur : 8/10 Sur la faisabilité d'utiliser ce tableur en consultation : 8,5/10 Sur l’intérêt facilitateur dans le suivi de grossesse de vos patientes : 8/10 Discussion Plébiscite pour les aspects : 1- pratique une seule page avec mise à jour automatique 2-complet avec tous les items des recommandations HAS 3-synthétique remise d’une page après impression à la parturiente ce qui facilite l’information et la communication entre professionnels Le souhait d’intégrer ce tableur au logiciel métier a été exprimé. Conclusion Intégré au logiciel métier ce tableur synthétique devrait améliorer la prise en charge des grossesses par le médecin généraliste et servir de support de transmission entre professionnels.
Présentation : Communication Orale
Thème : Métabolisme, nutrition, endocrinien
Titre : Entred 2007 : En France, les médecins généralistes sont les acteurs essentiels des importantes améliorations de la prise en charge des patients diabétiques observées entre 2001 et 2007
Mots-clés : Diabète,médecine,générale,épidémiologie,éducation
Message-clé : les médecins généralistes sont les acteurs essentiels des importantes améliorations de la prise en charge des patients diabétiques observées entre 2001 et 2007
Auteur : Claude Attali, UFR Paris EST Créteil (attcl@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Cécile Fournier 2, Candice Roudier 3, Isabelle Romon 3, Sandrine Fosse3, Michèle Chantry 4, Jean Deligne 5, Nathalie Poutignat 6, Alain Weill 4, Alain Paumier 5, Eveline Eschwège 7, Anne Fagot-Campagna 3 2 INPES Direction des affaires scientifiques, Saint Denis, France 3 Institut de veille sanitaire, Département des maladies chroniques, Saint Maurice, France. 4 Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, Paris, France 5 Régime social des indépendants, La Plaine Saint-Denis, France 6 Haute autorité de santé Etudes médicales, Saint Denis, France. 7 Inserm U 780, Villejuif, France I
L'étude ENTRED vise à décrire l’état de santé, la qualité des soins, la qualité de vie et les besoins éducatifs des diabétiques. En 2007, parmi un échantillon aléatoire de 8926 personnes diabétiques traitées, 4 226 personnes ont complété un auto-questionnaire. Les réponses ont été pondérées en fonction des modalités d’échantillonnage et des caractéristiques des non-répondants. La population diabétique traitée est une population âgée, économiquement plus désavantagée que la population générale, 23 % sont nées à l’étranger. Le diabète de type 2 (DT2) est plus fréquent et d’une ancienneté médiane de 9 années, exposant à un risque élevé de complication. Entre 2001 et 2007 chez les DT2, on observe une diminution du risque vasculaire, une amélioration du contrôle glycémique, de la pression artérielle et du cholestérol quel que soit l’âge et le suivi, par un généraliste seul ou avec un diabétologue. L’obésité est devenue plus fréquente, les complications ont légèrement augmenté. Les traitements antidiabétiques se sont intensifiés, correspondant mieux aux recommandations. Toutefois, le contrôle glycémique est insuffisant pour 41 % des DT2. L’escalade thérapeutique recommandée reste imparfaite. Les traitements préventifs des maladies cardiovasculaires et rénales se sont intensifiés. Des améliorations restent possibles, en particulier le contrôle de la PA, (>130/80mmHg chez 49 % des DT2). D’importantes améliorations du suivi médical sont observées. Le fond d’œil, l’albuminurie et l’examen podologique restent trop peu pratiqués et les patients sont demandeurs d’informations supplémentaires. C’est essentiellement aux médecins généralistes que s’adresse ce bilan de santé, puisqu’ils suivent seuls 87 % des personnes diabétiques de type 2. Les médecins généralistes sont donc les acteurs essentiels des progrès réalisés et de ceux qui restent à faire, en tant que coordonnateurs du parcours de soins de ces patients
Présentation : Communication Orale
Thème : Métabolisme, nutrition, endocrinien
Titre : l'influence de l'entourage dans la perte de poids du patient obèse
Mots-clés : obesite,entourage,influence,motivation
Message-clé : le patient déterminé s'appuie sur l'entourage pour perdre du poids, que ce dernier ait une attitude positive ou négative.
Auteur : Anne BOTTET, DMG CLERMONT-FERRAND
Co-Auteurs : A BOTTET, L DAVID, G CLEMENT
Objectif : L’obésité est un enjeu de santé publique, sa prévalence augmente. Les médecins généralistes sont confrontés à des patients à risques. La prise en charge reste complexe. Une carence de publications sur le rôle des proches dans l’accompagnement de l’obèse est constatée. L’objectif de l’étude est d’évaluer si la participation active de l’entourage favorise la perte de poids. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée dans le contexte d’une thèse. Un questionnaire a servi de base à des entretiens semi directifs de 16 patients ayant perdu volontairement au moins 5 kilogrammes. Résultats : De nombreuses interactions entre le patient et l’entourage sont retrouvées. Les entretiens sont riches. Les patients sont très communicants sur leur problème de poids, il est frappant de constater le niveau de réflexion et de conscience de leur démarche. Les 16 patients de l’étude sont parvenus à perdre du poids, grâce à une motivation forte. L’entourage influence, positivement ou négativement. Les signaux de l’entourage ont renforcé les moyens mis en œuvre pour la perte de poids (alimentation, images de soi, représentations, lien social, activité physique, comportement, aides ou refus). La motivation du patient s’appuie sans relâche sur l’entourage, bénéfique ou non. Conclusion : L’obèse motivé puise dans l’entourage les renforts dont il a besoin. L’étude a montré comment le patient s’appuie sur le réseau qui l’entoure pour renforcer sa motivation. Ainsi, un entourage agressif ou délétère agit à contre pied, le patient prouve que sa décision lui appartient. Un entourage sympathique et aidant valorise et favorise l’amélioration de la démarche. L’entourage influence la perte de poids de l’obèse, que sa participation soit active ou non.
Présentation : Communication Orale
Thème : Métabolisme, nutrition, endocrinien
Titre : Le lecteur de glycémie a-t-il sa place à côté du stéthoscope en médecine générale ?
Mots-clés : Médecine,générale,lecteur,de,glycémie
Message-clé :
Auteur : Alexandre BILLIARD, Interne de médecine générale à la faculté de Strasbourg
Co-Auteurs : Alexandre BILLIARD
Le lecteur de glycémie (LG) a-t-il sa place à côté du stéthoscope en médecine générale ? Objectifs : Elaborer un guide d'utilisation du LG en médecine générale. Il sera construit à partir de la description des situations d'utilisation du LG mises en perspective avec les données de la littérature. Méthode : Etude qualitative réalisée par interview auprès de médecins généralistes enseignants alsaciens, considérés comme représentatifs de l'ensemble des généralistes alsaciens. L'enquête sera réalisée physiquement ou par téléphone. Les données seront enregistrées, retranscrites et travaillées sur fichier excel. Elle se poursuivra jusqu'à saturation des données. Résultats attendus : Une analyse préalable de la littérature permet de supposer que l'utilisation du LG en médecine générale s'articule autour de quatre grands axes (dépistage, suivi des diabétiques, éducation et urgences). Cette enquête vise à confirmer localement cette hypothèse, à l'affiner et à l'étoffer. Résultats des premiers entretiens de l’enquête en cours : La majorité des généralistes interrogés possèdent un LG mais ne l’utilisent qu’occasionnellement. Dépistage : ils privilégient la glycémie à jeun qu’ils prescrivent devant des symptômes évocateurs de diabète ou systématiquement dans un bilan biologique. Urgences : devenues rares dans leur pratique, ils estiment que le LG est un outil indispensable particulièrement en cas de malaise. Suivi et éducation des diabétiques : ils plébiscitent le LG en le "surprescrivant", au-delà des recommandations, tout en émettant des réserves quant à ses vertus éducatives. Conclusions : Un guide d'utilisation du LG en médecine générale devrait permettre de cibler les indications de la glycémie capillaire pour un "service médical rendu" optimal au bénéfice du patient.
Présentation : Communication Orale
Thème : Métabolisme, nutrition, endocrinien
Titre : Prévalence et facteurs de risque de la carence en vitamine D dans une population adulte masculine qui consulte en Médecine Générale
Mots-clés : Hypovitaminose,D,Prévalence,Hommes
Message-clé : Prévalence importante et profonde de la carence en vitamine D des hommes qui consultent en Médecine Générale
Auteur : Alexandre GERARD, Département de médecine générale (alexandregerard2000@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Dr Alexandre GERARD, Dr Christian DUPRAZ, Dr Marie-France LE GOAZIOU
Peu d’études s’intéressent à la carence en vitamine D dans la population masculine, alors que cette carence est source de douleurs musculo-squelettiques, de fatigue et fait le lit de l’ostéoporose. 33 médecins généralistes de Rhône Alpes et de Gironde ont recruté 281 patients âgés de 19 à 59 ans pendant l'hiver 2009. Ces patients ont eu un dosage de vitamine D total et rempli un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires et sportives, leur exposition solaire et leur qualité de vie. Parmi ces 281 hommes, 27% avaient un taux ≤ 30 nmol/l (12 ng/ml) soit un déficit sévère. Les hommes qui, bénéficiaient de la Couverture Médicale Universelle, avaient un phototype foncé, habitaient un appartement sans balcon, ne s’exposaient pas au soleil pendant l’été, n’avaient pas de loisirs en extérieur, ne pratiquaient pas de sport ou pratiquaient un sport en intérieur, avaient un risque élevé d’hypovitaminose D. La consommation de compléments vitaminés (OR=0,4 et p=0,02) et le bronzage (OR=0,5 et p<10-4) apparaissaient comme des facteurs protecteurs. Cette carence en vitamine D avait un impact significatif négatif sur la qualité de vie (activités physiques p=0,001 et activités sociales p=0,008) et sur l’état de santé en général (p=0,012). L’importance de cette carence nécessite une prise de conscience des médecins généralistes afin de réduire le retard diagnostic devant des douleurs ou une fatigue inexpliquée et pose la question d’une supplémentation hivernale chez les hommes ayant un ou plusieurs des facteurs de risque.
Présentation : Communication Orale
Thème : Métabolisme, nutrition, endocrinien
Titre : Thèse de médecine générale : Conception et réalisation d’une formation concrète d’éducation diététique des patients à destination des internes de médecine générale.
Mots-clés : formation,initiale,évaluation,des,besoins,de,formation,implication,des,internes,dans,leur,formation.
Message-clé : Les internes en médecine générale peuvent construire une partie de leur formation théorique.
Auteur : Yves Le Noc,
Co-Auteurs : D Le Goff, E Drahi
Objectif : Les internes de médecine générale de Tours déclarent être en échec dans la pratique de la diététique en consultation. L’objectif de la thèse est d’élaborer, de réaliser et d’évaluer une formation de diététique en 3è cycle adaptée aux problématiques et contraintes rencontrées en médecine générale. Méthode :La construction de cet enseignement sera basée sur une analyse qualitative des besoins réels et ressentis des internes: état des lieux des connaissances en diététique via l’analyse de la littérature, analyse du contenu et des méthodes développés lors de la formation initiale des internes en diététique par l’étude des programmes des facultés, réalisation de focus-group auprès des internes de Tours, interview des professionnels de santé spécialisés en diététique, recherche bibliographique concernant la pédagogie en formation initiale et formation continue. Résultats attendus : Cette analyse permettra de définir les objectifs de la formation, les méthodes et moyens pédagogiques à mettre en œuvre la formation qui se déroulera pendant l’année universitaire 2009-2010 à la faculté de médecine de Tours et son évaluation. Conclusion : l’étude des besoins de formation des internes en médecine générale devrait permettre la réalisation d’une formation concrète rendant la pratique de la diététique possible en consultation de médecine générale. Cette thèse montrera que des internes peuvent s’investir dans la réalisation de leur formation initiale.
Présentation : Communication Orale
Thème : Neurologique
Titre : Céphalées, dépister les patients à risque avec un autoquestionnaire
Mots-clés : céphalée,dépistage,abus,antalgique
Message-clé : de nombreux patients à risques de céphalées chroniques quotidiennes sont identifiables par un autoquestionnaire
Auteur : Emmanuel LEFEBVRE, DUMG Rouen (ELefebvre@aol.com)
Co-Auteurs : Céline CHATAIGNE, Emmanuel LEFEBVRE, Elisabeth MAUVIARD, Thérès THUEUX.
Les céphalées sont fréquentes et sous diagnostiquées, en partie du fait du faible recours au médecin en particulier pour les céphalées non migraineuses. Les céphalées chroniques représentent un fardeau pour le patient, le coût socio-économique est considérable, en terme de dépenses de santé ou bien de productivité perdue. En 2009, un travail de recherche a déterminé si un dépistage des céphalalgiques était possible en médecine générale et s’il présentait un intérêt en identifiant des patients à risques non connus de leur médecin. Matériel et méthode : Construction d’un auto-questionnaire permettant : - d’identifier les céphalalgiques et le type de céphalées dont ils souffrent, - de déterminer les patients qui présentent des signes de gravité ou des risques évolutifs vers des céphalées chroniques quotidiennes - de corréler ces résultats avec la connaissance qu’en avait le médecin traitant Diffusion du questionnaire à toutes les personnes de plus de 15 ans sur une demi-journéee complète dans la salle d’attente de 18 médecins généralistes. Résultats : 244 réponses pour 263 patients sollicités 175 patients céphalalgiques, 52 % souffrant de céphalées non migraineuses, 27 % migraineux probables, 15 % migraineux stricts, 6 % céphalalgiques chroniques quotidiens. 59 patients étaient à risque évolutif vers des céphalées chroniques quotidiennes dont 25 non identifiés par leur médecin. 6 de ces patients avaient un risque majeur de céphalées chroniques quotidiennes. Discussion : Le nombre de patient pouvant tirer bénéfice d’un tel dépistage parait élevé. Le questionnaire est lourd destiné à faire le diagnostic étiologique des céphalées et à en évaluer le retentissement. Il doit être allégé afin de mener une étude prospective pour vérifier si ces patients tirent un bénéfice à être identifiés par leur MT.
Présentation : Communication Orale
Thème : Neurologique
Titre : place des alternatives therapeutiques aux psychotropes dans la prise en charge des insomnies en medecine generale
Mots-clés : insomnie,medecine,generale,alternatives,therapeutiques
Message-clé :
Auteur : pierre guida, DUMG-MARSEILLE
Co-Auteurs : celine SICOT, Pierre GUIDA
Introduction : L'insomnie est, avec la prescription de somnifères, un problème de santé publique reconnu et le médecin généraliste est le premier maillon dans sa prise en charge. Cette thèse vise, à partir d’entretiens réalisés avec des médecins généralistes varois à mieux comprendre pourquoi, malgré les campagnes et les recommandations, les alternatives thérapeutiques aux psychotropes sont encore si peu usitées en pratique. Méthode : Afin d'obtenir les opinions des médecins généralistes de la façon la plus juste, nous avons choisi une méthode qualitative : entretiens semi-directifs sur la base d'un questionnaire à questions ouvertes. Ce questionnaire se compose de trois parties distinctes : une partie statistique afin de cibler la population des médecins interrogés, une partie sur les pratiques des médecins dans la prise en charge des insomnies et enfin une dernière partie sur les sources d'informations et les souhaits des médecins interrogés pour une meilleure prise en charge des troubles du sommeil. Résultats : Le premier constat reste la prééminence du choix pour les dérivés des benzodiazépines par les médecins généralistes. Les alternatives à ces traitements sont principalement la phytothérapie et l'homéopathie. D'une manière générale, les alternatives sont moins utilisées par méconnaissance, manque de thérapeutes compétents à qui adresser les patients, coût de ces prises en charge, manque de temps et pour certains, par choix. Discussion : Finalement peu d'alternatives sont connues et utilisées. Même la thérapie cognitivo-comportementale, scientifiquement reconnue, est boudée des médecins généralistes, considérée comme un outil des seuls psychiatres. Il semblerait que les comportements évoluent, sous la pression des campagnes de santé publique et des patients, vers plus d'alternatives aux benzodiazépines mais le changement est encore bien timide. Un des principaux freins reste le manque de temps à traiter au mieux chacune des comorbidités de chaque patient au vue des recommandations, souvent inadaptées aux contraintes de la pratique.
Présentation : Communication Orale
Thème : Oeil
Titre : Consultations de médecine générale comprenant des motifs oculaires
Mots-clés : médecine,générale,pathologies,oeil,dépistage
Message-clé : faible prise en charge des problèmes oculaires
Auteur : Jean Louis DEMEAUX, CNGE
Co-Auteurs : Fournier Bertrand
Objectif: Alors que les problèmes ophtalmologiques sont fréquents en population générale l’accès à des consultations spécialisées est de plus en plus difficile. Une partie de ces problèmes peuvent être traités en médecine générale et plusieurs dépistages sont recommandés chez l’enfant et chez l’adulte. Une soixantaine de consultations par an seraient réalisées par an selon l’Observatoire de la Médecine Générale. Des enquêtes d’opinion ont été réalisées. Quelle est la pratique des médecins généralistes dans ce domaine ? Méthode : étude transversale randomisée réalisée auprès de généralistes d’Aquitaine associant une enquête d’opinion à une enquête de pratique. Le questionnaire d’opinion s’intéressait aux difficultés, au matériel disponible et aux besoins des médecins; l’enquête de pratique, auprès des 3 premiers patients concernés, décrivait la nature du problème, les moyens mis en œuvre, la stratégie de suivi. Résultats : Taux de réponse de 20% (39 médecins), 101 consultations 2/3 des médecins se sentent mal à l’aise avec ces problèmes, 40 % disent ne réaliser aucun acte de prévention, 50% ne possèdent aucun matériel. Au cours des consultations : conjonctivite, larmoiement et œil rouge représentent les 3 premiers motifs. Dans plus de 38 % des cas le patient a été adressé à un ophtalmologiste. . Conclusion : Cette étude retrouve les difficultés rencontrées par les généralistes dans ce domaine alors même que les besoins sont de plus en plus importants. Parmi les causes envisagées une formation initiale insuffisante et des contacts entre généralistes et ophtalmologistes peu fréquents.
Présentation : Communication Orale
Thème : Ostéo-articulaire
Titre : Diagnostic physiolpathologique du conflit fémoro-patellaire : application des principes de médecine expérimentale
Mots-clés : diagnostic,physiologique,principes,de,médecine,expérimentale,conflit,fémoro-patellaire
Message-clé : Devant un conflit fémoro-patellaire il faut mieux observer le pied, la cheville, les chaussures et les semelles avant de demander de l'imagerie
Auteur : Bernard DESNUS, ACFM (bernard.desnus@wanadoo.fr)
Co-Auteurs :
Le conflit fémoro-patellaire (CFP) est l’une des causes les plus fréquentes des gonalgies. OBJECTIF : apporter des arguments à une approche physiopathologique du CFP en utilisant le membre controlatéral comme cas témoin. METHODES : Pour chaque patient un facteur pouvant modifier le trajet de la rotule par rotation du tibia a été recherché, celle-ci provoqué par une modification de l’ouverture du pied lorsque celui-ci entre en contact avec le sol, genou en flexion. Le facteur devait répondre aux critères suivants : 1/ être absent à l’extrémité du membre controlatéral en cas de non bilatéralité du CFP (relation effet dose), 2/ apparaitre avant les signes fonctionnels du conflit CFP (la cause précède l’effet), 3/ être compatible avec les connaissances actuelles de la biomécanique (plausibilité biologique). Pour tester cette modélisation, a été calculé la probabilité que la relation facteur/CFP soit due au hasard, en fonction des fréquences de ceux-ci. RESULTATS : Les facteurs retenus répondant aux critères sont : instabilité de la cheville (séquelle d’entorse, chaussure ou semelle inadaptées ou usagées); modification du déroulé du pied (plaie, verrue, aponévrosite plantaire ou hallux valgus) ; utilisation de schéma moteur inadapté ; sol instable. Le calcul de probabilité montre pour les fréquences de 55%, 21%, 10% que celles-ci donnent des valeurs de p de 0,049 0,01 0,002 pour une relation due au hasard. CONCLUSION : dans le cas d’un CFP la causalité peut être fortement suspectée avec l’un des facteurs, lorsque celui répond aux critères définis.
Présentation : Communication Orale
Thème : Ostéo-articulaire
Titre : Evaluation clinique de la taille des femmes ménopausées en soins primaires. Etude MESURER
Mots-clés : Taille,Ménopause,Mesure
Message-clé : Les femmes âgées d’au moins 60 ans surestiment leur taille de 2,5 cm. En pratique, il faut les mesurer et non pas leur demander combien elles mesurent.
Auteur : Denis Pouchain, Collège National des Généralistes Eneignants (dpouchain@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : K Briot, E Legrand, S Monnier, C Roux
Objectifs. Mesurer l’ampleur de la perte de taille (PdT) chez les femmes âgées d’au moins 60 ans consultant en soins primaires, et en évaluer les déterminants. Méthode. Étude transversale conduite par 1 779 MG ayant inclus les 5 premières patientes vues en consultation, quel qu’en soit le motif. Les données recueillies étaient la taille déclarée par la patiente à l’âge de 20 ans, la taille déclarée le jour de la consultation et la taille mesurée à l’aide d’une toise électronique le même jour. Les facteurs prédictifs de PdT >= 3 cm et >= 6 cm ont été évalués par régression logistique multivariée. Résultats. les données de 8 610 femmes ont été analysées (âge moyen 70,9 ans). La taille déclarée le jour de la consultation était en moyenne < de 2 cm à la taille déclarée à l’âge de 20 ans et la taille mesurée le jour de la consultation était en moyenne < de 2,5 cm à la taille déclarée le même jour. Par rapport à leur taille déclarée à l’âge 20 ans, 70% des femmes avaient une PdT >= 3 cm et 27% une PdT >= 6 cm. Les facteurs significativement associés à une PdT >= 3 cm étaient l’âge : OR = 1,09, les lombalgies : odds-ratio (OR) = 1,22, l’ostéoporose : OR = 1,39 et les antécédents de fracture vertébrale : OR = 1,49. Les facteurs significativement associés à une PdT >= 6 cm étaient les antécédents de fracture non vertébrale (OR = 1,13), ceux de fracture vertébrale (OR = 1,80), et la cyphose (OR = 1,90). Conclusion. Les femmes âgées d’au moins 60 ans surestiment leur taille de 2,5 cm. En pratique, il faut les mesurer et non pas leur demander combien elles mesurent.
Présentation : Communication Orale
Thème : Peau
Titre : Prévalence, présentation clinique, impact et prise en charge des onychomycoses en France : une étude prospective nationale en médecine générale, incluant 12344 patients
Mots-clés : infection,fongique,onychomycose,epidemiologie
Message-clé : Les onychomycoses sont fréquentes, le plus souvent méconnues par les patients et retentissent sur leur vie quotidienne.
Auteur : David Farhi, Cabinet Médical (farhidavid@yahoo.fr)
Co-Auteurs : David Farhi (1,2), Jacques Savary (3), Stéphanie Pansart (4), Sylvie Hesse (5). 1. Cabinet Médical, 64 Avenue des Gobelins, 75013 Paris. 2. Galderma International, Tour Europlaza La Défense 4, 20, avenue André Prothin, 92927 La Défense Cedex - France. 3. Cabinet Médical, 95 Avenue du Général Leclerc, 75014 Paris 4. Service de Médecine, Hopital privé Les Magnolias, 77 rue du Perray, BP 192 Ballainvilliers, 91161 Longjumeau cedex 01. 5. Service de Dermatologie, Hôpital de la Timone, Voie d'Accès Hôpital de la Timone, 13005 Marseille.
Introduction. La prévalence des onychomycoses en France a été estimée à 6-9%. Nos objectifs étaient d’évaluer, dans le cadre de la pratique de la médecine générale en France : (1) la prévalence ; (2) la répartition des formes cliniques ; (3) l’impact sur la vie quotidienne ; et (4) les modalités de prise en charge des onychomycoses des orteils chez l’adulte. Méthodes. Etude observationnelle prospective, transversale, multicentrique, conduite en juin 2009. 1300 médecins généralistes était tiré au sort. Critères d’inclusion : patients âgés d’au moins 18 ans ; 3 premiers patients consécutifs consultant chaque demi-journée, au cours d’une période prédéterminée de 5 jours ; quel que soit le motif de consultation. Les patients étaient systématiquement déchaussés et examinés. Résultats. 12344 patients étaient inclus (âge moyen ±DS : 52,1 ±18,6 ans ; 55% des patients étaient des femmes). Au moins un facteur de risque local était présent chez 48% des patients, notamment : chaussures serrées et fermées (26%), troubles circulatoires (26%) ou hallux valgus (12%). Au moins un facteur de risque général était présent chez 17% des patients, dont les plus fréquents étaient le diabète (14%) et l’immunodépression (3%). La prévalence de l’onychomycose était de 16,8% [IC95% : 16,1% - 17,4%], 66.32 % des patients en ignoraient l’existence avant la consultation. En analyse multivariée, il existait une association significative entre présence d’une onychomycose et présence d’au moins un facteur de risque local (OR=3,4, p<0.0001) ou général (OR=2,6, p<0.0001). La forme clinique la plus fréquente était l'onychomycose sous-unguéale disto-latérale (53,1%). Un retentissement la vie quotidienne était rapporté par 25,3% des patients, notamment difficulté à se chausser (19,1%) et difficulté à marcher (10,7%).
Présentation : Communication Orale
Thème : Psychologique
Titre : Evaluation de la Dépression en Médecine Générale : mesure de l’accord interjuge.
Mots-clés : Dépression,Evaluation,Communication,Non,Verbale
Message-clé : L’évaluation subjective du niveau de dépression d’un patient est un processus complexe.
Auteur : Florent Verfaillie, Département de Médecine Générale - Amiens
Co-Auteurs : F Verfaillie, J Pruvot
Introduction : La dépression est un motif fréquent de consultation en médecine générale (MG). Les médicaments antidépresseurs disponibles, bénéficient d’une autorisation de mise sur le marché s’appuyant sur le DSMIV. Pourtant, en MG, l’évaluation de l’humeur d’un patient reste une évaluation subjective. Objectifs : Evaluer à partir d’un dispositif expérimental non verbal l’accord interjuge de médecins généralistes concernant l’évaluation de l’humeur dépressive de patients consultant en MG. Etudier les sources de variabilité de cette évaluation. Méthodes : Nous avons enregistré des films muets de 12 patients vus successivement en consultation de MG. Nous avons présenté à 17 médecins généralistes des extraits de ces 12 vidéos. Chaque médecin généraliste devait indiquer sa propre évaluation du niveau de dépression des patients en utilisant l’échelle CGI (Clinical Global Impression). Le coefficient de corrélation intraclasse a été calculé. Des analyses bivariées et multivariées ont analysé les sources de variabilité de cette évaluation. Résultats : L’accord interjuge a été mesuré à 0,35 IC95%(0,26 ; 0,46). L’âge, le sexe, le milieu d’exercice, la maîtrise de stage n’ont pas montré d’effets significatifs sur l’évaluation des médecins. Le score de CGI était corrélé positivement avec l’âge des médecins, mais cette corrélation n'était pas significative (p=0,07). Conclusion : L’évaluation subjective du niveau de dépression d’un patient est un processus complexe. L’accord interjuge mesuré ici était faible. Il mériterait d’être de nouveau étudié en utilisant des vidéos sonores des patients. Un manque de puissance ne permet pas de répondre à l’objectif secondaire.
Présentation : Communication Orale
Thème : Psychologique
Titre : Le médecin généraliste et l’adolescent consommateur de cannabis. Une étude qualitative par entretiens de groupe.
Mots-clés : Cannabis,adolescent,médecin,généraliste
Message-clé : Le médecin généraliste doit interroger les adolescents sur leur consommation de cannabis et proposer une prise en charge.
Auteur : Philippe VORILHON,
Co-Auteurs : P Vorilhon, V Picard Bernard, L Marty, C Laporte
Introduction : A 17 ans, plus d’un adolescent sur deux a déjà consommé du cannabis. Les risques liés à cette consommation surviennent dès le stade « consommateur occasionnel » (1 à 10 joints / mois). Le médecin généraliste (MG) est le professionnel de santé le plus consulté par les adolescents. Objectif : Analyser les représentations des MG concernant la consommation de cannabis à l’adolescence et identifier les obstacles à dépister et prendre en charge ces adolescents. Méthode : étude qualitative par focus Groups auprès de MG. Les entretiens ont été intégralement enregistrés. L’analyse a été faite par trois chercheurs : un l’anthropologue, un addictologue et un MG. L’étude a reçue l’accord d’un comité d’éthique. Résultats : 24 MG ont participé à 3 focus groups. Les MG avaient conscience du risque que représente le cannabis pour la santé mais cette consommation leur paraissaient plutôt festive et du domaine de leur vie privée. Les obstacles identifiés ont été : des difficultés à aborder le sujet avec l’adolescent, à évaluer sa consommation et le retentissement, à proposer un suivi. Ils se disaient souvent gênés dans leur posture avec le jeune et ses parents. Les MG formés avaient une meilleure connaissance de l’utilisation et des effets de la substance et une attitude plus volontariste. Conclusion : Les représentations et freins décrits par les MG ajoutés aux résultats d’une étude qualitative simultanée auprès d’adolescents ont servi à la construction d’une intervention brève en MG. Elle va faire l’objet d’un essai contrôlé pour être validée.
Présentation : Communication Orale
Thème : Psychologique
Titre : le Syndrome de Burnout des internes en médecine générale à Strasbourg.
Mots-clés : burnout,syndrome,d'épuisement,professionnel,souffrance,au,travail,internes,en,médecine,générale
Message-clé : Prendre soin de la santé des médecins de demain pour qu'ils puissent continuer à prendre soin de leurs patients est une priorité qui nous concerne tous, tant au niveau individuel et confraternel, qu'institutionnel et universitaire.
Auteur : Myriam Ernst, Faculté de Médecine de Strasbourg (myriamernst@free.fr)
Co-Auteurs : C Jung
Objectif: Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout (BO) affecte près de la moitié des médecins généralistes français installés. Ce syndrome est-il présent dès les premiers semestres d’internat ? Quel est sa prévalence ainsi que son vécu et ressenti ? Méthode: Les internes en médecine générale de la Faculté de Médecine de Strasbourg (n=241) ont été invités en octobre 2007 à répondre au questionnaire validé MBI (Maslach Burnout Inventory) évaluant le BO selon ses 3 dimensions : épuisement émotionnel, dépersonnalisation et accomplissement personnel. Des volontaires ont ensuite participé à des entretiens semi-dirigés, pour explorer leurs expériences. Résultats: 171 questionnaires (71%) ont été complétés. 74 étudiants (46%) présentent un score élevé de BO dans au moins une des dimensions. La dimension de dépersonnalisation est la plus représentée (38,5%). Ce travail met en évidence un lien statistique significatif (p=0,03) entre l’absence de burnout et la réalisation du stage praticien. Ce dernier est un facteur protecteur, soulignant l’importance de la confrontation des attentes professionnelles de l’étudiant à la réalité du travail de médecin généraliste. Ceci est conforté par l’analyse des entretiens (n=9) qui révèle aussi un conflit de rôles, un manque d’encadrement et une opposition entre la reconnaissance des compétences biomédicales et des compétences relationnelles. Conclusions: Les internes en médecine générale présentent un niveau de BO proche de celui des médecins généralistes avec une prédominance dans la dimension de la dépersonnalisation. Entendre le malaise des étudiants et renforcer un enseignement des compétences relationnelles sont nécessaires afin de garantir la qualité des soins aux patients.
Présentation : Communication Orale
Thème : Psychologique
Titre : NOUVEL OUTIL DE FORMATION :LE CD ROM "UN ADOLESCENT PEUT EN CACHER UN AUTRE
Mots-clés : COMMUNICATION,ADOLESCENT,CONSULTATION,SUICIDE,MAL-ETRE,FORMATION,CD-ROM
Message-clé : Ce CD-ROM est un outil simple, puissant et original pour aborder le dépistage et l'accueil de l'ado en médecine générale
Auteur : philippe BINDER, DMG-groupe ADOC (phibin@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Philippe BINDER Département de médecine générale de la faculté de POITIERS Coordinateur du groupe ADOC 9 rue du Piaud 17430 LUSSANT France phibin@wanadoo.fr
a. Objectifs : Un quart des adolescents vivent un mal-être qui est rarement motif de consultation. Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes mais 61% des adolescents suicidants ne sollicitent pas de prise en charge et pourtant 85% d’entre eux sont vu dans l’année par un généraliste pour des motifs divers. L’objectif a été de répondre à la conférence de consensus de 2000 sur le suicide qui demandait de développer le repérage et des outils spécifique à la médecine générale. b. Méthode : A partir d’une étude épidémiologique sur près de 4000 adolescents puis d’autres développées auprès des généralistes en situations clinique, le groupe ADOC a construit et validé un référentiel pour l’accueil des adolescent en soins primaires. Une pédagogie de sa présentation et une évaluation d’impact ont été développées. L'ensemble de ces travaux a abouti à la création d'un CDROM interactif. c. Résultats : Le contenu du CD-ROM est accessible sur des entrées encyclopédiques, pragmatiques et ludiques ou une médiathèque. Il contient des textes incluant des références, des schémas avec animations, 94 vidéos de témoignages et d'experts, 3 bandes dessinées animées, 109 illustrations symboliques, un jeu de consultation interactive, un test de dépistage et 35 outils d'aide à la relation. d. Conclusions. Ce CD-ROM s’utilise en formation individuelle ou collective. Créé par les généralistes eux-mêmes il propose une démarche utile et attractive pour dépister et accueillir les adolescents en mal-être.
Présentation : Communication Orale
Thème : Psychologique
Titre : PEUT-ON RETROUVER DANS LA LITTERATURE LA DESCRIPTION DE PRATIQUES PSYCHOTHERAPEUTIQUES SPECIFIQUES A LA MEDECINE GENERALE ?
Mots-clés : psychothérapie-médecine,générale-relation,d'aide-relation,médecin,malade
Message-clé : la bibliographie permet au médecin généraliste de poser les bases de la prise en charge de son patient en psychothérapie à partir des travaux sur la relation d'aide
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Patrick Charbit , Michel Bismuth,Pascal Charbonnel,Yannick Tricoire, ,Nicole Bornsztein,Catherine Dormard ,Brigitte Escourrou
Introduction : En médecine générale la souffrance psychologique accompagne très souvent les pathologies somatiques ou en prend le masque. Le médecin généraliste utilise des outils relationnels le plus souvent empiriques. Est-il possible d’identifier dans la littérature la description de ces moyens sous une forme cohérente : Méthode : Revue de la littérature francophone de 6 bases de données basée sur les termes « psychothérapie », « psychothérapie de soutien », « psychothérapie et médecine générale », « psychothérapie et évaluation ». Résultats : Deux types de psychothérapies Les structurées (analytiques ou d’inspiration analytiques, cognitivo-comportementales et systémiques), reposant sur des bases théoriques développées et reconnues Les pratiques psychothérapeutiques peu ou pas systématisées souvent individualisée dans les différentes études ou publications sous le nom de psychothérapie de soutien dans le cadre de la médecine générale. Les descriptions de cette relation passent par des caractéristiques variables avec une appartenance commune : empathie, confiance, soutien, relation d’aide, réassurance qui renvoient principalement à la relation d’aide définie par les travaux bibliographiques d’inspiration Rogerienne par exemple Discussion : Le médecin généraliste, dans le cadre d’une relation d’aide qu’il accepte d’assumer dans la prise en charge des souffrances psychologiques exerce une forme de psychothérapie. Au cœur de l’exercice de la médecine générale les contours de cette pratique apparaissent dans la littérature sous une forme convergente et les bases théoriques se rattachent à la notion de la relation d’aide. Malgré d’importantes difficultés méthodologiques de futurs travaux spécifiques à la médecine générale pourraient être conduites sur le sujet .
Présentation : Communication Orale
Thème : Respiratoire
Titre : Le médecin généraliste et les adolescents face à la consommation de cannabis
Mots-clés : Cannabis,adolescence,enquête
Message-clé : Le médecin généraliste et les adolescents face à la consommation de cannabis : modalités de prise en charge et de prévention
Auteur : estelle abrantes, département médecine générale , bordeaux 2
Co-Auteurs : E Abrantes, W Durieux, A Sasco
Objectifs : Connaître les modalités de prise en charge et de prévention de la consommation de cannabis et des produits non-conventionnels du tabac à l’adolescence ; Etudier les difficultés rencontrés par les médecins généralistes et cibler leurs demandes. Méthode : Etude descriptive auprès de 207 médecins généralistes de Gironde, entre octobre et décembre 2008, par entretien téléphonique. Taux de réponse : 85,5%. Résultats : La majorité des médecins connaissent mal les effets d’une consommation régulière de cannabis, de narguilé ou de tabac à chiquer/priser. 74,6% souhaitent avoir des informations complémentaires. 24,9% des médecins posent la question du tabac de manière systématique aux jeunes, 40,7% recherchent toujours à l’interrogatoire le produit consommé, 68,4% ont des brochures à distribuer essentiellement sur le tabac et parfois sur le cannabis, 22,6% utilisent des tests objectivant la dépendance et 48,6% proposent des consultations spécialisées. 85,8% estiment qu’il existe un problème de prise en charge des adolescents fumeurs. Les différentes causes évoquées sont : le manque de temps, de formation et de motivation des généralistes, l’absence de demande et de consultation des jeunes, et les difficultés relationnelles avec les adolescents. Le statut tabagique, familial, l’âge et le sexe des médecins influence leur prise en charge. Les médecins parents d’enfants ayant consommé du cannabis sont plus sensibilisés à ces sujets. Conclusion : Cette enquête révèle l’intérêt de mieux former les médecins généralistes sur les questions du cannabis et des produits non conventionnels du tabac tel que le narguilé. Il parait également important d’améliorer la prise en charge et la prévention du tabagisme et de l’usage du cannabis auprès des adolescents.
Présentation : Communication Orale
Thème : Respiratoire
Titre : Prescription ambulatoire des antibiotiques dans les infections respiratoires d’origine virale. Etude complémentaire à PAAIR 3
Mots-clés : Antibiotiques,infections,respiratoires,médecine,générale
Message-clé : une formation interactive est en mesure de modifier les comportements de prescriptions
Auteur : Claude Attali, UFR Paris EST Créteil (attcl@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Renard V, Roudot Thoraval F, Médioni M, Compagnon L, Cittée J, Bercier S, Le Breton J, Dumay C, Lecorvoisier P.
Les études PAAIR ont montré que trois jours de formation interactives pour les médecins généralistes sont en mesure de réduire significativement la prescription globale des antibiotiques. Notre objectif était de montrer qu’une formation de deux jours, synthèse des trois journées de formation de PAAIR 3 était en mesure d’induire un résultat équivalent. . L’étude a été conduite chez 62 médecins des départements 75, 92, 94 et 95 répartis en trois groupes. Le relevé de l’activité prescriptive s’est déroulé de janvier à mars 2008 et 2009, soit avant et après la formation. Le critère principal était le pourcentage d’ordonnances comportant des antibiotiques. Le recueil des données a été valide pour 45 médecins en exercice régulier tout au long de l’étude. L’activité totale des 45 médecins était comparable en 2008 et 2009 et est resté comparable entre les 2 années pour le nombre d’actes et de prescriptions.), Concernant le critère principal, la diminution du pourcentage d’ordonnances comportant des AB est significative (p=0.016). Cette diminution concerne que les adultes mais pas les enfants et les personnes âgées. Le coût de ces ordonnances diminue significativement (p=0.048). Les données nationales et celles de PAAIR 3 montrent dans des groupes équivalents une augmentation moyenne de la prescription des antibiotiques entre 2008 et 2009. Ceci suggère que l’intervention réalisé en 2008 pour ce nouveau groupe de médecins est responsable de la diminution de prescription d’antibiotiques. Cette étude confirme donc les résultats de PAAIR 3 et montre qu’une formation reproductible de 2 jours utilisant les données de l’étude PAAIR2 induit une baisse significative de la prescription des antibiotiques.
Présentation : Communication Orale
Thème : Respiratoire
Titre : Prévalence du syndrome d'apnées obstructives du sommeil dans la population francaise
Mots-clés : prévalence,facteurs,de,risque,dépistage
Message-clé :
Auteur : Stanislas de Régloix, HIA Val de grâce (stanbdr@msn.com)
Co-Auteurs :
Le Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS) se définit comme la répétition d'épisodes d'interruption ou de réduction de la ventilation, par obstruction des voies aériennes supérieures, responsable d'une fragmentation du sommeil et d'une mauvaise oxygénation nocturne. Il entraine une somnolence diurne et des complications cardio-vasculaires. Il n’existe quasiment pas de données sur cette maladie dans la population française. Il nous semblait utile d’améliorer nos connaissances sur l’épidémiologie du SAOS. Nous avons évalué la prévalence du SAOS et recherché les facteurs de risque qui lui sont associés en menant une enquête auprès de 5 cabinets de médecine générale. Notre étude portait sur 1054 sujets volontaires âgés de 18 à 60 ans. A l’aide de 2 questionnaires de dépistage (Epworth et Berlin) et d’un examen clinique, nous avons déterminé les sujets fortement suspects, qui ont été envoyés en enregistrement du sommeil. La prévalence était de 4,2%. Le SAOS est donc une pathologie fréquente en médecine générale, même dans une population active, jeune et sportive. Les facteurs de risques majeurs étaient l’âge, l’IMC, les périmètres abdominal et cervical. Ces facteurs pourraient diminuer la lumière des voies aériennes cervicales par épaississement et diminution du tonus des parties molles. D’autres facteurs de risques étaient significativement plus élevés dans le groupe SAOS (p<0,0001). Il s’agissait du tabagisme, du RGO, de l’obstruction nasale et de la rétrognatie. En l’absence de recommandations officielles, nous proposons un outil simple, consultable à la moindre suspicion de SAOS et destiné à guider l’action du praticien lors de la prise en charge de son patient.
Présentation : Communication Orale
Thème : Respiratoire
Titre : Prise en charge du syndrome d'apnées obstructives du sommeil en médecine générale
Mots-clés : SAOS,ronflements,somnolence,diurne
Message-clé :
Auteur : Stanislas de Régloix, HIA Val de grâce (stanbdr@msn.com)
Co-Auteurs :
Le Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS) se définit comme la répétition d'épisodes d'interruption ou de réduction de la ventilation, par obstruction des voies aériennes supérieures, responsable d'une fragmentation du sommeil et d'une mauvaise oxygénation nocturne. Il entraine une somnolence diurne et des complications cardio-vasculaires. Les médecins généralistes sont les principaux interlocuteurs des patients ronfleurs et/ou présentant une somnolence anormale. De définition récente, tous les médecins n’ont pas appris à évoquer le diagnostic. En France, 15% des SAOS seraient diagnostiqués. Il nous semblait intéressant d’évaluer les pratiques diagnostiques des médecins généralistes face à cette maladie. A l’aide d’un questionnaire envoyé par courrier, nous avons interrogé 108 praticiens généralistes sur leurs connaissances du SAOS (fréquence d’évocation lors des consultations, sources d’information, signes cliniques, facteurs de risque, complications et examens complémentaire utiles au diagnostic) Les connaissances des médecins interrogés étaient meilleurs que les résultats des études précédemment publiées, notamment en ce qui concerne les facteurs de risque et les signes d’appel du SAOS. En revanche, leurs notion physiopathologiques et leurs connaissance du bilan diagnostic étaient incomplètes et les complications potentielles incomplètement sues. Le SAOS est une pathologie fréquente mais encore trop rarement évoquée en médecine générale. L’effort de formation et d’information, qui porte ses fruits depuis quelques années, doit être poursuivi afin de mieux le dépister. Une prise en charge pluridisciplinaire, où le généraliste joue un rôle primordial, permettrait d’améliorer la qualité de vie de ces patients, d’éviter les accidents liés à la somnolence diurne et de prévenir la survenue des complications cardio-vasculaires.
Présentation : Communication Orale
Thème : Respiratoire
Titre : usage du tabac et stratégies de sevrage chez les internes de médecine générale d'île de France
Mots-clés : tabagisme,etudiants,en,médecine,sevrage
Message-clé : La prévalence du tabagisme est élevée chez les internes de médecine générale d'ïle de France
Auteur : laurence COMPAGNON, DUERMG de Créteil Paris 12 (laurence.compagnon@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Laurence Compagnon, Sandrine Chopineau, Julien Lebreton,Michel Medioni, Christian Dumay, Vincent Renard, Jacques Cittée, Claude Attali.
Objectifs Les objectifs de cette Thèse, soutenue en 2009, étaient d’étudier la prévalence du tabagisme chez les internes de médecine générale d’Ile de France (IMGIDF), de rechercher des facteurs influençant ce statut et de décrire leurs stratégies éventuelles de sevrage. Méthode Etude descriptive transversale à l’aide d’un questionnaire donné et recueilli lors d’un choix de stage des IMGIDF à la DRASS en mars 2007 Résultats Le taux de réponse a été de 87%. La prévalence du tabagisme de notre échantillon était de 23%. Les facteurs corrélés significativement avec la consommation de tabac sont : être un homme, être sans enfant, vivre avec un(e) fumeu(se)r, avoir un frère ou une sœur fumeur et selon 80% , faire des études stressantes. Par ailleurs les femmes se sèvrent plus que les hommes, et les étudiants non fumeurs considèrent à 75% que leurs études de médecines ont été un facteur limitant le tabagisme. Les fumeurs sevrés, ou l’ayant tenté, ont pour 68% essayé sans aide, 10% ont eu un soutien médical. 65% ont utilisé des substituts nicotiniques alors que, selon le score de Fagerström ,60% n’était pas dépendants à la nicotine. Conclusion Le tabagisme est encore trop élevé parmi les IMGIDF. Certaines études ont montré que le tabagisme des médecins généralistes pouvait entraver la pratique du conseil minimal ; une réflexion doit être menée pour inciter les étudiants au sevrage et ceci dès l’entrée en médecine. Une autre étude descriptive sur le tabagisme des externes pourrait être contributive.
Présentation : Communication Orale
Thème : Sang, système hématop/immunologique
Titre : IATROGENIE DES AVK CHEZ LE SUJET AGE : REVUE DE MORBIMORTALITE EN AMBULATOIRE
Mots-clés : soins,primaires,revue,de,morbimortalité,anticoagulant
Message-clé : : l'identification des problématiques lié à la prise en charge des patients sous antivitamines K par l'analyse de situations menant à un incident est un processus pertinent d'évaluation des pratiques professionnelles
Auteur : david darmon, DMG Nice/faculté de Médecine université Nice Sophia-Antipolis
Co-Auteurs : TS Ung, D Darmon
Selon les deux études de 1998 et 2004 dirigées par les Centres Régionaux français de Pharmacovigilance (CRPV), les antivitamines K (AVK) restent le principal pourvoyeur d’effets indésirables et la première cause d’hospitalisation liée à un médicament, touchant surtout la personne âgée. Malgré la publication d’une mise au point sur les AVK par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) en 2004, la dernière étude des CRPV (2007) montre un taux élevé d’effets indésirables. Quels sont les circonstances et les moyens d’éviter ces évènements ? La méthode utilisée de revue de morbimortalité est adaptée aux soins primaires. Le recrutement des médecins généralistes est effectué à partir de groupe d’échange de pratique. Chacun des médecins aura préalablement sélectionné une situation ayant abouti à un événement indésirable lié aux AVK. Un entretient en face à face permet d’identifier les circonstances et les causes des évènements indésirables. Une réunion des médecins permet une réflexion commune sur les problématiques identifiées et sur les moyens à mettre en œuvre pour les solutionner. Résultats attendus : la mise en évidence les problèmes liés aux multiples intervenants: le patient âgé, infirmière préleveuse du bilan sanguin jusqu’au médecin traitant qui reçoit les résultats de l’INR, en passant par les biologistes laborantins qui transmettent ces résultats, le pharmacien qui délivre et conseille sur le traitement et le médecin spécialiste d’organe souvent initiateur de la prescription. L’élaboration des propositions prenant en compte la coordination des différents acteurs, comme le préconise déjà la recommandation canadienne sur l’anticoagulothérapie en ambulatoire.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Comment les patients perçoivent-ils le médecin généraliste remplaçant ?
Mots-clés : remplaçant
Message-clé : Les patients consultent globalement facilement le remplaçant et en tirent satisfaction.
Auteur : Christophe Berkhout, Université de Lille 2 - du Droit et de la Santé
Co-Auteurs : Sandrine Larivière, Christophe Berkhout, Alain Duhamel
Contexte : Les médecins généralistes remplaçants ressentent une frustration lorsqu’ils débutent leur activité, car ils ont l’impression d’un manque de confiance a priori des patients. Quel rôle les patients attribuent-ils au remplaçant ? Méthode : Etude transversale observationnelle randomisée par grappes. Recueil de données sur questionnaire. La satisfaction a été évaluée par EVA. Taille de l’échantillon pour une corrélation inter-classe des grappes de 0,035 et une hypothèse de 13% de refus de consultation du remplaçant: 194 sujets. Analyse croisée des données testée par Chi2 ou Fisher’s exact test. Résultats : 260 questionnaires ont été distribués, recueillis et exploités. 198 (76%) patients consultaient le remplaçant sans hésitation, 60 (23%) ne le consultaient qu’en cas d’urgence et 2 refusaient de le consulter. Ce sont les rurbains qui consultaient le plus (94,4%, p = 0,02). L’âge du patient (p = 0,87), son sexe (p = 0,25), l’ancienneté de la relation (p = 0,20) et la fréquence de consultation (p = 0,36) n'influençaient pas ce résultat. De même que l’âge du médecin (p = 0,15), son sexe (p = 0,65), la fréquence des remplacements (p = 0,57) et le mode d’exercice (p = 0,24). Le sexe du remplaçant par rapport au médecin remplacé n’intervenait pas pour 251 (96%) patients. La moyenne de satisfaction était de 7,5/10 (DS = 1,8).L’examen clinique du remplaçant était jugé aussi bon que celui de leur médecin [252 (97%)]. Les patients attendaient le retour de leur médecin en cas d’absence d’urgence [121 (47%)] ou de supposée moins bonne connaissance du dossier [107 (41%)]. Les patients n'étaient plus que 46% (p = 0,0002) en cas de dépression et 41% (p = 0,0053) pour une procédure administrative.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Comment travailler entre médecins généralistes et travailleurs sociaux avec des personnes en situation de précarité?
Mots-clés : Précarité,coopérations,interprofessionnelles,référentiel
Message-clé : Les maisons de santé pluriprofessionnelles et les pôles de santé doivent favoriser la concertation entre médecins généralistes et travailleurs sociaux nécessaire au travail autour des patients précaires.
Auteur : Yves Le Noc,
Co-Auteurs : E Bisot, A Lazarevicth
Objectif : la précarité touche environ 25% de la population française (définition du Père WREZINSKI, fondateur d’ATD Quart-monde). Si le manque de santé est en soi une cause de précarité, la précarité sociale est une cause de difficulté d’accès aux soins. Les consultations avec ces patients nécessitent une coordination médico-sociale. L’objectif de ce travail était de construire un référentiel de pratiques coopératives médecins-généralistes (MG)-assistants sociaux (AS) pour travailler ensemble avec des patients précaires. Méthodes et moyens: 3 réunions sous forme de focus-groups Résultats: travailler sur la précarité nécessite d’analyser la situation d’une personne en matière de sécurités: - sur quelles ressources s’appuyer? - quels seront les objectifs prioritaires des médecins et des AS? Les grilles d’analyse des MG et des AS sur la précarité divergent en raison de formations et de cultures différentes. Le projet autour de problèmes médicaux et sociaux intriqués doit reposer sur la cohérence des propositions des différents professionnels. Cela nécessite de connaître la culture de l’autre, son champ d’activité et ses méthodes et moyens de travail. Conclusions : Les cultures des MG et des AS sont très différentes. Le risque pour les personnes est d’être ballotées entre des professionnels ne parvenant pas à construire un projet commun. La place de formations pluriprofessionnelles et de réunions de concertation doit être développée. La concertation MG-AS devrait trouver une place dans les maisons de santé pluriprofessionnelles et les pôles de santé.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Description et durée de prise en charge au domicile des patients Alzheimer suivis dans un réseau de soin entre 2004 et 2008.
Mots-clés : alzheimer,réseau,de,santé,description,de,patients,durée,de,suivi
Message-clé :
Auteur : Dan Kogel, Université Paris VII (avidan.kogel@gmail.com)
Co-Auteurs : Dan Kogel, Pascal Clerc, Hervé Picard
Objectif : Description de patients Alzheimer suivis dans un réseau de soin à domicile et de leur durée de prise en charge. Matériel et méthode Etude rétrospective à partir de données médicales, administratives et sociales recueillies systématiquement à l’entrée dans le réseau pour des patients Alzheimer, entre janvier 2004 et avril 2008. A partir de ces données, 6 axes ont été créés pour décrire le patient : l’axe « cognitif », « social », « fonctionnel », « psychologique », « comorbidité » et « fragilité ». L’analyse de ces données par la méthode de Kaplan-Meyer permet d’obtenir la durée de suivi de ces patients dans le réseau. Résultats Le nombre de patients inclus dans l’étude est de 66. Selon l’axe « cognitif », 45,3% ont un MMS<15. Selon l’axe « social » 54,5% n’ont pas d’aidant familial au domicile. Selon l’axe « fonctionnel » 50,8% sont en GIR 1 ou 2 et 44,4% sont en GIR 3 ou 4. Selon l’axe « psychologique » 41,5% sont traités pour une dépression et 13,8% pour des troubles du comportement. Selon l’axe « comorbidités » : 61,4% ont une maladie cardiovasculaire et 29,8% ont plus de 5 pathologies. Selon l’axe « fragilité » (5 critères) 53% ont 1 ou 2 critères de fragilité et 33,3% en ont 3 ou plus. La durée de suivie au domicile moyenne des patients est de 633 jours. Conclusion Les patients pris en charge dans ce réseau sont des patients lourds sur le plan médical et social. Cette étude montre que ce réseau de soin permet pour la moitié de ces patients de rester au domicile pendant presque 2 ans
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Etude des symptômes somatiques lors d’un problème professionnel suivi en médecine générale
Mots-clés : problème,professionnel,trouble,multisomatoforme,médecine,générale
Message-clé : Les patients qui présentent un problème professionnel en médecine générale consultent d'avantage, mais pour des symptômes sans lien avec un trouble de somatisation.
Auteur : Blandine LE SCANF, Département de médecine générale
Co-Auteurs : O Kandel, G Gabillard, E Ben Brik
Introduction : Selon les théories psychosomatiques, les troubles psychosociaux impliqueraient la survenue de troubles somatiques. Les symptômes somatiques sont-ils plus réellement plus importants lors d’un problème professionnel ? Méthodes : Nous avons réalisé une étude de cohortes historiques d’après la population de patients ayant consulté 3 médecins généralistes en Poitou-Charentes pendant 21 mois. Le groupe de patients exposés à un problème professionnel a été comparé à un groupe de patients actifs non exposés, tirés au sort et appariés par âge, sexe et catégorie socioprofessionnelle. Les 15 symptômes somatiques du trouble multisomatoforme ont été répertoriés sur 2 ans. Leur nombre et leur répétition ont déterminé la présence d’un trouble multisomatoforme. Les troubles anxieux, dépressif, addictif et psychique et la fréquence de consultation ont été étudiés comme facteurs de confusion. Résultats : Nous avons inclus 102 patients exposés et 204 non exposés. La présence d’un problème professionnel n’influence pas celle du trouble multisomatoforme, mais elle est associée aux troubles de l’humeur et anxieux, et à une demande de soins importante. Conclusion : L’expertise médicale rigoureuse et le nombre important de patients inclus sont les points forts de cette étude. L’insuffisance d’éléments évaluatifs du problème professionnel est une limite. La multiplicité des facteurs causaux intervenant dans la somatisation rend son étude difficile. La forte demande de soins des patients présentant un problème professionnel est une nouvelle donnée qui pourrait nous aider à mieux les repérer.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Étude et Prévention du Burn Out chez les Médecins Généralistes Marseillais
Mots-clés : Burn,Out,syndrome,Médecine,Générale,Marseille
Message-clé : évaluer la prévalence du BOS chez les médecins généralistes Marseillais
Auteur : monique husson , DUMG Marseille
Co-Auteurs : M Fraissinet, M Husson, G Gentile , S Adnot , P-A Bonnet , P-F Chevallier ,D Delattre , S Filippi , AP Gille , S Houn , F Laurent
Introduction: Le Burn out syndrome (BOS) se définit par un épuisement émotionnel, une dépersonnalisation de la relation à l'autre et une diminution de l'accomplissement personnel. Objectifs: L'objectif principal est d'évaluer la prévalence du BOS chez les médecins généralistes Marseillais. Nous voulons aussi identifier les facteurs de risque ou protecteurs dans un but préventif. Méthodes: Enquête régionale transversale par auto questionnaire anonyme associant le Maslach Burn out Inventory (MBI) et des renseignements sociodémographiques et professionnels envoyé à 356 généralistes Marseillais sélectionnés au hasard dans l'annuaire. Résultats: 133 médecins (soit 37,3%) ont répondus. Les résultats montrent que 22,56% des répondants ont un épuisement émotionnel élevé, 21,05% une dépersonnalisation élevée et 36,09% ont un accomplissement personnel bas. 7,52% ont un BOS élevé. Les facteurs favorisants sont: les heures de travail par semaine, la charge de travail, le manque de temps pour la famille et leurs reproches, le désir de reconversion et la consommation de tabac. Les facteurs protecteurs sont: la pratique d'un sport ou loisirs, le temps accordé à sa famille, les heures de sommeil par nuit, l'absence de plaintes somatiques, le nombre d'enfant à charge, la pratique d'une psychanalyse et la non consommation de psychotrope. Conclusion: le BOS est une réalité pour les médecins généralistes Marseillais. Ceci doit être porté à la connaissance de tous par la diffusion de programmes d'information et prévention associé à une mise en place de mesures concrètes de soutien pour le médecin lui permettant de réagir et de faire du BOS une crise structurante source d'équilibre.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Evaluation d’un réseau de coordination d’appui à domicile.
Mots-clés : réseau,de,soins,palliatifs,prise,en,charge,globale,coordination,d’appui.
Message-clé : la coordination d'appui à domicile :partage de compétence.
Auteur : jean-michel perrot, crge franche comte (jean-michel.perrot@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : TATU S, PERROT JM*
Introduction. L’ARESPA est un réseau innovant, il appuie les médecins traitants pour organiser et assurer le maintien à domicile de patients en perte d’autonomie (soins palliatifs, situations psycho environnementales complexes, pronostic vital engagé) ; il s’agit d’un partage de compétences. Le réseau est constitué de coordinatrices d’appui, réparties sur le territoire, elles agissent au domicile des patients et de psychologues libéraux qui interviennent auprès des familles qui nécessitent un soutien psychologique. Le réseau assure une coordination d’appui au service du médecin traitant et du patient. Ceci se décline sur le terrain par : la mise en place d’un plan d’aide personnalisé, la préparation au retour à domicile dans le cas d’une hospitalisation, le suivi à domicile et la réévaluation régulière des besoins, la coordination entre tous les intervenants au domicile et le médecin traitant. Ce dernier, s’il est efficient sur le plan organique, rencontre de réelles difficultés à exercer son rôle psychosocial, du fait de la surcharge de travail (démographie critique en soins primaires) et de difficultés administratives rébarbatives ou nébuleuses. Méthode. La satisfaction des patients a été évaluée par une étude qualitative réalisée au domicile des patients ; les médecins traitants devaient répondre à un questionnaire. L’objectif a été d’explorer la corrélation entre leurs besoins sur le terrain et les services proposés. Résultats. Les patients ont été unanimement satisfaits, satisfaction tant du point de vue de l’accompagnement que de l’aide à la gestion administrative liée à leur handicap, pour les médecins, réelle amélioration dans la prise en charge des patients. Conclusion. Le réseau ARESPA propose un modèle organisationnel innovant de prise en charge de patients dépendants à domicile, très satisfaisant pour les patients et très efficace pour leur médecin traitant
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : L’insécurité en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais
Mots-clés : insécurité,risque,prévention
Message-clé :
Auteur : baptiste motte, faculté libre de médecine Lille
Co-Auteurs : B Motte, J Pelzer, F Fasciaux, M Deneuche
Objectifs : Évaluer le niveau d’insécurité en médecine générale dans la région Nord-Pas-de-Calais, identifier les médecins concernés et observer les conséquences professionnelles et judiciaires. Méthode : Étude prospective descriptive, auprès de 380 médecins généralistes libéraux exerçant dans le Nord-Pas-de-Calais, par l’intermédiaire d’un questionnaire informatique envoyé par courriel, comportant 16 questions fermées. L’âge, le sexe et le type d’exercice sont croisés avec le type d’incivilités subies, la survenue d’un sentiment d’insécurité, les conséquences professionnelles et/ou judiciaires. Résultats : Le taux de réponses est de 49%. 79% de ces médecins ont déjà été victimes d’incivilités au cours de leur pratique professionnelle. Secondairement à une incivilité, ils sont 52% à ressentir de l’insécurité pendant leur pratique professionnelle et 48% à modifier leur activité professionnelle (système de sécurisation, relation médecin/malade, participation au tour de garde, …). Les exercices urbains ou semi-urbains sont plus « à risque » que l’exercice rural. Mais le sexe ou le fait d’exercer seul ou en cabinet ne sont pas liés à la survenue d’incivilité. Les agressions verbales sont les plus courantes (88% des médecins victimes d’incivilités), puis viennent les actes de dégradation (34%), les agressions physiques (27%) et enfin les vols/hold-up (25%). Le dépôt de plainte n’est observé que dans 21% des cas. Conclusion : La médecine générale est bien concernée par ce problème de violence et d’insécurité responsable d’une modification d’activité professionnelle de certains praticiens. Des solutions existent (fiche déclarative, livret de sécurité, référent médical dans les commissariats,…) mais elles sont méconnues ou insuffisamment diffusées.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : MESURER LES GRADIENTS SOCIAUX DANS L’ACCES AUX SOINS DE PREVENTION Audit clinique auprès de 671 patients d’un cabinet de trois médecins généralistes.
Mots-clés : Epices,Accès,aux,soins,vaccins,dépistage,cancer,prévention,qualité
Message-clé : effet médecin dans la réduction des inégalités sociales d'accès aux soins de prévention
Auteur : Dominique Lagabrielle, MGForm (dominique.lagabrielle@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Chloé Pilod; Dominique Lagabrielle; Catherine Sass; Alain El Sawy; Guillaume Royer de Véricourt; Jean-Jacques Moulin.
Contexte : Les inégalités sociales de santé se définissent comme le gradient de morbi-mortalité selon la catégorie socio-professionnelle, les revenus ou le niveau d'éducation. En France, ces inégalités restent préoccupantes. Leur réduction, si elle relève essentiellement des politiques publiques sur des déterminants de type sociaux (emploi, éducation, logement, conditions de vie), concerne aussi la pratique de la médecine générale. Or la démarche préventive parait en théorie plus efficace que la démarche curative pour lutter contre ces inégalités. Pour caractériser les populations concernées, l'approche subjectivée de la vulnérabilité sociale semble plus pertinente que la classique distribution par catégories socioprofessionnelles. Objectif : Comparer la pertinence de la catégorie socioprofessionnelle à celle du score de vulnérabilité sociale EPICES pour mesurer les gradients sociaux de distribution des soins de prévention. Méthode : L’accès aux soins de prévention est approché par un outil composite comportant: 1: la vaccination antitétanique 2: le dépistages de 3 cancers (colon, sein, col utérin). Les caractéristiques sociales sont étudiées par: 1: le score EPICES 2: les données sociales classiques (catégories socioprofessionnelles, niveau d’étude, minima sociaux, situation face à l’emploi). Résultats : Malgré des caractéristiques sociales défavorables (38% de la population vulnérable selon EPICES), les taux de couverture vaccinale antitétanique et de dépistage des 3 cancers (colon, sein, col utérin) apparaissent élevés (respectivement 84,9%, 83,7%, 90,7%, 91,8%). Il n'a donc été possible d'objectiver qu'un seul gradient social, modeste, pour la vaccination, et uniquement grâce à EPICES. Conclusion : Cette étude locale semble mettre en évidence un effet –médecins, inattendu, dans la réduction des inégalités sociales de l'accès aux soins de prévention. Etendre ailleurs cette exploration permettrait de mieux caractériser cette notion nouvelle en vue d'une plus grande équité des soins.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Vulnérabilité des femmes migrantes en France face aux violences
Mots-clés : violences,femmes,migrantes
Message-clé : La vigilance des médecins généralistes face aux violences chez les femmes migrantes doit être accrue car ces violences sont plus fréquentes, ont des conséquences sur leur santé et sont généralement passées sous silence.
Auteur : janina estrada, aucun
Co-Auteurs : J Estrada, A Charruault, G Lazimi
Objectifs : Estimer l’importance des violences subies par les femmes migrantes en France en situation de précarité et vérifier si elles sont plus vulnérables aux violences. Déterminer l'impact ressenti des violences sur leur santé et analyser le rôle dans le repérage du médecin généraliste. Méthode: Etude auprès de femmes migrantes sans couverture sociale consultant un médecin de premier recours aux centres de médecin du monde à Paris et Saint-Denis. 126 femmes ont été interrogées sur les violences subies. Et 33 ont répondu à un questionnaire complémentaire concernant les conséquences médicales ressenties et le dialogue avec les médecins consultés. Résultats: 84% des femmes ont été victimes au moins une fois durant leur vie de violences, 57% de type physique et 34% de type sexuel. Parmi les femmes ayant répondu au questionnaire complémentaire, 55% des femmes victimes ont rapporté des conséquences sur leur santé: douleurs chroniques et symptômes anxio-dépressifs principalement. 41% avaient consulté un médecin pour ces symptômes, et 65% d’entre elles n’ont pas révélé les violences subies. Aucune n'aurait été choquée si le médecin lui avait posé la question des violences. Conclusion : Les femmes migrantes sont victimes de violences, en pourcentage plus important que les femmes françaises. Ces violences ont un retentissement sur leur santé. Les patientes font un lien entre les violences subies et les symptômes qu’elles présentent. Ces violences ne sont pas repérées par leur médecin. Ces femmes n’attendent que de pouvoir répondre à de telles questions.
Présentation : Communication Orale
Thème : Social
Titre : Vulnérabilités, accès aux soins des migrants: connaissances des IMG franciliens (Thèse de médecine générale, Paris, 2010)
Mots-clés : migrants,accès,aux,soins,internes,en,médecine,générale
Message-clé : Promouvoir l'enseignement des vulnérabilités et des spécificités de la prise en charge en médecine générale des migrants précaires
Auteur : Julien Sallé, dermg paris VI
Co-Auteurs : J Sallé, G Lazimi
Objectif : Les médecins généralistes ont un rôle majeur dans la prévention, la continuité des soins, l'accès aux droits des migrants en séjour précaire, particulièrement vulnérables sur le plan de la santé. La formation initiale, puis continue, et le travail en réseau sont essentielles. Quelles sont les connaissances actuelles des internes en médecine générale sur ces vulnérabilités et les dispositifs d'accès aux soins, et leurs représentations sur les patients migrants ? Méthode : C'est ce que nous avons tenté d'évaluer, par l'intermédiaire d'un questionnaire écrit, dont les réponses ont été comparées notamment en fonction de l'avancée dans le cursus. Résultats : 291 questionnaires ont pu être analysés, soit 30% des IMG franciliens. Les vulnérabilités spécifiques et les difficultés d'accès aux soins sont globalement ignorées, quelle que soit l'avancée dans le cursus. Les connaissances sur la santé sont parcellaires, souvent limitées aux pathologies infectieuses. La protection maladie, les dispositifs publics de prévention ou de facilitation de l'accès aux soins telles que les PASS ou la possibilité de recours à l'interprétariat professionnel restent également méconnues. 20% pensent qu'il est possible de refuser pour des raisons financières les bénéficiaires de l'AME. Et 20% soupçonnent ceux-ci d'abus, ces affirmations émanant en majorité d'internes en fin de cursus. Un catalyseur semble être le stage chez le praticien. Conclusion : Afin d'améliorer l’accès aux soins, faire disparaître les représentations négatives et les refus de soins il semble nécessaire d'intensifier, en l'ouvrant notamment à la santé publique, l'enseignement des vulnérabilités et spécificités de la prise en charge des migrants.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système digestif
Titre : Hemobstacle : les patients
Mots-clés : cancer,colorectal,obstacles,patients,dépistage,organisé
Message-clé :
Auteur : Isabelle AUBIN-AUGER, CNGE (isabelle.aubinauger@sfr.fr)
Co-Auteurs : Isabelle AUBIN-AUGER, Alexandra GLEDEL, Alain MERCIER, Jean Pierre LEBEAU, Laurence BAUMANN, Paul VAN-ROYEN
Contexte : Le cancer colorectal est en France le troisième cancer en termes d’incidence et le deuxième en termes de mortalité. Le dépistage organisé s’est généralisé à l’ensemble du territoire en 2008 sous forme d’un test au gaiac, permettant la recherche de sang occulte dans les selles, à réaliser tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Les taux de participation restent pour l’instant inférieurs à 50% dans la plupart des régions. De nombreux obstacles existent à sa réalisation tant du côté des médecins que du côté des patients Question : quels sont les obstacles au dépistage du cancer colorectal du côté des patients ? Méthode : 24 entretiens semi dirigés ont été réalisés chez des patients de 50 à 74 ans. Un échantillonage ciblé a été réalisé pour obtenir un maximum de diversité en termes d’âge, de sexe, de niveau socioéconomique et d’adhésion au dépistage. Les entretiens ont été intégralement retranscris et codés manuellement par deux chercheurs. Résultats : parmi les obstacles largement cités, sont apparus le fait de ne pas se sentir concerné par le dépistage, les méconnaissances des modalités et des conséquences du test, l’existence d’autres préoccupations concernant la santé ou la vie personnelle. L’influence du médecin traitant qu’elle soit positive ou négative était un élément clé de l’incitation au dépistage. Bon nombre d’idées reçues erronées conduisaient les patients à ne pas réaliser le test. Conclusion : une meilleure connaissance des obstacles liés au dépistage du cancer colorectal devrait permettre d’optimiser la participation de la population cible.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Certificat médical de virginité: validité de l'examen clinique, enjeux juridiques, dimension éthique
Mots-clés : virginité,hymen,certificat,médical,jurisprudence
Message-clé :
Auteur : céline Baron, DMG
Co-Auteurs : Dr. Ledoux Katy; Pr Rougé-Maillart Clotilde; Pr. Baron Céline; Dr Jousset Nathalie.
Contexte : La rédaction d’un certificat médical ne peut attester de données non vérifiées par le médecin. L’examen de l’hymen permet –il d’affirmer la virginité de la personne ? Le conseil de l’ordre des médecins recommande de ne pas rédiger ce certificat estimant qu’il n’a pas de justification médicale. Objectif : Cerner les enjeux de la rédaction d’un certificat médical de virginité sur la fiabilité de l’examen clinique et les enjeux juridiques pour éclairer le médecin généraliste dans la réponse à cette demande. Méthode : Revue de la littérature dans cinq bases de données médicales concernant l’anatomie de l’hymen avec les mots clés :hymen, sexual assault, sexual abuse, forensic, forensic évidence, adolescent, female, healing of anogenital injuries, defloration, accidental genital injuries. Exploration du champ juridique par une bibliographie s’appuyant sur la « jurisprudence professionnelle des certificats médicaux » et par une recherche documentaire dans les sites : Légifrance, conseil national de l’ordre des médecins, conseil d’état et cour de cassation. Résultats : Un hymen intact en apparence ne peut infirmer l’hypothèse d’une relation sexuelle. L’absence de référence juridique ne permet pas de disposer d’un cadre orientant la prise de décision. Le choix de répondre à la demande de rédaction du certificat médical de virginité s’appuie donc sur la dimension psychologique de la femme et s'inscrit dans un contexte socioculturel.
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Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Contraception de l’adolescente : pourquoi les généralistes loupent le coche ?
Mots-clés : contraception,adolescente,choix
Message-clé :
Auteur : Marie BARAIS, Université de Bretagne Occidentale
Co-Auteurs : Barais M, Breuilly-Leveau C, Cadier S, Chiron B, Nabbe P, Le Floch B, Barraine P, Le Reste JY.
Introduction : La France est un des pays du monde où la contraception est la plus médicalisée. Le médecin généraliste, médecin de premier recours chez l’adolescente, a un rôle primordial dans la prévention des grossesses non désirées. La multiplicité des moyens de contraception devrait permettre une prise de décision partagée entre la patiente et le médecin. Pourtant le nombre d’IVG est en augmentation chez les 15- 19 ans depuis 2002. Objectifs : Connaitre les obstacles rencontrés par le médecin généraliste dans l’aide au choix d’une méthode contraceptive adaptée à chaque adolescente. Méthode : Analyse thématique d’entretiens semi-dirigés de 11 médecins généralistes sélectionnés par échantillonnage orienté sur des critères sociodémographiques et d’observation des pratiques. Les médecins interrogés racontent une consultation marquante concernant la contraception chez l’adolescente et décrivent les difficultés rencontrées. La saturation théorique a été atteinte. Résultats : Trois obstacles sont identifiés chez le médecin généraliste : 1/ L’évitement de l’adolescente communicante et sexuée : son autonomie n’est pas reconnue, sa sexualité non évoquée. 2/ L’existence d’une vision normative à la fois de ce qu’est une bonne contraception et de son propre rôle en tant que médecin généraliste pour ce type de prescription. 3/ Le manque de connaissances des professionnels concernant les caractéristiques de chacun de ces modes de contraception. Discussion : Les trois obstacles identifiés montrent que la démarche contraceptive est centrée sur le médecin et non sur la patiente. Ceci est aggravé par le déficit de connaissance du médecin. Modifier cette approche pour des soins centrés sur l’adolescente et accroitre ses propres connaissances pourraient améliorer l’aide au choix d’une contraception adaptée et réduire ainsi le nombre de grossesses non désirées.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Dépistage du cancer du col utérin en médecine générale : qui dépiste qui ?
Mots-clés : cancer,du,col,utérin,inégalités,sociales,modèle,mixte,médecine,générale,dépistage,qualité
Message-clé :
Auteur : Laurent RIGAL, Université Paris Descartes - Faculté de médecine (laurent.rigal@free.fr)
Co-Auteurs : Laurent Rigal, Hector Falcoff, Madeleine Favre
Objectif Le dépistage du cancer du col est majoritairement réalisé par les gynécologues. Pourtant la frange défavorisée de la population, à laquelle le généraliste est le seul à avoir accès, n’est pas correctement dépistée. Notre objectif est de caractériser socialement les patientes vues en médecine générale, selon qu’elles sont : non dépistées, dépistées par un gynécologue ou un généraliste. Méthode Les données sont issues d’une enquête transversale, menée auprès de 50 maîtres de stage qui ont chacun inclus 35 patientes entre 40 à 74 ans chacun, pris aléatoirement parmi celles les ayant choisi comme médecin traitant. Les informations médicales et sociodémographiques ont été recueillies par questionnaire postal et extraites des dossiers médicaux. Le statut vis-à-vis du dépistage a été déterminé à partir des déclarations des patientes et la position sociale définie à partir de la profession, du niveau d’études et de la situation financière perçue des patientes. Le dépistage et le prescripteur (gynécologue ou généraliste) ont été analysés dans des modèles mixtes logistiques multivariés. Résultats 1042 patientes ont été incluses dans l’analyse. Malgré un taux de non-dépistage faible (21 %), on observe des inégalités sociales marquées (20% entre le haut et le bas de la hiérarchie sociale, p<0,0001). Un généraliste ne prescrit que 13 % des frottis de sa patientèle et essentiellement aux plus défavorisées. Ces deux résultats sont variables entre les médecins et en particulier en fonction du sexe du praticien. Conclusions Ces résultats incitent à la vigilance des généralistes envers le dépistage des patientes les plus défavorisées.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Existe-t-il un intérêt à poursuivre le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes de 65 ans et plus ?
Mots-clés : Frottis,cervico-utérin,dépistage,femmes,après,65,ans
Message-clé : La poursuite des frottis de dépistage après 65 ans permettrait encore de détecter des lésions précancéreuses. La mise en place d’une stratégie raisonnable et adaptée de suivi cytologique tant au niveau médical qu’économique, est nécessaire.
Auteur : Anne-Lise LEMAY, CLGE
Co-Auteurs : Raphaël MEYER (interne en médecine générale), Anne-Lise LEMAY (généraliste), Xavier GUY(généraliste), Pr MATHEVET Patrice (gynécologue), Dr KASSAI Behrouz (biostatistitien), Dr FLORI Marie (généraliste, membre du Département de Médecine Générale de Lyon)
Contexte : Les recommandations françaises concernant le dépistage du cancer du col sont de réaliser un frottis tous les trois ans de 25 à 65 ans, et d’exclure du dépistage systématique les femmes de 65 ans et plus avec trois frottis normaux consécutifs. Néanmoins, des milliers de frottis sont réalisés après 65 ans, hors recommandations. Objectif : Analyser le résultat cytologique et le rythme de suivi antérieur par frottis d’une population de femmes de 65 ans et plus. Méthode : Notre étude analytique rétrospective s’appuie sur un recueil de données de trois laboratoires de la région Rhône-Alpes (plus de 160 000 frottis). Nous étudions une population de femmes de 65 ans et plus chez qui un frottis a été réalisé entre janvier 2004 et décembre 2008. Les résultats cytologiques sont classés selon la méthode Bethesda. Le suivi des dix dernières années est analysé : nombre de frottis antérieurs, densité de frottis sur la période observée, intervalle moyen entre les frottis. Résultats : Des lésions précancéreuses et cancéreuses du col peuvent être découvertes après 65 ans malgré un suivi antérieur suffisant : la réalisation de frottis de dépistage permet de les mettre en évidence à un stade précoce. Le rythme de suivi est un critère fondamental, tout comme l’histoire cytologique des patientes et la spécialité médicale du prescripteur. Conclusion : Il existerait un intérêt à poursuivre les frottis de dépistage après 65 ans. Notre étude tente de dégager une stratégie raisonnable et adaptée de suivi cytologique, tant au niveau médical qu’économique.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système génital féminin et sein
Titre : La vaccination des adolescentes contre le papillomavirus : obstacles et solutions
Mots-clés : vaccination,papillomavirus
Message-clé :
Auteur : Nathalie Quantrell-Park,
Co-Auteurs : L. COBLENTZ-BAUMANN
Contexte: Le cancer du col de l’utérus est dû à une infection sexuellement transmissible liée au papillomavirus. Il touche notamment les femmes jeunes. C’est un des cancers les plus évitables grâce à des mesures de prévention, telles que le dépistage par frottis et, depuis 2006, la vaccination. L’HAS recommande une vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus à l’âge de 14 ans. Or, plusieurs études tendent à montrer que peu de jeunes filles sont vaccinées. Elles semblent relativement bien informées, mais peu par leurs médecins généralistes. Question : Quels sont, du point de vue des adolescentes, les freins à la vaccination ? Le but étant ensuite de pouvoir dire aux médecins généralistes ce qu’en pensent les jeunes filles et donc d’apporter des pistes de réflexion pour rendre ce sujet moins délicat à aborder. Méthode : étude qualitative utilisant la méthode des focus groups, qui réuniront 6 à 8 adolescentes de 12 à 16 ans. Les discussions vont s’axer principalement autour des connaissances des jeunes filles sur le vaccin et sur le papillomavirus, de ce que leur apportent leur médecin généraliste et la médecine scolaire, enfin de leurs relations avec leurs parents en ce qui concerne leur santé. Résultats : Cette étude est en cours, les focus group seront réalisés très prochainement, les résultats seront communiqués après analyse. Il existe certainement des freins, non encore explorés, à la vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus. Cette étude va tenter de les mettre en évidence.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Le médecin généraliste et la coordination du dépistage du cancer du col de l'utérus. Étude du contenu des dossiers médicaux de 32 médecins généralistes lorrains.
Mots-clés : médecine,générale,dépistage,du,cancer,cervico-utérin,coordination,des,soins
Message-clé : Le manque de retour d'information vers les médecins généralistes pénalise l'efficience de la coordination du dépistage du cancer cervico-utérin.
Auteur : Yannick RUELLE, Médecin Généraliste (yannick.ruelle@gmail.com)
Co-Auteurs : Yannick RUELLE, Marie-France GERARD, Patrick BASTIEN, Arnaud ZELER
Introduction : Les médecins généralistes, acteurs par essence du dépistage, devraient être à même d’en assurer la coordination, en s’appuyant sur les dossiers de leurs patientes. Méthode : Étude, grâce à un module informatique de recueil de données, du contenu des dossiers médicaux de médecins généralistes, afin se savoir s’ils contiennent les informations nécessaires à cette coordination. Résultats : 32 médecins généralistes et 305 dossiers ont été inclus dans cette étude (taux de participation de 64 % ; taux de remplissage de 95 %). Les médecins généralistes ont réalisé le dernier frottis cervico-utérin chez 21 % de leurs patientes (1/4 des frottis de dépistage primaire). 98 % de ces frottis sont de bonne qualité. Les informations contenues dans les dossiers sont d’excellente qualité lorsque les généralistes réalisent eux-mêmes les frottis, 95 % d’entre eux comportant la date, la qualité et le résultat du frottis. En revanche, lorsque le frottis n’est pas réalisé par le médecin généraliste, ces informations sont rarement présentes (9,5 % des dossiers concernés). En effet, seuls 12 % des dossiers font état d’un retour d’information vers le médecin traitant. Seulement un quart des frottis feraient ainsi l’objet d’un retour d’information. Conclusion : Les médecins généralistes sont donc compétents à la fois pour prélever des frottis et pour coordonner le dépistage du cancer du col utérin. Mais ils se heurtent à un manque de retour d’information qui apparaît comme le principal obstacle à une coordination efficace du dépistage et à une amélioration de son taux de couverture. Les récentes évolutions de la loi et le dispositif du médecin traitant, créé par la loi de réforme de l’Assurance Maladie de 2004, ne semblent pas avoir modifié ce processus.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système génital masculin et sein
Titre : Efficacité des dermocorticoïdes pour le traitement du phimosis de l'enfant. Une synthèse méthodique.
Mots-clés : phimosis,enfant,dermocorticoides,synthèse,méthodique
Message-clé : Malgré un niveau de preuve scientifique faible les dermocorticoïdes peuvent être utilisés en première intention pour le traitement du phimosis de l'enfant
Auteur : Philippe VORILHON,
Co-Auteurs : C Martin, P Vorilhon, B Pereira
Objectif. La question du décalottage est fréquemment posée par les parents lors des consultations des petits garçons. L’utilisation des dermocorticoïdes pour le phimosis, encore peu répandue pourrait être une alternative moins coûteuse et moins traumatisante à la chirurgie. L’objectif était d’évaluer l’efficacité de l’application d’un dermocorticoïde pour le traitement du phimosis de l’enfant. Méthode. Synthèse méthodique. Les essais contrôlés randomisés (ECR) ont été sélectionnés dans les sources de données : Medline, Cochrane Library, Pascal, Embase, Blackwell Science, Google, Google scholar, le SUDOC, les registres internationaux des essais en cours, les abstracts de congrès. Une recherche de la littérature grise a été faite. Les études ont été analysées avec la grille de lecture d’un article thérapeutique de l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (ANAES). Résultats. 7 ECR (n = 857 patients) ont répondu aux critères d’inclusion. L’âge moyen des enfants variait de 4 à 7,5 ans. La durée moyenne d’application était de 4 à 8 semaines. Le taux de succès était supérieur (65,8 à 95 %) à celui du placebo (16,6 à 52 %), p < 0,05 pour 6 ECR. Discussion. Le niveau de preuve scientifique est faible : grade C selon les critères de l’ANAES du fait du manque de puissance des essais et de nombreuses lacunes méthodologiques, même en rapportant les ECR aux essais non randomisés. Aucun effet indésirable grave n’a été relevé. Conclusion. L’utilisation de dermocorticoïdes peut être recommandée en première intention avant la chirurgie pour la prise en charge du phimosis. L’âge d’application reste à déterminer.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système génital masculin et sein
Titre : Ejaculation prématurée : stratégies pour aborder le sujet en médecine générale
Mots-clés : ejaculation,prématurée,médecine,générale
Message-clé :
Auteur : Marie BARAIS, Université de Bretagne Occidentale
Co-Auteurs : Marie Barais, Sébastien Cadier, Pierre Barraine, Benoit Chiron, Bernard Le Floch, Patrice Nabbe, Jean Yves Le Reste
Contexte : L’éjaculation prématurée concerne 21 à 30 % des hommes au cours de leur vie sexuelle. Le médecin généraliste est pour les patients un interlocuteur privilégié dans ce type de situation. Pourtant peu de patients reçoivent l’aide médicale souhaitée. Objectifs : Mettre en évidence les stratégies développées par les médecins généralistes qui abordent le sujet en consultation. Méthode : Analyse thématique d’entretiens semi-dirigés de 11 médecins généralistes finistériens sélectionnés à partir d’une liste de correspondants d’un sexologue. Les praticiens interrogés racontent une consultation au cours de laquelle le sujet est abordé. La saturation théorique a été atteinte. Résultats : Trois situations d’évocation sont identifiées : l’éjaculation prématurée est le motif principal de la consultation, un autre motif dissimulateur appelé « cheval de Troie » est d’abord évoqué, l’éjaculation prématurée est mise en lumière lors de l’exploration d’une souffrance psychique. Six stratégies sont identifiées : le questionnement systématique, la proposition de signes que le patient pourrait ressentir, une attention intacte jusqu’aux derniers moments de la consultation, l’humour, la facilitation de la verbalisation du patient, la vision fonctionnaliste dédramatisant la sexualité. Les techniques de communication utilisées sont simples : le résumé et les questions ouvertes. L’attitude est empathique, chaleureuse et authentique. Les praticiens prennent en considération le contexte personnel propre du patient, tout en respectant les dimensions existentielles et culturelles. Conclusion : Six stratégies pour aborder l’éjaculation prématurée en médecine générale ont été mises en évidences à partir de la narration de consultations. Elles ne sont, en général, pas explicites d’emblée mais viennent illustrer deux compétences spécifiques de la Médecine Générale : l’approche centrée sur le patient et l’adoption d’un modèle holistique.
Présentation : Communication Orale
Thème : Système Urinaire
Titre : le cancer de la prostate et son dépistage : perceptions des hommes de plus de 50ans
Mots-clés : PSA,dépistage,cancer,prostate,information
Message-clé : sous information des hommes sur le rapport bénéfice risque du dépistage du cancer de la prostate
Auteur : Jean Louis DEMEAUX, CNGE
Co-Auteurs : MOTA Cécile, DEMEAUX Jean Louis
Objectif: Alors que le dépistage systématique du cancer de la prostate par dosage des PSA n’a toujours pas fait la preuve de son utilité les médecins généralistes prescrivent très largement cet examen sans fournir le plus souvent une information détaillée sur ce dépistage. Depuis la loi de 2002 l’information du patient revêt un caractère obligatoire y compris pour des examens de dépistage, la HAS recommande d’apporter avant la prescription de PSA une information claire sur les bénéfices et les risques. Quelles sont les connaissances et les représentations des hommes de plus de 50 ans sur ce dépistage ? Méthode : Etude qualitative. Entretiens semi-directifs réalisés d’hommes de plus de 50 ans, de milieu rural et urbain. Tous les entretiens sont enregistrés, retranscrits et analysés avec la collaboration du laboratoire universitaire de psychologie de la santé. Résultats portant sur les 5 premiers entretiens : les hommes rencontrés avaient des connaissances peu précises sur la prostate et le cancer; des dosages des PSA avaient été prescrits à 4 d’entre eux mais ils ignoraient les effets indésirables de ce dépistage. Les informations émanaient des médecins, des média et de l’entourage. Conclusion : Les hommes concernés attendent beaucoup du dépistage du cancer de la prostate et sont peu conscients des risques. Ces premiers résultats, si ils sont confirmés, justifient de mener d’autres études en population générale et d’entreprendre un travail d’information de la population et de formation des généralistes (et des urologues ?) sur l’éthique du dépistage.
Présentation : Poster
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : Refléxions sur une expérience de gestion directe des patients decoagulés par le Médecin Généraliste en Italie
Mots-clés : thérapie,anticoagulante,système,expert
Message-clé :
Auteur : claudio carosino, Società Italiana di Medicina Generale (ccarosino@tin.it)
Co-Auteurs : Claudio Carosino
Objectif : compartir une expérience originale de gestion des patients en thérapie anticoagulante (Dicumarol) parmi un instrument portable pour mesurer l’Activité de Prothrombine (INR) et un « système intelligent » disponible sur internet.Vérifier la qualité de l’assistence. Méthodes : depuis 2003 un group de médecin généralistes utilizent dans mon départment (Parma) cette façon originale de surveillance de la thérapie anticoagulante. Ils sont dotés chacun d’un instrument pour mesurer l’Activité de Prothrombine parmi le sang capillaire (Protime-ITC) et , surtout, d’un access internet a un « systeme expert » qui les supporte lorsque il doivent modifier la dose du mèdicament. Le systeme fait aussi function de fichier central. La participation au project est de façon volontaire et est rémunerée. Résultats : Maintenant 90 généralistes sur 327 travaillent dans le projet. On a vérifié la qualité de leur assistence dans le derniere année parmi trois indicateurs : • Pourcentage des contrôles dans les limites fixées • Nombre des jours passés dans le limites de decoagulation fixées • Nombre des épisodes de hémorragie ou de thrombose pendant la surveillance Les résultats sont comparables a ceux la des Centres hospitaliers spécialisés. On a essayé aussi de comparer cette modalité de sourveillance avec la méthode traditionelle du point de vue économique. Conclusions : cette expérience témoigne que la gestion directe des patients sous thérapie anticoagulante est faisible et fiable. Médicins et usagers se disent satisfaits de cette modalité.
Présentation : Poster
Thème : Cardio-vasculaire
Titre : utilisation d'un arbre décisionnel dans la prise en charge de la maladie veineuse thromboembolique en MG
Mots-clés : phlebite,medecine,generale,score,de,probabilité
Message-clé : l'établissement d'un score de probabilité permet une démarche plus pertinente; la prise en compte de la fonction rénale et des contreindications des traitements est trop souvent négligée
Auteur : Eric Cailliez, CGEMS de l'UFR d'Angers (eric.cailliez@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Lucie Franchet-Gonfroy Eric Cailliez
Objectifs Evaluer la démarche diagnostic et thérapeutique de médecins généralistes face à une suspicion de maladie thromboembolique veineuse comparativement aux données connues en 2007 et repérer d’éventuelles explications des écarts. Méthode Qualitative par entretetiens semi dirigés de 18 médecins généralistes de la Manche participant au même secteur de garde, à partir d’une grille d’entretien puis analyse thématique transversale. Cette grille explorait la stratégie diagnostique et la démarche initiale thérapeutique. Résultats L’analyse de ces entretiens permettait de mettre en évidence un certain paradoxe entre la perception de gravité de cette maladie et une certaine méconnaissance des outils diagnostiques et thérapeutiques. Les recommandations actuelles étaient peu suivies. Les médecins préféraient pêcher par excès en recourrant directement au doppler et aux antithrombotiques, devant la possible gravité des complications de la maladie thromboembolique. La stratégie diagnostique ne générait pas de risque pour les patients , mais un surcout pour la société. La prise en charge thérapeutique n’était pas dénuée de risques ,la fonction rénale n’étant pas prise en compte dans les choix des traitements.La contention veineuse était négligée. Malgré le biais possible lié au recrutement des médecins la répartition des résultats est fortement indicative des besoins de formation. Conclusion Les nouvelles recommandations de l’AFSSAPS confirment la nécessité d’évaluer la fonction rénale et d’adapter alors le traitement dans la prise en charge thérapeutique des thromboses veineuses profondes, ainsi que la place de la contention. Les efforts de formation doivent porter à la fois sur les stratégies diagnostiques et la prise en charge thérapeutique.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Aptitude au sport : intérêt du test de ruffier ? A propos d'une revue de la littérature et d'une enquête de pretique auprès des Médecins généralistes Franc-comtois
Mots-clés : test,de,Ruffier,certificat,d'aptitude,sport,électrocardiogramme,mort,subite,prévention
Message-clé : Le test de Ruffier ne semble plus avoir sa place au cours de la consultation d'aptitude à la pratique sportive. la réalisation d'un ECG de repos avec grille de lecture spécifique serait plus appropriée pour le dépistage des cardiopathies
Auteur : François DUMEL, DMG Besançon (francois.dumel@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : D Garnache-Creuillot, F Dumel
Objectif: Reconsidérer l'intérêt actuel du test de Ruffier . Contexte :L’épreuve des 30 flexions du Dr Ruffier, décrite en 1942, était utilisée d'une part pour dépister les sujets pour lesquels un examen cardiovasculaire attentif était nécessaire avant d'autoriser la pratique sportive, et d'autre part pour suivre l'évolution de l'aptitude cardiovasculaire au cours de l'entraînement. Soixante ans après, ce test est toujours demandé par certaines fédérations sportives au cours de la visite médicale qui conduit à établir le certificat de non contre-indication à la pratique sportive. Matériel et méthode: 1. Revue de la bibliographie à partir des Bases de données : Medline, INIST,Embase 2. Une enquête de pratique sur l'utilisation du test de Ruffier en médecine générale. Résultats: L'enquête fait apparaitre une grande hétérogénéité de pratique des médecins généralistes. La revue de la littérature met en évidence une absence de critères d'analyse et de classification des résultats validés du test de Ruffier, que ce soit dans les objectifs attendus de ce test ou dans les modalités de réalisation. : aucun chiffre de sensibilité ou de spécificité. Le test de Ruffier: ne permet pas le dépistage de cardiopathie. Discussion: Ce test ne semble plus avoir sa place au cours des consultations d'aptitude à la pratique sportive. La réalisation d'un ECG de repos avec grille de lecture systématique serait plus appropriée pour le dépistage de cardiopathies et donc pour la prévention de la mort subite.
Présentation : Poster
Thème : Général et non spécifié
Titre : Attentes des aidants familiaux de patients déments à domicile, et leur prise en charge par les médecins généralistes : Etude comparée France et Etats-Unis
Mots-clés : Aidants,familiaux,Maladie,d’Alzheimer,médecin,généraliste
Message-clé : La prise en charge en médecine générale des aidants de patients atteints de démences est un enjeu important de santé publique
Auteur : Lucille Pellerin-Kurtz, DMG rouen
Co-Auteurs : L Pellerin-Kurtz, A Polet, B Dickerson, A Negreira, E Mauviard, T Thueux, A Mercier
Contexte Le nombre des aidants familiaux a augmenté du fait du vieillissement de la population et de l’incidence croissante des démences. Le retentissement de cette charge sur leur santé est connu. La prise en charge globale des aidants de patients atteints de maladies neuro-dégénératives est donc un enjeu majeur de santé publique. Les solutions diffèrent selon les pays et systèmes de soins. Le rôle du médecin généraliste, la prise en charge de ces aidants sont essentiels dans ce contexte de soins. Question Comprendre les attentes des aidants et les déterminants de leur prise en charge par les médecins généralistes. Méthode Des entretiens semi directifs d’aidants familiaux de patients atteints de démences ont été conduits en Haute-Normandie et Nouvelle-Angleterre. Parallèlement, la même démarche a été effectuée auprès de médecins généralistes. Les échantillons ont été constitués de façon ciblée et raisonnée. Le guide d’entretien insistait sur les demandes et attentes des aidants, et les représentations des médecins. L’analyse a été effectuée en utilisant une approche phénoménologique par 3 chercheurs, en utilisant le logiciel Nvivo8.0. Une comparaison des résultats a été effectuée entre les deux pays afin de déterminer les influences de l’organisation des soins. Résultats Cette étude est actuellement en cours. La connaissance, la conscience et l’acceptation de la situation par les aidants et le médecin généraliste semblent modifier favorablement la prise en charge des aidants. L’impact positif de la santé des aidants est méconnu, et insuffisamment utilisé. Selon des interviewés, les coordinateurs de soins présents aux USA semblent être une option intéressante. L’accès à la multidisciplinarité semble facilité mais dépendrait du niveau socio-économique.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Dépistage des cancers colorectal, du sein, du col de l'utérus par des maîtres de stage (MS)franciliens : analyse qualitative des obstacles.
Mots-clés : dépistage,cancer,obstacle,santé,publique,gradient,social
Message-clé : Les obstacles au dépistage des cancers peuvent être précisés dans la patientèle médecin traitant
Auteur : madeleine FAVRE, SFTG
Co-Auteurs : Madeleine Favre Laurent Rigal Hector Falcoff
Contexte : le contrat "Médecin traitant" entre le patient et son médecin engage encore plus celui-ci dans des démarches de santé publique. L' objectif de cette étude est de tester la faisabilité et de développer l 'organisation de la prévention des cancers colorectal, du sein, du col au cabinet du généraliste. Celui-ci peut contribuer à améliorer la participation au dépistage des personnes socialement défavorisées et ainsi réduire les gradients sociaux entre personnes dépistées. Ce sont les obstacles à cette démarche qui sont analysés Méthode: Une recherche action (RA) sur les pratiques de dépistage de ces trois cancers a été mis en œuvre en 2008 et 2009 par des MS franciliens. Un recueil en miroir des actions de dépistage a été réalisé auprès d'un échantillon tiré au sort dans leur patientèle "médecin traitant" et dans leurs dossiers. Les résultats tenant compte de la position sociale et du niveau d'éducation de leurs patients leur ont été restitués individuellement. Trente deux MS réunis en trois focus groups (FG) ont commenté leur expérience et analysé les obstacles à ce dépistage. L'analyse qualitative des discours de ces FG sera proposée. Les résultats sont en cours d'analyse. Ils s'orientent vers la définition du métier de généraliste; l'organisation de son cabinet, ses représentations de la maladie… Conclusion : cette analyse conduit à mieux connaître les obstacles au dépistage organisé ou non. Cette RA continuera par une étude tenant compte des propositions des MS pour améliorer le cabinet de demain dans son rôle d'acteur de santé publique.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Déterminants de l’inscription en première année de médecine : la médecine est-elle toujours une vocation ?
Mots-clés : vocation,étudiants,en,médecine,parents
Message-clé :
Auteur : baptiste motte, faculté libre de médecine Lille
Co-Auteurs : B Motte, J Pelzer, C Pinçon
Objectif : L’exercice de la médecine évolue constamment, en termes de connaissances mais aussi de relation médecin-malade. Peut encore parler de « vocation médicale » pour les étudiants en médecine actuels ? Méthode : Étude prospective, descriptive, auprès d’une promotion d’étudiants en première année de médecine, à l’aide d’un questionnaire original. Par l’intermédiaire de questions fermées sont explorées les questions suivantes : Quelle image ont les étudiants actuels de la profession ? Comment s’y projettent-ils ? La filière médicale est-elle empruntée de manière déterminée ? Sous influence ? Par élimination ? Quelle signification a pour eux la « vocation médicale » ? Les réponses sont croisées avec l’âge, le sexe et la mention au baccalauréat des étudiants, ainsi que la profession des parents. Résultats : 2/3 des étudiants disent ne pas être influencés dans leur choix par la famille ou les médias. L’influence familiale est plus fréquente lorsque les parents évoluent dans le milieu de la santé. 74% des étudiants ont fait leur choix au moment de l’entrée au lycée ou avant. 92% des étudiants accordent du crédit à la formule « La vocation de soigner reste la référence de l’activité professionnelle de médecin ». Conclusions : Le choix « par vocation » de la filière médicale est toujours d’actualité. Les influences dans ce choix existent, même si elles ne concernent qu’une partie des étudiants. Les familles liées à la santé et les médias agissent ainsi probablement en tant que supports d’identification et de projection de l’étudiant.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Déterminants qui conduisent les parents à choisir entre un médecin généraliste et pédiatre pour le suivi régulier de leur nourrisson normal gardé en crèche. Etat des lieux et évolution à prévoir.
Mots-clés : déterminants,de,choix,nourrissons,normaux,suivi,régulier,médecin,généraliste,pédiatre,crèche,parcours,de,soins
Message-clé : Aujourd'hui les parents de nourrisson se partagent, à 50% chez le Médecin Généraliste contre 50% chez le Pédiatre pour le suivi régulier entre 0 et 2ans
Auteur : Gaétan GENTILE, DUMG Marseille/SFMG/CNGE (gentile.gaetan@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S Poitrasson-Tigrinate, A Gille, G Gentile, M Husson, F Laurent, S Filippi, P.F Chevallier, P.A Bonnet, D. Delattre, S. Adnot, S Houn
Introduction : Aujourd'hui les parents de nourrisson se partagent, à 50% chez le Médecin Généraliste contre 50% chez le Pédiatre pour le suivi régulier entre 0 et 2ans. La pédiatrie généraliste de ville est vouée à disparaitre au profit d'une spécialité d'organes à vocation hospitalière. J'ai fait ce travail pour recueillir les déterminants qui interviennent dans le choix des parents. Les objectifs secondaires étaient de recueillir leur niveau de satisfaction sur le suivi actuel et l'appréciation de la formation en Pédiatrie du généraliste. Méthode : J’ai choisi de faire une enquête transversale qui consistait à recueillir les déterminants de choix entre médecin généraliste et pédiatre auprès des parents de nourrisson en bonne santé apparente pour une période donnée, à partir d'un questionnaire anonyme distribué dans 4 crèches de la région d'Aix-en-Provence. Résultats : Les parents au revenu élevé semblaient consulter plus facilement le pédiatre et se déplaçaient pour celà. Lorsque le nourrisson était le cadet d'une fratrie, il semblait plus souvent suivi par Je généraliste. Les parents qui choisissent le généraliste privilégiaient la confiance, la disponibilité et la proximité de leur médecin. Ceux qui vont chez le pédiatre privilégiaient la compétence du spécialiste et leur reprochaient un manque de disponibilité. Un suivi parallèle existe entre les 2 spécialistes. Conclusion : Je pense qu'il faut améliorer la relation rivale entre les 2 spécialistes et renforcer la formation médicale continue des généralistes pour leur rendre leur place de médecin de premier recours et faire entrer le suivi de l'enfant dans le parcours de soins coordonnés par le médecin traitant comme souhaité par les autorités de santé.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Devenir des médecins formés à la gériatrie
Mots-clés : médecin,généraliste,formation,gérontologie
Message-clé : adapter l'offre de formation de gériatrie en médecine générale
Auteur : Philippe MARISSAL,
Co-Auteurs : Philippe MARISSAL
Devenir des médecins généralistes ayant suivi un cycle de formation à la gérontologie clinique. Contexte : Une structure de formation médicale continue organise un cycle de formation des médecins en gérontologie, orienté principalement vers la formation au métier de « médecin coordonnateur ». Une évaluation de l’impact à distance de ces formations semble opportune pour adapter cette action ouverte à tout médecin intéressé par les pathologies du grand âge. Notre organisme a formé 931 médecins ( 931 noms différents dans notre base de données) depuis sa création dans toutes les régions de France. . Il nous a paru intéressant de savoir l’utilisation par ces médecins des compétences développées dans ce domaine ainsi que leurs désirs dans le futur. Objectif : Evaluer le devenir, à distance, des 931 médecins engagés dans le cycle de formation à la gérontologie clinique. Méthode : Envoi de questionnaires à 20 items, tant démographiques que professionnels, au listing de médecins engagés dans le cursus de gérontologie. Aucune relance ni mail n’a été fait. Retour de 352 des questionnaires. En cours d’exploitation actuellement. Résultats : Analyse principalement sur 3 motifs principaux : - Changement d’orientation : médecin coordonnateur ou engagement dans une formation universitaire de gériatrie - Multiplicité de la pratique de médecine générale : médecin généraliste et médecin coordonnateur - Désir de formations futures dans ce domaine. En cours d’exploitation. Nous espérons que ces résultats permettront de modifier le contenu des formations qui vieillissent, en fonction des demandes faites. Nous pourrons aussi réorienter ces formations vers tous les médecins généralistes car la possibilité de former les médecins coordonnateurs par la formation médicale s’arrête en 2012.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Ecouter les médecins en souffrance grâce à une plate forme téléphonique : bilan à 4 ans
Mots-clés : burn,out,aide,aux,médecins,en,difficulté
Message-clé : plate forme téléphonique 0826 004 580
Auteur : Eric Galam, Groupe REPERES DMG Paris Diderot (egalam@hotmail.com)
Co-Auteurs : Dr Régis Mouriès Madame Amandine Fumey
CONTEXTE Le burn out des médecins libéraux français est désormais notoire. En France, le premier outil concret d'aide aux médecins a été mis en place en juin 2005 par l'Association d'Aide Professionnelle aux Médecins Libéraux (AAPML) METHODE Depuis le 1er juin 2005, grâce à des fonds publics, un numéro de téléphone (0826 004 580) dédié aux médecins libéraux d'Ile de France en difficulté psychologique dans l'exercice de leur profession, lpermet aux personnes appelant, en tout anonymat, d'avoir accès à une psychologue clinicienne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le numéro n'est pas surtaxé. Chaque appel donne lieu à la rédaction d'une fiche de recueil. Des réunions de suivi avec les psychologiques sont régulièrement organisées par le médecin coordonnateur du dispositif. RESULTATS Plus de 600 appels ont été répertoriés. Ils ont lieu dans 87% des cas aux heures et jours ouvrables. Ils durent en moyenne 22 minutes. L'âge moyen des appelants est de 50 ans. 54% sont des hommes et 46% de femmes; 64% sont généralistes, 20% spécialistes et 9% proviennent de l'entourage. Les problématiques évoquées relèvent de la vie professionnelle (41%) de la vie privée (23%), de l'activité soignante ( 19%) et de l'articulation vie privée/vie professionnelle (17%). CONCLUSIONS Depuis 2007, ce dispositif, à vocation nationale, s'étend progressivement à d'autres régions de France par l'intermédiaire des URML. Au 1er janvier 2010, il couvrait 6 unions représentant près de 50 000 médecins libéraux. Il est encore fragile mais s'inscrit dans une dynamique positive qu'il a largement incitée et qui voit la mise sur pieds de structures visant à prendre en charge les médecins malades de manière adaptée.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Elaboration d’un outil de lien entre la liste des problèmes et les contre-indications médicamenteuses dans le dossier informatisé en médecine générale
Mots-clés : probleme,da,santé,-,codage,-,médicaments,-,contre-indications
Message-clé : qualmité de la prescription médicamenteuse
Auteur : Marc Jamoulle, Centre académique de médecine générale. UCL
Co-Auteurs : Marc Jamoulle, médecin de famille Luc Proost, médecin de famille, informaticien Robert Vander Stichele, médecin de famille, prof de pharmacologie
La qualité de la prescription médicale est un enjeu important et complexe. Le nombre de substances et leurs contre-indications ne cessent de croitre et représentent un véritable défi pour le médecin praticien. L’élaboration consensuelle et progressive du Dossier Médical Informatisé de médecine générale en Belgique repose sur l’utilisation de classifications internationales comme ATC, ICPC et ICD. Le présent travail s’inscrit dans une logique d’aide à la décision et propose un codage par ICPC et ICD de 550 contre-indications thérapeutiques identifiées dans le Répertoire commenté des médicaments du Centre belge d’information pharmacothérapeutique, édition 2009. Ce répertoire est utilisé dans la plupart des logiciels de médecine générale belge labélisés. Grâce aux codages, Les contre indications des médicaments pourront être dans ces logiciels croisées à la liste des problèmes des patients. L’implémentation d’un tel système s’inscrit dans une démarche qualité de la prescription médicale
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Etat fébrile : existe-t-il une surconsommation médicale en médecine générale liée à la médiatisation de la grippe A (H1N1) ?
Mots-clés : grippe,A(H1N1),surconsommation,médicale,médiatisation
Message-clé :
Auteur : Guillaume Coindard, Faculté de médecine paris-sud (guidard2000@yahoo.fr)
Co-Auteurs : G Coindard, F Raineri, R Ourabah
Objectif Evaluer à partir des déclarations des patients si la médiatisation de la pandémie grippale A(H1N1) a entraîné une surconsommation de consultations en médecine générale et identifier les opinions des médecins généralistes concernant cette médiatisation Méthode Etude prospective sur 15 jours utilisant un questionnaire informatisé accessible en ligne. Inclusion par chaque médecin répondeur d’un seul patient présentant un état fébrile depuis moins de 48 heures accompagné de deux des quatre signes cliniques suivants : toux, céphalées, mal de gorge et courbatures. Un tri à plat des réponses a été effectué et pour certaines questions les réponses ont été croisées avec les caractéristiques des patients Résultats 799 médecins généralistes aux caractéristiques très proches de la population professionnelle ont répondu à l’enquête et 730 questionnaires entièrement remplis ont été analysés. Au total 12,9 % des patients ont déclaré avoir surconsulté, dont les deux tiers par inquiétude vis-à-vis de la grippe A(H1N1). Une inquiétude des patients a été perçue par 80% des médecins répondeurs depuis le début de l’épidémie. La médiatisation de la grippe A(H1N1) a été jugée alarmante par 77% des médecins généralistes et 69% d’entre eux se sont déclarés sereins personnellement vis-à-vis de cette épidémie. Les médecins déclarant être sereins vis-à-vis de la grippe A ont été 83% à juger la médiatisation alarmante contre 62% des médecins déclarant être inquiets (p=10-6). Discussion Cette surconsommation évaluée dans notre étude à 13% et, au moins partiellement, expliquée par la médiatisation pouvait elle être évitée ?
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Etude préalable à la mise en œuvre d’un dépistage organisé sur un territoire de santé
Mots-clés : depistage,frottis,organisation,maison,pluridisciplinaire
Message-clé : possibilité d'organisation du dépistage par frottis au sein d'une maison pluridisciplinaire de santé
Auteur : lison MAZUE, interne
Co-Auteurs : lison MAZUE
Prochainement sur le canton de Montret (71) sera créée une maison de santé pluridisciplinaire dont les objectifs sont d’assurer et de renforcer la prise en charge de la santé notamment les actions de dépistage et en particulier celle concernant le cancer du col utérin. Le but est d’évaluer auprès de la population rurale concernée les connaissances sur le dépistage et les modalités de réalisation de celui ci pour l’organiser de façon adaptée à la demande, notamment en exploitant les possibilités offertes par une structure de type maison de santé pluridisciplinaire (gestion informatique, collaboration avec laboratoire, relance par courrier, séances de groupes de prévention et d’éducation à la santé…). Il s’agira d’exploiter une enquête réalisée sur la population féminine du canton de Montret incluant toutes les femmes concernées par le dépistage du cancer du col utérin selon les recommandations (25-65 ans, 1118 femmes-source INSEE), au travers de questionnaire et d’entretien individuel portant sur leur expérience du dépistage. Les résultats ne sont pas disponibles mais permettront, ainsi que les expériences développés dans d’autres pays, de définir une stratégie adaptée au territoire de santé concerné pour le dépistage du cancer du col de l’utérus.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : études médicales et critères d'implantation démographiques
Mots-clés : démographie,médicale,Hautes,Alpes,Alpes,de,Haute,Provence
Message-clé : une démographie médicale plus préocupante qu'annoncée
Auteur : luc benezech, faculte marseille
Co-Auteurs : L Bénézech, S Filippi, N Massiot, L Anderson, DUMG Marseille
Les derniers rapports de l’URCAM sur la démographie médicale ne laissent apparaitre aucunes régions déficitaires ou en passe de le devenir dans la région PACA. Ce rapport ne semblent pas en concordance avec les difficultés ressentis sur le terrain tant par la population que par les médecins de premier recours dans certains départements. Objectif : réactualiser les données sociodémographiques anciennes d’une population de médecins exerçant dans les Alpes de Hautes Provence et les Hautes Alpes afin d’anticiper la démographie médicale de ces départements. Méthode : Réalisation d’une étude épidémiologique descriptive accès sur les données sociodémographiques tel que l’âge, le sexe, l’année d’installation, s’il s’agit d’une première installation…Résultats recueillis par téléphone, courriel et voie postale. Le traitement des données a été effectué par SPSS. Résultats : 192 réponses sur 276 questionnaires envoyés, soit une participation de 70%. Des données superposables aux moyennes françaises, avec un âge moyen de 51 ans. 42% des médecins ont plus de 55 ans, 67% plus de 50 ans. Absence de renouvellement de la population médicale sur les 10 dernières années. Une pyramide des âges masculine avec un renouvellement essentiellement féminin. Conclusion : Malgré les apparences et la représentation véhiculée au niveau national de la région PACA, le département des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes semblent concernés par une désertification médicale prochaine. Les critères utilisés ne semblent pas en mesure d’anticiper à long terme les problèmes de démographie médicales. Il serait intéressant de revoir les alarmes des projections à venir. Sauf s’il s’agit de ne pas être trop alarmiste…
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation des critères du Burn Out chez un panel de médecins au Maroc
Mots-clés : Burn,Out,-,Démotivation,-,Qualité,des,soins,-,Professionnels,de,santé
Message-clé : La necessité de sensibiliser les médecins au Burn Out et d'initier une reflexion à l'échelle nationale
Auteur : Sanaa MERIMI, Centre de recherche de la Fcaulté de Médecine de Rabat (sanaamerimi@menara.ma)
Co-Auteurs : Houda Merimi - Amina Barkat - Meriem Kabiri
Depuis les années 70, la sonnette d’alarme est tirée à l’échelle internationale sur les risques encourus par les professionnels de santé en matière de démotivation et d’épuisement professionnel. Au Maroc, le terme de « burn out » n’est pas encore vulgarisé mais ce n’est pas pour autant qu’il ne correspond pas à un ressenti et un vécu des professionnels de santé. Un système de santé en perpétuelle mutation avec des exigences de qualité, de formation, d’équipement …. créent beaucoup de situations où existe un déséquilibre entre les tâches et les moyens mis à la disposition des professionnels pour les réaliser et une grande ambigüité sur les missions et les rôles. L’objectif de l’enquête en cours est d’évaluer les critères du « Burn Out » ou épuisement professionnel auprès d’un panel de professionnels de santé en répondant aux questions suivantes : - Les médecins marocains connaissent-ils le terme de « Burn Out » - Font-ils attention à leurs propres signes d’épuisement professionnel - Comment est ressentie la charge de travail et le stress généré par les conditions de travail - Leur spécialité ou leur secteur de pratique interviennent-ils sur les facteurs de motivation - Sont-ils globalement satisfaits de leurs conditions d’exercice Cette étude constitue donc un lever de tabou et une interpellation sur un problème de santé publique qui guette les professionnels de santé au Maroc et une forme d’initiation de la réflexion à l’échelle nationale.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Evaluation d’un programme ambulatoire pluridisciplinaire d’éducation thérapeutique des patients (ETP) de patients atteints de maladies chroniques sur 7 sites du Languedoc-Roussillon (LR) : EDUTHEP-LR
Mots-clés : - Education,thérapeutique,pole,de,santé,FUMG,interdisciplinarité,évaluation
Message-clé :
Auteur : Michel DAVID, CRGE-LR
Co-Auteurs : Pour le CRES-LR : BROZETTI Anne, chargée de projet, Dr COULOUMA Evelyne, médecin de santé publique, directrice Dr SANDIN-BERTHON, médecin de santé publique, ex-directrice du CRES-LR, DELF Pour le CRGE-LR : Dr DE ROFIGNAC Eva, chargée d’enseignement, Dr ISAMBERT Agnès, chargée d’enseignement Dr DAVID Michel, chargé d’enseignement Pr. BOURREL Gérard, professeur des universités de médecine générale
Contexte : Le CRGE-LR en partenariat avec le CRES-LR ont répondu à un appel d’offre de la CNAM : expérimenter un programme pluridisciplinaire d’ETP centré sur 3 pathologies (asthme, diabète, insuffisance cardiaque). Le protocole : former 39 nouveaux professionnels de santé (PS) à l’ETP (MG, diététiciennes, podologues, kiné, infirmières) sur 7 sites du LR (Alès, Béziers, Pays Cœur d’Hérault, Narbonne, Nîmes, Perpignan et Sète) en utilisant les ressources de la FUMG dans les MMG . But : former 310 patients à mieux vivre et gérer leur maladie (4 ateliers collectifs + 2 bilans éducatifs) Durée : 9 mois. Un groupe mixte de 4 personnes en assure la coordination régionale permanente. Objectif : Evaluer le programme expérimental EDUTHEP-LR sur les plans quantitatif, qualitatif et son impact sur l’organisation territoriale des soins. Evaluer un programme d’ETP, à partir de professionnels de santé pluridisciplinaires formés, chez des patients atteints de maladie chroniques Méthodes et moyens : - Pour l’analyse médico-économique quantitative nous aurons une série d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs relevés par des thésards et analysés en terme fréquentiels (quand il peuvent être collectés dans le cadre de l’expérimentation) - Sur le plan qualitatif, des étudiants en Master 2 analyseront les déterminants de la réussite sur certains sites et les résistances sur d’autres après une série d’interviews semi-dirigés (professionnels de santé et patients) - Une synthèse des résultats et une analyse de l’impact présenti, l’impact de la FUMG sur les résultats, modélisation pour l’organisation territoriale et pluridisciplinaire des soins. Calendrier : - août 2008 à mai 2009 : réponse à l’appel d’offre, élaboration du projet, sélection des sites - juin à septembre 2009 : formation à l’ETP de 40 nouveaux PS, réactualisation pour 30 autres - octobre 2009 à février 2010, prolongé à juin 2010 : inclusion des patients
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Groupe de lecture critique, formation et analyse des pratiques : exemple de l’épicondylite
Mots-clés : Analyse,critique,-,Formation,–,Évaluation,des,pratiques
Message-clé : La confrontation, au sein d’un groupe, des pratiques aux données de la littérature est faisable et utile pour améliorer les pratiques.
Auteur : Anne-Claire BENOTEAU, SFDRMG
Co-Auteurs : Yves Le Noc
Contexte : Il est démontré que l’interactivité au sein de petits groupes de professionnels permet une formation continue efficace. L’analyse dans de tels groupes de brèves synthèses de l’information médicale favorise l’interactivité. Hypothèse : La confrontation des pratiques aux données de la littérature permet les remises en question nécessaires et l’actualisation des données scientifiques. Objectif : Créer et tester une méthode de formation basée à la fois sur la littérature et l’expérience clinique. Méthode : - Définition préalable d’un thème à partir d’une liste actualisée de documents de synthèse répondant aux critères prédéfinis. Chaque médecin sélectionne dans ses dossiers un cas clinique correspondant au thème. Lecture critique du ou des documents. - Tour de table : points clés des dossiers et des documents ; analyse des convergences et divergences : pratiques appropriées ou non ? dans ce cas pourquoi et comment les modifier ? Elaboration par le groupe d’un document, algorithme, fiche info patient ... - Recherche documentaire complémentaire : la littérature contient-elle des données nouvelles différentes de celles des documents initiaux ? - A distance, analyse de nouveaux cas cliniques : avons-nous modifié notre pratique ? Avons-nous utilisé notre outil ? Résultats escomptés : Cette méthode permet de conforter ou modifier les pratiques, éventuellement d’actualiser les données scientifiques. Conclusion : Cette méthode est à l’essai dans un groupe de formation. Sur le thème des épicondylites (second thème étudié), une fiche-patient a été créée. Elle est à l’épreuve à l’heure actuelle.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Infection et malnutrition chez l’enfant de moins de 5 ans au Chu de Annaba(Algérie)
Mots-clés : Infection-malnutrition-prévalence
Message-clé : Prévenir la malnutrition chez les enfants présentant une infection.
Auteur : aicha otmane, faculté de médecine de Annaba-Algérie
Co-Auteurs : Heni.C-Hamel.W
Objectif :Déterminer la prévalence de la malnutrition chez l’enfant infecté de moins de 5 ans au CHU de Annaba (Algérie). Méthode :Enquête transversale descriptive et analytique réalisée auprès de 120 enfants en janvier 2009.La collecte des données a été sur la base d’un questionnaire.La saisie a été faite sur logiciel Epi info(6.04). Résultats :La prévalence hospitalière des enfants malnutris infectés âgés de moins de 5 ans est 0.12% IC[0.06%-0.18%].L’âge moyen de ces enfants est de l’ordre de 1.5±0.5 ans .Les facteurs de risque les plus incriminés sont la gastro-entérite(p=0.000001)RR=7.5 IC 95%[3.00-18.72] et le retard vaccinal(p=0.000002) RR=7.6 IC 95%[2.85-20.23]. Conclusion :La relation synergique entre la malnutrition et les infections est bien connue, d’ou la nécessité d’intégrer les interventions en matière de nutrition et maladies infectieuses de l’enfant.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : La prise en charge par le médecin généraliste du patient atteint de cancer. Enquête de pratiques dans la région Midi-Pyrénées
Mots-clés : Cancérologie,–,Médecine,générale,–,Prévention,–,Dépistage,–,Suivi,par,thérapeutique,–,Réseaux,de,soins
Message-clé : Il apparaît indispensable de proposer une formation adaptée théorique et technique. Le nouveau plan cancer propose des actions très cohérentes avec l’activité des médecins généralistes : une prise en charge des maladies chroniques en réseaux pluri thématiques, des recherches actions et le développement du dépistage des populations à risque.
Auteur : Marie-Eve Rougé Bugat, Département de médecine générale toulouse
Co-Auteurs : Marie-Eve Rougé Bugat, Thomas Filleron, Jean-Pierre Delord, Henri Roché, Stéphane Oustric
Introduction : Le médecin généraliste est un pivot du parcours de soins recouvrant les domaines de prévention, dépistage et suivi. Objectif : Notre travail permet d’apprécier sa prise en charge et son rôle dans les soins au patient cancéreux. Méthode : Nous avons réalisé une enquête de pratiques sous la forme d’un questionnaire adressé à 500 médecins généralistes de la région Midi-Pyrénées. Résultats :Le dépistage du cancer colorectal par le test Hémoccult est réalisé par près de 80% des médecins interrogés, mais pour moins de 10 patients en cabinet. Peu (soit 59%) de médecins traitants réalisent le frottis cervico-utérin en cabinet de ville pour dépister le cancer du col de l’utérus. Notre enquête montre une sous réalisation du toucher rectal par rapport au dosage du PSA (50% réalisent le toucher rectal, 90% réalisent le dosage du PSA sanguin) dans le cadre d’un dépistage de cancer de la prostate.L’étude de l’information des médecins généralistes montre que près de 35% des médecins interrogés n’ont pas, ou rarement l’information sur la pathologie de leur patient. 45% des médecins disent que plus de 25% de leurs patients vivent à plus de 50 Km de leur centre de soins. Pourtant, aucun des médecins interrogés ne participe à des réseaux de cancérologie à proprement parler, et 45 médecins sur 152 seulement travaillent avec des réseaux de soins palliatifs ou des structures d’Hospitalisation à Domicile (HAD). Il apparaît indispensable de proposer une formation adaptée théorique et technique. Les projets de recherche en lien avec la médecine générale doivent être plus nombreux. Une circulation de l’information entre médecins améliorerait la coordination des soins et fera évoluer les pratiques vers des réseaux de soins plurithématiques.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : LE RECOURS AUX SOINS EN PREMIERE LIGNE DANS LA REGION SANITAIRE DE SOUSSE (Tunisie)
Mots-clés : soins,recours,tunisie
Message-clé :
Auteur : Ali MTIRAOUI, Faculté de médecine de Sousse
Co-Auteurs : MTIRAOUI A, GARDALLOU M, BOUGMIZA I, GATAA R, AJMI Th Département de médecine communautaire, Faculté de médecine de Sousse Unité de Recherche Pratique Médicale Ambulatoire « PMA 01/UR/08-15 »
Objectifs : Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à décrire les caractéristiques spécifiques de la morbidité en médecine générale, identifier et classer les résultats diagnostiques établis par les médecins généralistes. Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive de nature transversale portant sur un échantillon représentatif des consultants durant une année dans les centres de santé de la région de Sousse. Une fiche validée a servi pour la collecte des données ; le codage de la morbidité a été établi à l’aide de la CISP. Résultats : Chez les 16 271 patients recrutés, nous avons identifié 24 882 motifs de consultation (1.89 ± 0.84 par rencontre), 18 079 diagnostics (1.30 ± 0.54 par rencontre), et 40 190 procédures (3.19 ± 1.96 par rencontre). La population qui consulte en 1ère ligne est caractérisée par une prédominance féminine (62%) et une importante population de jeunes âgés de moins de 25 ans (environ 50%). Les pathologies les plus fréquemment diagnostiquées en 1ère ligne montrent une prédominance des affections respiratoires (43%). Cependant, les problèmes génitaux et les troubles psychosociaux sont rarement diagnostiqués (moins de 1%). Par ailleurs, la pathologie diagnostiquée varie de manière importante avec l’âge. Les jeunes de moins de 25 ans consultent généralement pour des affections respiratoires alors que l’hypertension artérielle et le diabète se trouvent parmi les pathologies les plus fréquemment rencontrées dans la tranche d’âge 45–64 ans. Conclusion : Les résultats de cette étude ont confirmé la diversité de la pratique médicale en première ligne. Ce mode de pratique présente des caractéristiques spécifiques qui concernent aussi bien la nature de la morbidité rencontrée que le type de la population qui consulte.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Les connaissances scientifiques actuelles portant sur la vaccination papillomavirus humain et en particulier GARDASIL : Revue de la littérature
Mots-clés : Vaccin,Papillomavirus,HPV,Cancer,du,col,de,l’utérus
Message-clé : le vaccin papillomavirus GARDASIL présente une balance Bénéfice Risque difficile à évaluer en l’état des connaissances actuelles de la science
Auteur : sylvie erpeldinger, département de médecine générale lyon (erpeldinger.sylvie@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : V Roddier-Herlant , M Flori, C Dupraz ,P Girier, T Bejan Angoulvant
Depuis 2006, les médecins généralistes sont submergés d’informations concernant le vaccin papillomavirus humain et en particulier celui privilégié par les recommandations françaises Gardasil. Les données sur cette vaccination sont issues à la fois de nombreuses études publiées sur le sujet entre 2007 et 2008 et de l’intense campagne de communication organisée par l’industrie pharmaceutique. Afin de mieux comprendre l’enjeu de cette vaccination en France, un état des lieux des connaissances scientifiques actuelles portant sur l’infection à HPV, le cancer du col de l’utérus et le Gardasil était nécessaire. Pour cela, nous avons fait une recherche documentaire portant sur les 4 dernières années en sélectionnant le type de littérature et les sources d’information (la méthodologie de recherche sera explicitée). Le principal effet attendu de ce vaccin est la protection vis-à-vis des cancers du col de l’utérus avec diminution de la morbi-mortalité, mais, faute de recul, on ne dispose que de données portant sur des cas de dysplasies de haut grade. Dans les études versus placébo, la réduction des dysplasies de haut grade dues à n’importe quel génotype parmi les femmes vaccinées n’ayant jamais été infectées est de 42,7%. Ce résultat a été obtenu dans un sous-groupe dont l’existence n’était pas mentionnée lors de la publication des études cliniques en 2007 et de randomisation incertaine. Le grand nombre de sous-groupes et d’analyses rend difficile l’évaluation du Gardasil de façon objective. Par ailleurs, l’intérêt de vacciner les femmes ayant déjà été en contact avec le HPV est très limité. Des études complémentaires caractérisant l’immunité naturelle suite à une infection à HPV tout comme l’épidémiologie des HPV chez les personnes plus âgées permettront de lever les incertitudes quant à l’efficacité du vaccin.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Les déterminants de la participation à une étude de prévention de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées de plus de 70 ans
Mots-clés : participation,prévention,Alzheimer
Message-clé : Comprendre les déterminants de leur participation améliorera la méthodologie des essais de prévention sur la maladie d 'Alzheimer.
Auteur : subra julie, interne DUMG toulouse
Co-Auteurs : Auteurs : J.SUBRA (1,2), S.OUSTRIC (1,3), B.VELLAS (2,3), S.ANDRIEU (2,3,4). (1) Département Universitaire de Médecine Générale (2) Unité Mixte INSERM – Université Paul Sabatier, U 558, (3) Gérontopôle, CHU Toulouse (4) Département d’épidémiologie et santé publique, CHU Toulouse.
Contexte Les essais d’intervention réalisées dans le cadre de la prévention de la maladie d’Alzheimer n’ont pas confirmé le rôle protecteur de certains facteurs de risque qui avaient été souvent identifiés dans des études épidémiologiques. Nous faisons l’hypothèse qu’il existe une sélection particulière des sujets et que les sujets qui refusent de participer à ces essais de prévention seraient les plus susceptibles de bénéficier de tels programmes. Matériels et méthodes Notre étude porte sur un échantillon de personnes fragiles âgées de plus de 70 ans, à qui on propose de participer à l’essai de prévention MAPT (essai de prévention randomisé visant a étudier l’efficacité d’une intervention multidomaine associée ou non à une supplémentation en acides gras oméga3). Un auto-questionnaire leur est remis afin de déterminer les raisons de leur refus ou de leur participation. Nous étudierons les déterminants de l’acceptation avec la prise en compte de facteurs (sociodémographiques, réseau social, antécédents familiaux de démence, notion de troubles mnésiques et de risque de menace lié à la maladie perçu par le sujet, niveau de connaissance du sujet en matière de prévention et ancienneté de la relation avec son médecin). Actuellement, nous disposons de 716 questionnaires « accept » et 242 « refus ». Résultats attendus Nous allons pouvoir mettre en évidence les caractéristiques des patients qui refusent afin d’identifier les freins à la participation des sujets âgés à des études de prévention. Cette identification permettra d’améliorer la conception des futurs essais concernant la prévention de la maladie d’Alzheimer.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Limites de l’AUDIT comme méthode de recherche. A propos d’une étude sur les rappels informatisés.
Mots-clés : Audit,–,Recherche,-,Évaluation
Message-clé : Une formation préalable est nécessaire à la pratique de l’audit comme méthode d’évaluation, non pas des pratiques professionnelles, mais d’outils pour l’amélioration de ces pratiques
Auteur : Yves Le Noc,
Co-Auteurs : E DRAHI, Y LE NOC
Contexte : Des systèmes informatiques d’aide à la décision médicale » (SIAD) sont un des moyens permettant une amélioration des pratiques. Chaque outil doit lui-même être évalué. L’audit comparatif avant /après est la méthode la plus connue et semble la plus simple. Objectifs : Repérer et définir les limites de l’AUDIT comme méthode de recueil de données pour une recherche sur les rappels informatiques. Méthode : Analyse critique 1- des résultats statistiques (cohérence interne et externe) des données recueillies à l’occasion d’un AUDIT à deux tours sur la comparaison des pratiques d’un groupe témoin et d’un groupe intervention par rapport à des référentiels HAs. 2- Des commentaires spontanés joints aux grilles de recueil. Résultats : Les premières données disponibles laissent apparaître plusieurs faiblesses. 1- le nombre important de perdus de vue, alors même que la démarche reposait sur la base du volontariat. 2- L’incompréhension de la méthode vécue comme une démarche d’évaluation personnelle des participants et non d’une évaluation de l’outil, cœur du travail de recherche. 3- Des résultats de recueil des données non cohérents (cohérence interne et externe) Les données statistiques seront disponibles au printemps 2010. Discussion : Les résultats laissent apparaître une discordance entre les résultats attendus et les résultats du premier tour. Ces discordances ne sont pas, a priori, liées à la méthode en elle-même mais à la représentation que s’en font les médecins. Une formation à la pratique de l’AUDIT est un préalable indispensable à toute utilisation de cette méthode. Conclusion : ce travail va permettre de dégager quelques pistes d’amélioration pratique de mise en œuvre de l’outil AUDIT.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : L’humour, outil de communication dans la consultation de médecine générale : analyse de son utilisation à partir du ressenti des patients et de leur médecin.
Mots-clés : humour,communication,relation,médecin,patient
Message-clé : l’humour a sa place dans une relation de confiance et de respect mutuels, et l’enrichit
Auteur : anne-elisabeth sanselme, Département de Médecine Générale (anabelsanselme@gmail.com)
Co-Auteurs : Anne-Elisabeth SANSELME Juliette CHAMBE
Introduction 95% des médecins généralistes (MG) déclarent utiliser l’humour en consultation dans certaines situations identifiées : ajuster la distance, quitter une position paternaliste, dédramatiser certaines situations anxiogènes. Pourtant l’humour peut être interprété comme de la moquerie ou un manque de sérieux, et source de malentendus. Notre objectif est d’identifier les situations critiques, et de proposer une éthique de l’utilisation de l’humour en analysant le ressenti des patients et des MG sur ce mode de communication. Méthode Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs de patients et de MG d’un même secteur jusqu’à saturation des données. Analyse sémantique du contenu des entretiens après retranscription des enregistrements. Cette étude sera associée à une enquête par deux questionnaires de 7 questions fermées, l’un adressé aux MG de la région, le second à leurs patients, afin d’analyser leurs approches respectives. Résultats attendus Comprendre les situations où l’humour peut être un levier dans la relation médecin-patient, et déterminer celles où il est mal vécu. Nous supposons qu’il est alors manié à mauvais escient, en particulier dans un but autre que thérapeutique. Nous souhaitons démontrer que l’humour a sa place dans une relation de confiance et de respect mutuels, et l’enrichit. Conclusion Ce travail a pour but d’analyser le ressenti des patients afin d’améliorer l’emploi de l’humour dans notre pratique médicale. Il ne s’agit pas de proposer un protocole, mais de réfléchir au maniement de ce mode de communication, qui est par nature flexible et adaptable à la singularité de chaque patient et de chaque médecin.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Maladies chroniques : Déterminants de la iatrogénie
Mots-clés : MALADIES,CHRONIQUES,-IATROGENIE,-ANALYSE,QUALITATIVE
Message-clé : Les causes de la iatrogénie chez les patients chroniques ambulatoires sont multifactoriels
Auteur : pascal CLERC, SFMG - PIFO (p.clerc@sfmg.org)
Co-Auteurs : Pascal CLERC, Céline GUILLEBAUD, Julien LEBRETON
Objectif : Comprendre, à l’aide des médecins généralistes, les déterminants de la iatrogénie en régime de poly prescription chronique. Matériel et méthodes : Sélection de 60 médecins généralistes sur les critères suivants : 30 médecins n’était pas adhérant de la SFMG, la répartition par classes d’âge, et par genre devaient être superposable aux données du Conseil National de l’Ordre des Médecins. L’activité des médecins et leur territoire d’exercice devaient être superposables aux données du SNIR 3. Les médecins étaient réunis par groupes de 30 pendant une journée, et répartis en cinq ateliers de six participants. Nous avons recueilli 50 heures d’enregistrement audio. L'analyse de contenu, a été réalisée par un trinôme de chercheurs à l’aide du logiciel d'analyse Nvivo 8 et les résultats ont été exprimés sous forme de modèle explicatif. Résultats : Dans le modèle « iatrogénie » nous retrouvons les troubles de communication entre médecins comme pour le modèle concernant la poly prescription. Les effets du médecin prescripteur sont concentrés autour de l’informatique et de la iatrogénie liée à l’âge du patient. Les effets du patients sont concentrés autour de l’automédication et de sa méconnaissance des médicaments. Enfin l’iatrogénie renvoie les médecins à des questions concernant sa réelle gravité en médecine ambulatoire et à la difficulté qu’ils éprouvent à discerner les pathologies induites par les médicaments. Conclusion : Les facteurs de iatrogénie chez les patients chroniques ambulatoires sont multifactoriels. L’éducation du patient, sa bonne information, son implication active dans la gestion de ses médicaments chroniques semble être un des axes majeurs de la diminution de la iatrogénie.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : OFFiiS-GP : Enquête. Obstacles et facteurs facilitant l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique.
Mots-clés : Internet,Médecin,généraliste,Recherche,d’information
Message-clé : Des obstacles s'opposent à l'utilisation de l'Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique, en France. D’autres facteurs peuvent favoriser son utilisation.
Auteur : Erik BERNARD, UFR médicale Paris Ile-de-France Ouest
Co-Auteurs : E Bernard, M Arnould
Objectif : Identifier les obstacles et les facteurs facilitant l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire pour la pratique clinique, chez les médecins généralistes, en France. Méthode : Enquête transversale auprès de médecins généralistes exerçant en France, à l’aide d’un auto-questionnaire en ligne. Les médecins ont été recrutés par voie électronique (email, forum, newsletter). Le questionnaire a été construit à partir d’une revue de la littérature, et comportait 20 questions. Analyse statistique des réponses de 721 médecins généralistes (76,4 % d’hommes ; âge moyen : 50,5 ans). Résultats : Nous avons retrouvé les principaux facteurs (obstacles ou facteurs facilitants) décrits dans la littérature internationale : liés au médecin, aux conditions d’exercice, à la technologie ou aux informations accessibles. Notre enquête a permis d’identifier d’autres obstacles : la non-reconnaissance de cette activité, son caractère « virtuel », l’utilisation durant la consultation, la relation avec le patient, la barrière linguistique, le caractère payant ou inaccessible de certaines informations. D’autres facteurs facilitants que nous n’avions pas retrouvés dans la littérature ont été identifiés dans notre enquête : l’appartenance à un groupe de pairs, l’utilisation d’un logiciel métier, l’accueil d’un stagiaire au cabinet. Conclusions : Ces résultats complètent les données publiées. Ils pourraient être utiles pour développer de façon pertinente, en France, l’utilisation de l’Internet comme outil de recherche documentaire, et aider les médecins généralistes à mieux satisfaire leurs besoins d’informations.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Peut-on optimiser la déclaration de la iatrogénie par les médecins généralistes ?
Mots-clés : Iatrogénie,pharmacovigilance,médecin,généraliste
Message-clé :
Auteur : Julie CHOUILLY, SFMG/DMG Poitiers
Co-Auteurs : O Kandel, D Duhot, G Hebbrecht
Objectifs : Les données actuelles sur la iatrogénie mettent en évidence une sous-déclaration des effets indésirables par les médecins généralistes auprès des centres de pharmacovigilance. Quelles en sont les raisons et comment pourrait-on améliorer le nombre de déclaration ? Méthode : Réalisation d’une enquête d’opinion, par envoi d’un questionnaire sur Internet, auprès de 10 000 médecins généralistes membres de la Société Française de Médecine Générale et du Collège des Enseignants et Maîtres de Stage de Poitou-Charentes. Résultats : L’enquête s’est déroulée du 6/11/2009 au 12/11/2009 et 845 réponses ont été obtenues (soit un taux de réponses de 7,7 %). Près de 9 médecins sur 10 relèveraient la iatrogénie dans leurs dossiers médicaux. Un médecin sur deux connaît la démarche officielle de déclaration, par la fiche CERFA. Cinquante neuf pour cent des médecins n’a jamais déclaré de cas de iatrogénie auprès des centres de pharmacovigilance, par méconnaissance des méthodes de déclaration (16,8 %), car l’effet indésirable était trop connu (13 %) ou en raison d’une surcharge administrative (11 %). Les 2/3 des médecins considèrent le mode de déclaration actuel inadapté et 57,8 % d’entre eux formulent des propositions d’amélioration. Les deux propositions les plus fréquemment évoquées sont : la déclaration via Internet (39 %) et une simplification de la fiche de déclaration (12,9 %). Conclusion : Compte tenu des contraintes d'exercice, le moyen le plus adapté et plébiscité par les médecins est la déclaration par Internet. Après concertation avec un CRPV, des propositions ont été faites.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : PLACE DES GENERALISTES ENSEIGNANTS A LA FACULTE DE MEDECINE DE RENNES EN 2010
Mots-clés : ENSEIGNEMENT,SOIN,PRIMAIRE
Message-clé : reconnaissance de la spécialité médecine générale par les facultés de médecine
Auteur : françoise tattevin, SFMG/CNGE/EURIPA/APEMEG (f-tattevin@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Françoise Tattevin Charles Honnorat Gwenola Levasseur Sandrine Huge André Esnault Jacques Lescanne
PLACE DES GENERALISTES ENSEIGNANTS A LA FACULTE DE MEDECINE DE RENNES EN 2010 Il est universellement connu que la loi Debré de 1958, en créant les hôpitaux universitaires, a écarté les généralistes de l’enseignement de la médecine. A la Faculté de Médecine de Rennes, comme dans d’autres facultés, les généralistes se sont organisés pour redonner ses titres de noblesse à cette discipline, devenue depuis 2004 une spécialité. Quelques repères : -1974, le Dr Pierre Guicheney, généraliste en Mayenne et Docteur en Psychologie, se voit confier la responsabilité de l’enseignement de la relation Médecin-Patient, en deuxième cycle. Des stages de 6 mois chez le généraliste et des enseignements de médecine générale sont proposés aux étudiants, et continuent à se développer depuis cette date. -1977 : création de l’APEMEG, Association de Praticiens pour l’Enseignement de la MEdecine Générale. -1993 : Claude Rozensweig est nommé Enseignant de Médecine Générale, puis Charles Honnorat, Gwenola Levasseur… -2001 : inauguration du Département de Médecine Générale. A partir de témoignages des acteurs de cette ‘universitarisation’ de la médecine générale, nous analyserons cette montée en puissance et développerons la place actuelle des généralistes enseignants au sein de la Faculté, où ils assurent des enseignements en premier, second et troisième cycle depuis de nombreuses années, avec toujours le soutien du Doyen de la Faculté. La Faculté de Médecine de Rennes, comme d’autres facultés françaises, reconnait l’importance d’en enseignement de qualité en médecine de soin primaire.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Pour oser s'installer et remplacer sans craintes grâce à un séminaire adapté
Mots-clés : enseignement,-,installation,-,interne,-,formation,-,remplacement
Message-clé : Ne plus avoir peur de cet inconnu "installation" permet de faciliter la réalisation des projets professionnels
Auteur : olivier marchand, CNGE (omarchand001@lerss.fr)
Co-Auteurs : Olivier MARCHAND (MG Domène -38-) Dania CHERMAND (MG Domène -38-) Sophia CHATELARD (Interne de MG) Françoise PAUMIER (MG Autrans -38-) Yannick CARRILLO (MG Chatuzange -26-) Martine BRIN (MG Echirolles -38-)
En 2008, 10% des nouveaux inscrits au Tableau du Conseil National de l’Ordre des Médecins s’installent en exercice libéral exclusif et 20% comme remplaçants. Dans ce contexte, il paraît primordial pour la population de favoriser par tous les moyens l’installation des généralistes. Les internes de médecine générale expriment le besoin de bénéficier d’une préparation spécifique à l’installation. L’inconnu fait peur. On peut espérer qu’une meilleure connaissance des démarches et des modes d’exercice, une préparation à la gestion de l’entreprise médicale facilitent la réalisation de leurs projets professionnels. A la faculté de Grenoble, nous avons proposé en ce sens en 2009 aux internes de médecine générale en fin de cursus un séminaire innovant. L’inscription facultative a été gérée par le syndicat local des internes ARAVIS. 33 inscrits, 29 présents, 10 personnes en liste d’attente. Ce séminaire a été conçu en collaboration entre ARAVIS, le Département de Médecine Générale et des jeunes installés. Les techniques pédagogiques utilisées ont été celles de la FPC, alternant le travail en groupe et les plénières. Deux experts généralistes installés et deux experts remplaçants sont intervenus. Objectifs généraux, être capable de : - Préparer son projet professionnel de façon à ce qu’il corresponde à ses attentes - Adapter son projet professionnel en fonction de son environnement - Effectuer les démarches nécessaires à une installation (administratives, assurances, financières, logistiques, etc.). - Créer une entreprise médicale. La formation a été doublement évaluée : un audit par une interne ne participant pas au séminaire mais ayant participé à sa conception, et une évaluation critèriée commentée par les participants. La formation a été fortement plébiscitée : « on aurait presque envie de franchir le pas de l'installation ce soir ». Il y a eu de nombreuses propositions d’amélioration et une forte demande de répétition du séminaire.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Pratiques de vaccination contre la rougeole des médecins généralistes en 2009
Mots-clés : Vaccination,rougeole-,oreillons-rubéole,-,Médecins,généralistes-pratiques
Message-clé : de légères différences de pratiques de la vaccination rougeole-oreillons-rubéole liées à la zone d'exercice, et à l'age du médecin expliquent en partie la couverture vaccinale insuffisante.
Auteur : Christine Jestin, INPES
Co-Auteurs : Christine Jestin, Emmanuel Proux, Arnaud Gautier
Depuis 2008 des épidémies de rougeole sont réapparues en France avec 2 décès en 2009 ; malgré un objectif de 95%, nécessaire à son élimination, la couverture vaccinale à 24 mois pour la rougeole atteint à peine 90% avec des disparités géographiques. Objectif : identifier des différences de pratiques de vaccination rougeole-oreillons-rubéole ( ROR) des médecins généralistes (MG) en fonction de la zone d’exercice et de caractéristiques socio-démographiques. Méthode : une étude téléphonique par quotas auprès de 550 médecins généralistes répartis en 2 échantillons en fonction de la couverture vaccinale à 24 mois du département d’exercice (> 86% (zone CV +) et < ou = 86% (zone CV -)) a été réalisée du18 mai au 3 juin 2009 sur la base du calendrier vaccinal. Résultats : 97 % des médecins sont favorables à la vaccination en général et à la vaccination ROR. Des différences de pratiques sont observées en fonction du département : 87,8% des MG effectuent systématiquement la 1ere dose et 80,6% la 2è dose entre 12 et 24 mois en zone CV+ contre respectivement 80,5% et 75,4% en zone CV-. Une proposition systématique est faite par 79,5% des MG pour le rattrapage des enfants de 2 à 13 ans (3,1% jamais), 48,3% pour celui des 14-24 ans (12,3% jamais), 27,9% pour les jeunes adultes de 25-29 ans non vaccinés (26,9% jamais). Il n’y a pas de différence de pratique au-delà de 2 ans entre les départements. L’age du médecin et la durée d’exercice influence l’adéquation des pratiques au calendrier vaccinal. Conclusion : L’information des médecins généralistes sur la vaccination ROR devrait être ciblée en fonction de la zone géographique et du profil du médecin.
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Titre : Que préfèrent les malades dans l’approche centrée sur le patient en médecine générale ?
Mots-clés : communication,partenariat,promotion,de,la,santé
Message-clé : approche centrée sur le patient
Auteur : Mohamed Soussi Soltani, Faculté de Medecine de Monastir (mohamed.soltani@rns.tn)
Co-Auteurs : Letaief M (1)(2), Soltani MS (1), sriha A. (1), Bouanène I(1), Elmhamdi S(1), , Ben Salem K (1)
Que préfèrent les malades dans l’approche centrée sur le patient en médecine générale ? Letaief M (1)(2), Soltani MS (1), sriha A. (1), Bouanène I(1), Elmhamdi S(1), , Ben Salem K (1) (1) Département de médecine communautaire, Faculté de médecine de Monastir, Tunisie (2) Unité de recherche UR12SP29, MSP, Tunisie Résumé L’approche centrée sur le patient (ACP) est l’un des paradigmes de l’exercice de la médecine générale. La réussite de son implémentation est liée à une meilleure connaissance des préférences des patients pour cette approche. Le but de notre étude était d’étudier les préférences des malades pour l’ACP au moment de leur recours à une consultation de médecine générale et d’explorer les domaines de l’ACP selon les patients. Nous avons procédé par une étude prospective portant sur 368 patients qui consultaient dans les centres de santé de base du gouvernorat de Monastir. L’outil de mesure était un questionnaire explorant les préférences des malades pour les différents aspects de l’ACP ainsi que les préférences conventionnelles biomédicales tels que la prescription d’ordonnance médicale ou l’examen physique. Nous avons trouvé que la majorité des patients veulent cette approche. Ce désir est plus important que celui pour l’approche biomédicale traditionnelle. Trois domaines ont été retenus : la communication (76%- 98%) , le partenariat (55%- 80%) et la promotion de la santé(54%- 90%). Le groupe de patients qui préfèrent le plus la communication était fait de sujets porteurs de maladies chroniques ou qui consultaient le même médecin. Le partenariat est préféré essentiellement par les patients de jeune age ou ceux inquiets pour leur état de santé. Les ¾ de la population avaient une préférence pour la prescription d’ordonnance et seulement 25% des patients désirent avoir un examen physique complet. La majorité des patients consultants les centres de santé de base de la région de Monastir préfèrent trois domaines de l’approche centrée sur le patient : la communication, le partenariat et la promotion de la santé. L’implantation de l’ACP serait d’un grand apport pour améliorer la qualité de soins. Elle doit cibler les groupes de patients demandeurs de cette approche.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : QUELS LIEUX D’EXERCICE POUR LES UNIVERSITAIRES DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE EN FRANCE ? Revue de la littérature française et internationale - Propositions
Mots-clés : cabinet,universitaires,de,la,médecine,générale,maison,de,santé,pluridisciplinaire
Message-clé : Seuls des lieux d'exercice adaptés peuvent permettre aux universitaires de la médecine générale d'assurer pleinement leur triple mission de soins, de recherche et d'enseignement.
Auteur : Alan Charissou, ReAGJIR (charissou.alan@gmail.com)
Co-Auteurs : C Berbé, F Guillemin
CONTEXTE : En 2008 sont parus les textes de loi définissant les enseignants-chercheurs de médecine générale. Depuis, toute la profession est dans l’attente de la parution des textes de loi qui définiront le volet soins de leurs activités. Au 6 octobre 2009, ces textes n’ont toujours pas été publiés. QUESTION : Est-il possible de proposer des critères auxquels devra répondre le lieu d’exercice des universitaires de la médecine générale (UMG) en France, aujourd’hui mais surtout dans les années à venir ? MÉTHODE : Étude de la littérature française et internationale. RÉSULTATS : Aux vues des lois françaises, des évolutions probables de la pratique de la médecine générale, du contexte démographique, des missions universitaires des UMG et des différentes expériences de lieux d’exercice d’universitaires de la médecine, il est possible d’établir un cadre réglementaire minimal et un ensemble de critères auxquels devra répondre le lieu d’exercice des UMG français de demain. Des réformes profondes sont engagées et la médecine générale de demain devra être bien différente de celle pratiquée jusqu’à présent. Pluridisciplinarité, délégation de tâches, transfert de compétence, création de nouveaux métiers, informatisation des pratiques, réorganisation des cabinets et des modes de rémunération apparaissent comme incontournables pour garantir l’avenir de cette jeune spécialité universitaire. Les UMG, en tant qu’élite de la discipline des soins primaires, sont les pionniers désignés de la mise en place de ces nouvelles pratiques. Aussi leur lieu d'exercice devra être au moins un pôle de santé ou une maison de santé pluridisciplinaire, regroupant au moins deux médecins et un professionnel assistant les médecins (secrétaire médicale ou assistant médical). CONCLUSION : les UMG doivent avoir des lieux d'exercices spécifiques, adaptés à leur triple missions de soins, de recherche et d'enseignement.
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Titre : Réalisez vos REvES … (Résultats d'Evaluation critiquE Structurés)
Mots-clés : REvES,Groupes,d'échanges,et,d'analyse,de,Pratiques,EPP
Message-clé : Valider les pratiques professionnelles, appliquer des données validées
Auteur : Philippe DESMARCHELIER, MG Form (philippe.desmarchelier@u-bordeaux2.fr)
Co-Auteurs : P.Desmarchelier
Objectif : Répondre à deux grandes difficultés d'exercice de la Médecine Générale : la validation des pratiques professionnelles et l'application quotidienne de données validées. Méthode : De nombreux confrères se réunissent entre pairs pour échanger et analyser leurs pratiques. La satisfaction apportée par cette technique pédagogique dans tous les domaines du savoir est acquise. Mais sa validation, en termes d'évaluation des pratiques professionnelles, est plus difficile … Les Médecins Généralistes voulant appliquer l'EBM sont confrontés à la difficulté d'accès rapide à une information pratique et adaptée. La revue de la littérature est chronophage … Les recommandations, trop peu ciblées et trop longues à intégrer, ne sont pas exploitables en séance de soins … L’écriture d’un REvES apparaît dès lors comme le maillon intermédiaire. A partir d'un cas clinique exposé en Groupe d'Echange, une question structurée en 3 parties est extraite. Une revue systématique de la littérature est réalisée. Elle est discutée par l'auteur du REvES et une conclusion est exposée en quelques mots. Le tout est présenté sous une maquette standardisée, avec mention du niveau de preuve. Résultats et conclusion : Un REvES, au format A4, est lisible en séance de soin. Point fort, les REvES directement issus du fonctionnement des Groupes d'Echange, sont évaluables. Cette méthode est intégrable au Développement Professionnel Continu. Chaque auteur est invité à déposer ses REvES sur le site de la B-REvES (Bibliothèque des REvES) permettant ainsi un partage communautaire (http://www.b-reves.org). Un système de recherche simple permet d'accéder en quelques clics au REvES recherché, afin de permettre au médecin de répondre à son patient en séance avec des données validées.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Réflexion sur la diffusion du Repérage Précoce et Intervention brève en alcoologie en région Champagne-Ardenne
Mots-clés : RPIB,education,du,patient,formation,jeux,de,rôle
Message-clé :
Auteur : Patrick Roua, CGECA (patrick.roua@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Patrick Roua
En France parmi les 5 millions de personnes en difficultés avec alcool, 2/3 sont encore dans le mésusage. Le RPIB est une approche motivationnelle pour aider le patient à modérer sa consommation. Objectifs Réflexion sur la formation au RPIB et sa diffusion dans le cadre d’un réseau de soins qui organise des formations spécifiques avec mises en situation. Méthode Suite à l’envoi d’une plaquette d’information « Quelques minutes de plus pour quelques verres de moins » une enquêtrice a interrogé les médecins généralistes de Champagne Ardenne sur leur perception du repérage précoce à partir de 5 questions qui portaient sur la connaissance du RPIB, sa pratique et la satisfaction ressentie. Résultats 120 réponses sur un échantillon de 211 médecins dont la majorité sont membres du réseau ADDICA. 60 % se souviennent de la plaquette, la technique du RPIB est adaptée à la pratique quotidienne, 75 % des médecins satisfaits ont une pratique systématique de repérage. Discussion Formés essentiellement sur la dépendance les médecins sont peu sensibilisés aux mésusages d’alcool et gardent beaucoup de préjugés sur un sujet qui reste tabou. La technique basée sur le déclaratif sans support somatique ou biologique est encore peu utilisée. A l’inverse l’absence d’outil de suivi et de reconnaissance des tutelles freinent la pérennisation de cette pratique. Conclusions Le RPIB basé sur l’entretien motivationnel s’inscrit dans un travail d’éducation du patient. La formation doit être adaptée au vécu de chacun, les jeux de rôle démontrent l’adéquation du RPIB à la pratique quotidienne et aident les praticiens à s’approprier cette technique. L’évolution des pratiques nécessite un accompagnement dans la durée pour entretenir la motivation. Reconnaissance et soutien sont indispensables à la poursuite du changement.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Remplissage vasculaire du brûlé grave à la phase initiale par voie intra osseuse chez le médecin de l'avant.
Mots-clés : militaire,brulé,urgence,remplissage,vasculaire,perfusion,voie,intra,osseuse
Message-clé : la voie intra osseuse peut être utilisée en premiere intention chez le brulé grave pour le remplissage vasculaire initial par le médecin géneraliste à l'avant. Les applications civiles sont interessantes.
Auteur : Guillaume CASSOURRET, Hopital Sainte Anne (guillaumecass@hotmail.com)
Co-Auteurs :
Les brûlures sont une grande source de blessure au combat (jusqu’à 20%). La prise en charge du brûlé grave nécessite la mise en place d’un abord vasculaire pour permettre un remplissage vasculaire précoce et intensif, habituellement par voie veineuse centrale. C’est le rôle du médecin généraliste militaire à l’avant. L’objectif est d’étudier la faisabilité d’utiliser la voie intra osseuse pour effectuer ce remplissage. L’étude est observationnelle : non comparative, avec calcul d’incidence. Les brûlés graves (>15%), adultes, admis en service de réanimation-brûlés entre juillet 2009 et février 2010 à l’hôpital Sainte Anne à Toulon, ont bénéficié du remplissage initiale, par la mise en place d’un cathéter intra osseux par dispositif motorisé EZ-IO pendant 24h. La substitution est justifiée car la voie intra osseuse peut être utilisée pour effectuer le remplissage. Le profil de toxicité est documenté et acceptable. Sont étudiés le volume total de solutés administrés, de produits sanguins…. Ainsi que les gestes effectués : chirurgie, anesthésie, maniabilité… Une surveillance rapprochée est effectuée incluant notamment diurèse horaire, hémodynamique, ainsi que hémoglobine, hématocrite, lactates, natrémie, température horaires. La faisabilité du remplissage vasculaire du brûlé grave chez le militaire brûlé est complète par voie intra osseuse. Les paramètres de surveillance mettent en évidence un remplissage efficace. Deux échecs ont été observés : chez une personne âgée, et une fuite due au matériel. La voie intra osseuse peut donc être utilisée en première intention chez le brûlé grave à l’avant, comme chez tout blessé grave, ou dans le cas de multiples blessés. Ce principe s’applique aussi en pré hospitalier en France, en cas de multiples victimes par exemple.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Stratégies et dispositif de dépistage de l’infection par le VIH en France: les recommandations de la Haute Autorité de Santé
Mots-clés : dépistage,VIH,recommandations
Message-clé : Devant la persistance d’un retard au dépistage affectant de façon plus particulière certains groupes de population ne se considérant pas comme « à risque », et parce que l’épidémie d’infection par le VIH continue d’atteindre plus particulièrement certains groupes de la population et certaines régions, il apparaît opportun de développer une stratégie visant à une meilleure connaissance du statut sérologique de la population générale.
Auteur : Olivier Scemama, Haute Autorité de Santé
Co-Auteurs : Anne-Isabelle POULLIE Olivier SCEMAMA
Objectifs Évaluer la pertinence d’une évolution des stratégies et du dispositif de dépistage de l’infection par le VIH en France. Méthodes L’évaluation est fondée sur une analyse de l’état des lieux de l’épidémie de l’infection par le VIH et des pratiques de dépistage en France, une revue critique de la littérature, un modèle de simulation mathématique des stratégies de dépistage de l’infection par le VIH dans le contexte français et des discussions au sein d’un groupe de travail pluridisciplinaire. Résultats La HAS recommande : • La proposition du test de dépistage de l’infection par le VIH à l’ensemble de la population âgée de 15 à 70 ans, hors notion d’exposition à un risque de contamination ou caractéristique particulière. Elle repose notamment sur la mobilisation active des médecins généralistes et autres acteurs de santé. Les résultats et l’impact de cette stratégie sur la diminution du retard au dépistage devront faire l’objet d’une évaluation après une première période de 5 ans. • La proposition ciblée et régulière du test de dépistage de l’infection par le VIH pour certaines populations et dans certaines circonstances en raison de l’hétérogénéité de l’épidémie d’infection par le VIH en France et de la persistance de groupes de population plus particulièrement affectés. • En Guyane, la mise en œuvre de stratégies de dépistage spécifiques et volontaristes, reposant sur une proposition régulière à l’ensemble de la population du test de dépistage. Conclusions Devant la persistance d’un retard au dépistage affectant de façon plus particulière certains groupes de population ne se considérant pas comme « à risque », et parce que l’épidémie d’infection par le VIH continue d’atteindre plus particulièrement certains groupes de la population et certaines régions, il apparaît opportun de développer une stratégie visant à une meilleure connaissance du statut sérologique de la population générale.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : SUJET AGE : ATTENTION FRAGILE!
Mots-clés : fragilité,dépistage,évaluation,sujet,âgé.
Message-clé :
Auteur : Severine CUSSAC, D.M.G
Co-Auteurs : Pr Gilles ClEMENT
Contexte : L’augmentation de la durée de vie des patients pose au médecin le problème des risques de dépendance et d’institutionnalisation. Objectif: Dépister la fragilité chez ceux réputés autonomes. Méthode : L’étude porte sur 74 patients de plus de 80 ans considérés autonomes à domicile, issus de 3 patientèles urbaines de médecine générale. Cette population a été soumise à une évaluation gérontologique dans son lieu de vie. L’avis subjectif des praticiens sur leur état avait été recueilli au préalable, ils classaient leurs patients en 2 groupes : sujets «stables » ou « fragiles ». A 6 mois, les dossiers des patients ont été repris, informatiquement seulement, pour voir leur évolution. Une analyse rétrospective a tenté de repérer chez les sujets ayant évolués des marqueurs pertinents de fragilité. Résultats : 76% des patients ont une station unipodale impossible, l'IADL-4 retrouve 18% des patients ayant un score >= 3 ( 52% sont dépendants pour les transports), 6 patients ont les 3 tests cognitifs pratiqués (MMSE, horloge, 5 mots) perturbés. A 6 mois il n’ y a pas de différence significative en terme d’évolution entre les 2 groupes définis subjectivement par les praticiens. L’analyse rétrospective des données patients, à partir de l’analyse des dossiers à 6 mois, nous a permis de faire ressortir 5 critères de fragilité : la vie seul, le recours à des aides extérieures, l’équilibre instable, la dépendance pour les transports et l’âge >= 85 ans. L’étude des chuteurs montre une tendance à la dénutrition. Conclusions : Réelle intérêt d’une évaluation. L’étude rétrospective permet de retenir 5 critères de fragilité: la vie seul, le recours à des aides extérieures, l’équilibre instable, la dépendance pour les transports et l’âge >= 85 ans. L’évaluation nutritionnelle secondaire des patients repérés vient affiner l’examen.
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Thème : Général et non spécifié
Titre : UN OUTIL DE COMMUNICATION SECURISE ENTRE PROFESSIONNELS DE SANTE:MEDIMAIL
Mots-clés : messagerie,sécurisée,–médecins,libéraux-professionnels,de,santé-annuaire-URML
Message-clé : RENDRE LES ECHANGES ENTRE MEDECINS LIBERAUX SECURISES et REPONDRE A UN BESOIN DE COMMUNICATION ET D ECHANGES
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION (m.bismuth@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Dr Michel Bismuth-Dr Pierre Boyer-Fabrice Amatuli-Dr Djamel Dib-Dr Jean Yves Bouzigues-
Contexte : Pour répondre aux besoins des professionnels de santé en termes d’échanges électronique sécurisés notre Union Régionale des Médecins Libéraux (URML) a mis en place en avril 2009 , une messagerie sécurisée : Médimail Méthode : Les 60 élus de notre URML ont posés les bases de cette messagerie L’URML associée a un prestataire technique : le MIPIH (Midi Picardie Informatique Hospitalière) a développé un webmail basé sur un système de coffre-fort électronique, qui auto alimente un annuaire régional. Diffusion d’un bulletin spécial « Médimail » aux 6000 médecins libéraux de la région Des actions de formations à l’outil ont été dispensées localement Résultats : Après 8 mois de fonctionnement 11 % des médecins de la région utilisent MEDIMAIL , avec une montée en puissance croissante (Avril 2009 :150 utilisateurs, Décembre 2009 : 650 ) 3500 adresses mails sont renseignées dans l’annuaire. 3000 Médimail échangés chaque mois préférentiellement par les spécialistes Médimail est bien implanté en Haute Garonne et en Aveyron avec 30% des médecins libéraux qui utilisent Médimail. Discussion La montée en charge du système confirme le besoin d’échanges entre professionnels de santé . La sécurisation de ces échanges est un plus Les plus gros utilisateurs du système sont des médecins spécialistes, les généralistes reçoivent beaucoup, mais émettent peu. Deux objectifs à court terme : L’intégration au logiciel métier et les échanges ville hopital. Conclusion Cette messagerie est devenue, grâce à l'URML, un acteur majeur du système d'information régional qui répond aux bases de la sécurisation .
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Thème : Général et non spécifié
Titre : Utiliser la nouvelle version de PubMed pour se documenter
Mots-clés : documentation,médicale,scientifique,Internet,PubMed
Message-clé : Une présentation visuelle commentée d’un « pas à pas » est à même de sensibiliser et faciliter un apprentissage pour une recherche efficace et rapide sur PubMed.
Auteur : Yves Le Noc,
Co-Auteurs : E DRAHI, AC BENOTEAU
Objectif : pour la recherche, l’enseignement et la pratique clinique, la documentation est indispensable. S’il existe sur internet nombre de sites permettant un accès rapide et gratuit à de l’information médicale scientifique, MEDLINE (via PubMed) reste incontournable pour accéder aux articles sources, de par la richesse de son indexation. PubMed vient de mettre en ligne une nouvelle interface, plus esthétique, mais déroutante pour les habitués, et pas plus simple pour les novices. Nous présenterons sous forme de poster les principaux « trucs et astuces », à partir de la nouvelle interface, sous la forme de copies d’écran commentées, détaillant une stratégie de recherche concernant le thème du congrès. Objectif : présenter une stratégie documentaire et les trucs et astuces de base pour une recherche efficace et rapide avec PubMed. Méthode : à partir du cas d’un besoin documentaire précis, la stratégie documentaire et les fonctions suivantes de PubMed sont présentées sous forme de copies d’écran commentées : - La recherche simple - le Mesh et sa structuration hiérarchique - les descripteurs et qualificatifs - les opérateurs booléens - la recherche avancée - la sauvegarde d’une recherche - les fonctions de veille documentaire. Résultats : - Un didacticiel visuel peut faciliter l’apprentissage de PubMed. Conclusion : - Si PubMed paraît très complexe à utiliser, des « pas-à-pas » visuels et commentés sont de nature à faciliter l’apprentissage et l’utilisation de cet outil.
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Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Évaluation des pratiques professionnelles intéressant l’allaitement maternel auprès de médecins de pratique multidisciplinaire
Mots-clés : Allaitement,maternel,exclusif,-,initiation,de,l'allaitement,-,poursuite,et,accompagnement,de,l'allaitements,-,médecins,généralistes,-,Maroc
Message-clé : Role du médecin généraliste au Maroc dans l'initaition et la poursuite de l'allaitement maternel
Auteur : Sanaa MERIMI, Centre de recherche de la Fcaulté de Médecine de Rabat (sanaamerimi@menara.ma)
Co-Auteurs : Houda Merimi - Amina Barkat - Meriem Kabiri - Aziza Lyaghfouri -
Le rapport 2009 sur les pratiques des mères au Maroc montre que l’allaitement maternel tout en étant largement désiré et adopté dans les intentions par les mères, se révèle dans sa pratique réelle assez insuffisant et sa poursuite reste tributaire de plusieurs facteurs, dont l’accompagnement de professionnels de santé aussi bien dans sa mise en route que dans sa poursuite. Toutes les enquêtes marocaines ont démontré la place des sages femmes, des gynécologues et des pédiatres dans l’initiation de l’allaitement maternel. Qu’en est-il de l’accompagnement de la poursuite de l’allaitement, étant donné que les généralistes ont aussi un rôle à jouer dans le parcours de santé des femmes et des enfants et sont amenés à donner des conseils sur l’allaitement maternel ? Ce travail vise à explorer auprès d’un groupe de 100 médecins: • L’impact de leurs représentations propres et leur influence sur la promotion de l’allaitement maternel • Leurs connaissances théoriques en matière d’allaitement maternel dans le cadre de leur formation de base et de leur formation continue • La capacité de ces médecins à mettre en pratique leurs connaissances dans leur pratique quotidienne • Leurs besoins en formation continue sur le thème de l’allaitement maternel • La place du médecin généraliste dans l’initiation et la poursuite de l’allaitement maternel Les résultats qui en découlent serviront d’éléments de base à : • Actualiser les directives en matière de promotion de l’allaitement maternel enseignées aux médecins aussi bien dans la formation de base qu’en formation continue • Proposer une stratégie d’amélioration des pratiques des médecins en matière de promotion de l’allaitement maternel
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Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Interruption volontaire de grossesse et traumatisme psychique : expériences de femmes et enquête d’opinion auprès de médecins généralistes
Mots-clés : IVG,traumatisme,psychisme,ESPT,TCC
Message-clé : La plupart des femmes sont capables de se soutraire à l'effet potentiellemen traumatique de l'IVG par une auto-thérapie cognitive.
Auteur : Estelle Arnould, faculté de médecine de Marseille
Co-Auteurs :
L’interruption volontaire de grossesse (IVG), qui concerne environ 1 femme sur 2 dans la population générale, est souvent perçue comme une expérience de vie traumatisante. Pourtant, il semble que très peu de femmes consultent effectivement pour des troubles psychiques secondaires à une IVG. Objectif: Faire le bilan du retentissement psychique de l’IVG pour mesurer son potentiel traumatique et dresser le portrait de la « pathologie psychique post-IVG ». Méthodes : Revue de la littérature. Enquête transversale descriptive d’opinion et de pratiques auprès de 72 médecins généralistes, 47 gynécologues et/ou obstétriciens et 44 psychiatres. Etude des expériences de femmes selon 2 abords qualitatifs: entretien semi-dirigé avec 64 patientes au cours de la consultation post-IVG puis lecture cognitive d’un cahier de 73 témoignages rédigés en cours de procédure. Résultats : On ne mesure pas plus de 1% d’état de stress post-traumatique après une IVG. Mais il existe bien une « pathologie psychique post-IVG », inconstante (facteurs de vulnérabilité), survenant dans des délais variables, et qui retentit sur la qualité de vie des femmes : c’est une forme particulière et spécifique de pathologie psychotraumatique. L’enquête auprès des praticiens montre un paradoxe entre la représentation (ferme conviction du caractère psychologiquement traumatique de l’IVG = 94%) et la réalité clinique (rareté des consultations pour des complications psychiques de l’IVG = 82% jamais ou très rarement). L’analyse des témoignages montre que l’IVG est une expérience émotionnelle riche et intense, mais loin d’être toujours négative (le soulagement reste l’émotion majoritairement exprimée et 2 femmes sur 3 font un bilan plutôt positif à moyen terme). Dans les témoignages, des éléments de « déstructuration cognitive » (pensées intrusives négatives) côtoient des éléments de « reconstruction cognitive » (pensées alternatives positives). Conclusion : La plupart des femmes parviennent à se soustraire à l’effet potentiellement traumatique de l’IVG en mettant en jeu des mécanismes d’adaptation assimilables à des processus de restructuration cognitive (auto-thérapie)
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Thème : Grossesse, accouchement et PF
Titre : Les oublis de pilule chez l’adolescente, le rôle du médecin généraliste
Mots-clés : pilule,oubli,adolescente
Message-clé : l'information lors d'une première prescription sur la conduite à tenir en cas d'oubli de contraception orale est nécessaire, mais insuffisante pour réduire le risque de grossesse chez l'adolescente
Auteur : Juliette Chambe, Département de médecine générale de Strasbourg
Co-Auteurs : V Wegerich, M.J Kubler
Objectif : Mettre en évidence l’attitude des adolescentes lors d’un oubli de pilule et l’information dont elles ont bénéficié lors de la première prescription. Méthode : Cette étude s’est déroulée entre septembre et novembre 2008 dans 2 cabinets de médecine générale et au centre de planification et d’éducation familiale local. Une enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire auto instruit proposé à toutes les jeunes femmes utilisatrices de pilule contraceptive. Les résultats ont été confrontés aux données de la littérature. Résultats : 40 patientes âgées de 15 à 26 ans ont été incluses. L’âge, le type de pilule, et la durée de prise de la contraception sont des facteurs influençant l’observance de la contraception hormonale. 65% des patientes ont oublié au moins une fois leur pilule durant les trois derniers mois et seules 2 ont eu une attitude conforme aux recommandations de la HAS. Le recours au médecin généraliste en cas d’oubli est faible (12,5%). Lors de la première prescription, 100% des patientes déclarent avoir été informées de la conduite à tenir en cas d’oubli au CPEF, et 69,2% de celles consultant leur médecin généraliste. Conclusion : Ces jeunes femmes oublient fréquemment leur pilule, et ont une méconnaissance de la conduite à tenir après un oubli. Une information bien délivrée lors de la primoprescription d’un contraceptif oral est insuffisante. Un travail de thèse approfondira cette étude préliminaire. L’objectif sera de redéfinir le rôle du médecin généraliste, en précisant le rythme optimal et le type d’informations à délivrer aux adolescentes.
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Thème : Métabolisme, nutrition, endocrinien
Titre : Dénutrition du sujet âgé : Facteurs influençants son dépistage systématique par les médecins généralistes en Savoie et en Isère.
Mots-clés : dénutrition,sujet,âgé,médecine,générale,dépistage,facteurs,explicatifs
Message-clé : De nombreux facteurs freinent la réalisation d'un dépistage systématique de la dénutrition du sujet âgé en médecine générale pouvant expliquer la faible proportion de patients dépistés par rapport à l'intérêt porté par les médecins généralistes.
Auteur : Yoann Gaboreau, Grenoble (yoann.gaboreau@gmail.com)
Co-Auteurs : G Gavazzi; G Esturillo
Dans un contexte socio-démographique où la population vieillissante augmente, la démographie médicale diminue, où la majorité de cette population vit en communauté, l'optimisation des pratiques et moyens devient nécessaire. Le rôle du médecin de santé primaire est donc essentiel mais aucune donnée française étudiant la pratique du dépistage de cette problématique gériatrique n'existe. Objectif principal : Faire un état des lieux des intérêts et pratiques gériatriques du médecin généraliste autour du dépistage de la dénutrition du sujet âgé de 75 ans et plus. Objectif secondaire : En déterminer les facteurs explicatifs. Matériel et Méthode : Enquête transversal analytique interrogeant par courrier électronique et postal tous les médecins généralistes installés de deux départements français (Savoie, Isère). Résultats : 26.85% de réponses (493/1836). Ils étaient sensibilisés, connaissaient et exerçaient en structures gériatriques. 97% participaient à la formation continue. Ils se sentaient capables de diagnostiquer et prendre en charge cette problématique, avaient conscience de leur place centrale. 70% étaient en faveur du dépistage, 40% le réalisaient systématiquement. Les facteurs explicatifs étaient multiples. Limites : faible nombre de répondeurs, deux départements d'étude, patients âgés de 75 ans, biais de sélection et de mémorisation. Conclusions premières : les médecins généralistes d'Isère et de Savoie semblaient sensibilisés à la problématique de la dénutrition du sujet âgé, adhéraient à l'idée d'un dépistage mais ne le réalisaient que 4 fois sur 10. L'analyse des facteurs limitants réalisés permettrait la mise en oeuvre d'actions correctrices pour améliorer leur réalisation.
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Thème : Ostéo-articulaire
Titre : L'attitude scoliotique en 7 points. Fiche destinée au patient et à sa famille.
Mots-clés : Attitude,scoliotique.,Médecine,générale.,Pédiatrie
Message-clé : L'attitude scoliotique doit être dépistée et expliquée
Auteur : François MORLON, CNGE (morlon.dr@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : MORLON François ; AUGUEUXx Julien ; CANNET Didier ; MOREL Gilles
L'attitude scoliotique en 7 points : 1. Qu'est ce que c'est ? C'est une courbure, une déviation de ton dos, que ton médecin remarque en t'examinant. Ce n'est pas une scoliose, mais parfois il peut être nécessaire de pratiquer une radiographie pour faire la différence avec une vraie scoliose. 2. Est-ce que c'est grave ? NON. L'attitude scoliotique est une courbure simple qui n'est pas définitive, et qui peut s'atténuer voire disparaître si l'on traite sa cause. 3.Quelle est son origine ? La plupart du temps, c'est ton bassin qui est déséquilibré, très souvent lié à une jambe plus courte que l'autre, ou bien c'est une douleur du dos ou encore une fatigue de tes muscles de la colonne vertébrale qui va entrainer cette déviation. 4. Est-ce que c'est douloureux ? NON, mais si l'attitude scoliotique est importante, tu peux ressentir des douleurs musculaires. Ta colonne vertébrale, elle, est intacte. 5. Que faire ? Il n'y a pas de traitement spécifique, puisque la prise en charge dépend de la cause de l'attitude scoliotique. Ton médecin pourra éventuellement te prescrire des semelles ou de la kinésithérapie, mais le plus important est qu'il continue à examiner ton dos. 6. Et le sport ? Le sport est fortement recommandé, même en compétition. Ton médecin pourra te conseiller en fonction de l'origine de ton attitude scoliotique. 7. Et le cartable dans tout ça ? Le cartable n'est pas responsable de ta déformation de la colonne. En revanche, mal porté ou trop lourd, il peut être à l'origine de douleurs. Pour éviter ces problèmes; porte le sur les deux épaules en le chargeant au minimum. "Rien n'est lourd, mais tout pèse".
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Thème : Peau
Titre : Intérêt d’un outil d’aide à la décision médicale dans la prise en charge locale des plaies chroniques
Mots-clés : plaie,chronique,pansement,outil,d'aide,à,la,décision,médicale
Message-clé : Un outil d’aide à la décision médicale permettrait d’optimiser le traitement local des plaies chroniques en facilitant la décision thérapeutique des médecins.
Auteur : Valérie KREMER, Département de Médecine Générale de Strasbourg
Co-Auteurs : V KREMER, J CHAMBE, A MITSCHLER, J.C GRALL
Objectif : Selon certaines études, il existe une inadéquation des pratiques avec les recommandations dans le traitement local des plaies chroniques. La multiplicité des dispositifs médicaux sur le marché pourrait représenter une difficulté pour un choix adapté par le médecin traitant. Notre hypothèse était qu’un outil de prise de décision médicale, sous la forme d’un tableau récapitulatif centré sur l’aspect de la plaie et les pansements disponibles, pourrait être perçu comme une aide par les médecins en pratique de ville. Méthodologie : L’outil d’aide à la décision médicale a été diffusé par mail à tous les médecins généralistes libéraux d’Alsace répertoriés aux unions régionales en décembre 2008. Après 10 semaines d’utilisation, une enquête de satisfaction a été menée auprès des médecins. Résultats : Parmi les 38 participants, 68,4% ont évalué leurs connaissances dans le domaine des plaies chroniques comme étant moyennes à insuffisantes. Seuls 26 médecins ont reçu l’outil d’aide à la décision médicale. Pour 80,8% d’entre eux, l’outil a été utile dans la prise en charge locale des plaies chroniques. La présentation de l’outil a satisfait 84,6% des médecins qui n’ont pas souhaité apporter de modifications. Conclusions : La diffusion d’un tel outil permettrait d’optimiser le traitement local des plaies chroniques en facilitant la décision thérapeutique des médecins et, de ce fait, contribuerait à réduire la durée d’évolution et le coût des plaies chroniques. Cet outil ne se substitue pas aux formations médicales organisées, mais il est un support complémentaire qui devra être régulièrement actualisé.
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Thème : Peau
Titre : La leishmaniose cutanée en Tunisie: Etude prospective de 800 cas (1995 – 2008)
Mots-clés : leishmanie,peau,rongeur
Message-clé : Prévention leishmaniose cutanée
Auteur : Salem Zanned, Groupement de Santé de Base de Djerba (s_zenned@yahoo.fr)
Co-Auteurs : Salem ZANNED,Naoufel SASSI,Abdelhafidh DENGUIR,Messaoud HAMMOUDA.
Objectifs : Déterminer les particularités et le profil épidémiologique de la leishmaniose cutanée dans la région de Nefta au Sud Tunisien,où cette pathologie sévit en mode zoonotique endémo-épidemique due à Leishmania major. Méthode : Il s'agit d'une étude prospective portant sur une période de Quatorze ans, à propos de 800 cas de leishmaniose cutanée colligés dans la région de Nefta au Sud Tunisien entre le 1er janvier 1995 et le 31 décembre 2008. Le diagnostic de la Leishmaniose cutanée a été retenu sur des arguments cliniques, sur la positivité de l'examen parasitologique direct et/ou un aspect histopathologique évocateur. Résultats : Huit Cent (800) cas de leishmaniose cutanée ont été recensés durant quatorze ans dans la région de Nefta. Il s'agit de 361 cas de sexe masculin (45%) et 439 cas de sexe féminin (55%), avec un sex-ratio H/F de 0,82.La leishmaniose cutanée touche tous les âges (1 à 80 ans) dans notre série. Une prépondérance hivernale (1er trimestre) était notée dans 60% des cas. L'aspect clinique de nodule ulcéro-croûteux est le plus fréquemment rencontré, unique dans 41,6% des cas et siégeant à la face dans 17% des cas. Les lésions étaient évolutives dans 76,5% des cas, infectées dans 9,2% des cas et cicatricielles dans 62,8% des cas. 4,3 % des patients présentaient six (6) lésions et plus dans notre série. L'évolution était favorable dans tous les cas sous Glucantime ®, dans un délai variable de 2 semaines à 6 mois. Conclusion : La leishmaniose cutanée constitue un vrai problème de santé publique. Son éradication repose essentiellement sur la lutte contre les rongeurs réservoirs du parasite appartenant à la famille de Gerbillidae.
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Thème : Peau
Titre : Les pansements en Médecine Générale
Mots-clés : pansements,médecine,générale,arbre,décisionnel
Message-clé : Les médecins généralistes prescrivent ou réalisent des pansements en utilisant des produits sans connaître vraiment leurs propriétés et vaguement leurs indications.Proposition d'un arbre décisionnel.
Auteur : Gaétan GENTILE, DUMG Marseille/SFMG/CNGE (gentile.gaetan@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : A Lacroix, G Gentile, A Gille, S Filippi, M Husson, F Laurent, PA Bonnet, PF Chevallier, S Houn, D Delattre, S Adnot
Introduction : Les médecins généralistes prescrivent ou réalisent des pansements en utilisant des produits sans connaître vraiment leurs propriétés et vaguement leurs indications. Matériel et méthodes : enquête téléphonique auprès de 50 médecins généralistes tirés au sort dans la région PACA (départements 13 et 84). Résultats : Prescription de pansement (débutée : 62% ,renouvelée: 84 %) ; Avez-vous fait des pansements? (à domicile : sur les 50, seuls 37 font des visites à domicile(74%), 19 ont déjà fait un pansement à domicile (51%). 4 en première intention(20%), 17 en suivi(89%) de plaies chroniques uniquement ; en cabinet :(33)66%, 33 en première intention(100%) pour plaies aigues à 92%, 9 en suivi(27%)) ; Pour quel type de pathologie avez-vous prescrit ou fait des pansements? (plaie chronique (escarre, ulcère) : 74% ,plaie aigue : 82%, suivi post-op, site donneur de greffe, site de radiothérapie… : 12%) ; Comment avez-vous choisi le type de pansement?(type de plaie : 56%, aspect plus ou moins exsudatif : 78%, stade (3phases) : 48%) ; Quel type de pansement prescrivez-vous le plus? (Hydrocolloïdes : 94%, Tulles : 6%) ; En moyenne sur 1 mois combien suivez-vous de patient pour pansement (hors plaie aigue)? (tous rapportent une grande variabilité, en 24 mois la moyenne par mois est de : 1 pour 12%, 2 pour 46%, 3 pour 26%, 4 pour 10%, >4 pour 6%).Discussion : plusieurs biais (étude de type enquête donc biais de déclaration et biais de mémorisation). On constate que le choix du type de pansement est souvent assez empirique. Cela ne préjuge pas des résultats positifs ou pas de la prise en charge réalisée, mais on peut penser que des connaissances plus précises (FMC) sur ce sujet pourraient améliorer cette prise en charge. Un arbre décisionnel est proposé.
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Thème : Psychologique
Titre : Antidépresseurs en soins primaires en dehors des indication psychiatriques : Les utilisations par les médecins généralistes et les recomandations.
Mots-clés : antidépresseurs,recommandations
Message-clé : L'information disponible est contradicatoire et complexe à mettre en oeuvre
Auteur : alain Mercier, IFED DG (alain.mercier@univ-rouen.fr)
Co-Auteurs : A Baudesson ,I Auger-Aubin, E Mauviard, T Thueux , JL Hermil
Contexte Les antidépresseurs ont aussi des indications non psychiatriques. Celles-ci justifieraient 20 à 30 % des prescriptions. Ces pathologies ont été répertoriées lors d’une précédente analyse qualitative par focus groups de médecins généralistes. Leur niveau de preuve dans ces indications est variable. Toutes ne sont pas validées par l’AMM. Question Quelles sont les indications et les niveaux de preuve de l’utilisation des antidépresseurs en l’absence de pathologie psychiatrique ? Méthode Les recommandations disponibles ont été analysées par un processus systématique de recherche par mots clés. (antidepresseur(s) ISRS, tricyclique(s) antiserotoninergique(s), imipraminique(s) . Nous avons recherché dans la base de données du Vidal ®, dans les recommandations de la HAS, du NICE (Grande-Bretagne), et du National Guideline Clearinghouse (USA). Pour chaque indication, les données disponibles des recommandations et leur niveau de preuve ont été comparées, puis avec ce que déclaraient les médecins généralistes. Pour les données discordantes une recherche complémentaire des données primaires a été effectuée sur le site de la base de données Cochrane, et de la National Library of Medecine. Résultats 864 recommandations pour la pratique ont été analysées. 40 ont été retenues. 21 indications ont été retrouvées dans les recommandations et la littérature. Celles-ci concernaient pour un tiers des pathologies douloureuses. Les médecins généralistes utilisaient les antidépresseurs dans 2/3 des indications retrouvées. De nombreuses discordances ont été retrouvées entre les données Vidal®, et les recommandations. Des divergences existaient aussi entre la HAS, le NICE, et le NGC, comme pour la migraine, les douleurs, le syndrome de l’intestin irritable, l’incontinence urinaire, les troubles du sommeil. Conclusion L’information pour une utilisation raisonnée des antidépresseurs est complexe et aboutit à les informations parfois difficilement exploitables.
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Thème : Psychologique
Titre : Depistage de la dépression en soins primaires
Mots-clés : dépression,qualité,de,vie,dépistage
Message-clé : améliorer le depistage
Auteur : Guillaume de Gardelle, MG Form (g.degardelle@medsyn.fr)
Co-Auteurs : G de Gardelle, S Luzuy
Contexte : La dépression est la 4ème cause mondiale de handicap des pays développés. Sa prévalence est estimée de 4 à 20% selon enquêtes nationales (études CREDES, SMPG, DEPRES). Le recours aux soins des dépressifs est faible. Une insuffisance de dépistage est suspectée. Objectifs Confirmer l'existence d'un sous dépistage. Améliorer le dépistage par l'évaluation de l'altération de la qualité de vie des patients. Matériel et Méthodes Le travail a été effectué sur une population semi-rurale consultant dans un Cabinet de 4 Médecins généralistes. 217 adultes ont rempli : 2 auto questionnaires : • Le test de dépistage d’éléments dépressifs : ( WHO-5) • L’échelle de Marks, explore 5 domaines de la qualité de vie: travail, loisirs individuels et collectifs, vie familiale et sexualité. Résultats et Discussion Parmi les 217 consultants : • 12% ont une dépression connue et prise en charge avec 44 à 60% d’AMQV( Altération majeure de qualité de vie) • 34% ont des manifestations dépressives et 22 à 34% de ceux-ci ont une AMQV • 54% n'ont pas de manifestation dépressive. et 10 à 18% d’entre eux une AMQV Les différences de qualité de vie entre les 3 groupes sont statistiquement significatives à l’exception de la vie sexuelle (pas de différence entre groupe 1 et 2) Conclusion 34% des patients consultant dans un cabinet de Médecine Générale présentent des manifestations dépressives et ¼ à 1/3 d’entre eux ont une altération importante de qualité de vie. L’évaluation de la qualité de vie, indicateur de souffrance globale, peut améliorer le dépistage et la prise en charge des patients dépressifs
Présentation : Poster
Thème : Psychologique
Titre : La bibliothérapie en médecine générale
Mots-clés : bibliothérapie,self-help,lecture,santé,mentale,médecine,générale,psychologie,psychothérapie
Message-clé : La bibliothérapie est un outil efficace et pertinent en médecine générale dans la prise en charge des troubles de santé mentale.
Auteur : Pierre-André Bonnet, DUMG Marseille
Co-Auteurs :
Introduction : La bibliothérapie est l’utilisation d’un support écrit dans le but de traiter ou de prévenir un trouble de santé mentale. Elle est surtout utilisée en psychologie clinique. Après un cadrage historique et conceptuel, le but de notre travail est d’évaluer l’intérêt et la faisabilité de la bibliothérapie en médecine générale. Méthode : Revue de la littérature, enquête d’opinion par questionnaire auprès des praticiens et analyse qualitative de témoignages écrits d’individus déclarant avoir lu un ouvrage qui a été psychologiquement bénéfique. Analyse et résultats : La revue de la littérature montre que la bibliothérapie seule ou en association avec un suivi en consultation est efficace notamment dans les troubles anxieux et les troubles de l’humeur. Les essais cliniques réalisés testent dans leur quasi-totalité des livres de thérapie auto-administrée, ou « self-help book » dont le contenu est issu des thérapies cognitives et comportementales. Une enquête de pratique réalisée auprès des ECA des facultés de Marseille et Nice montre une méconnaissance mais un fort intérêt pour la bibliothérapie et une bonne acceptabilité. Puis une étude qualitative réalisée auprès de 590 sujets révèle la nature de l’effet bénéfique de la lecture. A saturation du modèle, nous identifions cinq thématiques que nous développons : l’expérience d’éveil, la distanciation, l’accompagnement, l’apaisement et la prévention. En conclusion, la bibliothérapie est un outil méconnu mais efficace, qui peut être une réponse pertinente, accessible et acceptable en soins primaires dans le traitement et la prévention des troubles de santé mentale.
Présentation : Poster
Thème : Psychologique
Titre : La dépression du sujet âgé : difficultés dans le diagnostic et la prise en charge. Enquête auprès des généralistes des Bouches du Rhône
Mots-clés : Dépression,sujets,âgés,difficultés,de,prise,en,charge,Médecine,Générale.
Message-clé : la dépression du sujet âgé est sous-diagnostiquée et insuffisamment traitée
Auteur : Gaétan GENTILE, DUMG Marseille/SFMG/CNGE (gentile.gaetan@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : S Lanis, S Bonin-Guillaume, C Molines, G Gentile
Introduction : La dépression est la pathologie psychiatrique la plus fréquente du sujet âgé. Elle a des conséquences majeures en termes de santé, de qualité de vie, et de consommation de soins. La population vieillissant, il s’agit d’un problème de santé publique. Pourtant, la dépression est sous-diagnostiquée et insuffisamment traitée. Matériel et Méthodes : Nous avons donc réalisé une enquête par questionnaire auprès des médecins généralistes des Bouches-du-Rhône pour comprendre les raisons de ce déficit. Résultats : Plusieurs obstacles ont été mis en évidence. Tout d’abord, les médecins banalisent les signes dépressifs chez le sujet âgé. Ensuite, les médecins manquent de temps pour dépister une dépression souvent masquée et vaincre les résistances des patients qui refusent trop souvent le diagnostic. Concernant le traitement, la majorité des médecins évaluent trop tôt l’efficacité de l’antidépresseur, et ne le laissent pas assez longtemps. Pour finir, les médecins déplorent une mauvaise coordination avec les spécialistes ce qui limite la prise en charge multidisciplinaire. 52,8% des médecins disent manquer de moyen dans la prise en charge de la dépression du sujet âgé. Conclusion : La mise en évidence des ces obstacles nous a permis de proposer des solutions pour y remédier, notamment la création d’un réseau pour faciliter la prise en charge multidisciplinaire, la sensibilisation des patients et de leur entourage pour limiter le déni, l’utilisation plus systématique des questionnaires spécifiques aux sujets âgés pour objectiver plus facilement la dépression et éviter sa banalisation. Des fiches pratiques sur le traitement antidépresseur pour faciliter le travail des médecins.
Présentation : Poster
Thème : Respiratoire
Titre : Facteurs associés à la prescription des antibiotiques pour une angine
Mots-clés : Angine,Antibiotique
Message-clé : La variabilité de prescription d'un antibiotique dans l'angine est surtout liée au médecin
Auteur : Didier DUHOT, SFMG (d.duhot@sfmg.org)
Co-Auteurs : D Duhot, J Le Breton, N Journy, K Chevreul, G Hebbrecht, A Poppelier
Objectif : identifier les facteurs associés à la prescription des antibiotiques pour une angine et estimer la part de variation attribuable au médecin. Méthode : A partir des données de l'observatoire de la médecine générale, étude descriptive et modélisation de la prescription des antibiotiques pour des patients âgés de plus de 2 ans et présentant une angine. En raison de la structure emboîtée des données, utilisation d’un modèle hiérarchique multiniveau pour évaluer l’influence de caractéristiques des patients et des médecins et évaluer la part de la variabilité due à des différences entre médecins. Résultats : Le taux de prescription d'antibiotiques pour les 3859 séances concernant 50 médecins est de 53,1%. Il varie entre 15 et 88% selon les médecins. La probabilité de prescrire augmente lorsque l'antibiotique est justifié (TDR+, score de Mac Isaac>4 ou présence de fausses membranes), lorsque le patient est atteint d'une pathologie chronique et lorsque la situation nécessite un arrêt de travail. Le genre, l'âge et le statut ALD du patient sont sans effet. La probabilité de prescription inappropriée augmente lorsque le patient est vieux et atteint d'une pathologie chronique, lorsque le patient reconsulte pour des symptômes persistants et lorsque il présente plusieurs pathologies aigües concomitantes. La probabilité de non-prescription inappropriée augmente lorsque le patient est jeune et indemne de pathologie chronique, lorsque le patient reconsulte pour des symptômes persistants et lorsque la situation nécessite un arrêt de travail. Conclusion : La variabilité inter-médecin suggère qu’une intervention ciblée sur le médecin généraliste permettrait d’améliorer la prescription appropriée d'antibiotique pour une angine.
Présentation : Poster
Thème : Respiratoire
Titre : Grippe pandémique A(H1N1)2009 : un impact modéré sur l’activité des médecins de ville
Mots-clés : Grippe,pandémie,impact
Message-clé : La circulation du virus pandémique A(H1N1)2009 n’a eu qu’un impact modéré sur l’activité des médecins généralistes.
Auteur : Anne MOSNIER, Réseau des GROG (anne.mosnier@grog.org)
Co-Auteurs : A Mosnier(1), I Grog(2), S van der Werf(3), V Enouf(3), B Lina(4), M Valette(4), I Daviaud(1), J.L Bensoussan(5), M Ruestch(5), H Berche(5), J.M Cohen(1) 1 Coordination nationale du Réseau des GROG, 75018 Paris, France 2 Nom collectif des acteurs du Réseau des GROG, France 3 CNR des virus Influenzae France Nord, 75015 Paris, France 4 CNR des virus Influenzae France Sud, 69000 Lyon, France 5 Médecins vigies et administrateurs, Réseau des GROG, France
Contexte - Le Réseau des Groupes Régionaux d’Observation de la Grippe (GROG), réseau d’alerte et de détection précoce des épidémies de grippe, repose principalement sur le travail de recueil de soignants « vigies » dont la mission est de décrire l’intensité de leur activité et de faire des prélèvements rhino-pharyngés chez les patients grippés. Le Réseau des GROG a participé à la surveillance en France de l’émergence puis la circulation pandémique du virus grippal A(H1N1)2009. Objectif – Décrire l’impact du virus grippal pandémique sur l’activité des médecins généralistes en France métropolitaine. Méthode – Etude observationnelle de l’impact de la circulation du virus grippal A(H1N1)2009 depuis mai 2009. Analyse des données de surveillance GROG en médecine générale : actes, visites, cas d’infection respiratoire aiguë, cas de grippe clinique, arrêts de travail courts, prélèvements virologiques. Comparaison avec les données des saisons antérieures. Résultats – Au 10 janvier 2010, l’extrapolation des données GROG permet d’estimer à 6,4 millions le nombre de patients ayant consulté en ville pour une grippe A(H1N1)2009 depuis août 2009. Au pic épidémique, début décembre, en médecine générale : - le nombre des consultations pour IRA était multiplié par 1,8 par rapport à la moyenne d’octobre des 2 saisons précédentes, - le nombre des actes était peu augmenté, - les prescriptions d’arrêt de travail court étaient multipliées par 1,5. Ces variations étaient comparables à celles observées lors d’épidémies saisonnières de grippe. Toutefois, ces indicateurs n’évaluent que la dimension quantitative de l’activité médicale liée à la grippe. De nombreux médecins GROG ont en effet signalé un surcroit de travail lié aux nombreux questionnements des patients concernant la grippe et sa vaccination et aux demandes de certificats en particulier pour les scolaires.
Présentation : Poster
Thème : Respiratoire
Titre : L’impact régional de la grippe pandémique A(H1N1)2009 vu par le Réseau des GROG
Mots-clés : Grippe,pandémie,impact,régional
Message-clé : Le virus pandémique A(H1N1)2009 a circulé dans toutes les régions de France métropolitaine avec une chronologie et un impact différents selon les régions.
Auteur : Anne MOSNIER, Réseau des GROG (anne.mosnier@grog.org)
Co-Auteurs : A Mosnier1, I Grog2, S van der Werf3, V Enouf3, B Lina4, M Valette4, I Daviaud1, J.L Bensoussan5, M Ruestch5, H Berche5, J.M Cohen1 1 Coordination nationale du Réseau des GROG, 75018 Paris, France 2 Nom collectif des acteurs du Réseau des GROG, France 3 CNR des virus Influenzae France Nord, 75015 Paris, France 4 CNR des virus Influenzae France Sud, 69000 Lyon, France 5 Médecins vigies et administrateurs, Réseau des GROG, France
Contexte. Le Réseau des Groupes Régionaux d’Observation de la Grippe (GROG) est un système régionalisé de surveillance de la grippe. Cette surveillance, orientée vers l’alerte, est basée sur la confrontation hebdomadaire d’indicateurs d’activité sanitaire et de l'analyse virologique de prélèvements rhino-pharyngés effectués en médecine de ville chez les patients grippés. Le Réseau des GROG a participé à la surveillance en France de l’émergence puis de la circulation pandémique du virus grippal A(H1N1)2009. Objectif. Décrire l’impact régional de la circulation du virus grippal pandémique en France métropolitaine. Méthode. Analyse des données régionales de la surveillance GROG par les soignants de ville. Comparaison chiffrée de l’impact de la grippe dans les 21 régions INSEE de la surveillance GROG. Résultats. L’analyse des données du Réseau des GROG montre que la circulation épidémique du virus grippal A(H1N1)2009 a concerné toutes les régions de France métropolitaine depuis l’automne 2009. Au 10 janvier 2010, le virus grippal est encore actif et sous surveillance stricte. L’analyse préliminaire montre toutefois que la circulation de ce virus est d’abord devenue épidémique en Ile-de-France puis s’est étendue aux autres régions. Selon les régions, le pic épidémique a été observé entre fin octobre et fin décembre 2009. Au pic épidémique régional, l’augmentation du nombre de consultations de médecine générale pour tableau respiratoire aigu variait de 1,5 à 2,9 fois la moyenne d’octobre des 2 saisons précédentes. La présence du virus grippal était confirmée dans 53 à 90% des prélèvements de ville. Conclusion. Depuis l'automne, le virus pandémique A(H1N1)2009 a circulé dans toutes les régions de françaises avec une chronologie et un impact différents selon les régions.
Présentation : Poster
Thème : Sang, système hématop/immunologique
Titre : Améliorer le dépistage du saturnisme infantile: apport d'un autoquestionnaire
Mots-clés : saturnisme,dépistage
Message-clé : les médecins ne semblent pas convaincus de l'utilité d'effectuer des plombémies malgré des réponses positives
Auteur : alain Mercier, IFED DG (alain.mercier@univ-rouen.fr)
Co-Auteurs : M Schuers M , N Morel , Hermil JL,
Contexte En France, le saturnisme infantile toucherait 84000 enfants de moins de 6 ans. Il est responsable de séquelles cérébrales. De nombreux cas restent méconnus. Depuis 2006, un questionnaire de dépistage est proposé par les médecins généralistes lors des examens obligatoires. Il évalue les risques d’exposition (logement, eau, loisirs, industries). En cas de réponse positive ou douteuse, une plombémie est proposée. Le nombre de plombémies prescrites et supérieures à > 100 micg/l diminue pouvant faire craindre une baisse de la mobilisation pour le dépistage. Question Le questionnaire de repérage des risques d’exposition au plomb, utilisé sous forme d’un auto-questionnaire aux parents, améliore-t-il la qualité du dépistage ? Méthode Etude expérimentale interventionnelle comparative, d’octobre 2008 à janvier 2009. Deux groupes de médecins ont été constitués. Dans le groupe A, le médecin utilise le questionnaire de repérage sous forme d’un questionnaire face à face. Dans le groupe B, le médecin remet aux parents un auto-questionnaire à remplir chez eux associé à une brochure informative. Résultats 24 médecins généralistes ont participé à l’étude. Ils ont inclu 114 (69/45) enfants. La comparaison entre les deux groupes n’a pas retrouvé de différence significative en ce qui concerne le nombre de réponses positives ou douteuses. Le nombre de plombémies prescrites (toutes normales) était identique dans les deux groupes. Dans chaque groupe, entre 8 et 10 plombémies n’ont pas été effectuées, malgré des réponses positives ou douteuses au test de dépistage. Cela pourrait s’expliquer par une méconnaissance de l’intérêt du test ou une mauvaise acceptation du prélèvement. 41 % des médecins ont rencontré des difficultés pour informer clairement les parents. Une amélioration de la formation initiale et continue sur le sujet semble nécessaire.
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Thème : Social
Titre : L’approche holistique, solution au maintien à domicile des personnes âgées ?
Mots-clés : personne,âgée,fragilité,maintien,à,domicile
Message-clé : le travail en collaboration multiprofessionnelle est indispensable au maintien à domicile des personnes âgées
Auteur : Michel LEVEQUE, DMG Faculté Médecine Strasbourg (leveque.m@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Michel LEVEQUE, Yves PASSADORI
Contexte : la personne âgée fragile en situation de dépendance nécessite une approche multidimensionnelle. La seule réponse sanitaire ne permet pas d’éviter les hospitalisations. Le maintien à domicile Les travaux du réseau public de santé au Québec ont développés des outils dans le réseau de services intégrés personnes âgées (RSIPA). Certains e ces outils (PRISMA et SMAF) ont été expérimentés en France. Actuellement en Alsace se développent simultanément deux approches complémentaires de l’accompagnement des personnes âgées fragiles en situation de dépendance : - Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer ( MAIA) suite à l’appel d’offre de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées (CNSA); - Réseau Alsace Gérontologie (RAG) dont l’objectif est la coordination des professionnels et la circulation de l’information. Le poster va décrire les acteurs et les liens entre eux, ainsi que l’outil d’évaluation des situations. Projet : Matériel les personnes âgées fragiles en situation de dépendance. Méthode : L’évaluation de l’activité du réseau se fera par l’analyse du chemin clinique de la personne âgée fragile en situation de dépendance, en mesurant la différence entre les patients du réseau et un groupe témoin de patients hors réseau. Résultat attendu : La mise en œuvre de la coordination améliore le maintien à domicile La compétence collaborative du médecin généraliste est à développer.
Présentation : Poster
Thème : Social
Titre : PREVENIR ET GERER L’EPUISEMENT PROFESSIONNEL
Mots-clés : epuisement,professionnel,-,prévention,-,plate,forme,d'écoute
Message-clé : prévention - plate forme d'écoute
Auteur : Jean-Jacques ORMIERES, Conseil départemental de l'ordre des médecins (ormieres.jean@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Docteur Jean-Jacques ORMIERES (médecin généraliste, conseiller ordinal), Docteur Philippe ABOU (médecin généraliste, conseiller ordinal), Docteur Claude MAILLET (médecin psychiatre et psychanalyste, conseiller ordinal), Docteur Jean THEVENOT (gynéco obstétricien, président du CDOM 31) et Professeur Jean Marc SOULAT (service des maladies professionnelles et environnementales, CHU Toulouse Purpan. INSERM unité 558 – Toulouse).
Contexte : C’est souvent à l’occasion d’une plainte, d’un événement indésirable, d’un dysfonctionnement constaté ou supposé que le médecin éprouve le besoin d’analyser sa manière de prendre en charge ses patients : l’organisation de son travail, ses conditions d’exercice, ses relations interprofessionnelles et avec ses patients. Il le fait de façon informelle, isolé et solitaire. Il cherche à se protéger et les solutions trouvées ne sont pas toujours satisfaisantes pour lui et adéquates pour ses patients. Son sentiment de culpabilité, sa pudeur ou son déni renforcent par ailleurs son « burn-out » et sa fuite en avant. Ce qui est nouveau et que nous proposons, c’est la possibilité de pouvoir faire cette démarche de façon individuelle, structurée, et surtout préventive, en toute confidentialité et avec l’aide d’un tiers indépendant. Objectif : Aider et accompagner un médecin à : - Repérer les facteurs de risques d’épuisement professionnel et psycho sociaux ; - Mesurer leurs impacts ; - Identifier les solutions. Méthode : La plate forme a été initiée par le conseil départemental de l'ordre des médecins de haute garonne, mais est indépendante et neutre. La démarche est basée sur le volontariat. L'interlocuteur est un médecin spécialisé en ergonomie et en santé au travail. Elle consiste en deux entretiens entre coupés d’une autoévaluation. Les domaines et les axes explorés sont : le degré d'épuisement professionnel, l'organisation du travail, la santé et la prévoyance, la relation médecin patient. Résultats : Les difficultés de mise en place de cette plate forme ont été essentiellement culturelles et du domaine des représentations. La démarche correspond à un besoin et une attente forte. Son succès dépend du respect de la pratique et des valeurs du médecin, et de la garantie de la confidentialité. Conclusion : Mieux être pour mieux soigner.
Présentation : Poster
Thème : Système digestif
Titre : Profil épidémiologique des hépatites virales B à l'île de Djerba en Tunisie (2002 – 2008)
Mots-clés : Hépatite,virale,B,cirrhose,hépatocarcinome
Message-clé : Prévention primaire des hépatites virales B
Auteur : Salem Zanned, Groupement de Santé de Base de Djerba (s_zenned@yahoo.fr)
Co-Auteurs : S Zanned, A Mezdari, S Guettat, A Turki
Les hépatites virales représentent un vrai problème de santé publique du fait de ses morbidités non négligeables et leurs complications graves à long terme pour les hépatites virales B. Objectif: - Déterminer le profil épidémiologique de cette pathologie sur toute la période étudié (2002-2008). - Exposer les problématiques de ce fléau. - Déterminer le comportement de la population et des professionnelles de santé vis-à-vis ce fléau dans la région. Méthodes: Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur période de 7ans (2002-2008) à l'île de Djerba, à propos de 47 observations d’hépatite virale B d'un total de 212 cas d’hépatite virale déclarés et colligés entre le 1er Janvier 2002 et le 31 Décembre 2008 à partir du registre des maladies à déclaration obligatoires. Résultats: Quarante sept (47) observations d’hépatite virale B ont été enregistrées dans la région durant 7ans (2002-2008), ces hépatites touchent beaucoup plus l’homme que la femme (65,95%), à tout âge (J1 à 70 ans) avec un âge moyen de 31ans 6mois. Il s'agit de 31 victimes de sexe masculin (65,95%) et 16 cas de sexe féminin (34,05%), avec un sex ratio de 1,93. Les hépatites virales A et C représentent respectivement 65% (n=138) et 6% (n=13) des hépatites virales déclarées. Quatorze (n=14) cas d’hépatites virales déclarés mais non étiquetés (hépatite non classée). Conclusion: L'hépatite virale B est une maladie à déclaration obligatoire, à transmission sexuelle et sanguine pouvant mettre en jeu le pronostic vital du patient par sa principale complication ; cirrhose post-hépatitique et par la suite hépato-carcinome. La vaccination anti-hépatite B et l’adoption d’un comportement à moins risque est nécessaire pour une prévention primaire de cette pathologie.
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Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Facteurs individuels influençant les attentes et attitudes des patientes de 30 à 70 ans concernant la mammographie.
Mots-clés : patientes ,mammographie,dépistage,(individuel,organisé,ciblé) ,facteurs,individuels.
Message-clé : L'accès à la mammographie est insuffisant dans le cadre du dépistage organisé (52,5% de participation en 2008, pour la population-cible des 50-74 ans, contre les 70% préconisés par le référentiel européen), et inéquitable dans le cadre du dépistage individuel, car souvent réalisé en l'absence des facteurs de risque recensés par l'INSERM. Nous avons utilisé les résultats de l'étude pour identifier les facteurs individuels influençant les attitudes des patientes concernant le recours à la mammographie.
Auteur : Marie CHARPENTIER, SFMG
Co-Auteurs : M Charpentier, D Duhot, G Hebbrecht, C Brotons, D Wilde
Objectif : Identifier les facteurs individuels favorisant ou freinant la participation à la mammographie chez les femmes de 30 à 70 ans. Méthodes : Etude multicentrique européenne , coordonnée par Europrev en 2009, dans 24 pays. En France, 10 cabinets médicaux(5 en milieu rural et 5 en milieu urbain) devaient inclure chacun 20 femmes de 30 à 70 ans. 167 auto-questionnaires sur 200 ont été remplis de décembre 2008 à septembre 2009. Les réponses concernant les caractéristiques démographiques , socioprofessionnelles , et médicales (antécédents personnels ou familiaux de cancer, fréquentation du cabinet médical), ont été croisées avec les données relatives aux attitudes et attentes des patientes (date de la dernière mammographie, besoin ressenti, rythme souhaité, information par le médecin traitant, facilité d’accès). L’analyse statistique descriptive utilisera le chi-deux et une analyse multivariée. Résultats : Analyses en cours. Conclusion : Face à un accès inégal à la mammographie, identifier les facteurs individuels influençant les attitudes des patientes permettra de cibler la population à informer en priorité, et d'optimiser le rôle du médecin traitant afin de favoriser l'adhésion des patientes au dépistage organisé.
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Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Impact d’une information écrite sur la modification de l’acceptabilité maternelle du vaccin anti-papillomavirus humain
Mots-clés : vaccination,HPV,acceptabilité,information
Message-clé : une information claire des filles et des mère améliore l'acceptabilité de la vaccination HPV
Auteur : Michel LEVEQUE, DMG Faculté Médecine Strasbourg (leveque.m@wanadoo.fr)
Co-Auteurs : Laurence OESTREICHER- BOUS, Michel LEVEQUE
CONTEXTE Population cible de 370 000 filles de 14 ans Consentement parental nécessaire: jeunes filles mineures OBJECTIF Etude d’un éventuel changement d’avis maternel sur l’acceptabilité du vaccin anti-HPV après informations complémentaires en direction des mères indécises ou refusant le vaccin pour leur fille. MATÉRIEL ET MÉTHODES Matériel : Toutes les patientes consultant sur une période de 6 mois, leur généraliste ou leur gynécologue, mères d’au moins une fille âgée entre 9 et 18 ans. Non-acceptantes pour la vaccination anti-HPV (refus ou indécises), consentantes pour participer à l’étude Méthodologie Etude prospective d’intervention et qualitative, population urbaine exclusive, période d’inclusion entre janvier et juin 2009. Evaluation de l’impact : La délivrance d’une information écrite est efficace si au moins 20% des participantes ont changé d’avis et acceptent la vaccination anti-HPV Déroulement de l’etude : M0 : Questionnaire Hétéro-appliqué par le médecin aux patientes Remise d’un document d’informations complémentaires M1 : Participantes recontactées, 3 questions Résultats M0 : 18 questionnaires exploitables Non-acceptabilité du vaccin à M0: 83% indécises, 17% refusent Raisons de non-acceptabilité du vaccin à M0 M1 : Impact du document écrit acceptabilité du vaccin anti-HPV à: 50%acceptent et 50% refusent. Changement d’avis des mères entre M0 et M1 : 60% du groupe des mères indécises 0% du groupe des mères refusant Comparaison avec d’autres travaux : Davis 2004 Dempsey 2006 Etude SAUVEGARD 2006 Etude ReGARDe 2008 DISCUSSION Limites de ce travail : document: non-validé, Non-testé pour sa lisibilité, ni pour sa compréhension. Echantillon de petite taille. Population urbaine exclusive. Biais de recrutement CONCLUSIONS Document d’informations complémentaires sur le HPV et le cancer du col utérin = efficace dans le groupes des mères indécises au départ
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Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Le rôle de médecins généralistes en matière de vaccination efficace contre le virus du papillome humain en Roumanie
Mots-clés : médecin,généraliste,campagne,vaccination,virus,du,papillome,humain
Message-clé :
Auteur : Cornelia Toda, Universite de Medicine et Pharmacie "Iuliu Hatieganu", Cluj Napoca (cornelia_toda@yahoo.com)
Co-Auteurs : Auteurs: Cornelia Toda, Mira Florea
Le cancer du col de l'utérus en Roumanie est la deuxième cause de morbidité et de mortalité. Objectif: Evaluer l'impact dans la communauté du vaccin contre le VPH ajouter en 2008 par le Ministère de la Santé au program national de l’immunization. Méthodes: En raison de lacunes dans la première année de la campagne de vaccination, nous avons cherché à comparer les résultats, les voies de la promotion et l'évaluation de cette méthode de prévention dans les deux ans, après l'implication des médecins de famille et médecins scolaires. Résultats: Après la campagne de 2008 ont identifier les obstacles au refus de la vaccination et la stratégie a été changé, en ajoutant un programme de prévention des MST et des équipes mobiles pour obtenir des conseils. Cela a permis de tripler le resultat, passant de 3% à 9% de la population féminine éligibles qui en acceptant le vaccin. Conclusions: Le document souligne le rôle du milieu familial et les généralistes dans la promotion et la réalisation de campagnes de vaccination en général et chez ceux présentant un nouveau vaccin en particulier. La combinaison de programmes de prévention des MST et des équipes mobiles a rationalisé le résultat de ce type de vaccination. L'originalité de ce travail est que les soins primaires ont conduit les autorités de santé publique pour modifier la stratégie de vaccination.
Présentation : Poster
Thème : Système génital féminin et sein
Titre : Place et rôle du médecin généraliste et des patientes dans le dépistage du cancer du col de l’utérus
Mots-clés : cancer,uterus,frottis,sociologie,recommandation
Message-clé : Optimiser le dépistage ne peut pas se limiter à l’incitation des acteurs à réaliser ou accepter de faire le frottis, mais passe aussi par une adaptation des recommandations aux enjeux pratiques des acteurs de terrain
Auteur : Matthieu Lustman, SFDRMG (marc-aurel@noos.fr)
Co-Auteurs : Lustman Matthieu Vega Anne
Contexte: la pratique du frottis cervico-utérin a permis une diminution significative de l’incidence du cancer du col de l’utérus. Il reste cependant encore 1000 morts par an, décès en théorie évitables. Actuellement ce dépistage génère deux questions : comment l’optimiser (seulement 55% des femmes bénéficient d’un frottis conformément aux recommandations ) et, avec la diminution des gynécologues médicaux, comment assurer réalisation et suivi des frottis ? Dans ce contexte comment les généralistes peuvent et doivent s’impliquer dans ce dépistage ? Pour les médecins, la résolution de ces enjeux se pose en termes de recommandations, de résistance, de compliance, de dépistage organisé. Pour les socio-anthropologues, les individus adaptent les recommandations à leur rationalité propre, il faut alors comprendre les valeurs et les enjeux sous-jacents et s’interroger sur l’organisation du système de santé. Objectif : analyser les différentes manières dont généralistes et patientes s’impliquent dans le dépistage. Hypothèse : les stratégies des acteurs s’appuient sur des savoirs bio-médicaux mais aussi sur des logiques socioculturelles et économiques. Méthode : revue de littérature mixte, analyse qualitative des logiques des acteurs et phase quantitative de validation. Résultats : la phase qualitative confirme la pluralité des pratiques des généralistes oscillant entre deux logiques opposées et/ou complémentaires : pôle technique (réaliser un frottis) et pôle santé publique (promouvoir, coordonner, contrôler). Si les généralistes s’investissent en fonction de leur pratique, les patientes s’impliquent aussi de manière plurielle et complexe, l’analyse ne peut pas se limiter à l’influence des déterminants socio-économiques. Conclusion : optimiser le dépistage ne peut pas se limiter à l’incitation des acteurs à réaliser ou accepter de faire le frottis, mais passe aussi par une adaptation des recommandations aux enjeux pratiques des acteurs de terrain.